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[Besançon] Mariage de Caton et d'Eldrid

Ellebasi
Dans le carrosse l'amenant vers Besançon elle repense à la missive de son oncle sans lever les yeux pour voir défiler le paysage environnant.

La missive qu'elle avait reçue l'avait surpris agréablement. Ella l'avait lu et relu un sourire se dessinant sur ses lèvres. Ainsi il allait franchir le pas son oncle Caton.

Son invitation était une bonne occasion de voir sa famille et d'être auprès de lui en ce jour important. Elle savait ses angoisses et il était important que ses amis et sa famille soient là.
C'est donc le coeur léger et en souriant qu'elle arriva devant l'église où la foule se pressait déjà pour assister à ce mariage.

Un peu angoissé à la pensée de retrouver sans doute des personnes inconnues,elle s'arrêta et arrangea une dernière fois sa robe.Elle releva légèrement un pan de sa robe pour gravir les marches du parvis.

Déjà quelques personnes étaient installées à l'intérieur de l'église.

Un large sourire quand elle aperçut Hathor ,Elenna et d'autres personnes et sa famille Catherine,Elektra,Zeiss ,Sarah et son mari !!!

Elle alla direct vers eux les saluant avant de s'asseoir près de Hathor l'embrassant affectueusement.



_Contente que tu sois la
en lui souriant chaleureusement. .
Bors
Écoutant son amie Amelliane

oui je me rappel vaguement que tu m'en avait parlé de cet oiseau borgne. J'avais penser que vous avez perdu contacte. Au moins toi tu en connais, je me sens perdu au milieu de tout ces nobles. Je me demande si cela était une bonne idée de t'accompagné.

Sentant qu'elle lui prit la main, se laissant faire et la voyant devenir légèrement rouge, lui sourit après quelques mot qu'elle lui dit en gisent de réponse lui déposa un léger et discret baiser sur la joue encore un peu rose.

Cette petite coloration te vas a ravir fait attention ont pourrait te prendre pour la marié.

Lui sourit, en prenant place a ses cotés, lui tenant la main avant de faire un baise-main. Regarda autour de lui essayant de voir s'il y avait pas un visage qu'il connaissait.
Colombe_leiferiksson
Un attelage se présenta devant la Cathédrale. Et lorsqu'il marqua l'arrêt, ce ne fut pas moins de 5 personnes qui se précipitèrent pour ouvrir la porte du coche. Et très franchement, Colombe se seraient bien passé de tout ce manège.
L'un vint ouvrir la porte, l'autre installait un marche-pied, et les trois suivants aidèrent Colombe à s'extirper du véhicule.
Oui.... extirper, c'était bien le mot.
Lorsque la santé est bonne, on ne s'aperçoit pas des différents mécanismes qui entrent en jeu dans le moindre mouvement du corps.

La jeune héritière scandinave eut un petit sourire en coin en repensant aux médecins marseillais qui lui avaient imposé de garder la couche 45 jours durant, voila moins d'une semaine.
C'était mal connaître la Colombe. Elle n'en était pas à son premier naufrage désormais, et elle savait que le rétablissement serait long et douloureux. Néanmoins, elle ne pouvait pas manquer le mariage de son oncle Caton.

Sa suivante l'avait magnifiquement bien apprêtée, de sorte qu’il fallait vraiment la regarder de près pour remarquer son visage épuisé, ses yeux cernés et ses joues creuses.
Non, le seul hic restait dans les mouvements. Faire un pas devant l'autre était d'une difficulté immense, mais qu'importe.
Elle se présenta donc vêtue sobrement, mais toujours élégamment, comme l'exigeaient l’évènement et le protocole.



Sur place, elle reconnut quelques invités qu'elle salua, avant d'aller embrasser Domdom, celui qu'elle considérait comme son "grand frère" .


Dom, comment vas-tu ? J'ai appris tes mésaventures... Mon pauvre ! Et ta compagne, Belha ? Comment se porte t-elle ?
Les italiens m'avaient habituée à un accueil plus chaleureux....


Elle vit aussi ses cousines. Catherine, et Elektra, et son oncle Zeiss. Et même Ellebasi, qu'elle n'avait eu que de très rare fois l'occasion de voir.
Elle aurait aimé saluer tout ce monde un peu plus longuement, mais son état ne le lui permettait pas.
Aussi, elle entra directement dans la Cathédrale, et alla s'asseoir. attendant que la cérémonie commence.
De là, elle aperçut Idril, qu'elle salua chaleureusement, puis Lauralou et son époux. Elle les salua également, un peu honteuse d'être prise en flagrant délit de désobéissance à des ordres médicaux...

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Amelliane
Amelliane tenta de se montrer rassurante car Bors ne se sentait pas dans son élément ici.

- Ne t'en fait pas tout se passera bien, je ne te laisserais pas. puis elle se pencha pour lui murmure : encore merci de m'avoir accompagner tu es adorable.

Elle rougissait de plus belle avec son compliment et ne manqua pas de lui répondre avec un peu d'humour : moi la mariée, tu sais ma robe sera encore plus belle que celle que je porte ce jour et puis il me faudra un époux même si j'en ai un en tête mais j'attend qu'il me fasse sa demande un jour elle lui fit un petit clin d'œil.

La demoiselle le regardait qui scrutait les environs, toujours en essayant d'être discrète pour ne pas déranger les autres convives elle lui dit :
tu connais quelques personnes parmi les invités ?
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Catonlecenseur
Besançon, avant-veille du mariage, J-2


La lumière du jour était disparue depuis longtemps, depuis le temps ou le soleil ne luisait plus à l’horizon. Les rues de la cité bisontine semblaient déjà endormies depuis un moment, tant le silence en était présent et presque inquiétant. Lorsqu’il arriva, entre chien et loup, il avait pris logis dans une auberge de sa connaissance, ni trop pouilleuse, ni trop cossue. On y voyait une population de marchands surtout, quelques clercs bedonnants aussi, et de rares hommes d’armes. Il n’en avait néanmoins cure, et monta prestement en sa chambrette sous soupente. Là, il déposa ses affaires de voyage, ses armes, pour redescendre promptement, et prendre à pied le chemin de la cathédrale. La dernière fois qu’il y était entré, c’était pour le couronnement du souverain lotharingien, cérémonie qui risquait fort d’être la dernière de ses annales.

Pénétrant dans le saint lieu, il s’en fut vers le baptistère, puis pris place dans une travée latérale à la nef. L’ensemble, dans son sombre décor, et son crépuscule des ides de mars, le fit frissonner. Tout cela était fort imposant, fort immense, fort grand. Ses pensées le menèrent lors vers la cérémonie qui devait s’y dérouler quarante huit heures plus tard. Nouveau frisson. Était ce seulement du à l’atmosphère lugubre du lieu, ou à l’évocation du futur hyménée ?

Il n’aurait su le dire. Le vieux célibataire qu’il avait toujours été appréhendait ce moment, se posant mentalement mille et une questions auxquelles il n’arrivait pas à répondre. Et si tout n’était pas prêt ? Et si tout n’était pas parfait ? Et si, et si, et si…

Foin de toutes ces considérations, l’Antique s’abima dans la prière, multipliant les credos pour se donner du cœur à l’ouvrage. Il en fut ainsi jusqu’à ce que le bedeau le fiche dehors, à une heure fort avancée de la nuit, ce qui ne lui laissa comme seule retraite que sa chambre d’auberge, pour une nuit au sommeil on ne pouvait plus agité.


Besançon, veille du mariage, J-1 avant la corde au cou


Le soleil vient de se lever, encore une belle journée, on est heureux de retrouver l'ami Caton…

En fait, non. Mal réveillé, le lorrain rumine dans son mouroir, comme un renard en cage. L’humeur est massacrante, l’homme est maussade. Qu’Epinal et son calme lui semble loin! Traînant des pieds, il s’habille à la va-vite et descend dans les rues. Marcher le calme et ouvre aussi le registre à souvenirs.

Ah, Besançon… Dix sept ans plus tôt, il pénétrait dans la cité, avec le sentiment de découvrir un monde neuf. Le jeune garçon qu’il était voyait les étals, les commerces, mais aussi la promiscuité, la puanteur de l’urbs dans toute sa splendeur. On y croisait des portefaix, des marchands, des clercs, des manouvriers, des truands, des coupe-jarrets, des chiches-faces, des pleures-pains…Tout un monde coloré et bigarré, que le lorrain regardait avec de grands yeux, sous le regard lui beaucoup plus strict et autoritaire de son tuteur Démétrius. Justement, Démétrius…si il le voyait maintenant… Mais le brave frère prêcheur n’était hélas plus de ce monde, comme tant d’autres…

Ah, Besançon… les souvenirs lui reviennent en pleine face, jusqu’à cette jeune femme qu’il avait connu, si rapidement…comment aurait il pu savoir que des années après, l’histoire bégaierait et qu’une nouvelle tête émergerait dans sa vie? Pour son plus grand bonheur, mais aussi pour le comble des ennuis. Cette pensée le mit malengroin de plus belle, et l'on ne sortait pas facilement le lorain de son attitude chafouine. Décidément mal mis en condition, il s’en fut de guerre lasse dans une taverne du coin qu'il connaissait, ou il commanda quelques pintes, puis quelques autres, et quelques digestifs, et ainsi de suite, trinquant à tout va avec ceux qui passaient par là…



Besançon, jour du mariage, deux heures moins le quart avant le moment M de l'instant T de l'heure H


Hé, toi, l’ivrogne, rippe tes galoches de là!

Mmmhhhh...

Y a pas de "mmmmh" qui vaille ! Fiche le camp, Ventre Saint Gris, tu gênes !

Mmmhhhh...

Vramy, je vais te bastonner mon gars, tu vas voir si tu n’accélères pas… Dégage le passage, on a une cérémonie à la cathédrale ce jour, on attend du monde ! Alors, passe ta route ou j’appelle le sergent du guet.

Mmmmmh …. Cathédrale ?...

Oui, la cathédrale ! Pour un mariage!

Mmmmmh ….Mariage ?

Oui, mariage ! Ca va commencer ! Alors fais place, maraud!


Du fond des limbes de son cerveau embrumé, il émergea difficilement. Un mariage…c’est bien ça, un mariage…des beaux atours, des froufrous, de la dentelle, des pourpoints soyeux…un beau défilé… Tiens, il irait bien voir cela, un beau spectacle, ça fait toujours plaisir aux yeux.
Il se leva difficilement, et partit en direction de l’édifice religieux, quand un carrosse passa devant lui, avec des armoiries gravées dessus. Le lorrain dodelina de la tête, car il connaissait ces armoiries. Les petites cellules grises se mirent en marche jusqu'à la connexion finale. Et soudain, il percuta.

Le mariage ! SON mariage !

Boudious, il fonça aussi vite que possible en sa chambre d’auberge, gravit deux par deux les marches et balança tout son attirail sur le lit. Ayant alpagué en bas l’aubergiste, il lui fit monter de l’eau pour sa toilette, et la servante vint l’étriller pour aller plus vite. Naturellement, cela lui avait coûté un sacré paquet d’écus, perdus pour rien. Ma cassette, ma cassette!
Hop, chemise en soie, pourpoint brodé cousu, et tout le tintouin, toque en aigrette, et on y va ! Descendre les escaliers en trombe et courir jusqu’au parvis, se rajuster un instant et hésiter.
Le voici à l’entrée, près à faire le grand saut devant la foule des grands jours. La tête lui tourne. Sainte Boulasse, priez pour nous !
Tuatha
Il était une fois
c'est comme ça qu'une histoire commence...
On part pour la vie
En la choisissant vraiment *



Fin février , toujours en Bretagne ...

Je le savais que je n'aurai pas du écrire ! Mais c'était trop tard , c'était fait et je venais de me manger un vent du tonnerre !
Aucune réponse au petit mot envoyé , le grand vide abyssal s'il en est . Grands dieux mais quelle conne je fais encore une fois !
Mon regard s'est fait noir comme le jais et j'enfourne dans les malles tout ce qui me tombe sous la main , en marmonnant , - encore et encore , c'est que le début d'accord d'accord * - , ne prenant même pas garde à ne pas froisser les étoffes .
Un avantage certain c'est qu'il n'y aura pas besoin de faire un détour , le voyage sera direct !

J'apercevais le regard de Mathide , ma bonne Mathilde et je pouvais y voir toute la pitié du monde et çà .... m'agaçait prodigieusement .
J'avais pas besoin de pitié ..Surtout pas de la sienne ! Ni celle des autres d'ailleurs .
J'étais pourtant certaine qu'il allait accepter , comment ai je pu me tromper à ce point là ?
Bref , il n'était plus temps de tergiverser et de chercher des explications , non l'heure était venue de faire les bagages et de charger le carrosse pour la grande équipée sauvage .
Et puis il y aura Perles , ma chère et tendre amie sur qui je pouvait toujours compter et il y aura ma mini rousse , ma fille , ma Juliette , mon amour , ma vie .... - Hein ? Oui j'en ai encore des tonnes comme çà , mais je vais vous épargner les esgourdes -

Donc tout ce petit monde se prépara pour le grand départ vers l'Est et vers le mariage de l'année 1463 . The Big Mariage ! Celui dont on parlera encore dans 100 ans , si si je vous assure . Bon plus sérieusement , j'y allais surtout pour faire plaisir à Caton , parce que j'allais sans doute me retrouver en " terres inconnues" , perdue dans toutes les connaissances de l'un et de l'autre , moi la petite bretonne , la Rousse d'Armorique comme le disait si bien mon Ami lorrain .


On va de l'avant
dans la cours des plus grands,
faire face.
Sans défier les géants
trouver au premier rang, une place.
On remplit sa vie *



Besançon le 13 mars 1463 - Veille du grand Jour

Le voyage s'était finalement passé bien mieux que je ne me l'imaginait au départ et la compagnie de Perles , Mathilde et Juliette était des plus agréable . Erwann était bien entendu de la partie , on ne voyageait jamais sans lui ...- Faut dire que c'est le cocher , le valet , le palefrenier , le garde etc etc , bref , un homme multi fonctions - Les soubresauts des chemins avaient mit à mal nos pauvres dos , j'aurai eu bien besoin d'un massage , mais bon ... j'avais personne sous la main pour çà ... mais nous n'avions pas souffert du froid , c'était déjà un bon point , comme quoi tout n'était pas négatif .
Les auberges accueillant nos repos nocturnes étaient convenables et les repas excellents même s'ils n'avaient rien d'extraordinaires . Bref je retrouvais un peu de ma vie d'avant , celle de la petite paysanne que j'étais encore l'an dernier .

L'entrée dans la ville de Besançon ne fut pas plus spectaculaire que çà , sans doute la fatigue du voyage laissait des traces , je regardais ce qui défilait devant mes yeux d'un regard neutre et blasé .
La seule chose qui me dérida un peu fut l'arrivée à l'auberge , quand je pris possession de la chambre qui m'était destinée ... avec un magnifique cuveau qui laissait présager un bain des plus délassant ... Je m'y voyais déjà me prélassant , un pur délice dont je savourais à l'avance les bienfaits .

Mais pour l'heure il fallait préparer les tenues pour le grand jour de demain et vu le fouillis que j'avais mit dans les malles , Mathilde aura fort à faire pour rendre à nos robes leur fameux lustre .



Pour le grand amour,
Celui qui arrive enfin,
Et qui va durer tout les jours
Tellement il vous fait du bien.
C'est le grand amour.
Bien sur, il n'y en a qu'un.
Il va durer toujours.
Toujours ... *



The J Day

Un oeil qui s'ouvre et qui se referme aussi vite . Non je n'ai pas envie de me lever tiens ! Je vais faire ma capricieuse pour une fois . J'irai pas ! Voilà !
Personne ne verra que j'y suis pas vu le peuple qu'il y aura . Toute la soirée je n'avais entendu parler que de ce mariage , à croire qu'il n'y avait rien d'autre à se mettre sous la dent à Besançon . Beurk !
Fichu rayon de soleil qui se met de la partie également , mais c'est pas vrai çà ! Font rien que d'm'embêter !
On peut même pas dormir tranquille non non , v'la les cloches qui s'y mettent aussi . Je fulmine , on a pas idée de se marier aussi tôt ! Ils pouvaient pas faire çà dans l'après midi ? Nan tu parles , sont trop pressés de ... Rhaeum !! Bref !

Toujours est il que bon gré , malgré , je me suis retrouvée habillée de pied en cap , coiffée , bichonnée comme l'un de mes meilleurs étalons . Tout juste si l'on ne m'a pas mit le mords aux dents pour figer le sourire .
Non non ne vous y trompez pas , je suis SUPER heureuse pour mon ami Caton et pour sa future Eldrid , mais comprenez le dépit qui est le mien ... IL n'est pas venu !
J'en veux au monde entier , à la gente masculine au complet , si je pouvais je les pendrait tous par les pieds et les laisserait mariner un moment en plein soleil pour les voir se liquéfier à mes pieds .
Oui c'est beau de rêver !!

Un pas après l'autre je monte les marches de la Cathédrale et nous entrons , Perles , Mathilde , Juliette et moi ....
Fichtre !! Que de monde ! Pas à dire tout le gratin , le Gotha de France , de Navarre et d'Empire etc etc ....s'est donné rendez vous au même endroit .
J'en perds mon sens de l'orientation , pour un peu j'irai tout droit et emprunterai l'allée centrale me prenant pour l'officiant .

Mes émeraudes font le tour des têtes couronnées ou non , j'en reconnais certains , des connaissances...Amelliane , Bors , Ersinn etc etc ... des rencontres au gré de mes voyages , des amis ?
Un sourire par ici , un sourire par là , un signe de tête par ici , un autre par là , ceux que ma rousseur connait se reconnaîtront .
Tiens une connaissance bretonne impériale , je réponds donc au salut du Vicomte de Pleubian , tout çà assorti d'un léger sourire .


Je vais très bien , je vous remercie Vicomte , il en est de même pour vous j'espère ?

Bon visiblement les futurs époux ne sont pas encore arrivés , ils se font désirer ...
Je prend donc place , avec mes compagnes et ma petite rousse , la filleule de Caton , enfin presque , le baptême n'a pas encore eu lieu .
Pis là du coup avec une épouse il pourra plus faire ce qu'il veut , pas sur qu'elle soit d'accord pour qu'il soit parrain d'une petite rousse bretonne .

Idéalement placées nous ne manquerons pas leurs arrivées et eux non plus ne pourront pas nous manquer . D'une main je lisse mes étoffes chatoyantes , par respect , affection et amitié j'arbore en ce jour ma "celtitude " et mes couleurs .
Celles de la Rose Rousse d'Armorique ...




* Tant qu'on rêve encore - Le Roi Soleil ( un peu arrangé à la sauce jd Tua ;)
* Encore et Encore - Francis Cabrel
* Le grand Amour - Pascal Obispo
(Tout çà pour les jeunes mariés , c'est y pas beau ^^ )

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Lilly_de_troy
Citation:
- Voilà, j’arriiiiiiiive…alors p’tit ange venu de je ne sais où…je vous remercie de cette tendre attention que vous avez pour moi…le voyage sera ainsi infiniment plus agréable et moins fatigant…vous êtes tout à fait charmante ce matin, très jolie…je mesure la chance que j’ai d’être assis là, face à vous…à vous compter…fleurette dites vous ? Au fait, vous ais-je dis bonjour ?


Elle lui sourit et lui répondit gentiment

Bonjour mon cher ami, la forme? Prêt pour ce grand voyage? dit elle en faisant signe pour le départ.


[Sur les Routes de France pour la Cathédrale de Besançon]

Depuis leur départ et les premiers mots échangés, Lilly regardait par la fenêtre du carrosse pour découvrir cette fois ci la route qui la ramené en Empire. Route pourtant qu'elle avait faite en partant de Clermont pour rencontrer le Prince. Et voilà qu'elle la reprenait pour le représenter au sein d'un mariage en Empire. Donc au delà de Clermont. Elle avait pourtant quitté l'Empire pour la France et surtout pour rejoindre sa famille à Tours.

Puis, la voilà de nouveau en route pour cet endroit. Cette Cathédrale qu'elle avait vu avec les religieuses le temps de sa retraite. Trop longue retraite. Elle avait l'esprit qui vagabondé mais n'oubliait pas son compagnon de route.

Elle reporta son regard sur lui. Un homme brun avec sa barbe soignée et toujours prévenant alors qu'elle en le connaissait que peu. Un visage carrée et bien dessiné. Une prestance même si il n'était que garde. Il lui inspirait une sérénité et elle se sentait en sécurité. La Vicomtesse et le Prince l'avait confié à cet homme sans l'ombre d'une hésitation. Et elle avait apprécié sa présence de suite. Alors que rien ne laissait présager une telle chose à leur premier contact.

Elle posa son menton dans la paume de sa main et essaya de décrypter ce qui pouvait lui passer par la tête. Elle décida donc de vaincre sa timidité et d'engager la conversation. Pas que, mais Toulouse - Besançon se fait pas en deux heures mais en plusieurs jours donc bon ... en silence, v'la l'ennuie.


Alors, Julien cette vie à Castres? Elle vous convient? vous plait? Vous avez fait des rencontres? Dites moi tout de cette nouvelle vie. Nouvelle si j'ai bien compris. dit elle en souriant.
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Carensa.


En plan..woueh carrément

Il est là..il est plus là..il est parti..bon tant pis pour lui !



Melissandre_malemort a écrit:
- Anais, vous êtes magnifique.


La Sublime porte un regard attendrit sur la jeune fille qui se trouve face à elle. Melissandre, elle encore du mal à cerner le personnage tantôt joueuse et farceuse, tantôt sérieuse voire triste. Elle apporte à son frère la fraicheur de sa jeunesse..La rousse dodeline légèrement de la tête et dans une révérence impeccable baisse légèrement la tête en murmurant

- Je remercie Son Altesse Royale, mais c'est Son Altesse Royale qui est magnifique. Ce bleu vous sied à merveille, il s'accorde parfaitement avec votre délicat teint de pêche.

Melissandre aura compris la taquinerie de la rousse, qui s'amuse à la faire devenir chèvre par des «son altesse royale » qu'elle brasse à la volée ! - Chiante la rousse..oueh un brin quand même mais on l'aime aussi pour ça !


C'est au tour de son suzerain de se présenter en compagnie de sa charmante épouse.

Vicomtesse, vous êtes resplendissante
dit elle en affichant un sourire gai, quant à vous mon cher suzerain, je suis ravie de vous voir en cette belle occasion. Nous aurons sans doute l'occasion de deviser un peu après la cérémonie. Il me tarde d'aller à Lombard pour y découvrir le printemps, je sais que la Franche Comté est superbe à cette époque de l'année.

Puis s'adressant de nouveau à la Vicomtesse

Alors à quand un petit bébé chez les Montmouth ? dit elle en taquinant du coin de l'oeil Leonin – Woueh elle est trop forte !. Puis se penchant vers Leonin dites donc..Leonin, le mariage vous a fait prendre du poids..faites attention aux collines Franc Comtoise ! On y roule vite - Là c'est la coupine de beuverie qui parle..la Carensa..pas l'Anaïïïïccceee de Niiiicce !! D'ailleurs en parlant de « rouler »..je me demande où est passé Seed..ajouta t'elle sur un ton plus bas.

L'azur glisse sur la foule..il est où lui, déjà en train de se planquer pour dormir, manger..ou picoler

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Satineduval
Non loin du parvis de la Cathédrale, dans l'ombre de la lumière)

Lui semblait tout autant surpris qu'elle, alors que la Noiraude observait le jeune homme un peu pâlot, croisé à Marseille en octobre dernier, mais bien avant encore deux ans plutôt, à Epinal, où elle attendait d'accoucher, tandis que le couple Seed-Sol ne faisait que passer par là. Ils avaient sympathisé, puis s'étaient perdu de vue des mois durant, et voilà qu'ils se trouvaient nez à nez à Besançon. Voyage… voyage, mariage, mais pas plus d'intérêt pour les églises qu'avant, l’homme des grands chemins, apparemment.

L'écoutant lui expliquer le pourquoi du comment des liens compliqués de la famille qu'il accompagnait, raison de sa présence en ce jour, ouich, ça faisait bien du monde tout ça, Satine eut un large sourire alors que Seed lui annonçait son statut d'homme amoureux, et de la belle roussette Carensa, qui plus était, dont on lui avait dit et redit le nouveau prénom d'usage qu'elle peinait à utiliser, ce qui lui avait valu quelques regards de travers du frérot et de certaines personnes de son entourage, m'enfin, certains plis étaient bien difficiles à défroisser, et certains noms, difficiles à changer dans son esprit parfois têtu.

Ainsi, l’amie qui avait besoin d’aide, dont il lui avait parlé dans un de ses courriers, n’était autre que Carrie, ce qui lui étira un sourire passablement compréhensif sur les lèvres, elle ne doutait aucunement de quel genre d’aide la damoiselle en détresse avait eu besoin. Et au final, la jeune lorraine en vint à la conclusion qu’ils seraient très bien assortis, Seed et son envie de revivre et de croquer la vie à pleine dent, après avoir été enfermé un bon moment au monastère, et Carrie qui ne devait pas trop apprécier de vivre seule bien longtemps.


Oulà...Seed..T'as pas fait dans la facilité, mais ta Roussette vaut bien quelques tracas, te laisse pas distancer, occupe-toi bien d’elle et je pense que vous pourriez aller loin, vous deux ! Je suis heureuse d’apprendre que tu crois à nouveau à la..b..euh..beauté de l’amour et tout ce qui va avec !

Conseil, double sens, taquinerie, un peu de tout ça, Seed, elle l’appréciait assez pour se soucier de son bonheur, et vrai que, si elle ne le voyait pas trop lever le petit doigt pour boire sa tisane, étant un homme bien plus brut et nature que ça, franc et sans détour dans ses paroles et intentions, elle le pensait tout à fait capable d’assez de souplesse, s’il désirait vraiment conquérir une femme qui lui tiendrait à cœur et à corps, aussi. Si l’on arrivait à combler les deux, tout devenait juste merveilleux.

Alors qu’il s’installait confortablement contre le mur, comme si le jeune homme allait y passer la journée entière, Satine eut un sourire taquin, non mais, c’était pas la pause- causette de trottoir, là, mais à entendre tous les carrosses qui défilaient dans le dos de la Noiraude, il était temps de s’activer pour entrer dans la Cathédrale, alors elle lui répondit assez rapidement :


Je connais surtout Caton, le futur marié, lorrain comme moi, mon ami d’Epinal. Sinon, dans ton lot, mis à part ta compagne, tous des inconnus, croisés à Lisieux. La promise, jamais rencontrée, mais on ne va pas faire attendre les mariés, allez, viens..

Portant sa fine main à l’avant-bras de Seed, la Noiraude serra légèrement ses doigts sur le haut du poignet, l’encourageant à rejoindre sa belle croqueuse de cou, pour ne pas arriver en retard, alors que bien des gens montaient déjà les marches pour entrer dans la majestueuse bâtisse.

Bouge-toi, Mauvaise Graine, et va rejoindre Carensa, elle doit sans doute t’attendre avec impatience. J’ai déjà ma place de réservée, pour ma part !


Comme d’habitude, première place à droit de l’entrée principale, près des portes, dos collé au mur, cela restait son rituel immuable lors des cérémonies. Détachant sa main de lui, Satine, en l’entendant rire doucement, se sentit rassurée quant au moral de son ami, et d’une voix amicale, lui fit part de son plaisir à elle de le revoir :

On peut se perdre, Seed, mais qu’il est bon de se retrouver, n’est-ce pas…

Descendant sa main libre pour remonter un peu sa robe bleu roi, afin de ne pas s’empêtrer dans le tissu fin et fragile, Satine s’apprêtait à rejoindre la foule des invités entrant en continu dans la Cathédrale, non pas au galop, ni au pas de charge, mais avec bon entrain et légèreté, après tout, la journée allait être dédiée à l’amour et à la joie. Il faisait bon et surtout, il était temps de ne plus trop traînailler, semblait même que Caton fût aussi arrivé, il devait à peine être tendu dans ses chausses, le lorrain ! Il devait bien mijoter et cogiter, le futur époux..
Heloise
Alors que tous les invités étaient en train d'arriver, un domestique alla leur glisser à tous un petit papier. Celui-ci annoncait :

Citation:
Oyez, Oyez,

Afin de célébrer dignement cette union, la témoin de la mariée, Héloïse du Val d'Haine, Vicomtesse de Laviron, vous invite à participer à un combat de bâton, noble et roturier pourront y participer.

Les inscriptions se feront après la cérémonie religieuse, il vous suffira d'en informer la Vicomtesse (envoyé mp à Heloise).

Le combat se fera par duel et permettra à chacun et chacune de démontrer leur force et leur bravoure.

Héloïse du Val d'Haine,
Vicomtesse de Laviron


La jeune femme avait doucement tiré un rideau du carrosse pour observer l'extérieur. Objectif : trouver le futur. Pas évident avec cette foule, la jeune fouille et farfouille. Ouille ouille ouille pitié qu'elle n'est pas à mettre à exécution sa promesse, elle était pas dans la bonne tenue aussi.

- Alors, je vois bien Léonin et Sarah, j'ai cru voir votre oncle/cousin Nerval, je ne sais jamais.

Elle continue de mirer.

- Un tas de monde que je ne connais pas ou alors de loin, très très loin. Mon dieu il y en a du beau monde on pourrait croire que vous épousez l'Empereur.

La jeune femme se dit qu'elle aurait peut-être du éviter, là où certaines jeunes filles sont grisées par la foule, la Eldrid finissait souvent par plutôt faire une crise d'angoisse, mais bon c'était sortit.

Par contre le marié il était où le coquin ?! Soudain la brune vit passer un homme en tenue un peu débraillé, elle le fixa et cligna des yeux. Ah ben... ben oui c'était bien Caton. Bon autant juste dire qu'il était après tout c'était la vérité.


- Ah je l'ai vu Caton est ici!!! Va juste falloir qu'il entre dans le bâtiment maintenant. Et que Nerval vienne te chercher. C'est bien Nerval qui t'emmène?
_________________
Julien1
[Sur les routes entre Toulouse et Besançon]

Oui, deux fois oui, Julien était prêt.
Prêt pour la route, il avait dans sa vie parcouru tant de lieues que celles à venir faisaient figure de promenade.
Et il faut dire que la ballade s’annonçait bien belle, d’autant qu’ils allaient traverser des contrées que Julien ne connaissait pas encore, et que la compagnie de Lilly, même s’il ne la connaissait pas encore bien, était un ravissement…pas que pour les yeux.

Le garde en était là dans ses pensées et peinait à détourner son regard de la jeune femme. Qu’en penserait elle de le voir la dévorer des yeux comme un jouvenceau pré-pubère ?
Ce fut elle qui tenta de dénouer la situation en lui adressant la parole.


- Alors, Julien cette vie à Castres? Elle vous convient? vous plait? Vous avez fait des rencontres? Dites-moi tout de cette nouvelle vie. Nouvelle si j'ai bien compris.

Chouette, du coup, par bienséance, il ne pouvait lui répondre sans la regarder, et la question le fit sourire

- Bah vous savez, je n’ai eu que le temps d’y poser mes affaires et de commencer à cultiver un lopin pour me nourrir. Du coup, je n’ai croisé personne…pas même Sa Froide Blancheur…j’ai bien passé quelques moments en taverne à déguster quelques verres de vin de Gaillac, mais seul…donc Castres, pour moi, c’est un peu…vide pour le moment…en fait, pour être franc avec vous, tout est vide depuis…que j’ai quitté Toulouse et que nos routes se sont éloignées à peine après s’être croisées…

Conscient de ce qu’il venait de dire, il baissa les yeux, gêné, puis détourna la conversation perfidement en posant à son tour une question des plus originales.

- Et vous, la vie Toulousaine ? Vous semblez être à peu près installée…vous ne manquez de rien ?

Julien se mordit la lèvre en terminant sa phrase et parvint à afficher un sourire qui, espérait il ne laisserait rien paraître de son trouble…elle était si jolie, le menton dans la paume de la main, tête légèrement inclinée, son doux regard posé sur lui…….

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Ersinn
De plus en plus de monde se pressait dans ce lieu d'infortune, au plus grand dam du Warenghien. En cette journée, il n'avait vraiment aucune envie de faire le moindre effort, surtout pas à la vue des invités. La brillante présence de quelques lorrains se voyait ternie par celle de nombreux vicomtois, ou pire encore, par quelques ennemis notoires de la Lorraine. Quelle union pitoyable, et dire que Caton avait osé le coller comme témoin. Il aurait été déjà été d'un culot extraordinaire de l'inviter... Non, il n'en revenait toujours pas et ne pouvait que fulminer en silence. Ce n'était plus que le bâtiment qu'il considérait désormais avec hostilité, mais l'ensemble des invités, du moins, du moins ceux qu'ils ne connaissaient pas. Mais même les lorrains, même son Duc, et ses autres divers connaissances telles que l'homologue bretonne Tuatha, il ne les gratifiait pas d'un sourire. Si il croisait leur regard, après un simple coup d’œil lourd de sens, il se hâtait de regarder ailleurs voire même se s'éloigner pour garantir, pour encore au moins quelques instants, la sérénité du lieu.

L'unique exception à ses mouvements d'âme, Elenna, fit enfin son apparition. Et si toutefois, à sa vue, sa colère s'amenuisa un peu, il ne fut pas capable de lui rendre le baiser qu'elle lui offrait, ni même de faire tenir un véritable sourire sur sa figure à sa plaisanterie. Au contraire, elle ne faisait que souligner la divergence de leur pensée, à cet instant même. Il n'eut aucun mal à se faire un avis réaliste de ce qui se tramait dans l'esprit d'Elenna à ce moment précis. Elle était imbibé de l'euphorie du mariage, reflet de ses désirs personnels, tandis que lui ne pensait, comme le vétéran et désillusionné par l'amour qu'il était depuis son veuvage, que à la critique. Tout en étant convaincu de ne pas avoir tort, non plus. Pour ne pas la vexer, il évita tout commentaire pour se contenter d'un soupire en désignant l'autel. J'ignore si c'est une bonne chose que je monte là-dessus, tout à l'heure. Ce sera pénible pour tout le monde. Allons-nous en. lui souffla-t-il, l'air sérieux, en l'entourant de son bras pour l'inviter à quitter l'Eglise.

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Pour plus de précision sur l'allure d'Ersinn :
http://www.lesroyaumes.com/FichePersonnage.php?login=ersinn
Perles_de_ponsardin
Mars 1463 - Quelque part en Bretagne , Château de Frynaudour
Perles s’était absentée quelques semaines et qu’elle ne fût sa surprise lors de son retour d’apprendre que celui qu’elle nommait le Gourmand de Palets allait prendre épouse. Si elle en fût surprise elle se garda bien de le montrer. Messire Caton était un homme très gentil, charmant et amusant. Elle adorait le voir se chamailler avec son amie, c’était incroyable mais vrai. Deux bougons l’un comme l’autre, aussi bavards l’un que l’autre et aucun ne lâchait prise, enfin presque. Lorsqu’elle les laissait tous les deux, en plein milieu d’une conversation agitée, ils ne semblaient même pas s’apercevoir de sa fuite. Ah la la ! Elle était invitée, quelle délicate attention de sa part, elle ne manquerait cela pour rien au monde. Perles adorait les mariages, voilà qui allait lui redonner un peu le sourire aux lèvres, un événement qui tombait à pic en ces moments de vie maussades. Oublier la Saint Valentin et son anniversaire qui venait juste de passer, de plus en tête à tête chez des cousines, quelle tristesse ! Il était temps de faire ses bagages et de préparer tenues et fanfreluches. Oui Perles était ravie à l’idée de pouvoir revêtir jolies robes et dentelles. Le moment du départ elle fût fin prête, quelques semaines loin de Brest et de ses occupants ne pourrait lui faire que du bien. Juliette serait là, donc des éclats de rire et des moments de délices viendraient ponctuer ses moments de monotonie. Afin de parer à toutes éventualités elle emporte avec elle quelques petits jouets dans sa grosse malle.


Sur les chemins menant à Besançon …
Ce voyage fût assez agréable et propice aux réflexions en tous genres. Ballottées au grès des routes le soir venu, épuisées elles s’éteignaient comme des petites flammes. Perles pinaillait pour manger, la fatigue prenant le pas sur la faim. Les auberges judicieusement réservées par Tuatha étaient somme toute très agréables. On voyait bien là l’habitée des voyages et la Maligorn se laissait guidée. Juliette rendait la lenteur de ce voyage pétillant avec ses petits rires et son babillage. Elles arrivèrent enfin à destination et se précipitèrent chacune dans leur chambre. La première chose qu’elle fit ce fût d’enlever ses souliers, de prendre une pomme au passage dans la corbeille de fruits et d’observer au travers des vitres ce qui s’offrait à ses yeux. Demain était un jour important, il lui fallait préparer ses affaires, après demain peut être aurait-elle l’occasion de visiter cette ville inconnue.
Et bien « the Wedding day », le jour J ! ___________________________________________________
Le sommeil l’avait prise au dépourvu et le réveil du matin fût très agréable. Il ne fallait pas traîner et faire en sorte d’être prête afin de ne pas faire attendre Tuatha . Et puis surtout elle ne voulait surtout pas la perdre en cours de route. Elle ne connaitrait personne et elle allait coller son amie encore plus que d’habitude. Un peu comme un escargot collé tendrement sur une jolie feuille de laitue quoi ! Son amie la comprendrait, c’est mignon un petit maligorn aimant ! Elle fait en sorte de l’imiter en tout. Elle monte les marches de la cathédrale à ses côtés, emprunte l’allée principale. Aaaah non elles vont s’assoir presqu’aussitôt d’accord. Et non elle ne salue personne, elle ne fait aucun signe de tête non plus. Elle sourit tout simplement et à personne en particulier, oh enfin si à Messire Caton en pensées ! Elle attend de le voir apparaître afin de lui faire un petit signe très discret de la main. Ses doigts viennent remettre une mèche de cheveux de mini-rousse, qui au demeurant est fort sage comme bien souvent. Tua ! Dis moi tu connais beaucoup de monde ? Il y a d’autres Bretons que nous ici ?

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Eldrid
    Être terrifiée à son propre mariage ? Check.

    Et malheureusement, ce n'était que peu drôle. Pinson qui était encore partagée entre la grande joie d'être ici présente et la peur de voir tout ce monde pour... Son petit mariage... Avait du mal à décoller son fessier de la voiture. Ce n'était pas le moment de soupirer, et elle ne le fit pas. De toute façon son souffle semblait avoir disparu du périmètre. Elle aurait pu afficher une pancarte pour le retrouver tellement elle était en galère. Mais voyez, quand on n'a pas le temps, toussah toussah. Et qu'on va bientôt se marier... On ne prend pas trop trop le temps de se mettre à confectionner des affiches. Même quand on est le Pinson.


      _ Cousin, Nerval est mon cousin.


    Elle avait réussi à dire ça, c'était déjà bien ! Elle espérait de tout cœur qu'il y avait sa tante oui, car c'était bien une des rares personnes qui faisaient partie de sa famille de sang. Quant à savoir si c'était Nerval qui viendrait la chercher, c'était là une très bonne question à laquelle elle ne savait pas trop quoi répondre. Si Nerval se montrait paternaliste envers Eldrid, ce n'est pas pour autant qu'elle prenait cette protection comme acquise. Et c'est sans vraiment y croire qu'elle répond faiblement.

      _ Oui, normalement. Mais... Je peux y aller toute seule aussi...


    Et sur ses mots, elle entreprit d'ouvrir le coche et invita d'un geste de la main qu'on l'aide à descendre. Elle avait l'impression qu'il y avait encore plus de monde. Mais ne souhaitant se laisser guider par la peur, elle transforma cette dernière en joie. Elle avait envie de touuuuuuus les couvrir de pleiiins de bisous ! Mais bon, vu qu'elle n'avait pas tellement envie de mettre Héloïse en galère, elle s'en garda. Puis de faire quérir Nerval afin que la suite puisse avoir lieu...!

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    Cœur cœur.
    A la base, j'avais pas prévu d'être une bâtarde. Sympas les vieux.
Domdom
Assis sur un banc de la cathédrale ,le conteur fut extirpé de ses songes par une présence auprès de lui, puis une voix flûtée ,qu'il aurait reconnue entre mille autres.
Il ne révait pas, c'était bien :


Colombe !

Quelle surprise !
Si je m'attendais à te trouver ici !
Comment va votre Altesse Machin Chose ?


Domdom aimait bien taquiner l'héritière de la couronne Suédoise avec ses titres, sachant que Colombe était restée une jeune femme simple, toute future reine d'une bande de pécheurs de harengs qu'elle fût.
Puis il continua, après l'avoir bisée d'une façon fort peu protocolaire :


Et pour répondre à ta question, je vais bien et Sila aussi
Par contre , c'est Bellha qui a pris toute la fureur des Milanais
Ils l'ont littéralement massacrée
Mais elle va déjà mieux et recouvrera toutes ses capacités physiques, selon le médicastre


Ils discutèrent encore un peu, puis le brun laissa sa sœur de cœur aller à la rencontre de ses autres connaissances.
Quand il la vit enfin s'asseoir sur un banc, il se leva du sien et alla s'asseoir aux côtés de la blondinette en murmurant à son oreille :


Laissez moi être votre garde du corps, princesse

Ils avaient tant à se dire et vu que la cérémonie n'avait toujours pas commencé, c'était le moment idéal pour se donner des nouvelles l'un de l'autre.

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