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[RP] Campement Fatum à Bourges

Cornelia, incarné par Lysandre78
Une fois arrivée elle s'était promené dans la ville comme à son habitude, enfin l'aventure reprenait, l'inactivité lui avait pesé, enfin ça allait bouger de nouveau et ce n'était pas pour lui déplaire.
Elle avait entendu parler d'un campement, elle se dit qu'il était temps de le rejoindre, un peu de compagnie lui ferait du bien, enveloppée dans sa grande cape, frissonnant légèrement car les nuits sont encore fraîche elle se dirige vers le campement, heureusement des fumées lui indiquait l'endroit car la nuit était noire, enfin elle distingue les tentes, elle n'en revenait pas tout avait été monté si vite, elle se dirige vers l'endroit qu'on lui avait indiqué comme étant sa tente, elle observe aux alentours la vie qui suivait son cours chacun avait déjà pris ses marques dans se campement improvisé mais malgré tout bien pensé, elle vit une ombre passé non loin d'elle, entendit des murmures, sourit intérieurement, elle sent un objet lui frôler la joue, se retourne mais ne voit personne, regarde sur le sol le projectile, un gland ? tiens un écureuil essaierait-il de jouer ? elle se dit qu'elle allait déposer ses affaires puis reviendrait voir de plus près la charmante petit bête, elle voulait jouer ? ça ne lui déplaisait pas non plus... Elle s'entendit lui parler comme si il pouvait la comprendre.

"Attends je reviens et tu vas voir moi aussi je sais lancer les glands on va voir qui est le plus fort" elle file ranger ses affaires en riant.
Devilh
Le vieux se réveilla presque en sursaut, il est pas si fou que ça vu qu'il ne dort que d'un oeil. D'un mouvement rapide il enfile ses bottes et attrape sa canne pour se rendre sur les lieux du crime. Si on réveille tout le monde autant que ce soit pour une bonne raison, ce n'est pas le genre à Devil de rester dans l'oublie quand il y a de la baston.
Claudiquant vers le cri d'alerte il observe les alentours quand au même endroit l'annonce d'une attaque ce fait entendre. Ni une ni deux il s'élance dans une course plus que douteuse qui ne lui permet pas de courir plus vite que sa marche forcé. Autant économiser ses forces dans ce cas là!

Planqué derrière une tente il aperçoit une donzelle, pied nu ne sachant plus quoi faire. Si c'est elle qui attaque elle est mal barré et si c'est elle qui appel au secoure alors on ce demande bien ce qu'elle fout dans le coin.
Devil décide tout de même de s'approcher, canne à la main, un peu plus afin de comprendre la situation au mieux et peu être retourner finir sa nuit. Plus on est vieux plus on à besoin de dormir!!


Qui va la, si vous v'nez pour piller l'camp ou nous tuer z'êtes au mauvais endroit.
Maodun
- Alerte!! On nous attaque!

Dundun bondit sur ses pieds. Tenant fermement sa rame, il regarda autour de lui : une attaque ? Mais ... Il n'y avait aucun bruit, enfin pas plus que d'habitude ... Pas de fracas d'armes, de cris de douleurs ... Même pas de fumée provenant de tentes en feu ! Baaah, sûrement encore une blague ... Ou le bizutage d'un p'tit nouveau ?

Maodun posa sa rame sur son épaule et entreprit de chercher d'où venait ce cri. Sur son chemin, ils croisaient plusieurs compagnons, certains, pas fous, s'en fichaient et continuaient leurs discussions, d'autres dormaient encore. Au fond, on en voyait même un en train de boire en se curant les ongles ! Comme quoi on pouvait dire que Fatum était une bande de sanguinaires, si jamais ils étaient attaqués pendant la nuit ... Ce s'rait pas joli-joli !


Pfff, ils peuvent pas être plus précis ? "On nous attaque, gna gna gna" ! Mais où ? C'est qu'c'est grand ici !

Se grattant le nez, Maodun attrapa le bras d'une personne qui courait :

'scusez-moi ! C'est par où l'attaque ? C'est que je veux assister au spectacle moi ! Je suis très heureux qu'on m'ait écouté : ça fait des mois que je me plains du manque d'animation dans les campements ... Non parce que les discussions et les boissons ça va bien deux s'condes hein !

Ne laissant pas son compagnon d'infortune se libérer, Maodun continuait de parler tout en le suivant, sans savoir où il allait vraiment ...

Pis vous aimez les champignons ? C'est bon ça les champignons ! Je connais recette qui va ravir vos papilles, croyez-moi ! Ca se mange chaud, alors si vous voulez on prend deux minutes avant d'aller rejoindre l'attaque, on en fait un peu et on en grignote en ch'min !
Durer
L’Helvète se promenait dans la forêt de Bourges… mouais, ça ne valait clairement pas un beau verger comme à Sion. Tous ses arbres poussaient d’une façon totalement anarchique, c’était un vrai enfer, il était impossible de faire un pas sans tomber sur l’un de ces satanés arbres.

L’homme posa au sol la hache qu’il portait sur son épaule, heureux du travail d’abattage qu’il avait fait dans la journée : tous les rondins de la palissade et les piques du camp venait bien de quelque part, et il avait contribué à sa manière en coupant une part des arbres.

Alors qu’il s’approchait du camp pour profiter lui aussi d’un repos bien mérité, il entendit le cri d’une jeune femme criant que le camp était attaqué.
Ni une, ni deux, Dürer saisi sa hache des deux mains et couru en direction du camp tout proche. Il ne se gêna pas pour bousculer les gens sur son passage… jusqu’à rentrer en collision avec un petit bout d’homme qui tenait une rame, ou plutôt, la tête de Dürer heurta de plein fouet la rame, faisant tomber au sol l’Helvète, en partie assommé par le coup.

Sa vision se dédoubla un moment et des oiseaux vinrent tourner autour de sa tête en piaillant. Son regard se perdant dans le vide, totalement ailleurs. Puis, se secouant la tête, il revint à lui tant bien que mal. Il tenta de se relever mais retomba presque aussitôt sur son séant.


« C’est quoi c’bordel ? » Demanda-t-il un peu perdu.

Craignant qu’il ne soit attaqué, il donna des coups de haches dans le vide, toujours assis sur le sol.
Kerwan83
Kerwan avait sentit le petit cailloux qui avait ricoché sur son bouclier, mais il se moqué bien d'une si petite attaque, il laissa donc le plaisantin attendre sa réaction... il se doutait bien qu'en ne réagissant pas il allait décevoir celui ou celle qui s'amusé.

Il continua donc sa garde lorsqu'il entendit la voix de sa chef de section crier une première fois à l'aide. Il marcha rapidement vers l'origine du cris lorsque Dési cria une seconde fois :
Citation:
- Alerte!! On nous attaque!


Le colosse réagit au quart de tour, il se mit à courir vers Désirade, c'est elle qui l'avait fait entrer dans cette grande famille et il était hors de question qu'il lui arrive quoique ce soit. Tout en courant il sorti ses deux haches près à fendre des cranes. Lorsqu'il arriva un vieil homme la menacé d'une canne, il s'interposa de toute sa masse.

- Baisse ta canne vieillard si tu veux qu'il ne t'arrive pas de bricole.

Il jeta un regard à sa bienfaitrice, elle était pieds nus et avait l'air en colère.

- Dési tu as crié à l'aide ? qu'est ce qui se passe ?

Il se tenait toujours face au vieil homme ses deux haches prêtes à faire leur oeuvre, sa technique de combat n'avait rien de raffinée, elle était expéditive et efficace en tout cas aucun de ses adversaires n'avait eu à s'en plaindre... où plutôt n'avait eu le temps de s'en plaindre. Il restait tout de même méfiant, il avait appris qu'il fallait toujours se méfier de son adversaire, mais il ne ressentait aucune crainte, il n'en avait jamais eu, il ne savait pourquoi mais lorsqu'il fallait se battre et à plus forte raison pour défendre une personne chère, il restait froid, neutre et impassible. Il se vidait la tête prêt à entamer un combat, même s'il il devait y laisser la vie, il avait déjà combattu un loup à mains nu pour défendre un ami, et malgré ses blessures dont il gardait de vilaines cicatrices un peu partout sur le corps il n'avait pas vacillé. Un chef d'une tribut nomade l'avait surnommé Berserker, "guerrier fauve" après qu'il ai défendu la tribu en tuant quinze ennemis avant de s'effondrer ensanglanté, il ne s'était réveillé que trois jours plus tard, mais ses adversaires ne se sont jamais relevés
Desirade
A peine l'alerte donnée qu'un autre machin vient cogner contre sa cuisse et rouler sur son pied. Bien sûr, rien de douloureux, mais quand même suffisant pour énerver notre brunette, qui en plus de ça l'a déjà mauvaise à cause de son orteil massacré. Elle se baisse pour ramasser ce qu'elle vient de recevoir, le tenant entre le pouce et l'index qu'elle remonte à hauteur de ses yeux pour inspecter la chose... Un gland? On l'attaque avec des glands! Elle marmonne entre ses dents:

- Alors là... T'es mort... J'vais te le faire bouffer ton gland!

Prenant une grande inspiration, les yeux plissés, aux aguets du moindre mouvement, Désirade fait quelques pas en avant, prête à en découdre, quand soudain... une voix sortie de nulle part la surprend.

Qui va la, si vous v'nez pour piller l'camp ou nous tuer z'êtes au mauvais endroit.

La donzelle tourne la tête vers ladite voix et arque un sourcil en voyant un vieil homme, canne à la main. Manquerait plus qu'il lui en mette un coup sur le crâne et elle aurait gagné sa soirée, tiens. Oubliant quelques secondes le lanceur de glands, elle esquisse un sourire en coin avant de s'adresser à l'homme:

- Hey papy, qu'est-ce que tu fais par ici, le coin est dangereux hein!... Puis, montrant ce qu'elle tient entre ses doigts, poursuit... C'est toi qui m'a balancé ça dessus?

Lui lançant un regard suspicieux, elle fait sauter le gland puis le rattrape dans sa paume où il reste enfermé. Mais c'était sans compter sur l'irruption soudaine de Kerwan, armé jusqu'aux dents, qui s'interpose entre l'homme à la canne et elle. Désirade fait un bond en arrière et en essayant de se rattraper fait voler le gland qui atterrit on ne sait où, c'est qu'il lui a fait une frayeur le colosse! Elle regarde les deux hommes tour à tour, se gratte la joue, ça l'aide à réfléchir plus vite.

- Euh... Tout va bien, Kerwan, tout va très bien! Enfin, non... Tout ne va pas bien, j'ai été attaquée par des glands! Faut trouver le lanceur, je vais lui botter le fondement pour lui apprendre les bonnes manières!... Jetant un regard vers ses pieds nus... Faudrait déjà que je récupère mes bottes avant...

Puis, levant l'index vers le ciel:

- Mais!... Trouvons le coupable! C'est pas toi papy?

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Le_blond_balafre
Le Blondinet avait travaillé dur toute la journée à la mine. Il fallait bien gagner sa croûte pendant que l'on attendait. Attente qui commençait à se faire longue, c'est qu'il préférait arpenter les routes plutôt qu'user ses bottes dans les rues de villes calmes... Trop calme...

Il avait trouvé pour dormir dans une salle commune proche du presbytère, offrant le gîte aux pèlerins et voyageurs cherchant à économiser leur bourse. Il faut dire que le Blond était du genre à être proche de ses sous et la seule générosité dont il faisait preuve était souvent envers lui même.
Le problème de ces salles communes c'est qu'on se retrouve toujours coincé entre l'homme dormant comme un bienheureux mais dont les ronflements pourraient réveiller les morts et le voyageur qui trouve encore les forces au milieu de la nuit pour vous mettre la main en travers du visage en dormant.
Il avait donc trouvé une alternative afin de ne plus subir cette ambiance, de grandes rasades à la taverne permettaient de passer des nuits calmes et entières.

Il prenait donc la direction de la taverne quand on lui annonça l'existence du campement en bordure de la cité. Il s'enquérit de sa localisation précise auprès de ses compagnons à la taverne et après une soirée bien arrosée, il prit la direction du lieu qu'on lui avait décrit.

L'alcool n'aidait pas vraiment à trouver le camp et le blond commençait à s'enfoncer parmi les arbres. Maudit sentier qui se mouvait seul !!! Couplez ce cheminement à des arbres qui tanguent et vous voilà servi. Heureusement que les buissons étaient là pour se retenir lorsque l'équilibre faisait défaut.
Avançant toujours plus profondément dans les bois, il s'apprêtait à se rouler sous un buisson avec sa couverture, se reconnaissant vaincu dans sa quête de recherche du camp face à cette forêt semblant multiplier les efforts pour le détourner quand il entendit soudain une clameur et des cris non loin.

Il s'engagea dans les broussailles en grommelant, se demandant ce qui pouvait créer un tel brouhaha. Si les bruits venaient du camp, on pourrait écrire des odes sur la discrétion des compagnons de Fatum. Mais peut-être ce vacarme était-il dû à une attaque. il ralentit donc son approche, tendant de se faire aussi discret possible qu'un homme ivre puisse l'être. Si attaque il y avait, il n'aurait pas donné cher de sa peau, son état ne lui permettant pas de tenir la distance en combat rapproché. L'approche lui permit de distinguer les voix, il s'agissait visiblement d'une querelle entre membres de l'alliance. Il jugea préférable d'en faire abstraction et se dirigea aux lueurs du peu de camp.

L'imposant feu n'accueillait qu'une seule personne. La silhouette brune face aux flammes lui était familière, il avait déjà arpenté quelques routes avec elle et pillé quelques mairie, du travail honnête et propre quoi. La brune semblait perdue dans ses pensées.


Eh bien l'usurpatrice !!! On se dore les orteils au coin du feu ?!
Kerwan83
Il vît Désirade sursauté

- Désolé je ne voulais pas te faire peur... mais comme tu as crier qu'on était attaqué... j'ai eu peur qu'il t'arrive quelque chose... il rougit légèrement.

Citation:
Tout ne va pas bien, j'ai été attaquée par des glands!


Des glands... une attaque de glands... il en avait vu des choses....mais ça jamais... enfin bon, lui aussi avait reçu un gland, enfin ça devait être ça... donc ça ne pouvait être le vieillard la distance était trop longue pour un lancer de gland...

- Pas possible que ça soit le vieux qui ai balancé le gland, j'en ai reçu un aussi et j'été trop loin, à moins qu'il ai un complice mais bon...

Il regarda à nouveau Dési, il l'a trouvé toujours aussi belle, mais elle allait prendre froid sans ses bottes, et surement se faire mal... Pour éviter cela, il rangea une de ses hache et il passa son bras autour de la taille de la jeune femme et la souleva avec délicatesse.


- Je t'amène d'abord à ta tente pour que tu mette des bottes, j'ai pas envie que tu te fasse mal ou que tu attrape froid, ensuite nous irons chercher ce vauriens

Toujours en tenant d'une main sa hache et de l'autre bras, serré contre lui, la belle aux pieds nus, il se dirigea vers la tente de celle-ci. Avant il avait pris soin de ramasser un des glands qui avait été lancé. Il savait que son frère pourrait facilement remonter la trace de ce gland, et il savait que son frère n'était jamais loin...

Arrivé à la tente de Dési, il déposa avec douceur la jolie jeune femme sur un rondin de bois pour qu'elle ne se prenne pas un cailloux dans le pied. Il se redressa et siffla une fois pour appeler son frère


- J'ai appelé du soutient pour démasquer ton agresseur.

Il sourit en disant ça et la regarda enfiler ses bottes.







Etrangere
Alors qu'allongée elle ne trouvait pas le sommeil, elle avait entendu les cris d'une femme assez loin d'elle. L’étrangère s'était assise brutalement sur son séant, les oreilles aux aguets.
Une attaque surprise? Cela n'était guère probable, les clameurs venaient du centre du campement. Les compagnons étaient disséminés et ceux reposant sur les extérieurs auraient donné l'alarme en premier. Les fatumeux ne se laissaient pas surprendre aussi aisément.
Déjà les cris baissaient en intensité et le camp redevenait paisible. Une femme hystérique surement...

Aprés avoir vérifié que son cheval ne s'était pas trop éloigné, elle se recoucha, le regard tendu vers les étoiles. Se sur imprima un regard d'un bleu profond, de ce bleu que l'on trouvait parait-il dans la mer au milieu des terres du sud. Elle ne put le chasser à l'instar de ces nombreuses nuits qu'elle passait à veiller.

Aewen cousine, pourquoi ne pas m'avoir écouté...Cet homme n'était pas pour toi qui était trop fragile et pas assez expérimentée pour t'en défendre. T'avoir entrainée dans l'aventure du fatum alors que ce n'était pas toi et tout cela parce que tu l'aimais et espérais.... Quel gâchis. Mourir à dix huit ans pour un salaud pareil crois tu que cela valait vraiment la peine? Je l'ai vu tu sais quand je suis arrivée au repaire. Il était là à espionner, mais il a du me reconnaitre et a fui en courageux qu'il est. Mais je le retrouverai, je finirai bien par lui tomber dessus un jour, et avec l'aide des compagnons, on lui fera la peau.
Mes ennemis d'hier sont devenus mes plus précieux alliés et même si j'ai du changer radicalement de vie, même si ils se méfient et me laissent à l'écart, je ne regrette rien.
Je poursuivrais tu me connais, je encore plus têtue autant que toi, mais mieux armée. La rage au ventre, la haine au coeur, l'esprit à la vengeance contre cet homme et le roi,
jusqu'à la mort je marcherai. Et toi La Sombra, tu seras à mes cotés, ombre de mon ombre à présent...


Vaincue par la fatigue alors que l'aube pointait, L'Etrangére s'endormit d'un sommeil sans rêve.
Feegafatoi
Fée arriva, comme beaucoup d'autres, aux environs de Chateauroux, dans ce camp circulaire ...
L'odeur du feu qui crépite, des tentes tendues, des chevaux qui piaffent, de la sueur qui dégouline, des armes qu'on aiguise, des hommes impatients, des tripes qui se vident, de la soupe qui chauffe, de la viande qui grille, de l'adrénaline qui monte, de la tension palpable, des femmes impatientes ...
Toutes ces odeurs mélées, rendant indéfinissable mais tellement reconnaissable celle des veilles de bataille, la mort, le froid, la vie, le chaud, l'envie, la peur ...

Il ne reconnaissait pas grand monde des précédentes campagnes. Il faut dire que les autres fois, il ne s'était guère lié avec les autres. A l'époque, son combat était son combat ...
Aujourd'hui, les choses sont différentes ... Il ne cherche rien, n'a pas de doutes, pas de questions, il n'est pas là pour la recherche du combat pur, voire de la mort certaine... Il n'est là que pour profiter ...

Il arriva donc au camp au petit matin, malade ...
Même si d'ordinaire ce camp aurait dû être endormi, il entendit un "Alerte!! On nous attaque!", si peu empreint d'angpoisse, ni même d'inquiétude ou d'impatience, qu'il ne fut pas alarmé ... Il observait les groupes se former ...
Maodun
Maodun tenait son compère fermement. Pourtant ce dernier se débattait, il gesticulait, demandait qu'on le libère, menaçait même Dundun et la forêt !
La Forêt ? Ah non ça c'est trop ! Maodun s'arrêta et leva la main pour donner une pichenette au mal-appris, lorsqu'il fut percuté.

Dundun baissa la tête pour y voir Dürer sur le sol. Ce dernier avait un peu de sang sur le front, sang que l'on retrouvait sur la rame : il avait osé frapper sa rame ! Et elle saignait !


Dis-donc toi ! Tu as osé ...

Maodun n'eut pas le temps de finir sa phrase que Dürer donnait un coup de hache. Le brigand, protecteur des arbres et seigneur de la forêt, eut juste le temps de sauter que, à peine ses pieds retouchaient le sol, la hache revenait. Le manche faucha donc le pauvre Maodun qui s'écroula.
Celui-ci n'eut que le temps de voir son compagnon d'infortune s'enfuir, trop heureux de pouvoir se débarrasser du "débile".


Dürer ! Espèce d'idiot !

Dundun vit alors la hache bouger à nouveau : sans réfléchir il sauta sur le bras de Dürer, essayant de lui arracher sa hache en criant :

Par ici ! J'ai trouvé l'agresseur ! Il essaye de me WWWAAAAÏÏÏÏÏÏEEEEUUUUHHH !

C'est alors qu'une lutte acharnée commença entre Maodun un expert royalement reconnu, ou presque, de la rame, et Dürer dont le maniement de la hache n'avait que peu de secrets ...

Mais aidez-moi boudiou, il va m'tuer !
Corny


Waouu! Ca s'agite de partout! Pour sûr que certains vont râler être réveillés et dérangés dans leurs beaux rêves. De quoi rêve un compagnon ? Bah, demandez leur !

Quelle pagaille !

Quel délice !

Tout le monde se rassemble autour de Desi, pour pas changer. Au moins, elle a trouvé un moyen de créer de l’animation. Plusieurs hommes commencent à converger vers elle, certains râlant, d’autres excités par le mouvement.

La Brunette est juste assez près pour entendre des bribes de conversations et juste assez loin pour ne pas se faire remarquer, à la faveur de la nuit noire et obscure. Il y a même une bagarre ! Un combat de rame monumental, mais assez inégal. Et bien sûr, c’est la rame qui sort victorieuse.

Ca fait très crédible une bataille entre compagnons. Quelle belle esbroufe !

Un bref coup d’œil autour d’elle et elle dégaine une poignée de glands de sa poche. Visant le petit rassemblement, elle lance tout d’un coup en sa direction, et file un peu plus loin à quatre pattes entre les tentes, sans même regarder devant elle.
Durer
Dürer s’était toujours douté qu’il fallait se méfier de ce type : aimer les arbres à ce point, c’était trop étrange pour être honnête. Maintenant, il en était persuadé : Maodun feignait d’être idiot pour mieux trahir !
L’amoureux transi des champignons se jeta sur l’Helvète sans crier garde, essayant par tout les moyens de le désarmer, Dürer aurait même juré avoir été mordu au bras.


-A moi les compagnons ! J’ai démasqué l’ennemi ! S’écria le Sédunois dans la nuit.

Dürer fit de grandes manœuvres des bras, ballottant le meilleur ami des arbres qui s’accrochait comme désespérément à ceux-ci, dans l’espoir de lui faire lâcher prise. Mais le bougre d’âne était plus tenace qu’il ne pouvait le sembler à la première vue, et il tenait fermement, s’agrippant au bras et à la hache comme une solide liane.
Changeant de tactique pour le faire lâcher, l’Helvète donna un coup de pieds pour se dégager de l’étreinte de Dundun, mais perdit sa hache dans la manœuvre qui s’envola et partit se ficher profondément dans un arbre voisin.

De nouveau parfaitement libre de ses mouvements, Dürer se passa une manche sur le front pour essuyer une partie du sang qui y coulait et jeta son regard le plus noir, où l’on pouvait voir se refléter les flammes des feux de camps et des torches, à un Maodun étalé non loin de là par le coup de pieds qu'il avait reçu.
Ne tardant pas trop pour se relever complètement pour éviter un nouvel assaut, qui le prendrait au dépourvu maintenant qu’il n’avait plus sa hache, il reporta son attention au alentour pour trouver tout objet qui pourrait lui servir d’arme. A défaut de mieux, il se rabattit sur l’une des nombreuses torches qui éclairait le camp : hormis une hache, quoi de mieux que du feu pour faire disparaitre une forêt ?

Se tournant de nouveau vers l’énergumène qui l’avait agressé sans préavis, il lui lança :


-Donne moi ta rame, et je te promets de me montrer clément et de ne pas te faire de mal avant de te jeter dans une cellule.
Maodun
Maodun tenait bon : hors de question de laisser celui-là ! Il s'imaginait déjà couvert de gloire, recevant une médaille pour service rendu à Fatum, crouler sous l'or et avoir des dizaines de jolies donzelles à ses pieds ... Pour un peu, un filet de bave allait commencer à couler, lorsque le pied de Dürer vint heurter le ventre de l'écologiste.

Affalé sur le sol, Maodun ne releva que la tête pour voir Dürer le regarder méchamment : celui-ci semblait chercher quelque chose ... Mais quoi ? Soudain, le plus musclé des deux
[donc pas Maodun : ceci est une aide pour les lecteurs un peu fatigué ou qui n'ont toujours pas compris quel énergumène était Maodun !] s'empara d'une torche, demandant à son adversaire de lâcher sa rame !

Maodun s'apprêtait à le faire lorsqu'une idée lui traversa la tête : pourquoi Dürer n'avait-il plus sa hache ? Il tenait une torche et non plus sa hache ... Ou alors il avait mis le feu à sa hache ? Ce serait très débile, non ça ça ressemblerait à du Maodun ... Coup d'oeil à droite, coup d'oeil à gauche : là-bas !
La hache était plantée dans un arbre. Un arbre !


Non mais tut'fous d'moi ? T'as abîmé l'arbre là-bas ! Et bientôt tu vas me dire que t'en as abattu pendant la journée, c'est ça ?

Bien loin de se douter de la provenance des pieux autour d'eux, Dundun se redressa, serrant fermement sa rame :

J'vais t'coller une rouste dont tu pourras te plaindre au coin du feu quand tu s'ras vieux ! Si tu le deviens un jour, car peut-être que quand j'en aurais fini avec toi, je te jetterais en pâture à la forêt ... A l'attaque !

Maodun courut alors vers Dürer la rame en avant. Ce dernier esquiva facilement et riposta par un grand geste à l'aide de sa torche :

Ouhla ! Chaud !

Après quelques pas en arrière, Maodun changea de stratégie : il ramassa un bon gros caillou et le lança en direction de Dürer qui le reçut en plein dans le nez. Pendant ce temps, Dundun se jeta sur son adversaire, malgré un désavantage de poids et de force brute certain ... Mais peu importait car il avait un plan ! Un plan qui ne pouvait que réussir !

Multipliant les cris au milieu de la nuit, le combat continuait : Maodun essayait d'étrangler Dürer avec sa rame mais ce n'était là qu'une diversion ! Une diversion pour éteindre cette foutue torche ! Et comme y avait pas d'eau à portée de main, et bien Maodun soufflait, soufflait, soufflait très fooooort ! Sans grand résultat ...
Kerwan83
Kerwan entendit un ramdam infernal non loin de lui. Au début il décida de ne pas intervenir, surement une querelle qui se réglé à coup de point. Mais la querelle commençait à s'éterniser, il décida d'aller voir ce qui ce passé, d'autant plus que quelqu'un cria
Citation:
-A moi les compagnons ! J’ai démasqué l’ennemi !


Harckos se déplaça donc vers l'origine du raffut. Il vît deux hommes... de Fatum... qui se battait, l'un avec une rame, l'autre avec une torche enflammée... Harckos se demanda si il devait rire ou pleuré, ils allaient foutre le feu au camps si ça continué !

Il décida donc d'intervenir. Même si l'un deux était plus fort que l'écolo de Fatum il ne ferait pas le poids face aux 2 mètre dix et les 120 kilo de Kerwan.
Il plongea donc dans la mêlée et pris les deux belligérant par le col et les souleva de terre.

- Mais ça va pas de faire un boucan pareil ! Vous êtes en train de vous battre l'un contre l'autre alors que vous faites parti de la même famille ! Vous faites honte à Fatum ! Il regarda le plus fort des deux Et en plus tu vas foutre le feu au camp à gesticuler avec ta torche! Kerwan écrasa d'ailleurs celle-ci de sa botte.

- Pourquoi vous vous donné ainsi en spectacle ?

Les tenant toujours fermement par le col il attendit leur réponse mi-amusé mi furieux, ils avaient tout de même failli mettre le feu au camp que lui et d'autre avaient mis plusieurs heures à installer.
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