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[RP] Kaixo la Bretagne

Aesa
Il s'était levé et marchait à son coté et cela lui fit penser qu'elle était soit petite ou lui ...grand. Tout étant relatif elle évacua cette pensée, rabattant davantage ses longs cheveux sur son visage d'un léger mouvement de tête qui était devenu un réflexe. Et paf! Elle avait encore parlé à tort. Mais pourquoi avait-elle posé cette question.

Pardonnez moi Raimbert, je ne.. Je suis maladroite parfois. Bien sur cela ne regarde que vous.

Elle glissa son regard de biais vers lui et vit qu'il souriait. Il venait de se moquer d'elle et il avait raison. La prochaine fois elle attendrait qu'on lui parle au lieu de forcer les choses. Elle sourit légèrement.

Parfois il est bon de prendre un peu de recul.. On a des moments de doute ou bien des envies de solitude. Mais le principal est de savoir que quelque part il y a des compagnons toujours à accueillir et que l'on peut revenir quand on le veut ou quand on est prêts à le faire...
Nous y voila. Asseyez vous où vous voulez.


Un feu éteint, une couverture roulée devant, deux grands sacs de toile épaisse, un vieux cheval qui n'en pouvait plus attaché à un arbre, tel était le "chez elle" d'Aesa. Elle alluma le feu avant tout, puis entreprit de plumer le volatile tout en continuant à parler.

Oui, il y a des nouveaux, mais j'avoue ne pas les connaitre. Je ne me mêle pas trop aux autres non plus, seulement quelques uns que je connais davantage... Nous verrons à l'usage. J'ai seulement toujours la crainte qu'un parmi eux ne soit une taupe.

Son visage se rembrunit et se durcit un instant et le tadorne fit les frais de sa nervosité Plumé elle lui ouvrit le ventre pour le vide imaginant que c'était l'autre assassin.. Elle se leva, secoua sa chemise et rinça la bestiole avant de revenir et l'embrocher sur un bâton et de la caler devant les flammes..

Pensez vous rester avec nous ou repartir ?


Elle coupa le lard salé qu'elle posa sur de larges tranches de pain et lui en tendit une.
Raimbert
Raimbert avait suivit la brune jusqu'à son bivouac, non sans un certain amusement quand elle avait commencé à se confondre en excuses suite à son faux mécontentement. Il faut dire que le blond était taquin et qu'il ne pouvait rêver mieux que l'on se prenne à son jeu. Certes il arrivait parfois que son interlocuteur se braque mais qui le connaissait savait s'adapter à ces jeux et ne pas prendre la mouche.

Le camp semblait plutôt modeste mais un soin particulier était porté à son agencement. On pouvait distinguer plusieurs pièces de tissus sans doute pour se vêtir ou coucher. La jeune femme avait tout prévu pour passer ice-lieu un temps relativement long. Peut-être est-ce là une organisation propre aux femmes, son campement à lui n'avait rien d'extraordinaire, il ne s'agissait que d'une traverse accueillant les branchages qui formaient le toit afin de se protéger des intempéries, tandis qu'il se dégageait de ce lieu un réel sentiment d'habitat et de convivialité qui se renforça quand Aesa alluma le feu.

Il prit place non loin de foyer pour sécher ses chausses qui avaient commencé à prendre l'humidité, rendant la tenue extrêmement inconfortable.
La brune lui fit part de ses réflexions concernant les nouveaux lui exposant ses craintes d'une possible infiltration des espions royaux.


Il y aura toujours des taupes, le Roy nous craint et voudra toujours plus en savoir sur nous. Mais il n'est nulle raisons d'avoir peur, l'espionnage peut fonctionner à double tranchant et nous trouverons toujours un moyen pour passer outre les armées royales.

Il lui adressa un sourire qu'il voulait rassurant, la belle saison touchait à sa fin et il n'était pas question que le moral flanche ou que des doutes viennent assaillir les compagnons. De plus cela faisait quelques temps qu'il avait rejoint l'Alliance, des taupes avaient du passer mais jamais il n'avait eu à douter de l'Alliance qui avait toujours su déjouer les plans royalistes, même dans les situations les plus critiques.
Aesa prépara le poulet et le mit à cuire puis, lui tendant un morceau de lard avec du pain, lui demanda s'il souhaitait partir. Il accepta bien volontiers la nourriture qui lui était proposée et écarquilla les yeux en entendant la question. S'il s'attendait à ça...


Et bien cette question me surprend un peu je dois l'admettre. Partir pourquoi pas mais pour où ? Je n'ai plus vraiment d'attache. J'ai fait un chois il y a quelques temps qui m'a poussé à embrasser cette vie de paria mais j'y ai aussi gagné une des plus grande famille que le royaume puisse compter.Il sourit à la brune, assez satisfait de la réponse qu'il avait su donner, avant de poursuivre :Et vous, la dernière fois que nous avions vraiment parlé vous vous joigniez à peine à nous. Cette vie correspond-elle à celle que vous imaginiez ?
Aesa
Aesa coupa son lard sur le pain qui lui servit de tranchoir et mordit voracement dans un morceau qu'elle porta à sa bouche avec la pointe de son couteau. Sa course du matin avait éveillé un appétit qu'elle avait ignoré jusqu'alors.

mhm.. che n'ai pas peur.. Elle déglutit et avala... C'était juste une réflexion que je me faisais. Bien sur que nous sommes craints et à juste titre. Nos idées dérangent encore plus que notre présence. On veut nous faire passer pour des assassins, des détrousseurs de
vieilles femmes, d'égorgeurs d'enfants... Quelles bêtises! A ce que j'ai compris, les villages que nous traversons sont contents de nous avoir. Nous faisons vivre leurs marchés, leurs tavernes, payons l'hôtel souvent...


Elle haussa les épaules légèrement. Il fallait être complétement stupide pour croire les rumeurs idiotes lancées par les royalistes. Elle émit un rire léger tout à coup


Je ris parce que j'y ai cru à ce genre de stupidités... Remarquez, moi j'avais de quoi... Mais j'ai pu m'apercevoir que rien de tout ce que l'on disait n'était vrai.


Certes, ils pillaient bien quelques mairies en passant, mais elles étaient riches, et les habitants eux même n'avaient pas trop à en pâtir. Elle reprit un morceau de lard qu'elle mâcha lentement, glissant son regard vers Raimbert. Pourquoi était-il surpris, posait-elle trop de questions? Un jour elle avait rencontré un Helvéte qui lui avait fait la réflexion qu'elle était trop réservée, trop froide et que de ne pas poser de question revenait à dire qu'elle ne s’intéressait pas aux autres et qu'elle donnait l'impression de vouloir passer pour supérieure. Elle essayait de changer cela, mais peut-être était-elle tombée de Charybde en Scylla.


Ce serait bien que vous restiez...Enfin, je veux dire pour le groupe bien sur. Elle rougit légèrement derrière le rideau de ses cheveux. Qu'il était dur de trouver un moyen terme! Mais, il est vrai aussi que découvrir d'autres contrées est passionnant. J’aimerais tant voir le Sud, la mer et ...Tout. Un instant rêveuse, elle revint à la conversation. Moi? eh bien... Je n'imaginais rien de ce fait, je ne peux être déçue.

Elle sortit la broche improvisée de son emplacement, vérifiant que le tadorne grillait bien de tous cotés et la replaça, il manquait un peu. Cette vie lui convenait t-elle?
Elle ne le savait pas, mais elle avait besoin d'un point de chute, un chez elle, quelque chose qui lui appartienne en propre. Elle le prendrait surement ici en duché de Bretagne et aurait un chien aussi qui l’accompagnerait partout et lui tiendrait compagnie et aussi.... Elle prit son gobelet et le tendit vers Raimbert.


M’offririez vous un peu du contenu de votre outre? Je n'ai que de l'eau...
Pour en revenir à votre question, disons que je suis un peu comme vous, j'ai trouvé comme une sorte de grande famille, mais je ne me sens pas une paria. Mais je souhaite plus, et je ne saurai vous dire quoi. Je ressens un vide...Peut-être qu'un jour si je découvre ce plus, je serai pleinement satisfaite.


Elle sourit doucement et cette fois ci retira la broche de devant le feu A l'aide du pain, appuyant sur le tadorne elle fit glisser le bâton, puis coupa le volatile en deux. Elle choisi la plus grosse part et la tendit à Raimbert sur la pointe de son couteau.

Attention, c'est chaud... D'où êtes vous originaire?
Raimbert
Le repas était simple mais Raimbert était heureux. Cela faisait quelques temps qu'il n'avait pas eu la chance de partager un repas avec quelqu'un.Il se contentait généralement d'un souper frugal seul dans son abri, le repas du midi étant souvent pris sur le pouce à l'ombre d'un chêne bordant un champ.

Ce serait bien que vous restiez...

Il manqua de s'étouffer en entendant ces mots, d'autant plus qu'il venaient d'une femme. Devait-il deviner derrière ces propos un message caché ? Il préféra chasser cette idée de son esprit, toussota une dernière fois et repris la conversation en route.
Voilà que la conversation partait vers le sud. Quelle ironie... Elle l'avait réveillé un peu plus tôt, le tirant de sa rêverie et voilà qu'elle l'y replongeait. Ce soleil, ces montagnes, ses Cévennes... Rien à voir avec ce morne pays du nord, du plat, du plat, toujours du plat. Les habitant avaient beau parler de tel ou tel mont, ce n'était que la plupart du temps des collines pour le blond. Il ne le disait pas, ne le montrait jamais, mais si quelque chose lui manquait par dessus tout c'était bien son chez lui.


Alors qu'il reprenait ses esprit il vit la jeune femme lui présenter son gobelet, lui demandant un peu de bière pour la changer de l'eau. Il se maudit de ne pas avoir pensé à lui en proposer plus tôt mais de l'eau, quelle drôle d'idée, c'était un breuvage bon pour les bêtes, et encore... Il avaient vu de trop nombreuses personnes rendre l'âme, rongées par la maladie après avoir bu des eaux impures. Aussi préférait-il une bière légère ou du vin. Cela désaltérait tout autant et mettait bien moins en péril. Quelle mort absurde, après tant de rencontres plus ou moins amicales, mourir après avoir descendu un godet d'eau...
Il servit la jeune femme et se servit à son tour pendant que celle-ci partageait la tadorne. Il saisit le morceau qu'elle lui tendait et se pressa de le déposer sur un morceau de pain qu'il avait gardé de côté. La prochaine fois il écouterait quand on lui dirait que c'est chaud.


C'est assez surprenant que vous me parliez de votre envie de découvrir le sud et que vous me demandiez ensuite d'où je viens car je suis Languedocien d'origine. Essayez un instant d'imaginer Castrum et Castellas dressant leurs murailles sur des éperons rocheux arrachés à la plaine. Le soleil couchant vous baigne de ses derniers rayons et leur chaleur vous ennivre. Vous voyez au loin les Cévennes disparaître dans leur manteau d'ombres tandis que dans la plaine des lampions et lanternes sont allumés, telles des lucioles naissantes au milieu des vignobles.

Imaginez encore le Château de Portes, Baronnie des Budos, posant fièrement ses tours sur une crête abrupte. Le climat n'est pas toujours clément mais les habitants on su s'y adapter, certains sont mineurs, les autres éleveurs, la vie est rude mais n'est-ce pas une des plus belles récompenses de pouvoir voir chaque soir et chaque matin le soleil baigner de ces rayons les montagnes et les combes, voir à l'automne les arbres roussir et la forêt s'embraser de couleurs rougeâtres tandis que la garrigue au loin dessine un horizon vert sombre persistant face à dame l'hiver.

J'ai même été jusqu'à la mer une fois, miroir bleuté scintillant sous un soleil estival tandis qu'Aigues Mortes la majestueuse offrait ses remparts au soleil, apparaissant telle une citée d'or aux côtés de son écrin bleuté. Le chant des vagues résonnant à vos oreilles comme une invitation au voyage, faisant naître en vous une force vous incitant à aller plus loin pour découvrir toujours plus de merveilles...


Il se tut un instant, laissant son esprit vagabonder dans les paysages qu'il venait de décrire avec passion.

Peut être y iront nous... Sa Majesté étant Toulousain peut être iront nous jusqu'au Château Narbonnais afin de le jeter du haut de ses murailles. Rien ne nous empêcherait alors de faire un détour par les Cévennes.
Aesa
ET vlan! Elle avait encore mis dans le mille. Elle vit Raimbert manquer de s'étouffer à son affirmation insistante qui signifiait qu'il serait bien qu'il restât. Elle venait de le mettre mal à l'aise. Elle failli relever ses longs cheveux et lui faire découvrir cette moitié de visage scarifié, rien que pour lui montrer qu'elle n'avait aucune prétention en rien, et puis elle ne le fit pas. A quoi bon cela l'aurait mis mal à l'aise davantage et elle... Elle n'y aurait rien gagné à part peut-être une lueur de commisération dans son regard à lui qu'elle souhaitait serein et heureux. Elle s'empourpra une fois encore, toussota et se concentra sur son tadorne en brochette.
Une fois servis, elle s'assit confortablement et l'écouta. Pour imaginer pleinement et ne pas être distraite, elle ferma les yeux et se laissa guider par sa voix et les mots.
Les châteaux forts et fiers lançaient leurs tours vers le ciel où elles tutoyaient les nuages, Les rayons de soleil venaient lécher sa peau en une caresse inconnue d'elle alors que dans le fond du tableau de des montagnes au sommets arrondis tentaient d'apparaitre encore disputant la prédominance aux vallées qu'il s'éclairaient. Elle rêva encore et encore, transportée dans un ailleurs qui lui semblait idyllique éclatant de couleurs chaudes et de senteurs enivrantes. Elle se transporta jusqu'à la cité d'où étaient parties les nefs pour cette terre que l'on disait sainte, imaginant un bleu turquoise le disputant au blanc de la pierre, se laissant bercer encore par le flux et le reflux de cette mer qui appelait au voyage et à la découverte Un sourire bienheureux était né sur ses lèvres, son corps s'était alangui. Elle était si bien...
Mais le miroir qui réfléchissait pour elle ces images somptueuses vola soudain en éclat l'évocation du roi le frappa et le brisa.
Elle ouvrit les yeux et se redressa vivement, le sourire s'effaçant.


Je ne pense pas que nous y irons un jour,et cela fera partie de mes rêves. Parfois il est bon que les rêves ne se réalisent pas, cela permet de conserver des buts. Mais je vous remercie, je vous remercie sincèrement de m'avoir faite voyager ainsi. J'y étais
savez vous? Vous êtes très bon conteur. Si un jour vous quittez fatum, vous avez une
vocation toute trouvée. Vous pourrez aller de château en château et raconter des histoires ou bien parler de ce beau pays françois.


Elle lui dédia un grand sourire pour le remercier et mangea son oiseau.

En attendant je vais essayer d'aller jusqu'à Brest, vous savez le bout du monde, là ou le regard s'arrête à la ligne d'horizon, parce qu'il n'y a plus rien après. Ce sera plus à ma portée.

Elle se mit à rire doucement et sortit le fromage en grimaçant acheté en route. Il puait.

Vous en voulez, moi je renonce?
Raimbert
Il n'avait jamais été conteur ou poète, Jamais il n'avait eu grande facilité à manipuler les mots. Et pourtant, pourtant sa passion et son amour pour son Languedoc, ses Cévennes avaient su conquérir, si ce n'est son cœur, au moins l'esprit de la jeune femme.
Il se plaisait à croire qu'il avait su offrir un temps de pose, un temps de rêve dans ce mode de vie parfois plutôt rude. Il avait su offrir à Aesa un bonheur et un imaginaire qui lui faisait parfois peut-être défaut.


Je trouve ça absurde de ne pas chercher à accomplir ses rêves. Quel plaisir de découvrir un lieu qui nous fait fantasmer depuis des lustres, voir enfin sa pensée se concrétiser sous ses yeux. Pouvoir l'atteindre du bout des doigts, la sentir, la vivre... Il n'est de plus belle sensation.

La jeune femme vanta ensuite ses talents de conteur, lui promettant un bel avenir dans ce domaine une fois le brigandage mis de côté.
Sans doute aurait-il eu du succès à raconter des histoires de monstres maléfiques à des enfants apeurés sur des champs de foire, un capuchon noir sur la tête, mais la perspective de l'âtre rougeoyant d'un nobliau grassouillet le dédommageant pour du divertissement ne l'enthousiasmait guère.
Il préférait user de son art pour offrir, et non vendre, le rêve et l'amour de sa région natale. Sans doute se perdait-il aussi dans ses propos, laissant un esprit nostalgique retourner dans ces contrées, le changeant des territoires humides qu'il arpentait aujourd'hui.

Il finissait à peine sa part du tadorne qu'Aesa lui tendit un fromage dégageant un odeur forte qui aurait repoussé plus d'un citadin. Curieux de nature, le blond se demandait bien quel goût pouvait bien renfermer telle création.


Eh bien ma foi, il serait dommage de se laisser abattre après un aussi bon repas. Tâchons de rester vaillant jusqu'au bout.

Il attrapa le fromage et coupa un bout généreux qu'il goûta avant d'ouvrir de grand yeux.

Eh bien... C'est plutôt... Bon... Bon mais corsé tout de même. Où avez vous déniché cela ?
Aesa
Elle réfléchit un moment à ce qu'il lui répondit. Chacun voyait midi à sa porte. Elle était une incurable rêveuse et tendait de plus en plus à s'y enfoncer. Elle secoua la tête doucement et le regarda.

Il y a des rêves qu'il vaut mieux ne pas voir s'accomplir, la déception pourrait être cruelle en s'apercevant que ce que l'on imaginait n'était pas réel, mais simplement un effet de nos désirs.

Elle baissa la tête et creusa un trou de son couteau Elle y déposa les reliefs de son repas et les recouvrit de terre.

Et puis si il n'y a plus de rêve, il n'y a plus rien... Non en définitive, je préfère garder mes rêves, ils me font me lever chaque jour et avancer. Et tant pis pour le plaisir et les sensations... De toute façon, je ne pense pas être faite pour cela.


Aesa le regarda mordre dans le fromage et grimaça avant d'éclater de rire en voyant sa mine. Elle avait bien fait de passer son tour.


J'ai acheté ça avant d'arriver ici dans une ferme. Les gens m'avaient bien accueillie, et c'était surtout pour les remercier. L'endroit était vétuste, pauvre pour tout dire délabré. Un toit qui fuyait, quelques mauvaises chèvres et un potager maigre et peu fertile. Je ne pouvais faire moins.

Elle termina sa bière qui avait tiédi et retint par politesse une moue dégoutée. Il lui restait une pomme, qu'elle coupa en deux et mordit dedans voracement, déposant devant l'homme l'autre partie intacte.

Je vais m'installer dans ce duché. J'aime son coté sauvage, et puis j'ai besoin d'un chez moi, d'un point de chute., me dire que j'ai une terre, quelque chose qui m'appartient en propre et que j'appartiens aussi ce ce quelque chose.... La terre c'est tout. Elle ne vous trahit jamais, ne vous quitte jamais et ne vous juge jamais que l'on soit grand et fort ou petit et...estropié.

Ici ou ailleurs était pareil pour elle, mais ses origines faisaient qu'elle rentrait après deux générations passées en Normandie, enfin chez elle. Et le fait qu'elle se retrouverait propriétaire d'un lopin de terre bien à elle même modeste la rendait heureuse.
Aesa
Raimbert semblait s'être endormi. Aesa sans bruit se leva, et reprenant son arc, ses flèches et son couteau, repartit à la chasse.

L’intermède avait été agréable, l'hôte également mais cela lui laissa un gout un peu amer. Elle allait reprendre sa vie solitaire qu'elle n'aurait jamais du abandonner même pour quelques heures.

La leçon avait été bonne.
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