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Eglise Saint Thomas de Tonnerre

Vivelavie6
Vivelavie entre dans l'église pour se recueillir quelques instants.
Des questions sans réponse plein la tête.
Elle s'agenouille au fond de l'église et prie en silence


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi,
mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en
action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le
Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

_________________
PACSEE à Aïoren d'Azimaïon le 28/02/1454
Je porte son nom depuis le 14/05/1454
Baptisés le 19 Janvier 1457.

Actuel Bailli de Bourgogne et tribun de Tonnerre.
Maire de Tonnerre du 21/8 au 18/11/1456.
Membre du RPB
Lolotlse
Après un moment de recueillement, l'évêque reprit la parole.

Récitons ensemble le Credo de notre Eglise, symbole de notre foi inébranlable en Dieu le Père.


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Mgr Laurent de Nivellus, Evêque de Nevers
Vivelavie6
Vivelavie relève la tête au son des paroles de Monseigneur Lolotlse.
Elle répète la prière avec ferveur.


Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant
Créateur du ciel et de la terre
Des enfers et du paradis
Juge de notre âme à l’heure de la mort.

Et en Aristote son prophète,
Fils de Nicomaque et de Phaetis
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l’univers aux âmes égarées.

Je crois aussi en Christos
Né de Maria et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis
C’est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce
Il est mort dans le martyr pour nous sauver
Il a rejoint le soleil où l’a rejoint Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l’action divine
En la sainte église Aristotélicienne romaine, unie et indivisible
En la communion des saints
En la rémission des pêchés
En la vie éternelle

AMEN

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PACSEE à Aïoren d'Azimaïon le 28/02/1454
Je porte son nom depuis le 14/05/1454
Baptisés le 19 Janvier 1457.

Actuel Bailli de Bourgogne et tribun de Tonnerre.
Maire de Tonnerre du 21/8 au 18/11/1456.
Membre du RPB
Lolotlse
Puis l'évêque se dirigea vers le pupitre qui portait le Livre des Vertus. Celui-ci était fermé et couvert de poussière. Il se produit un bruit sourd qui résonna de longues secondes dans tout l'édifice lorsqu'il l'ouvrit. Il tourna les pages cherchant le passage qu'il voulait leur lire.

Lorsqu'enfin il le trouva, il releva la tête pour dire d'une voix forte et claire :


Lecture du Livre des Vertus, Livre premier, La Pré-Histoire, Chapitre III.




Citation:
Dieu était satisfait. Ses enfants se sublimaient dans la place qu’Il leur avait donnée. Mais Il savait que ce beau printemps allait voir les fleurs de la vertu se faner. Car la Créature Sans Nom ruminait encore et toujours sa rage et sa colère. Tapie dans l’ombre, elle attendait le moment propice pour prouver au Très Haut que la réponse qu’avait donnée Oane n’était pas la bonne. Elle persistait dans l’erreur, niant la force de l’amour et s’entêtant à concevoir la domination du faible par le fort comme le sens de la vie.

Mais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors qu’ils ne pêchaient auparavant qu’un poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais qu’à récolter.

(...)

Les humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie. Elle leur semblait si douce et si agréable qu’ils ne comprenaient plus l’intérêt de consacrer leur vie au travail. Chaque plaisir leur donnait l’occasion de négliger leur labeur. Ils aimaient le monde, mais ils l’aimaient pour lui-même, pas parce que Dieu leur avait donné, par amour pour eux. Ils se détournaient peu à peu de l’amour de Dieu.

Le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte. Elle atteignit son comble lorsque le dimanche ne fut plus occupé à la prière, mais à la paresse.


Dans ce passage du premier livre des Ecritures Sacrées, on y apprend comment les premiers hommes ont développé la technologie, les arts et les sciences pour soulager leur quotidien, et comment la Bête Sans Nom en a profité pour introduire dans leurs coeurs l'acédie.
Nous devons toujours garder à l'esprit ce passage des Ecritures afin de ne pas sombrer comme les habitant d'Oanylone dans l'acédie qui nous guette tous. Il est facile de se complaire dans son confort, et il est plus difficile de garder à l'esprit ce pour quoi Dieu a créé la Terre et les Hommes, de garder les yeux tournés vers le Ciel en remerciement pour toutes les bonnes choses qui nous sont données d'avoir, par notre labeur ou celui des autres.

Nous devons chaque jour louer le Très Haut pour Ses bienfaits, pour Sa Création et pour la vie que nous menons, et ne jamais nous détourner de cet amour divin qui nous unit à notre Créateur, sous peine de voir notre monde détruit comme le fut jadis Oanylone, sombrée dans le péché.

Ainsi soit-il.

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Mgr Laurent de Nivellus, Evêque de Nevers
Lolotlse
Après son homélie, l'évêque retourna vers l'autel où il prépara le calice qui contenait le vin et le pain de l'eucharistie. Il fit un signe de croix sur l'un et l'autre et murmura des paroles inaudibles pour les fidèles, bénissant le pain et le vin de l'amitié aristotélicienne.
Puis il s'adressa à nouveau à tous :


Christos, alors qu'il savait qu'il allait mourir pour racheter les péchés des hommes, dit :

Citation:
Mon corps va subir mille supplices, mais c’est pour que votre âme n’ait pas à les subir. Lorsque vous prierez le Très Haut, consacrez le pain et le vin de l'amitié, symboles de ma chair et de mon sang, afin de ne jamais oublier mon sacrifice pour vous.


Puis il rompit le pain et en prit une bouchée et prit une gorgée de vin. Enfin il s'avança pour distribuer à tous le pain de la réconciliation.


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Mgr Laurent de Nivellus, Evêque de Nevers
Vivelavie6
Le passage du Livre des Vertus était en rapport avec certaines questions qui trottaient dans la tête de Vivelavie depuis ce matin.
La domination du faible par le fort, la paresse remplaçant peu à peu la prière, l'acédie...

Elle s'avança vers monseigneur Lolotlse pour recevoir l'hostie.

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PACSEE à Aïoren d'Azimaïon le 28/02/1454
Je porte son nom depuis le 14/05/1454
Baptisés le 19 Janvier 1457.

Actuel Bailli de Bourgogne et tribun de Tonnerre.
Maire de Tonnerre du 21/8 au 18/11/1456.
Membre du RPB
Lolotlse
L'office touchait à sa fin.

Mes bien chers frères et soeurs, prions ensemble pour tous ceux que nous aimons, prions pour nos chers disparus, et prions aussi pour tous les Bourguignons. Que la paix soit sur vous tous !

Les cloches sonnèrent annonçant à tous la fin de la messe.

L'évêque sortit le premier de l'édifice et salua sur le parvis les Tonnerrois venus prier.

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Mgr Laurent de Nivellus, Evêque de Nevers
Jean_de_puisaye
Jean entra dans l'église Saint Thomas. Voilà bien longtemps qu'il n'avait mis les pieds en cette église.
Il déposa son sac à dos et roula son manteau dessus. Sa chatte blanche en profita pour bondir dessus et s'y blottir.
Puis Jean avança dans l'allée et s'agenouilla devant l'autel.
Il y pria longuement.

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Guigui145
L'envie de se rendre en premier lieu à l'église du Village avait une signification précise pour l'homme à la barbe grisonnante et à la carrure montagnarde, car en effet, atteindre avec son esprit et son corps les bienfaits de la Foy et ses vertus pouvait se montrer tout à fait bénéfique pour une âme sur le point de se calmer, sur l'acceptation de la tourmente de la vie. Sur le chemin creusé d'ornières, à l'extérieur de l'enceinte de Tonnerre, le bon Guigui145 plongeait dans ses pensées lointaines tout en tapant sur les quelques cailloux rencontrés sur sa route, dans l'espoir d'échapper à de sombres desseins qu'il avait jadis perpétué. Mais se renfermer sur lui même n'était pas du tout le penchant de l'individu, et c'est avec contemplation qu'il pénétra dans la Bourgade, remplie de vie et de richesses. Sa première étape comme dit précédemment, était de se rendre dans un lieu culte, afin d'y remercier le Ciel de l'avoir conduit à destination sans avoir rencontré le moindre problème et de l'avoir aidé pour construire sa petite masure près d'un terrain, acheté à l'extérieur, que le propriétaire se débarrassait pour huit sous.

Passant de ruelles en ruelles, le regard émerveillé devant la société qui se jouait devant ses yeux, Guigui145 arriva devant l'édifice où semblait émaner une tranquillité absolue et une passion indissociable et commune. L'homme, après avoir retiré son chapeau de paille confectionné par ses propres mains dans l'occasion de paraître moins sale, poussa la lourde porte et pénétra dans le narthex, sans avoir oublié de se signer. En s'aventurant dans la traversée de la nef, il aperçut une boule de poil allongée sur un manteau et constata la présence de son propriétaire, agenouillé devant l'autel. Sans faire le moindre bruit, Guigui145 se posa sur un banc, ferma les yeux et récita ses prières à l'encontre de Christos et d'Aristote. Au bout de quelques minutes dans la Maison du Très-Haut, le nouveau habitant de Tonnerre se leva, se dirigea vers la sortie et s'entreprit de visiter les moindres recoins de ce nouveau foyer ô combien désiré.
Lolotlse
Les cloches sonnaient à la volée, l'église avait été décorée pour l'occasion. Ce jour allait voir l'ordination de la nouvelle abbesse de Tonnerre, la Mère Narcotic.

L'évêque à la sacristie terminait de se préparer.
Il entra dans la nef de l'église et se plaça devant l'autel. Après une génuflexion et un signe de croix, il fit face aux Tonnerrois qui étaient venus assister à la cérémonie. D'un grand signe de croix, il bénit l'assemblée.


Au nom du Très Haut, d'Aristote et de Christos. Amen.

Mes biens chers enfants, nous sommes aujourd'hui réunis dans la joie pour célébrer l'ordination de la nouvelle mère-abbesse de la paroisse de Tonnerre.

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Mgr Laurent de Nivellus, Evêque de Nevers
Guigui145
La taverne était un lieu tout aussi agréable, la bière remplaçait la prière et les conversations comblaient le silence de l'atmosphère ecclésiastique. Il était certain que l'église et l'auberge allaient partager une importance capitale dans la vie de Guigui145, et ce n'était pas pour lui déplaire. L'homme, ayant rencontré d'aimables personnes, discutait autour d'une bonne chope, la sirotant avec douceur pour y déceler le goût du Soleil qui s'était reflété auparavant sur les champs de houblons. La vie devait être vécue tout en savourant les saveurs qu'elle pouvait offrir : les sons, les substances, les paysages et mêsme le simple ricanement des enfants apportaient toujours un grand réconfort et une grande évasion, qu'elle soit minime, pour le consommateur en question. Ses oreilles dressées, Guigui145 entendit la mélodie des cloches invitant les paroissiens à participer à un évènement religieux, et c'est en futur bon Aristotélicien, qu'il jeta quelques écus sur le comptoir et qu'il sortit de la taverne pour se diriger vers la Maison du Très-Haut.

Beaucoup firent comme lui, et en quelques minutes, l'homme se retrouva de nouveau dans l'édifice qu'il avait quitté en milieu de journée. Retirant son chapeau, il passa les portes ouvertes du lieu saint et se signa avant de traverser la nef pour y prendre place. Tout en s'asseyant, il constata la présence de l'évêque et sentit qu'un heureux sacrement allait se dérouler dans quelques instants. Guigui145 fut très rapidement convaincu après que Lolotlse annonca le pourquoi de cette réunion.
Jean_de_puisaye
Jean entra comme une ombre dans l'église.
Après avoir appuyer silencieusement son bâton de marche contre le pilier à portée de sa main droite, il s'installa au fond sur le dernier banc.
Il pria Aristote.
Narcotic
mère Narcotic sortit de la sacristie et pénétra à son tour dans la nef de l'église;

elle avait revêtu une aube blanche immaculée ,d'une simplicité épurée;

elle se tourna vers le choeur de l'église et s'agenouilla sur un prie - dieu face à l'evêque ;discretement ,ce faisant, elle plaça un petit coussin rouge moelleux sous ses genoux;

sa respiration ample , son regard humide et quelques gouttes de sueur sur son front, trahissaient son émotion
Rhadia
Rhadia entra dans l'église en espérant que la porte ne grincerait pas... elle ne tenait pas à se faire remarquer... lentement elle s'avança et alla bien vite s'installer sur le banc où se trouvait son ami Jean... elle lui adressa un petit sourire et se mit à prier...

Elle pria à la mémoire de son tendre et regretté Zizka, souhaitant qu'Aristote veille sur lui... pria aussi pour sauver l'âme de son ami Lence...

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Ce qui est passé me retient, ce que j'espère m'échappe, le présent m'appartient...
Lenceleau
Lenceleau entra doucement et pris place au dernier rang.Il venait de quitter le cheval blanc et avait décidé de suivre les conseils de son amie rhadia ainsi que de messire jean.
Il dit quelques prières dont il se souvenait puis demanda pardon pour les fautes qu'il avait pu commettre durant son existence.
Avant de partir , il leva les yeux au ciel et demanda à Dieu de l'aider à trouver le bonheur avec celle pour qui battait son coeur.
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