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[Besançon] Mariage de Caton et d'Eldrid

Eloin
L'invitation luy avait tiré un sourire, alors qu'elle revenait tout juste d'un séjour à l'abbaye. Elle qui comptait passer un moment en son diocèse en était quitte pour reprendre la route, et cette foys pour un voyage assez long, Besançon n'étant guère à côté de Limoges ! Pourtant, maugré son corps fatiguant plus vite avec l'âge, l'envie était grande d'aller assister à cette union-là, car elle avait apprécié la jovialité de son élève en diplomatie romaine. Et puys, la Lorraine, elle ne se souvenait point y avoir mis les pieds un jour, ce serait donc l'occasion de découvrir une nouvelle province.

Adoncques, à peine revenue en Limousin, l'évesque était repartie, n'ayant pris qu'une journée de repos, le temps d'informer ses clercs qu'elle repartait. Elle prit également le temps de se reposer, de gérer quelques urgentes affaires et, à l'aube du lendemain, l'attelage frappé des armes du diocèse quittait Limoges, en direction du nord-est. Il fallu plusieurs jours de voyage sur des routes tantôt boueuses, tantôt poussiéreuses, en compagnie du chef de la garde épiscopale et de deux soldats recrutés pour l'occasion, pour rejoindre la destination indiquée sur les bans. Sur place, elle trouva place dans une auberge qui pouvait loger tant ses hommes qu'elle-mesme, profita d'un bon bain dans une salle d'étuves appartenant au mesme aubergiste, et fit bichonner les chevaux de son attelage pour quelques sous de plus. Une foys bien débarrassée des saletés du chemin, elle enfila la tenue qu'elle avait choisie pour ce jour, quitta l'auberge, et rallia la cathédrale à pied, protégée par le chef de la garde, qui n'avait point voulu la laisser se balader seule dans une cité inconnue. "On s'attaque rarement aux religieux, Charles", avait-elle objecté en le voyant luy emboîter le pas à la sortie de l'auberge. "Je ne tiens point à prendre le risque, Monseigneur !", avait-il rétorqué la mine fermée, de sorte qu'elle n'avait point cherché à le contrarier plus avant.

Elle s'arrêta un instant sur le parvis de la cathédrale pour observer l'architecture de la batisse, comme elle aimait généralement le faire, puys entra, prenant soin de relever le bas de sa robe de velours azur, teinte qui rappelait autant l'azur du blason de sa famille, que celuy de l'ordre cistercien. Elle salua d'un signe de teste ceux qui se trouvaient là et, reconnaissant Monseigneur Marie_Clarence, luy adressa un grand sourire, avant de la rejoindre, avec pour idée d'assister aux noces à ses côtés. Autant passer ce moment avec quelqu'un de sa connaissance...

Le futur époux étant entouré de proches, elle le salua d'un signe de teste, se promettant d'aller luy adresser quelques mots à la fin de l'office. Et d'attendre avec curiosité l'arrivée de la promise, dont elle ne savait rien.

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Héraldique
Leonin
Thoraise, le château de tous les délices.
Oui, c'était ce château-là son jardin secret, ce petit coin de paradis où seuls quelques initiés expressément invités avaient eu droit de s'en approcher, juste ici que ses serviteurs les plus sûrs travaillaient, cet endroit loin de tout regard étranger ou non invité. Et donc, notre couple blondinet s'en donnait à cœur joie, le lit conjugal (et surtout les draps) allait s'en souvenir pendant longtemps de cette nuit passée.

Mais voila, toute bonne chose a une fin et c'est Sarah qui en donne le top départ.


- Léonin, mon Géant, on va être en retard!
- On s'en fout, on y va pas, on a qu'à s'cacher sous les draps...
- Tututut, ce n'est pas n'importe quel mariage, c'est mon oncle et le petit pinson! Et ils ont bien mérité ce bonheur. Alors on se bouge ou ceinture pendant une semaine!

Il la regarde, surpris par cette sortie et surtout se demandant à quoi pouvait correspondre la ceinture : chasteté ou l'autre ? Il se demandait bien si elle était sérieuse ou pas, mais en la voyant, il comprit vite de laquelle elle parlait.
Donc, ronchonnant comme à son habitude, on allait pas le changer, il se leva pour aller s'habiller, laissant sa p'tite femme comme il l'appelait se préparer de son côté. Puis, revenant vers elle pour l'aider à terminer de mettre les frous-frous qu'elle avait pris l'habitude de mettre, se transformant petit à petit en ... Vraie femme ...


- Ton oncle a de la chance que je l'adore, sinon il ne verrait pas le bout du nez de sa nièce de la journée...

Suivi d'un baiser fougueux où le blond se retint de retirer à nouveau ces satanés bouts de tissus encombrants.

Humpf ... Alors ... Allons-y ...

Fort heureusement le chemin était court de Thoraise à Besançon. La vallée du Doubs commençait tout doucement à s'éveiller du long hiver qu'elle venait de traverser. Mais à peine eut t-il le temps de tout regarder, que déjà la porte de Malpas se détachait devant eux, coincée entre la roche et la rivière. La ville était juste derrière et peu après la cathédrale.
Dans les hauteurs de la ville, sous le grand château, la cathédrale et son petit parvis coincé entre les maisons où se pressaient déjà un peu d'invités. Sautant à terre pour aider sa dulcinée à descendre ils s'approchèrent et saluèrent les présents.


Bien le bonjour à vous ! Quelle surprise de se rencontrer ici ! Décidément, on arrête pas de se croiser ces derniers temps.
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Catherine.von.strass
Qu'on me laisse en paix.
Il semblerait que cela ne soit pas possible.
Haussement d'un de ses sourcils.
Le mariage de votre oncle. N'est-ce d'ailleurs pas pour ça que nous sommes là.
Soupire. Elle aimait, adorait Caton seulement comment dire, lorsqu'on sortait un être humain de son ventre avec douleur, en étant célibataire c'était un peu le chaos dans la tête de Catherine en ce moment.
Il faut sortir, l'air frais vous fera le plus grand bien.
Autant dire que depuis la naissance Catherine déprimait sec. Ellesya lui avait dit "C'est une preuve de votre fécondité". Chaque jour elle se le rappelait. Aussi pour Caton fit-elle l'effort ultime de se rendre en société.
Il faudrait prendre un bain.

Après le bain. Lorsque la robe bleue ne cachait pas les rondeurs qui lui restaient, sur qu'elle ne s'était pas attendue à tout perdre d'un coup seulement elle avait clairement des bourrelets qui lui sortaient de partout, du moins était-ce l'impression qu'elle avait. Catherine pensait clairement qu'avoir un enfant, donner la vie c'était certainement la chose la plus belle mais, que sa décision était prise, plus personne ne poserait la main sur elle.

Un peu plus tard au mariage.
Catherine avait un sourire sur sa face, elle souriait de toutes ses dents, ses beaux cheveux blonds formant une lourde masse derrière sa tête. Il lui fallait descendre du carrosse pour rejoindre le parvis. La jeune femme ferait honneur à son oncle qui plus est son vassal depuis quelques temps déjà. Le menton haut, le buste droit, elle avançait sur le parvis d'où elle reconnut quelques visages. La question maintenant c'était, s'approcherait-elle ou pas des autres. Parce que oui, Catherine déprimait et l'envie de se mêler aux autres n'étaient pas forcément très présent. Même si son visage avait l'air de rayonner. Sa soeur était là, oserait-elle ? Pas vraiment. La honte de ne pas avoir pu faire le déplacement pour son mariage qui tombait en plein mois de décembre.

La nièce cherchait son oncle des yeux, dans l'espoir de le voir apparaître auréolé de lumière, bordel pourquoi venir seule aussi !! Catherine se fit finalement discrète et entra pour se ranger dans les bancs de devant côté marié.

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En deuil.
Heloise
[A Laviron dans la chambre de la future]

Alors que la brune vérifiait la température du bain dans lequel elle allait pas tarder à jeter sa vassale, elle le releva la tête en fronçant les sourcils.

- Pardon ?!

Si elle croyait qu'une gaminerie de dernière minute allait lui mettre la brune de son côté, Eldrid pouvait aller se faire voir chez les grecs. Elle espérait un peu plus de maturité en cette superbe journée.

La jeune femme s'approcha donc des draps et entreprit de les remonter par les jambes. Ben oui, Eldrid ayant fourré son museau sous les draps il ne servait à rien de vouloir les enlever de son nez, autant mettre les pieds et les jambes à l'air. Cela serait moins fatiguant et cela pourrait se révéler plus efficace.


- Maintenant que tes pieds et jambes sont à l'air je te laisse mettre le reste hors de ses draps et venir te fourrez dans ce bain. Certes tu es la reine de la journée et toute reine doit se faire désirer mais il est pas question d'annuler quoique ce soit. Tu te rends compte ni de l'importance que cela a, ni de la honte que tu ferais à ta famille et encore moins du temps qu'il m'a fallu pour tout organiser. Donc tu vas me faire le plaisir de bouger tes fesses.

Elle entreprit ensuite de mettre la robe derrière le paravent près de la baignoire.

- Et pourquoi personne viendrait ?! Pourquoi Caton t'oublierait? Moi je pense surtout que tu vas avoir des dizaines de centaines d'invités que tu seras perdue dans cette foule et que tu as peur de commettre un impair. En attendant je puis te promettre que si ton fiancé n'a pas mis ses fesses devant l'autel avant notre arrivé j'irais le cherché et le ramènerais par la peau du cou. Cela te convient-il?

Demanda-t-elle fermement et sans une once d'humour. Après tout on ne rigole pas avec ces choses là.
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Ombe

    "May you have a strong foundation
    When the winds of changes shift
    May your heart always be joyful
    And may your song always be sung
    May you stay forever young"

Cela faisait des semaines qu'Ombe avait regagné Annecy. Depuis, elle passait ses journées au sommet de la falaise où, une éternité plus tôt, Eliance lui avait fait promettre de ne jamais sauter. Elle avait envie de soulager le monde de sa présence, mais elle avait juré, alors elle se contentait d'observer la vue s'offrant à elle et d'attendre que revienne le soleil.

Toutefois, le quatorze mars, pour une raison mystérieuse, elle fut réveillé plus tôt qu'à son habitude par un pigeon insistant. Dans un soupire la Rosenthals s'arracha à ses draps et ouvrit la fenêtre pour se saisir de la missive dont le volatil était porteur.

Alors ainsi, Caton allait vraiment épouser Eldrid. Jusqu'à ce jour, Ombe avait toujours pensé que leur couple ne tiendrait pas le choc face aux épreuves qui se présentaient, mais elle avait visiblement eu tort et, du plus profond de ses ténèbres, elle trouva de quoi s'en réjouir. Elle connaissait à peine la mariée, mais son amitié pour Caton était sincère et elle ne pouvait que lui souhaiter d'être le plus heureux de tous auprès de sa jeune et jolie épouse. Il le méritait.

Ne s'offrant pas le temps de réfléchir, l'Hirondelle se prépara, brossant son opulente chevelure brune jusqu'à ce qu'elle brille et teintant ses lèvres trop pâles de rose. Elle avait réussi à reprendre un peu de poids dernièrement. Ses os étaient toujours saillants, mais elle ne ressemblait plus à un cadavre ambulant et c'est donc sans honte qu'elle put enfiler une robe d'avant le Noir. Celle-ci, opaline, dévoilait joliment ses clavicules et soulignait la délicate courbe de ses hanches.

Du trajet jusqu'à sa ville natale, la Rosenthals ne retint pas grand chose et, arrivée sur le parvis de l'église, elle n'eut qu'à lisser sa robe d'un geste de la main avant de passer les portes de l'édifice. Par habitude plus qu'autre chose, elle se signa avant de se joindre à la foule des invités.

Les mariés n'étaient pas là, sa douce Rose de petite sœur non plus. Ne restait plus qu'à attendre, donc.




Forever Young de Joan Baez :
Que tu aies de solides fondations / Quand les vents du changement tourneront / Que ton coeur soit toujours plein de joie / Que tes chansons soient toujours chantées / Que tu restes jeune à jamais

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Julien1
[Toulouse-bien avant le jour J]

Une nouvelle vie, c’est chouette une nouvelle vie, de nouvelles personnes à connaitre, de nouveaux lieux, et du coup plein de nouvelles sensations !

Julien ne quittait plus son nouvel uniforme depuis quelques temps, garde de Bonnafous, ça claque bien, militaire sans l’être trop et des missions variées au possible. Un vrai bonheur !
Missions commerciales, missions d’escorte…à tel point que cela ne ressemblait même plus à un travail tant le plaisir était présent.
Voilà que le jeune Prince venait de le détacher, avec l’aval de sa capitaine et néanmoins amie à la garde…rapprochée, on peut le dire de l’ambassadrice de la maison de Cetzes.
Quelle guigne, suivre une jeune femme partout jusqu’à lui donner le bras lors des cérémonies. Situation piégeuse s’il en est, il aurait à faire la part entre la nécessité de veiller sur la jolie blonde sans pour autant l’empêcher de vivre et l’inextinguible besoin de se trouver tout près d’elle….en fait, ce devait être cela le bonheur.

Lilly lui avait écrit de se présenter chez elle afin de l’escorter à un mariage où elle aurait l’insigne honneur de représenter Philippe de Cetzes….un mariage, bon, ben finalement, il n’y aurait plus qu’à espérer que les restes du banquet seraient distribués après coup…

Non ? Comment ça ? Que je sois votre…cavalier pour l’occasion ? Mais….sourire ravimais si le Prince me l’ordonne, que vous me le demandez, qui serais-je pour ne pas m’y plier ? Vous êtes sûre mon….enfin….vous voulez dire que vous me facilitez la tâche au point de m’imposer de ne point vous quitter d’une semelle ? Je vais être à la fois votre garde personnel, votre cavalier….. ? Mais…c’est pas du boulot ça….sourire gênéc’est du…plaisir….je serai donc pleinement votre dévoué…Lilly, laissez moi quelques minutes pour me préparer et je suis à………oups, trop plein de salive, petite toux gênée….vous !

Manquant de la plus élémentaire retenue, Julien était parti ventre à terre préparer quelques affaires.
Tenue de voyage, uniformes, armes, victuailles…facile pour un homme comme lui, en fait tout était prêt en permanence mais……… !
Restait l’épineuse question de ce qu’il allait bien pouvoir mettre pour assister à ce mariage…non, pas ses éternelles et défraichies braies jaune poussin…l’uniforme , non, pas adapté…et puis Lilly le connaissait déjà trop bien celui là…non, trois fois non !
Il en était à vider machinalement sa petite cantine, celle où il rangeait ses maigres affaires personnelles quand il tomba sur un costume, neuf, enfin presque puisqu’il ne l’avait porté qu’une seule fois, et pas longtemps en plus. Le costume que Tara lui avait offert afin de faire bonne figure lors d’une autre occasion…PAR-FAIT…tout jeter dans une besace arrimée sur le dos de sa jument…et en rouuuuute !

Il parvint presque essoufflé dans la cour du Château où stationnait déjà un carrosse aux armes de Cetzes. Là, plusieurs laquais tentaient de charger les nombreuses malles posées au sol…

Ah, Lilly a du oublier de me dire qu’elle était accompagnée…fiouuuu…mais combien sont elles ???

Il supervisa rapidement le chargement avant d’aller présenter ses hommages, et se mettre au service de son excellence…la très charmante…j’ai nommé…Lilly de Troy !

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Zeiss
Quelle grande cathédrale que celle de Besançon. Immense, dominante. Voilà qui était bien une manie d'Homme. Vouloir à tout prix qu'une trace de son passage subsiste. Une preuve de sa grandeur. Vanité. Quand bien même ces édifices pouvaient tenir éternellement, viendrai forcément un jour où il ne resterait personne pour les contempler. Puis, finalement, la nature reprendrait ses droits sur ces amas de pierres, car la nature reprend toujours ses droits.

Non, décidément, Zeiss ne se sentait pas à l'aise dans ce genre d'endroit. Plus l'endroit était vaste, plus il se souvenait des mariages auxquels il assistait lorsqu'il était plus jeune. C'était le genre d'événements dont l'importance ne méritait que la petite église du village. Et à partir de ça, ses pensées cheminaient rarement vers des souvenirs agréables.
Lorsqu'il passa les portes, son corps tout entier se crispa l'espace d'un court instant. Mais il décida rapidement de laisser ces sensations désagréable à l'entrée de la cathédrale, car après tout, c'était le mariage d'un membre de la famille. D'ailleurs, c'était une mariée qu'il ne connaissait point. Il avait peut-être déjà entendu son nom par le passé, mais rien de plus.
Le Chevalier salua les gens qu'il connaissait, se montrant plus chaleureux envers les membres de sa famille.

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Lysmee_ana
[ Quelques jours plus tôt ]


Pour une surprise ce fut la surprise quand la di Campiglio ouvrit la lettre de son parrain.

MARIAGE !

Mariage ??? Lui ??? Le vieux solitaire ? L'Antique ?
Où, quand avec qui ???
La lecture s’achève, les renseignements y sont dessus…quand à la date...Besançon..le …14 ?????
LE 14 ???? C’est une blague !!!
Besançon n’est pas la porte à côté !!!
La précipitation n’est jamais bonne. On oublie souvent des choses.
Quoi ?
Luiiiiiii !!! Pardi !!!
Pigeon vers l’Ar Sparfel et pourvu qu’il ne se fasse pas désirer.
Départ le lendemain à l’aube. Top chrono !
Malles, choix des robes, et tout le tralala d'ici là.




[ Arrivée à l’église de la filleule accompagnée par Lui après un trop long voyage …]


…mais agréable voyage.

Que faire où aller ?
Repérer le marier. Il est où ????
Regard qui se tourne vers Albin pour lui demander que faire....la précipitation fait perdre ses moyens de réflexions

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Tuatha
Fin février 1463 - Quelque part en Bretagne , Château de Frynaudour

Elle prit le parchemin attaché à la patte du volatile , reconnaissant le sceau fermant le vélin , elle se dépêcha de faire sauter le cachet de cire pour prendre connaissances du pli . Quelles nouvelles va t'il m'apprendre songe la jeune rousse .
La dernière fois il avait l'air d'aller très mal et malgré le courrier qu'elle lui avait envoyé en retour il n'avait pas daigné répondre .
Mais connaissant très bien l'homme désormais , elle savait qu'il avait parfois besoin de se ressourcer , seul dans son petit coin de Lorraine , éloigné de tous et pleurant sur son sort alors qu'il avait tout pour être heureux . C'était Caton et c'était aussi pour çà qu'elle l'appréciait tant .
Ils s'étaient rencontrés tout bêtement en Chancellerie Lorraine , ils s'étaient pris d'une très grande amitié l'un pour l'autre , lui jouant le protecteur , elle le boosteur . Ils avaient réussit à faire de la chamaillerie tout un art et se régalaient des joutes verbales qu'ils s'envoyaient , hors travail bien entendu . C'était le bon vieux temps ...

Ses yeux s'arrondirent de stupéfaction en lisant l'invitation .
Caton ??? Il se marie ??? Fichtre ! Jamais elle n'aurait songé qu'il irait jusque là . Certes elle savait qu'il aimait vraiment beaucoup sa fiancée , il le lui avait dit lors de sa dernière visite au château ,mais elle n'imaginait pas qu'il franchirait le pas un jour .

Un large sourire illumina son visage , elle était si heureuse pour lui ! Pour eux !
Certes elle ne connaissait pas Eldrid , sauf ce que lui en avait dit Caton , mais elle était certaine que c'était la femme qu'il fallait à ce vieux ronchon .

Mais par dieu ! le 14 mars ? Ils allaient vite en besogne , il allait falloir voyager très vite pour arriver à temps à la cathédrale de Besançon . Ce n'était pas la porte à côté et elle détestait voyager en carrosse en plus .
Mais là elle n'avait pas vraiment le choix , Perles était également invitée , donc il fallait que le voyage soit confortable .

Soudain elle réalisa qu'elles seraient non accompagnées , il fallait remédier à çà .
Un nom lui vint tout de suite à l'esprit , en fait il ne le quittait plus vraiment depuis quelques mois ... Elle n'arrêtait pas de songer à cet homme , un presque inconnu qui un jour avait poussé la grille du Domaine pour en repartir quelques heures plus tard , mais emportant avec lui une petite part de son âme , si ce n'est de son coeur .
Elle voyait là le moyen de le revoir et puis ce serait un bon garde du corps pour les deux jeunes femmes .
Certes il y aurait Erwann et peut être son Capitaine de la garde , mais on est jamais trop prudent sur les routes infestées de brigands .

La décision fut rapide , elle n'hésitait jamais quand elle avait une idée en tête .
Un parchemin vierge , une plume et un peu d'encre et les mots furent jetés sur le papier .



Citation:
De nous , Tuatha dé Danann , Baronne de Quemper Guézennec
A vous , Euric Lisreux-Delasges

Frynaudour ce 23 février de l'an de grâce 1463

Messire Euric
Certes ma missive va vous surprendre et assurément encore plus la raison de ce pli .
Je suis tout à fait consciente de notre manque de correspondance depuis votre départ de Frynaudour et je me doutes que vous aviez fort à faire avec votre famille et vos affaires pour venir de nouveau en visite au château .
Mais il est des choses qui ne s'oublient pas , du moins je le pense .

Je me permets de vous demander si vous seriez d'accord pour m'accompagner , moi et mon amie Perles , à un mariage .
Nous sommes toutes deux sans cavaliers pour cette cérémonie et j'ai également besoin de bras rassurant pour ce long voyage , car la cérémonie se déroule en la Cathédrale de Besançon et je sais les chemins truffés de brigands , je n'aimerai pas mettre nos vies en danger .

Mais surtout ... surtout , cela me ferait extrêmement plaisir de vous avoir à mes côtés en ce 14 mars .
Je sais qu'il est déstabilisant pour un homme d'être invité par une femme et je comprendrais si vous refusiez , choqué par mon audace .
Toutefois j'espère vraiment votre présence ...

Bien cordialement
Tuatha



L'invitation à l'accompagner allait partir vers la Touraine et son destinataire .
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Ersinn
La nécessité de discrétion des dernières semaines, de par son statut spécial, était déjà toute oubliée. Ainsi, n'importe quel passant pouvait le dévisager, dans la rue, si sa figure pouvait lui paraitre digne d'un coup d’œil. Et en ce instant précis, où il se rendait à l'Eglise de Besançon, nul n'aurait pu ignoré le mécontentement total qui se lisait ouvertement sur ses traits. La source de ce trait d'humeur n'était pas très complexe. Pour lui, ce mariage n'était en rien un évènement heureux, d'une part parce que cela l'obligeait à fréquenter de nouveau les rites des aristotéliciens, et d'autre part parce qu'il désapprouvait entièrement cette union. Se marier avec une comtoise, il n'y avait pas pire déshonneur pour un lorrain. Et comble de tout cela, il en serait même le témoin. Il ne savait pas encore, en dépassant le seuil de l'église, si il ne serait que le témoin de cet évènement, ou alors un de ses multiples acteurs. Il n'avait pas encore pris sa décision. Ni ce qu'il allait faire subir au méprisable Farnese, ni ce qu'il allait déclarer devant tous ces gens, ni rien du tout. Le mécontentement se transforma peu à peu en lassitude, à la vue de certains des invités. Au lieu de s'approcher des quelques lorrains qu'il connaissait, il préféra s'isoler en attendant le début. Il observait l'intérieur du bâtiment avec hostilité. Une seule personne pourrait le tirer de son silence, et le Waren l'attendait avec impatience.
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Pour plus de précision sur l'allure d'Ersinn :
http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=ersinn
Melissandre_malemort
Mélissandre gardait pour l'heure une position aussi humble que possible, un pas en arrière de son Palatin, les mains sagement nouées sur le devant de sa jolie robe d'un bleu royal et les cheveux maintenus par une coiffe qui remplaçait sa couronne mais brodés de lys pour ne point manquer au protocole.

Combien de fois Nerval avait il parlé de sa cousine? La belle Eldrid, aussi fantasque qu'elle même, peutêtre plus encore car elle jouissait d'une liberté qui lui était refusée. Le marquis avait toujours une douceur rares dans ses superbes yeux sombres quand il abordait le sujet des deux femmes de sa vie. Eldrid et Anais... Deux rayons de soleil quand elle même était son rayon de lune. Bien sur elle aurait aimé le tenir la main avec possessivité, déposer un baiser sur sa joue ombré de noir et appuyer son front contre le sien. Mais ce n'était pas là des privautés que pouvait se permettre une fille Malemort. Quiconque la regardait pouvait cependant constater qu'elle couvait Nerval d'un regard tendre, attentif, presque incongru au vu de leur différence d'âge.


- Anais, vous êtes magnifique.

Un sourire sincère avant de baisser la tête, les joues empourprées. La Mélissandre du Louvre était sur d'elle et insolente mais elle perdait de sa superbe en privée. Le jugement d'Eldrid comptait beaucoup, et en ce jour appelé à devenir le plus beau de sa vie, l'Altesse n'avait aucune envie d'attirer par trop l'attention. La reyne de la fête devait rayonner.


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Gertruden
En retard, en retard! C'est qu'on ne l'avait pas prévenu assez tôt. Et puis la date choisie n'était pas la plus facile pour lui, il avait beaucoup de choses à faire, de gens à rencontrer, de discussions à diriger. Et tout ceci pour son premier mandat... Bon, ce n'était pas la première fois qu'il participait à un conseil ducal, mais le diriger n'était pas la même chose. Enfin bref, il pouvait bien s'accorder un peu de temps pour souffler, même s'il se disait que même ses distractions avaient une signification plus grande que ce à quoi il pouvait s'imaginer.

C'était donc dans une tenue pour le moins sommaire, pratique qu'il entra dans la cathédrale de Besançon, profitant du trajet en carriole pour lire les différents rapports et missives. Le Trichelieu ressemblait à un canari dans sa tenue d'or et de gueules, mais les qu'en dira-t-on semblait bien loin de ses préoccupations actuelles. Il essaya de chercher une place disponible, dans un lieu où il pourrait facilement s'éclipser si besoin. Parmi les invités, il ne connaissait pas grand monde. Lui-même n'était pas vraiment connu. Quelques signes de la main, quelques hochements de tête, il préférait se faire discret, en attendant la cérémonie.

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Elenna
La date avait été réservée depuis quelques semaines déjà à la demande de son ami Caton. Et raison supplémentaire de ne pas louper le mariage, elle devait en être le témoin. Tout cela pour en venir au fait qu'elle avait fait la veille ses bagages pour se rendre à Besançon avec l'une de ses servantes, qu'elle y avait dormi dans un hôtel dans le but d'être assez en forme pour le jour J, et qu'elle s'était levée de bonne heure pour faire ses préparations de beauté, tout en restant malgré tout naturelle et sans trop en faire. C'est qu'on allait faire un tour dans du beau monde et que surtout il ne fallait faire aucune ombre aux héros de la journée.
Bref, pendant ce temps - qui était plutôt long -, elle repensa au passé qui unissait Caton et son témoin. De bons amis au début, jusqu'au jour fatal où Elenna l'avait croisé sur les terres de son père... Le fait est qu'elle n'avait aucunement apprécié cette cachoterie, en particulier quand elle lui avait clairement donné son sentiment auparavant, et surtout qu'en secret, elle espérait avoir de la chance avec un autre homme. Autant dire que draguer, quand on a un chewing-gum aux chausses, ça n'aide pas ! Trèves d'humour. A partir là, leur relation amicale, teintée de rancœur et de colère pour la jeune femme, s'était grandement détériorée. La blonde avait un sale caractère, et cet épisode-ci, avait définitivement montré qu'elle était rancunière. A tel point que tout ce que faisait Caton était mauvais à ses yeux. Et elle lui en a voulu longtemps ! Mais le temps et son baptême avait su mettre de la pommade sur les événements passés, faisant que finalement, la Louve rangea ses crocs et ses griffes et décida de pardonner Caton qui lui, l'avait déjà pardonnée depuis quelques temps. Ce qui laissa une grande porte ouverte au vieux pour lui demander cette faveur d'être le témoin de son mariage ! Elle accepta de suite. Et là voilà aujourd'hui à se faire coiffer sa chevelure blonde ondulée et à se faire écraser les poumons par un corsage pour se donner une taille fine et plus de gorge.
Quelque part, elle était rassurée de savoir que Caton se mariait, même si au fond, elle avait été surprise et un peu triste de connaitre les raisons qui poussaient l'Ancien. Cela lui enlevait un poids. Il était certain qu'il l'embêtera toujours avec l'hyménée refusée, mais au moins elle serait assurée qu'il n'aurait plus le statut pour que la plaisanterie redevienne réelle. Et ainsi, elle pourra pleinement se concentrer sur la relation qui lui tenait à cœur.

En marchant vers la Cathédrale, elle vit que déjà de nombreux invités étaient arrivés et passaient le seuil de la bâtisse. Pouah ! Que de monde... De la famille, des grands noms, des inconnus aussi... Bon, par où commencer dans tout cela ? Aller saluer le religieux qui allait officier la cérémonie ne serait pas une mauvaise chose. Elle lui remit donc ses salutations, avant de suivre le courant de la foule à l'intérieur.
Ce n'était guère la première fois qu'elle entrait dans ce lieu Saint. Les vitraux et les pierres qui la constituaient, ainsi que la nef et les emplacements lui rappelait le couronnement de sa cousine Sarah Elisabeth quand elle travaillait encore au sein de la Lotharingie. Ses yeux se portèrent un court instant sur les décorations qu'elle trouvait jolie et qui lui arracha un sourire. Elle ne le cachait pas, elle aussi rêvait de mariages et de ce qui s'en suivait... Par la suite, elle avançait en observant les visages présents. Tournant le regard vers les coins de l'édifice, elle aperçut une personne qui fit sauter son cœur dans sa poitrine. Les personnes qu'elle connaissait et qu'elle avait repérées semblaient toutes absorbées dans une discussion entamée. Belle excuse pour passer outre, en se disant qu'elle les saluera plus tard, et rejoindre le bel homme solitaire. Elle s'approcha d'Ersinn, lui offrit un sourire, avant de l'embrasser en guise de "bonjour", laissant simplement son instinct prendre le dessus, se fichant complètement de savoir si on la voyait ou non, et si cela serait rapporter par de viles rumeurs. Puis, elle regarda ses magnifiques yeux et d'une voix légère et douce, avec un léger sourire d'amusement, elle lui demanda pour le taquiner :


- Tu t'es perdu Astre des astres ? Ou bien, tu repère les lieux pour juin ? tout en se souvenant de la blague faite un jour au futur marié à leur propos.
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Hathor1
Il y avait déjà quelque temps que l'invitation au mariage m'étais parvenue.
Un mariage … j'étais toujours partante pour un mariage.

Le voyage avait été long. Heureusement l'auberge que j'avais trouvé était confortable.
J'avais pris du repos avant de me préparer avec soin pour la cérémonie.
Une calèche me déposa devant la cathédrale.
Je fut bien surprise de voir des visage connus parmi les invités. Scapin, Elenna, Ersin et même Gertruden. Bien c'est parfait tout ça. L'ambiance aux festivités qui devraient suivre promet d'être joyeuse. Et puis je dois 2 mirabelles à Ersinn. Je vais pouvoir payer ma dette.
Je prends place sur un banc au fond de la cathédrale. Pour me faire discrète et pour pouvoir observer discrètement les arrivants.

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Eldrid
    Le problème avec Eldrid, c'était sa non-organisation lorsqu'il s'agissait de ses propres affaires. Et c'est bien évidemment pourquoi elle avait confié l'organisation de ce mariage qui l'effrayait un peu surtout pour le côté pratique de la chose. Car aimer Caton était une certitude. Enfin... Oui ! Oui oui oui ! Ce n'était pas du tout le moment de douter de cela. Sauf que... La seule tâche qu'Héloïse lui avait délégué c'était d'envoyer les cartons d'invitation pour ses propres proches, amis, famille. Ce qu'elle ne fit évidemment pas. BAH OUAIS. Non mais vous compreneeeez ! Avec le travaaail ! Tout ça tout ça ! Pas l'temps. C'tout. Elle espérait seulement que toutes les personnes qui souhaitaient être présentes avaient pu avoir accès aux bans.

    Les pieds à l'air libres, la manœuvre d'Héloïse semblait... Marcher. Instinctivement, suivi d'un petit
    Hiiiiii. Pendant lequel Eldrid ramène ses patounes à elle, le froid la mord. Il n'était pas question de décevoir telle ou telle personne et les deux trois invités qui auront eu le courage de faire le déplacement pour eux. Héloïse avait le don de la motiver. Il fallait se lever. Et c'est une Eldrid peu gracieuse qui se leva, les bras pendant comme si elle portait toute la misère du monde. Mais ça, c'était avant de voir ça robe. Automatiquement, elle se redressa et gonfla la poitrine. Ses prunelles rieuses se posèrent sur sa robe qui semblait la représenter parfaitement, simple, classe et simple. Mais classe. Car nous le savons tous, Eldrid est parée d'une classe et d'une grâce indéfectible. Ahem.

    Elle bouge donc ses fesses et file vers le bain tout en chantonnant et se retenant de sautiller. La dernière fois qu'elle l'avait fait près d'un baquet, elle avait manqué de faire un roulé boulé. Elle fait choir sa chemise de nuit en lin sur le sol, goûte la température de l'eau d'un orteil pas téméraire pour un sou et s'y plonge. S'en suivit le bain, blablabla, le séchage, blablabla. Puis vint l'heure d'enfilage de robe. On semblait être bon, il manquait plus d'arranger sa coiffure et quelques pans de sa robe. Bien heureusement, elle ne se vit point dans cette robe pendant qu'elle s'habillait. Sinon, ça concrétiserait les choses, tout ça tout ça, et elle flipperait, encore. Les azurs se tournent vers sa vicomtesse.


      _ C'est bien nan? J'pense que je suis prête!


    Presque pressée, la môme.

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    Cœur cœur.
    A la base, j'avais pas prévu d'être une bâtarde. Sympas les vieux.
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