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[Besançon] Mariage de Caton et d'Eldrid

Nerval
Sa cavalière brillait de mille feux à ses cotés. Une triple fierté pouvaient être lu dans son regard, sa presque fiancée, sa soeur et sa cousine. Toutes trois bientôt réunies au même endroit. Sa soeur qui s'était parée d'une magnifique robe qu'il avait surement du payé par ailleurs mais rien n'était trop beau pour elle. Il ne fit aucun commentaires à propos de son cavalier, il était la il était présent et même si les mots qui sortaient de sa bouche étaient bien trop éloignés des siens, il avait fait l'effort de l'accompagner. Il hocha simplement la tête en guise de salutations.

Fort bien ma soeur.

Il cherchait désespérément Eldrid du regard. Impossible de la voir, s'était elle muée en une de ces femmes pour qui tenir un horaire était impossible? La foule arrivait et il saluait les personnes qu'il connaissait restant proche de Melissandre. Un regard appuyé envers Melissandre, que pensait-elle à ce moment la? Il savait l'esprit de la Princesse peuplé de rêve de cérémonies de ce genre la.

Il fut interrompu par un page qui lui glissa un mot l'oreille. Il hocha affirmativement la tête avant de s'excuser auprès de Melissandre en lui expliquant pourquoi. Il fendit la foule pour arriver devant le carrosse sur le parvis. Elle était la, SA cousine, sa belle cousine, celle qui avait toujours le sourire. Il s'approcha d'elle prenant ses mains gantées et vient déposer un doux baiser sur sa joue.


Ma cousine vous êtes resplendissante.

Il avait appris à la connaitre, bien sur elle arborait toujours un sourire peu importe ses sentiments. Le Palatin se décala quelque peu et lui tendit le bras.

C'est un honneur que vous me faites Eldrid. Nous y allons dés que vous le voudrez.
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Catonlecenseur
Quand faut y aller....

Sur le seuil, il hésitait. Entrer, ne pas entrer, telle est la question. D'une main, il se recoiffa, le temps de se refaire une contenance. Mais que de monde! Il s'en effrayait presque.

Il n'aurait jamais pensé que son union avec la brunette comtoise, qu'il comptait "lorrainisée" aussi, drainerait autant de personnalités. Du coin de l’œil, il lui sembla que la cathédrale était quasi pleine, bondée comme une taverne un soir de Saint-Patrick à Épinal, quand son parrain offrait des tournées générales non-stop... Nan, j'plaisante!
Sur le parvis, le lorrain crut reconnaître une congénère lorraine, en grande discussion avec un brun inconnu au bataillon. Enfin, en ce jour, quoi de plus normal, des inconnus, il en verrait à la pelle.
Surtout, l'Antique eut alors une pensée saugrenue. vu le nombre de gens présents, il faudrait assuré après un repas des plus convenables pour tous les invités. Or, Héloïse ne lui avait toujours pas parlé du menu, ni de la suite des festivités. Mais si on avait une cathédrale entière à nourrir, ça allait coûter au vieux une sacrée tripotée d'écus! Certes, il était étoffé, mais n'est pas Starkel qui veut!
Intérieurement, il se lamenta contre le coût des festivités qui, à vu de nez, ne cessait de grimper.

Mais bon, on ne pouvait plus reculer, alors veille que veille, à cœur aimant, rien d'impossible. Il cligna des yeux, le temps de s'accoutumer à la luminosité du lieu, très différente de la nuit de l'avant veille. Et un bruit assourdissant qui lui bourdonnait dans les oreilles. Quelques pas à l'intérieur, et sur sa gauche, il distingua une brune avec une mini-rousse en ces bras. Un sourire se dessina sur son visage, le clan de "l'intendant-jardinier" était là. Il ne se dirigea pas vers le groupe, ne voulant les mettre mal à l'aise, juste un coucou de la main à sa Juliette. Reprise de la marche, à sa droite, une toilette mirabelle qui lui saute aux yeux. Nouveau sourire. Mentalement, il bénit Dacien de l'avoir traîné jusqu'ici, comme toujours, le De Chenot faisait mouche.

Tout à ces bruits, ces couleurs, il cherchait les visages, les connaissances, si tout le monde était installé, si la décoration était à sa place, si...
Un coup d’œil au lointain à l’archevêque, qu'il cherchait dans le choeur. Mais sa vue était bouchée par une grande silhouette de type léonienne. Nouveau sourire, et l'Antique de se retrouver au milieu de la cathédrale, allée centrale, comme un rafiot sur une mer déchaînée, battu par les vagues, n'ayant pas vu dans son dos Nerval sortir pour aller chercher sa future...
Heloise
Citation:
Oyez, Oyez,

Afin de célébrer dignement cette union, la témoin de la mariée, Héloïse du Val d'Haine, Vicomtesse de Laviron, vous invite à participer à un combat de bâton, noble et roturier pourront y participer.

Les inscriptions se feront après la cérémonie religieuse, il vous suffira d'en informer la Vicomtesse (envoyé mp à Heloise).

Le combat se fera par duel et permettra à chacun et chacune de démontrer leur force et leur bravoure.

Héloïse du Val d'Haine,
Vicomtesse de Laviron


Soudain, Nerval pointa le bout de son nez pour aider Eldrid à sortir du carrosse qui semblait finalement presser à plonger dans la foule.

La jeune femme observa le cousin qui aidait la future à descendre et fila sans un regard pour elle. La jeune femme fronça les sourcils et se dit que pour le coup c'était sympathique.

Elle se débrouilla donc comme une grande pour descendre du carrosse et aller vers l'entrer de la cathédrale. Posant un genou à terre, la jeune femme se signa avant de reprendre le cheminement vers l'autel. De toute façon Nerval se débrouillait d'Eldrid, elle préféra donc filer vers la nef afin de prendre un instant pour saluer Monseigneur Alexandre Farnèse.

La brune avait choisi une tenue simple ce n'était pas ce qui était prévue, mais le décès de l'Impératrice obligeait la jeune femme à revoir sa tenue. Elle avait tenue à garder une pointe de vert, sa couleur favorite afin de ne pas trop assombrir sa tenue compte tenu de la journée à venir.

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Leonin
Le petit parvis de la cathédrale se remplissait peu à peu. Ici et là quelques têtes connues arrivaient, certaines venant du centre ville en passant sous la porte noire et d'autre venant d'ailleurs. Léonin connaissait certains d'entre eux, pas tous évidemment, mais il reconnaissait quelques têtes. Puis ce fut l'arrivée d'une rousse, mais pas n'importe laquelle : sa vassale. Elle s'approchait, resplendissante et heureuse. Il était loin le temps de leur rencontre dans une taverne Franc-Comtoise et qui aurait pu croire qu'ils en arriveraient tous les deux là ?

El s'adressait à Sarah en premier, chose logique, respect des bonnes manières, il la reconnaissait bien, là.


Je suis ma chère amie, très heureux de vous voir.
J'espère que nous pourrons discuter avant ce soir,
Ce serait dommage de se quitter sans au moins un aurevoir.
Eh ! Pour le bébé, il est déjà en route, vous devez le voir ?


Il rit. Sans trop savoir il s'était mis à parler en rimes. Quel enfant ce Léonin.

Bref, non je n'ai pas pris du poids,
C'est mon vêtement qui donne cette impression
Il est un peu rembourré car je crains un peu le froid
C'est pour celà qu'il me donne cette vision
De m'être quelque peu empâté
alors que je ne l'ai jamais été.


C'est une impression ou pas, sans savoir, c'était que des rimes, un peu dans le désordre, mais Léonin préférait largement la musique, il était bien meilleur dans ce domaine.

Puis, au loin, il vit qu'il n'était pas le seul d'un bel âge dans cette assemblée, surtout le seul marié à une petite jeunette. Décidément Caton et lui avaient bien raison. Mis à part le fait qu'il faut bien s'occuper de leurs épouses respectives, même si pour Caton ce n'était pas encore fait, était quelque peu épuisant, Léonin savait qu'il aurait une infirmière à demeure pour ses vieux jours et il fit un clin d’œil à l'homme, se demandant s'il l'avait vu.

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Lilly_de_troy
Elle écouta sa réponse. Ainsi lui aussi avait trouvé un changement depuis son propre départ pour aller vivre à Castres, l'a laissant seule sur Toulouse. Elle n'avait pas prit le temps de faire le tour des autres tavernes. Ainsi dons il ressentait la même chose qu'elle. Une sorte d'abandon, de solitude de l'autre.. Elle avait souvent écrit et il avait tout le temps répondu.
Puis, le Prince lui avait demandé de l'accompagner à droite et gauche pour ces missions de représentations. Elle avait eu la chance de pouvoir revoir Julien et ils avaient fait quelques trajets ensemble. Puis vient, sa question


- Et vous, la vie Toulousaine ? Vous semblez être à peu près installée…vous ne manquez de rien ?

Oui, elle avait prit demeure de manière un peu précipité pour répondre à une nouvelle demande du Prince... Pas à dire, il lui en demandait mais bon elle avait accepté le travail donc les contraintes aussi. Elle avait donc du prendre une demeure sur la Capitale pour rester aussi souvent qu'il en avait besoin. Elle avait aussi pensé à pouvoir ensuite prendre la route et rendre visite très souvent à ce garde qui occupé, étrangement, trop son esprit. Elle le regardait, il l'a fixait ce qui l'a fit rire.

Oui, j'ai du élire domicile plus rapidement que prévu au sein du Comté et donc à Toulouse. Ce travail me demande d'être présente auprès du Prince, alors j'ai prit un logement, mais dire que je ne manque de rien est un bien grand mot. Ma maison est vide et n'a que quelques tenues et encore. dit elle riant Mais le point poisitif c'est que je pourrais venir vous visiter plus facilement pour le coup. dit elle en souriant, en espérant qu'il aimerait cette nouvelle. Puis ces émeraudes se rendirent compte qu'ils avaient déjà fait le chemin pour arriver au sein de Besançon.

L'auberge réservée était proche de la Cathédrale et Lilly put assister à l’effervescence du mariage. Pas en retard mais pas prêt. Elle se devait d'être irréprochable et une toilette ne leur seraient pas de trop. Ils avaient encore un peu de temps. Elle posa sa main sur la sienne et lui dit rapidement.


Nous y voilà mon ami. Nous allons devoir nous changer et entrer en scène rapidement maintenant. sans montrer le trouble que son simple geste avait provoquer au fond de sa poitrine. Ces joues devenaient bouillante, mais étaient elles roses pour autant? Elle n'en avait aucune idée et fit mine de ne pas y penser.
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ellesya
Ils n’avaient plus parlé de l’idée des fiançailles et il fallait avouer qu’Ellesya se gardait de trop relancer l’affaire, si craintive de se voir repasser la corde au cou. Cela lui faisait d’office songer à celle du gibet. Tant de choses avaient changé avec le temps, dont elle-même en premier.
Toujours était-il que malgré tout elle appréciait cette sensation diffuse qu’il n’était pas là comme si il devait subir corvée pour lui complaire. Cette impression lui venait du sourire dont il l’avait gratifié et de cette manière qu’il avait de la tenir contre lui, continuant inconsciemment à raviver les souvenirs qu’elle avait tâché d’étouffer comme les dernières braises d’un feu.

« Vivement que l’office commence », songea la duchesse. C’est que le brouhaha ambiant et toute cette foule lui faisait regretter les grands espaces où l’air vif vous fouettait le visage, où l’on pouvait pousser la chevauchée longtemps sans alentir l’allure comme pour tenter de semer loin derrière les idées noires.
Le regard clair se posa sur les traits de Mike. Le courage dans l’adversité était sa devise à lui. Elle ne manquait pas de courage dans bien des situations, mais il lui semblait que ses bases avaient été si durement sapées que jamais cette devise ne pourrait être sienne. Et lui, avait-il parfois de sombres pensées, de celles à vous rendre le cœur exsangue ? Leur différence affichée, à l’époque, l’avait intrigué et plu progressivement. Pourvu que Neven tienne d’elle la diplomatie, parfois ponctuée d’un bon direct dans le tarin des emmerdeurs, et la volonté optimiste de son géniteur. A la pensée de leur fille, elle lui glissa.


Neven se plaint et fait parfois de la fièvre ces derniers temps. Les premiers petits crocs ne vont pas tarder à poindre.

Puis revenant au présent immédiat, elle lui demanda :

Qui était la baronne –si j’ai bien saisi- que tu as salué ? Avec une très jolie robe rouge et grise.

Pure curiosité, histoire d’en savoir plus sur les connaissances de celui qui lui a quand même demandé sa main. Sur un coup de tête, certes, mais tout de même.
Bon, elle évitait ces tons lors des mariages puisque l'épousée optait souvent pour le rouge, mais il était un fait que cela réussissait à la femme aperçue.
Quoiqu'il en soit, c’était le moment ou jamais de débuter l’apprentissage de l’autre. D'où la proposition qu'elle lui avait fait de l'accompagner d'ailleurs.
Phase d'étude du candidat au mariage : débutée.

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OR de la Licorne et Séminaire de Tours
Eldrid
    On put lire sur le visage du Pinson la joie d'être aux côtés de son cousin. Elle prit une grande inspiration et le sourire aux lèvres qu'elle s'avance saluant les personnes qui croisent son regard. Bien évidemment, elle était plus que surprise de voir autant de monde, notamment des personnes qu'elle ne connaissait aucunement. Mais sans en prendre ombrage, elle tenta de garder la tête haute. Elle n'avait sûrement pas la plus belle robe, quand on rassemble tant de personne et autant de nobles, on ne peut point faire concurrence. Mais surtout, elle fut assez dérangée de voir une femme au visage légèrement connu avec une robe rouge, Tuatha. Bien heureusement, le Pinson ne connaissait rien du passé commun qu'elle pouvait avoir avec Caton, sinon, assurément qu'elle aurait pris la mouche ! Elle vit également une deuxième personne vêtue de rouge, il s'agissait là d'Ameliane, son amie, elle se doutait que cette dernière n'avait pas fait ceci pour lui causer du tord. D'ailleurs, elle lui adressa un léger sourire.

    Tout devint plus réel, une légère angoisse lui prit. Angoisse qui se traduisit par une main se resserrant un peu plus fortement sur le bras de son cousin. Du regard, elle cherche Elianor, sa tante, mais aussi Héloïse, qui était son repère de la journée. Les yeux se baladent toujours, légèrement saturés de visage inconnu. Ils s'avancent alors, elle était prête.



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    Cœur cœur.
    A la base, j'avais pas prévu d'être une bâtarde. Sympas les vieux.
Elenna
Sourire de façade, visage terne et soupire, le tout additionné au baiser froid qu'il lui remit. Non, véritablement, sa maigre tentative n'avait pas rendu le Vicomte joyeux. Et face à tous ces signes de lassitude, la blonde eut vite fait de perdre son propre sourire pour ne pas incommoder son interlocuteur. Un regard inquiet se posa sur lui alors. Elle se demandait ce qui n'allait pas, ce qui le rendait ainsi en un jour si particulier. Bien sûr, elle avait bien une idée de ce qui se cachait derrière ce comportement, connaissant l'avis qu'il avait sur la Franche-Comté, ainsi que sur l'Eglise. Caton n'avait pas fait les choses à moitié de ce côté-là... Et en plus, en imposant à son parrain de l'inviter en de telles conditions. Malgré tout, elle avait tout de même pensé qu'Ersinn userait encore de son culot incroyable pour passer au-dessus cela et faire de ce mariage l'excuse d'un combat verbal public. Raison pour laquelle, elle fut surprise de l'entendre dire qu'il voulait partir.
Réfléchissant à cette proposition de sortie qui n'en étant pas réellement une, ils firent quelques pas vers la porte d'entrée. Mais Elenna força rapidement l'arrêt tout en regardant Ersinn.


- Attends, je te prie...

Il l'entrainait là dedans alors qu'elle n'avait rien demandé, et elle n'était pas d'accord. Elle avait accepté d'être là, elle n'avait pas fait le chemin pour rien. Du moins, pas pour partir comme ça, comme une voleuse. Et ce même si elle comprenait son besoin. Ne voulant faire aucun scandale dans le lieu saint, elle répondit au Vicomte à voix basse :

- J'entends bien ce que tu dis... Mais je pense que la moindre des choses est d'en avertir le principal intéressé. Caton nous en voudra à jamais sinon. C'est le mariage de ton filleul tout de même, malgré la présence de ces gens, ce lieu et ce qui nous attends... Ne crois-tu pas lui devoir au moins cela au lieu de partir de cette façon ?

Elle savait très bien qu'elle allait dans le sens inverse de ses idées et que cela n'allait guère lui plaire. D'autant qu'elle ne disait pas explicitement si elle allait le suivre ou non. Elle avait l'impression qu'on lui demandait de choisir entre son engagement auprès de celui qu'elle aimait, et son engagement auprès de Caton avec cette histoire de témoins. Voyant que l'église s'était remplie à bonne allure, elle chercha du regard le futur marié. Il fallait faire vite, avant que la cérémonie ne commence. Lorsque ses sens l'eurent trouvé, elle le désigna d'un geste de la main...

- Tu me suis ?
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Catonlecenseur
Devant tant et tant de visages, l'Antique ne savait plus ou donner de la tête dans l'inclinaison de chef et le salut de la main, signe ostentatoire d'une manifestation de joie à voir son prochain icelieu, geste que plus tard dans l'Histoire on qualifiera de "salut élisabéthain".

Heureusement un phare se fait voir sur sa route et il se dirige naturellement vers lui.
Arrivé à hauteur du géant, il ne peut s’empêcher de s'exclamer, presque soulagé


Ha, Léonin, que je suis aise de vous voir, de par votre grandeur,vous dominez cette assemblée! Vous êtes mon donjon aujourd'hui, de part votre vision panoramique du lieu!
Vraiment, je ne sais ce que les gens trouvent formidable dans un mariage, c'est un jouer de joie, certes, mais on en perdrais son latin!
D'ailleurs, il faut que je fasse attention, sinon Dacien va encore me battre à plate couture la prochaine fois!
Bref je m'égare... Vous allez bien, la route fut bonne? et les auberges, comment était ce?


Discutant quelques instants avec le vénérable de Monmouth, le patriarche des d'Acoma finit par remonté le restant de la travée centrale, saluant toujours au passage, pour se retrouver devant l’archevêque.
Un sourire lui vint en voyant soeur Marie-Clarence et mère Eloin dans l'assistance, même Noirlac avait fait le déplacement, et le lorrain en était profondément touché, et honoré.
Mentalement, il récita une courte prière pour se reconcentrer, attendant le départ donné par Monseigneur Farnèse pour le grand barnum, mais littéralement mort de peur à l'intérieur. Seul son mouchoir, dont il se sert pour se passer sur le visage un peu de fraîcheur, trahi son trouble intérieur.
Amelliane
Le silence de Bors ne présageait rien de bon, à quoi bon de rêver pour rien avoir au final comme si elle aussi n'aurait pas le droit à un peu de bonheur au lieu de promesses qui ne seront sans doute jamais tenue. En tout cas si c'était le cas la pilule aurait beaucoup de mal à passer.

Bref, Amel redescendit de son nuage quand la mariée, son amie Eldrid fit son entrée. Elle lui sourit à son tour ne remarquant pas la bourde que la demoiselle venait de commettre, la même couleur de robe que la mariée, une fois qu'elle le remarqua dans sa tête sa raisonnait ainsi : heu ... oups ... flute .. crotte .... une bourde de plus. A cette instant elle aurait aimé être une petite souris afin de se cacher dans un trou et regarder le mariage de loin sans qu'on remarque son choix de tissu stupide.

Intérieurement elle se tapait le front en se répétant "stupide brune, stupide brune" mais bon le choix était fait et la cérémonie allait débuté. Amelliane ira sans doute voir son amie plus tard pour lui présenter ces vœux de bonheur et également ces excuses.

La demoiselle se reconcentra sur la mariée qui avançait vers son promis et souriait de bonheur pour eux.

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Alexandrefarnese
Monseigneur Alexandre salua tout le monde et fit signe d'entrer.

Il remonta l'allée de l'Eglise et s'inclina devant l'autel. Il pria un instant et se releva. Il passa derrière l'autel et commença la cérémonie.


Mes Biens Chères Soeurs, Mes Biens Chers Frères, bienvenue à vous toutes et tous dans notre Eglise, pour célébrer ensemble le mariage de notre soeur et de notre frère.

La mariage est un moment sacré dans la vie d'un croyant. Il unit deux fidèles pour la vie dans le lien le plus parfait existant dans l'Amitié Aristotélicienne.

Dieu regarde notre assemblée, en ce jour sacré. A présent, récitons tous ensemble la plus sacrée des prières, celle qui montre notre foi en Dieu lui-même.


Il commença à réciter la prière, invitant l'Assemblée à le suivre.


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Julien1
Julien avait trouvé le trajet bien trop court il serait bien resté enfermé là dedans encore quelques jours…faudra voir avec Son Altesse s’il n’est pas invité à un mariage à…. Alexandrie !

- Nous y voilà mon ami. Nous allons devoir nous changer et entrer en scène rapidement maintenant.

- Ah bon déj….a ?

Lilly venait de poser sa main sur celle de Julien et un immense frisson parcourut son échine, électrisant toutes les fibres de son corps ! Point ne fut nécessaire de tenter de masquer sa chair de poule, trop tard, elle fut vite remplacée par une bouffée de chaleur.
Ses doigts se refermèrent presque malgré lui sur la petite main soignée, il ne voulait plus la lâcher. Et quand bien même il eut voulu le faire, la main ne répondait plus à la tête, mais bien au cœur.

Julien bredouilla quelque chose d’incompréhensible, rougissant presque et luttant pour demeurer digne.

Il porta la main à ses lèvres doucement, et y posa un baiser. Oui, le baiser fut presque un peu trop appuyé pour être honnête et il était maintenant certain que la journée serait longue et qu’il devrait prendre sur lui pour rester à sa place…de garde…mais, ben non, de cavalier aussi….Julien était curieux de voir comment elle allait le présenter, car il y aurait du beau monde à coup sûr !

Ne lâchant pas la main, ni des yeux son regard, il se pencha légèrement et lui murmura doucement


- Puis-je vous offrir mon bras Lilly afin de vous aider à descendre ? Faut il faire monter l’ensemble de vos malles…avez-vous besoin de quoi que ce soit ? Je me ferai un devoir, un plaisir….je suis votre dévoué

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Tuatha
Un bruit à l'entrée de la Cathédrale se fit soudain entendre , des pas ... La jeune femme se tourna avec l'espoir que c'était Lui ... Une surprise , il avait eu un soucis et n'avait pu répondre à son courrier ?? Oui les sentiments parfois font que l'on pourrait trouver tout un tas d'excuses pour celui qui fait fondre votre coeur .
Hors ce n'était pas lui ... Son regard se posa sur Caton qui avançait vers son destin et la rousse lui adressa un sourire encourageant .
Que de fois ils avaient discuté de son mariage , que de fois il avait demandé conseil , s'était ouvert de ses doutes , de ses interrogations - Trop vieux , trop ronchon , trop radin , trop ... trop ... ?? - Que de fois elle avait essayé de le rassurer , de l'encourager , pour finalement arriver à ce jour . Oui elle était heureuse pour son précieux ami et pour sa future épouse , ils méritaient d'être heureux assurément et ils le seraient .

Puis vint l'arrivée de la jeune mariée et là ....stupéfaction !! Une robe rouge ? La jeune bretonne se mordit la lèvre légèrement en constatant l'erreur à ne pas commettre , mais comment aurait elle pu savoir ? Ce qui est sur c'est qu' elle allait devoir commander deux ou trois tenues supplémentaires à Valeryane , cela devenait urgent et puis elle avait soudain envie d'une robe noire , allez savoir pourquoi .

Elle capta le regard empreint de contrariété de la jeune épousée et si elle avait pu elle aurait changé sa tenue illico presto , mais hélas elle ne pouvait plus rien faire .
Elle espérait juste que Eldrid ne lui en voudrait pas trop pour çà .

Mais elle était contrariée la rousse bretonne , bien plus que ne le laissait supposer son visage impassible . La jeune Eldrid n'imaginait même pas - et ne le saurait jamais - combien la bretonne avait plaidé sa cause lorsque son futur époux avait eu des doutes sur leur futur mariage , combien de fois avait elle dit à Caton de faire confiance en sa brune , qu'elle était certes jeune et impulsive , mais qu'elle devait l'aimer à la folie . Qu'il ne pouvait et surtout ne devait pas laisser passer la femme de sa vie , celle qu'il aimait plus que tout .

Grands dieux que la vie est les sentiments sont compliqués parfois .
N'était elle pas dans le doute elle aussi ? Le doute de connaitre les vrais sentiments d'Euric pour elle ? Etait ce de la part du brun , de la simple attirance , une envie de l'avoir dans son lit ou un sentiment plus profond ?
Elle aurait tant voulu qu'il soit prés d'elle en cet instant ...

Mais , elle revint rapidement à la cérémonie qui débutait , le grand moment était arrivé pour les mariés , celui de se lier pour la vie , pour le meilleur et elle l'espérait pas le pire .
Elle adressa un sourire à son amie Perles et elle tendit les bras pour prendre sa Juliette contre elle , cette mini rousse née de l'amour qu'elle avait éprouvé pour son bel écossais , mais c'était une autre époque , c'était le passé , même s'il remontait à la surface chaque fois que la rousse posait les yeux sur sa fille .

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Claya1


Claya était prête, elle sentait que Milor était un peu tendu et pour tout dire elle en menait pas large non plus. C'était beaucoup de gens de la "haute" comme on disait familièrement des nobles et des puissants.
Tête haute, dos droit elle prit le bras de Milor et avança tranquillement dans la Cathédrale et l'emmena vers un des bancs du fond.


Faudra penser à vous faire baptiser Milor mais ce mariage va vous faire une belle approche de la religion Aristotélicienne, le côté que je préfère: l'amour.
Quelques fois c'est plus la colère et l'intransigeance qui domine hélas. Je vous offrirai à l'occasion le livre des vertus. Ah voilà Monseigneur Farnese , la cérémonie ne devrait pas tarder!


L'officiant entama le crédo, et elle tendit un livre de prière à son cavalier et entama la prière.
Euric.
    En retard, encore en retard mais comment pouvait-il donc se permettre un tel afront..

    « Et bien, car l'on pardonne tout à un Lisreux ! »

    Sourire bête sur le visage, bras légèrement écartés et mains ouvertes, paumes tournées vers le ciel comme s'il était en pleine conversation.

    « Vous dites ? Erf ! »

    Cette voix qui vint le sortir de ces rêveries, celle de cet homme qui était censé le conduire en un lieu dit pour une poignée d'écus et ce, à bord d'un transport au confort qui laissait à désirer.

    « Voilà qui est chose faite, remontez et, nous reprendrons la route. »

    Une roue n'ayant pas tenu la dure réalité des sentiers, roue qu'il aura fallut réparer et ce, sans même qu'Euric n'eut besoin de mettre la main à la patte. Et puis quoi encore, il était parfait pour une occasion il avait été invité par la main de Tuatha.. Cette baronne à la chevelure de feu qui semblait le faire fondre tel de la glace exposée à un soleil puissant.
    En tous les cas, le brun ne se fit pas prier pour reprendre sa place, yeux désormais rivés sur cette missive que lui avait adressé la douce, missive à laquelle..


    « Par le sans nom.. » Il n'y avait pas répondu et il en prenait à peine conscience.

    « Vous dites ? »


    [Que les chemins sont longs, longs, tellement lo.. ZzZzZzZzZzZz..

    « Sire Euric, nous y sommes ! »

    Des mots qui cette fois-ci, vinrent le tirer de ses songes les plus profonds alors qu'il sursauta, manquant de peu une chute maladroite et bien peu contrôlée. Enfin, un sentiment de hâte vient prendre possession de son être, comme si quelqu'un ou quelque chose venait lui tirailler les entrailles. A moins que ça ne soit aussi la faim, à l'idée de pouvoir déguster des victuailles et ce, jusqu'à ce qu'il ne puisse plus rien engloutir.
    Mais un peu de tenue chers Euric, en tant que jeun.. En tant que Lisreux, il vous faudra bien vous comporter.
    L'homme ayant réalisé la course est bien vite oublié que déjà, le brun cherche du regard.. Un clocher, des portes entrouvertes, ça n'en fait aucun doute, il était arrivé en bon lieu avec tout de même, un certain retard qu'il saurait se faire pardonner auprès de la baronne.

    Réajustant ses vêtements endossés pour l'occasion, bien que sombres et tirants sur des tons pourpres, lui tenait à rester tout de même assez discret. Que que cet événement représentait pour lui l'occasion de pouvoir éventuellement, élargir son cercle de connaissances.. Bien que c'est avant tout pour Tuatha qu'il était venu jusqu'en ce lieu.

    Déjà, les portes de la cathédrale et un premier regard à l'intérieur alors qu'il s'y glisse et ce, très discrètement pour ne venir en rien perturber la cérémonie qui débutait.
    Tout d'abord en retrait, les yeux rivés sur la foule et ce, un long moment..


    « Où est-elle.. Ne serais-je pas au bon endroit.. »

    Ses pensées se bousculent car même s'il n'était point arrivé en bon lieu, il pourrait tout aussi bien profiter des éventuel buffet avant de reprendre sa route. Puis enfin, lorsque ses yeux vinrent s'arrêter sur une chevelure dite, de feu, cette silhouette qui lui tournait le dos, enveloppée dans un tissu rouge, magnifique et soigneusement bien porté.. Il fallait prendre le risque..
    Et c'est quelques instants seulement plus tard que..


    « Pardon.. Pardonnez-moi.. Ne vous dérangez pas.. Veuillez m'excuser.. »

    Jusqu'à arriver aux côtés de la rousse qui ne semblait pas avoir remarqué sa présence, il allait donc pouvoir profiter de l'occasion pour..

    « Cette cathédrale est vraiment magnifique mais point autant que vous. »

    Ces quelques mots glissés à son oreille, le temps de percevoir cette toute petite chose qu'elle tenait en ses bras, sans nul doute, sa fille, chose qui ne le dérangea pas pour le moins du monde si bien qu'il vint rejoindre ses mains dans son dos qui lui, se tenait bien droit, scrutant face à lui, la cérémonie en cours..

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