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[RP] Campement Fatum à Bourges

Shanara
Sursaute n'ayant pas entendu l'homme arriver et n'a pas le temps de répondre quand celui ci demande à lui voler sa dague... Tss mais c'est pas vrai pas moyen d'être tranquille...

Va pour sortir de l'eau mais le beau brun ose dire

Enfoirer encore un de ses écureuils voleurs de serviette !!!!

Va pour lui dire que c'est elle mais non il l'aide à sortir de l'eau puis met juste la chemise d'homme et le suis laissant ces braies pour se retrouver dans sa tente. reçoit une dague et un bouclier deux fois trop grand pour elle. Pas le temps de parler, lui colle un baiser sur les lèvres et file rejoindre son compagnon...

Un regard sur les armes et jette le bouclier sur le lit avant de courir à sa poursuite prenant surtout le chemin des cris.

Elle regarde dans la même direction que la castafiore de tout à l'heure, qui pouvait ne pas l'entendre... un sourd. Mais là pas de sourd et se retrouve à leurs côtés...
Il se passe quoi au juste??
Durandal
L'appel devient une habitude. De ces routines belles comme un visage familier dans la foule des jours insignifiants. Quand un loup hurle, la meute accourt. Dévalant les monts, traversant les rus, avalant les lieues.

Unie, elle effraie autant qu'elle séduit. Et rend envieuses les putains du Roy, enflées de gloriole. Celles qui, jadis, se disaient brigandes, et qui ne sont plus que des esclaves mous et pathétiques. Qui n'ont de mérite que les bons mots qu'elles ont su susurrer au Roy, pour qu'il les
prenne.

Des perruques remuent et agitent ostensiblement leurs soldats, espérant empêcher l'inéluctable. Certains sont pris dans leurs traîtres rets, d'autre passent à travers.

Il en fait partie. Il a rejoint Bourges, seul. Et fier. Habité de la fierté ridicule du coq qui croit faire le jour tous les matins. Cet orgueil qui gonfle son torse, rythme ses pas, et habille d'arrogance ses gestes et ses regards.

Il repère rapidement le camp de l'Alliance et s'y faufile jusqu'au feu de camp central. Un porc y est embroché, et attend d'être dévoré. L'image lui rappelle les putains susmentionnées. Il sourit et envoie vers la fumée un ricanement goguenard.

Une fois assis, son paquetage à ses pieds, il regarde alentours. Après en avoir croisé la veille en taverne, il espère trouver d'autre têtes familières ; Dundun ou Justice par exemple.
Esme_de_fatum
Ils sont venus, ils ont vus et ils ont vaincus. A présent, ils sont de retour au terrier. Du moins, provisoirement. Et ils attendent. Quoi? Un signal, un son, un hurlement qu'importe... Ils sauront reconnaître l'appel de leurs chefs. Mais d'ici là, la meute patiente comme elle le peut. Certains dorment à longueur de jour. D'autre se saoulent à longueur de nuit.
Et elle? Que fait-elle? Elle tourne en rond, certainement. Faisant les cents pas entre le marché et les tavernes un peu trop désertes à son goût. Quelques petits boulots de ci de là. Un cochon un peu têtu à amadouer, avant de lui planter le coup fatal. Bref, banalités d'une vie civile définitivement pas faites pour la ténébreuse. Aussi, elle fait de nouvelles rencontres. Il aurait peut être mieux valu que non. Car depuis peu le tourment s'est ajouté à l'ennui.

Une fois de plus, sa mince silhouette s'est glissée dans la nuit noire. A la recherche d'un peu de paix qu'elle espère trouver en se réfugiant parmi les siens.

Soupir...

Enfin à l'abri des regards étrangers, elle peut se défaire de sa longue cape et se son foulard, mettant à nu son visage pâle, ses émeraudes reflétant la lueur de la lune.

Durandal est présent. Pas d'étonnement puisqu'elle l'a déjà croisé. Elle le salue d'un mouvement de tête silencieux et se dirige vers le tonneau percé. Et comme elle n'aime pas boire seule, elle en tire deux godets, bien remplis au ras du bord. Sans mot dire elle en dépose un à ses pieds. Nul besoin de poser la question, elle n'a pas de doute quand au fait qu'il ne crachera pas dedans.
Cognant le sien dessus, elle prend une longue gorgée avant de s'assoir autour du feu, le regard visé sur les flammes. Le visage fermé, presque inquiet.
Durandal
Alors qu'il ruminait sur l'Honneur, une ombre lui apporte de quoi boire. Deux lueurs vertes l'identifient. Durandal salue avec un vague sourire.

Il accueille la boisson du gosier, et savoure. Puis, il tourne la tête vers Esmée. Les flammes dansent sur ses traits préoccupés, renforçant l'immobilité de son regard.


J'te sens impatiente...

Il déshabille un peu plus sa cervoise, d'un coup de coude habile. Puis il plante son regard dans les émeraudes qui semblent léviter dans la nuit.

Pourtant, va falloir attendre encore un bout de temps. Et autant s'y faire de suite. L'impatience amène l'agitation ; une agitation qui nuit au groupe.

Ses yeux retournent au feu.

En déglutissant une nouvelle gorgée, il réalise que son ton est un peu tranchant, et ajoute, comme pour émousser l'acier de ses mots :


Les vétérans doivent montrer l'exemple aux nouvelles recrues. Et on en a connu d'autres, où on devait attendre, sans être sûr de pouvoir bouffer.

Silence. Levée de coude. Sourire.

C'est pas si mal le Berry, finalement.
Esme_de_fatum
Un long moment de silence, et puis Durandal brise la galce.

J’te sens impatiente…

« Tu sens bien" songe-t-elle

Elle l’imite quand il vide un peu plus son verre, toujours prostrée dans son mutisme. Son regard croise le sien. Elle le soutient.


Pourtant, va falloir attendre encore un bout de temps. Et autant s'y faire de suite. L'impatience amène l'agitation ; une agitation qui nuit au groupe.

Bon sang a-t-elle besoin ce soir qu’on lui fasse la morale comme à une enfant. Elle qui n’aspire pour l’instant qu’à une bonne cuite en toute tranquillité! Encore une fois elle ne répond pas. Heureusement sinon la ténébreuse lui dirait d’aller se faire voir avec son beau discours.

Les vétérans doivent montrer l'exemple aux nouvelles recrues. Et on en a connu d'autres, où on devait attendre, sans être sûr de pouvoir bouffer.

C'est pas si mal le Berry, finalement.


Elle, une vétérante? Fichtre que le temps passe! Bientôt un an qu’elle est dans le groupe, c’est vrai. Cela a au moins le mérite de lui décrocher un sourire.
Et même de lui arracher ses premiers mots de la soirée.


Je n’ai jamais crains de ne pas savoir manger. Tu me connais quand même un peu. Un vrai petit écureuil…

C’est juste que j’ai fini le nettoyage de ma maison.

Sourire en coin.

Alors je me demandais quelle tâche ménagère j’allais bien prévoir pour demain.

L’ironie perçait le ton de sa voix.

Plus sérieusement, je sais que tu as raison. Je prend patience. J’ai fais quelques progrès depuis la Normandie. J’ai décidé de noyer l’ennui dans la bière plutôt que dans la vodka!

Ricanement court.

Comment vas tu ?

Son regard cherche à nouveau le sien à travers la nuit.
Tonic
[Campement de l'Alliance Fatum, Bourges, 5 Mai]

Deux semaines après les derniers départs...

Le campement semblait désert, quelques âmes seulement concourraient à y maintenir un semblant d'ordre et de vie, contrastant avec la vive activité de la capitale à proximité.

Beaucoup de compagnons devaient encore rejoindre Bourges pour la première fois. Dans une direction ou une autre étaient partis les sections et compagnons missionnés, en nombre et déterminés. Ce fut d'une part, une longue marche apportant à l'alliance l'honneur de plusieurs réussites, et de l'autre, une courte expédition apportant anxiété et levées alertes à l'extérieur. La hantise, la filature et la vigilance accrue de l'ennemi au moindre mot, au moindre geste, était le revers glorifiant d'un historique bien connu.

S'il était une autre chose que ce revers impliquait, c'était l'incompréhension et le revirement parfois aussi radical qu'incongru des membres de ce qu'on appelait encore en un autre temps : le métier. De fébriles troupeaux à l'instinct grégaire, s’affaissant à la moindre chute de l'alpha vaniteux, le vénérant parfois, poussant même le déshonneur de ceux qui les composent jusqu'à se définir par son seul nom. Ces mêmes qui, démunis par cette perte, préfèraient la haine intestine et inconditionnelle à l'honneur de la profession, vendant le leur au haut de forme le plus orné.

C'est en ceci que l'Alliance était singulière. Fauchez en dix, il en viendrait vingt. Fauchez en cinquante, il en viendrait cent. Tuez celui tenu comme responsable, rien n'y changerait. La Normandie en eut l'amère leçon. Aucun nom, aucune tête, aucune armée ne transcenderaient jamais le symbole qui toujours subsisterait. Tout grand choix guidé par la volonté du collectif, galvanisé par ce que jamais aucun homme seul ne pourra égaler...

...

C'était une période assez apathique pour Fatum, qui eut tendance ces derniers mois à prolonger un repos pourtant mérité. Les circonstances risqueraient de prolonger cette nonchalance passagère, toujours dans l'enthousiasme de la réunion, des retrouvailles et des occasions que les têtes couronnées cherchaient à réduire du mieux qu'ils le pouvaient.

En amont du campement, il observait l'horizon. Au loin, à l'ouest, un nuage amical, le premier depuis plusieurs semaines, et celui d'une longue série que nul ne saura réellement anticiper. Un sourire.

_________________
Feegafatoi

Revenir à Bourges ... Là ou ailleurs, qu'importe ...
Beaucoup de temps passé seul pas loin mais si loin ....
Beaucoup de temps, mais le temps passe si vite ...

Seul ou en meute, campement désert ou surpeuplé, feu de joie, de camp, d'incendie....
Des morts, des vivants, des morts vivants, les âmes de ceux qui nous ont quittés, les corps sans vie des compagnons, les corps sans âme des ennemis ...
Le brillant des lames, pleines de sang, sang dégoulinant des plaies ouvertes et béantes ... Blessures profondes ... anodines par rapport à al douleur de perdre es êtres chers, même inconnus ..

Retour au camp ... Furie des champs de batailles ... silence assourdissant des camps ...

Au loin, une ombre ...
Tonic ???

A part celle des compagnons mort, y a-t-il ici âme qui vive ?...

La sienne est restée accrochée à la branche morte d'un arbre, bouffée par les corbeaux....
Ce_nedra
Du fond de la mine, elle entendit un appel

Citation:

A part celle des compagnons mort, y a-t-il ici âme qui vive ?..


Poussiéreuse, le visage noir, elle répondit simplement

il y a moi
Feegafatoi
Fée errait ... seul ...
Vaut-il mieux être seul ? bien accompagné ? mal accompagné ?...
Les démons sont-ils des compagnons ?
Les souvenirs, les images, les sensations, tout cela sert-il à se sentir habité ?
Ou vous éloigne-t-il du reste du monde ?

Est-on plus habité à l'intéreiur que le monde alentour ??...

L'alcool est-il un compagnon acceptable permettant d'oublier ?
Ou au contraire un compagnon inavouable permettant la lucidité la plus implacable ?



Citation:
il y a moi


Comme dans un rêve, mais était-il éveillé ?
Comme venue de nulle part, mais où était-il ?
Comme d'outretombe, mais était-il encore vivant ?...

Cette voix ... Ces mots ... ce ton .... Se peut-il que ... ?...

Regard perdu vers ... vers quoi d'ailleurs ?...


Toi ?
Praseodyme

Leur Plan avait fonctionné à merveille. Corleone et Piques avaient pris Sainct-Glaude sous le nez de Sarani La Gueuse, puis avaient contourné le Grand Lac pour retourner en Comté par l’Est, et ordonnés en armée ils avaient enlevé Pontarlier. Par une savante volte-face, négligeant Dôle, ils étaient revenus sur leurs pas, cheminant par les traverses, semant les deux armées comtoises qu’ils avaient aux basques, jusqu’à venir menacer Genève. Le Plan avait fonctionné à merveille. Du moins jusqu’à ce qu’ils soient violemment percutés à leur dextre par une armée savoyarde à qui ils avaient refusé la priorité à un carrefour. Le choc avait été rude, le fracas assourdissant, les pertes lourdes. Ils avaient joué leur dernier atout, abattu leur dernière carte, et le nez dans le trèfle, les Piques s’étaient retrouvés sur le carreau, le cœur fendu.

Des membres de la Spiritu Sanguis, Praséodyme avait été la plus lourdement atteinte, et son état avait nécessité une fort longue rééducation. Alors, à ses compagnons de route plus jeunes et plus alertes elle avait demandé de partir sans l’attendre, et ils s’en étaient retournés vers le sud, courant sus à de nouvelles aventures. Praséodyme avait ouï dire que Sarlat était tombé dernièrement. Elle avait souri à la nouvelle : Sarlat, cette chienne trop grasse, s’était encore couchée sur le dos, écartant ses pattes sous la rude caresse de la Famiglia.

Elle poursuivait sereinement sa convalescence lorsqu’un beau matin, alors qu’elle dégustait son Banania en feuilletant la Gazette des Joyeux Brigands, son attention fut attirée par un débat fort animé : fallait ou non aimer Fatum ? Grave débat, en effet, qui nécessitait bien que quelques brigands sur le retour, profondément enracinés dans leurs anciennes convictions, s’empoignassent vertement avec des défenseurs de l’Alliance. Les anti n’avaient pas vraiment d’arguments, puisqu’ils ne connaissaient point l’organisation par le dedans, les pro arguant qu’il fallait forcément avoir essayé la chose pour l’adopter.


Bigre ! grommela Praséodyme entre ses deux dents de devant. En un instant, sa décision fut prise. Elle envoya illico à la Spiritu Sanguis son préavis de huit jours par pigeon recommandé, et se mit en quête d’un contact avec la Fatum. La chose n’était point trop malaisée, un encart publicitaire en bas de la page huit annonçait fièrement en lettres grasses : FATUM ! Engagez-vous, rengagez-vous, vous verrez du pays. Ecrire au journal qui transmettra. Aussitôt dit, aussitôt fait. Quelque temps plus tard, elle recevait un dossier d’inscription à renseigner, les formulaires pour les assurances sociales, et un itinéraire pour rejoindre le siège de l’organisation. Pas à dire, c’était carré.

Sa convalescence terminée, munie de son certificat médical de reprise, Praséodyme se mit en route. Avec les quelques écus qu’elle avait honnêtement gagné lors du pillage de Sainct-Glaude, elle s’était acheté un cheval, qui, s’il n’était pas de la toute première fraîcheur, lui permettait de raccourcir les étapes, tout en évitant les armées en maraude. Quand votre nom est listé dans une demi-douzaine de contrées environnantes, il vaut mieux rester prudent. Au détour d’un chemin, son attention fut attirée par une violente odeur. Une charogne en décomposition gisait dans le fossé, sur laquelle un corbeau s’acharnait à tirer sa pitance. Aussitôt qu’il vit Praséodyme, il poussa un cri rauque, et vint se poser sur son épaule, tapant du bec sur le métal de son bassinet.


Je savais bien que j’aurais dû changer de sous-vêtements avant de partir, jura t’elle. Quel est ton nom, mon bel oiseau ? Nevermore ! croassa le volatile. Foutu piaf ! Je ne parle point l’anglois, c’est pas de Poe.

Après une chevauchée de plusieurs jours, elle arriva enfin à destination. Elle descendit de cheval et arrêta un passant. Hola, mon brave! Savez-vous où l’on peut trouver le campement secret de la Fatum ? Ah, l’campement secret, tout l’monde me le d’mande. Pour sûr, c’est point compliqué, c'est tout droit, et au fond du chemin, à dextre. Pouvez pas vous tromper, c’est plein d’brigands.

Elle pénétra dans le camp. Tout avait l’air calme. Peut-être était-ce l’heure de la sieste. Elle se racla la corgnole, et haussant le ton :

Bien le bonjour, camarades. L’on me nomme Praséodyme, et je m’en viens prendre mes quartiers chez vous. Y’a quinquin ?
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Machette
Le chauve fourbissait ses armes avec son compère Le Coutu et tout ceux du Fatum, il se préparait a tailler du royaliste, ils devisaient se laissant aller a leur pensées ...

Tu vois Coutu, nous voila repartis pour une belle embrochade ... le JEAN foutre qui trône à Paris vient chasser du Berrichon, mais le bestiau local n'est surement pas aussi tendre que les daims de la foret de fontainebleau ...

Coutu ricane ....


C'est sur mon compère, il risque d'avoir des désillusions comme son prédécesseur .... comment il s'appelait déjà ce guignol ? Nicolas ? Il a pris une belle rouste en Normandie et en Artois ....
Si ce sont les mêmes pantins qui dirigent ses armées ... ça va être une nouvelle pantalonnade ... et on va les raccompagner les braies sur les mollets !


Le chauve opine du chef ...

Sur, on va pas les laisser tomber nos amis Berrichons, nous sommes peut être des brigands et du gibier de potence au regard de tous ces hypocrites poudrés, mais nous avons notre honneur a nous, et nos épées sont surement plus aguerries que les cures dents de ces nobliaux de cour.
Non Mr le JEAN foutre, les gens du fatum ne sont pas tous la vermine que vous voulez décrire ... combien de paysans vos seigneurs ont massacré pour conquérir leurs terres, combien de récoltes ont ils dévastées pour satisfaire leurs chasses, combien d' injustices ont ils commis en votre nom et pour satisfaire leur orgueil ? ce sont tout ces gens là que vous avez volés et humiliés qui grossissent nos rangs et vous feront rendre gorge a vous et vos sbires.

Mais je m' emballe ... allez viens le Coutu, j't'offre une chopine .... ça ferraille déjà au loin, ce soir ça pourrait bien être a nous ....

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Compagnon_de_fatum


[Bourges, campement Fatum, nuit du 17 au 18 Juillet]

Tout semblait désert, dans ce lieu il y a peu encore plein de vie. Le mouvement des étendards noirs de l'Alliance Fatum avait contribué à le vider. Quelques tentes délaissées, quelques biens abandonnés, un silence malmené par les brises éphémères. Au loin, la lumière du monastère se faisait exceptionnellement vive. Compagnons comme berrichons y séjournaient massivement en cette période propice.

Sans tarder, le compagnon placarda l'affiche de l'Alliance à l'entrée du campement, avant de s'y atteler, en aval, en place publique berrichonne.







Citoyens de Bourges et du Berry,
A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Qu'il soit su, que d'un commun accord, les drapeaux noirs de l'Alliance Fatum fonderont sur le domaine et le royaume du tyran projetant de vous ôter votre liberté.

S'il n'est point d'honneur ni de courage à assaillir un duché isolé, encerclé par la force de bannerets et de ressources considérables, il en sera par la résistance qu'il conviendra de lui opposer, l'aventure que nous saurons tous oser, la patience dont nous devrons nous armer.

Le roi tyran croit pouvoir gagner la fidélité de sujets qu'il opprime mais y perd un bien précieux, la paix et la légitimité factice sur lesquels il aurait pu compter. A compter de ce jour, aucun serviteur, aucune ville, aucun castel lui étant fidèle ne saurait être en sécurité, car c'est par son avidité que tomberont ceux qu'il avait juré de protéger.

Si ses sujets, victimes des conséquences de cette folie vengeresse, ont à mettre un nom sur la cause de leurs mésaventures, ils n'en auront qu'un seul à retenir, celui là même qui hantera la mémoire du fier peuple berrichon : Jean ! Jean de Cetzes !

Ne laissons pas l'arrogance royaliste avoir raison de cette liberté qui nous est chère à tous. Ne laissons pas sa propagande et ses mensonges nous diviser et troubler nos esprits à son avantage.

Que vive l'Alliance !


--Compagnon.de.fatum



Un pigeon. De nouvelles affiches. Dans ce lieu devenu désert, le compagnon s'organisait hâtivement avant de diffuser l'annonce en place publique.






Citoyens de Bourges et du Berry,
A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Qu'il soit su, que par delà les frontières, le combat continue et s'organise, se poursuivra en relation avec la résistance berrichonne jusqu'à la libération du duché et de toutes ses villes.

Le roi a peur, le roi vous ment !

Que dire de celui qui se glorifie de la conquête d'un duché isolé, six fois plus petit que son domaine, vingt fois que son royaume ?
Que dire de celui qui pour de simples "voleurs de poule", envoie cinq armées et près d'une centaine d'Hommes vers l'ouest à seule fin de les contenir ?
Que dire de celui qui raille l'importance de la prise de Laval, mais envoie près d'une cinquantaine de ses soldats de tout horizon pour la récupérer ?

Le roi tyran croit pouvoir diviser le peuple et les combattants de la libération, tente d'humilier ceux qui osent se dresser face à lui, fait insulte à l'intelligence de ses propres sujets, mais est empli d'effroi. Il craint que ce lien ne reste immuable, il craint de s'embourber dans une répression vouée à l'échec, il craint que ses propres sujets ne lui reprochent cette avidité qui leur aura couté leur propre sécurité.

Celui qui, lesté d'un peuple qui lui reste hostile, croyait pouvoir concentrer tous ses ennemis, indépendantistes, résistants, brigands, en une même prison nommée le Berry, se rendra rapidement compte qu'il lui sera impossible de tenir sur plusieurs front à la fois. Si chaque coup porté sur son domaine, qu'il soit modeste ou profond, permet au Berry de se détacher de ces armées oppressives, alors l'entreprise de ce combat légitime continuera et gagnera en ampleur, jusqu'au coup fatal.

Promesses, sophismes et mensonges accompagneront sa réponse. Ne laissons pas sa propagande nous diviser et troubler nos esprits à son avantage.

Que vive la liberté ! Que vive l'Alliance !


--Compagnon.de.fatum


26/07/1462 04:06 : Votre révolte a abouti ! Vous étiez un groupe nombreux contre un nombre important de gardes.


Deux semaines d'emprise sur Laval... Il s'en était fallu de peu pour que la révolte initiale échoue, la défense mainoise ayant été nombreuse. Une fois la ville reprise sans combat, il placarda l'affiche Fatum.





Citoyens du Maine et du Domaine,
A tous ceux qui liront ou se feront lire,

Il y a deux semaines, l'Alliance Fatum s'emparait de Laval contre un nombre important de gardes. Humblement, aucune affiche, aucun cri de victoire ne put être observé ou entendu. Seuls le Berry et le roi s'emparèrent aussitôt de cette prise de pouvoir.

Il ne fallut que trois jours pour l'ennemi royaliste avant que deux de ses armées, ses soldats venus de tout le royaume, ne viennent au secours de la ville mainoise. Ce même roi qui justifiait son agression par la menace que constituaient de "petites frappes" qu'il feint de ne pas craindre, ce même roi qui se pavanait, glorifié par la conquête d'un petit duché isolé six fois plus petit que son domaine, vingt fois que son royaume, promettait une reprise rapide.

Dix jours durant, ses armées, prêtes aux murs de la ville conquise, pimpantes et orgueilleuses, leur souverain présent, se débandèrent lâchement et choisirent de reculer face à la défense de l'Alliance Fatum. Deux semaines durant, la ville fut abandonnée à nos mains par la couardise de votre roi. Il leur fallut attendre l'élection divine et l'emprisonnement abject de nombre des nôtres, le jour où aucune résistance ne leur serait opposée, pour oser s'avancer.

Voilà, citoyens, le véritable courage de votre suzerain. Raillant l'action de ses ennemis, mais trop couard pour oser contre attaquer et combattre loyalement. S'il n'est pas aisé, mais point de gloire particulière à savoir s'emparer d'une ville royale défendue, le déshonneur touche le monarque à la tête de la plus grande puissance militaire, lâche, incapable et impuissant face à la longue emprise des brigands qu'il pensait pouvoir moquer sur l'une de ses cités.

Présomptueux mais trop peu honorable pour reprendre loyalement et par les armes sa propre ville des mains des brigands, son choix couvre de ridicule sa royale personne et les nobles perruques qui choisirent de suivre ses pas.


Ni une tête, ni une armée, ni une terre, que vive l'Alliance ! Que vive la liberté !


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