Sans la moindre expression sur la trombine, Shane regardait l'taulier s'avancer vers lui. Qu'est ce que c'est que ces histoires encore? Pour jouer ici fallait au moins prévoir d'quoi grailler pendant au moins une bonne semaine. Et encore, le rouquin s'avançait peut être un peu trop en pensant cela. Il y avait des rumeurs qui circulaient sur ce lieu de débauche, certaines personnes n'en seraient jamais ressorties. L'Irlandais comprenait un peu mieux maintenant. Nulle question d'estourbillage arbitraire comme on nous le laissait entendre. Non. Ces disparus n'avaient tout simplement pas encore commencé leur partie. Notre rouquin avait toujours tendance à exagérer un poil les faits, ça rendait le quotidien tellement plus vivant. C'était comme un gros coup d'savate directement dans les noix de la réalité et le Très Haut savait à quel point le Pique aimait jouer de la bottine.
Lorsque LE CONTRAT s'étala avec grand bruit sur la tablée tout de bois vétue, Phipps zieuta brièvement le papelard, puis le tenancier, puis le contrat à nouveau, et enfin un dernier coup d'oeil à Carys avant de s'emparer de la mine de plomb et de commencer à noircir le contrat.
"Foutrebite, pète donc un coup mon petit père,
J'vais t'le remplir ton papelard. Pas d'quoi t'affoler le colon d'la sorte...tu vas t'éclater les veines du cul." Lui répondit le rouquemoute dans le plus grand des calmes.Contrat de mécénat Passé entre
Le Pacte d'Orphée d'une part,
Et
Quartus Jean Eudes René Ier de la Mare aux Canards, d'autre part.
Ce premier du mois d'avril 1463, le mécène s'engage pour une période de 3 mois renouvelable à laisser disposer Le Pacte d'Orphée de la mise (des mises) suivante(s):
☠ Une modification corporelle au choix (Rabotage de moignon, perçage d'esgourdes, amputation, etc...)
En échange de quoi il se verra proposer la jouissance de services gagnés par l'établissement auprès de ses clients malchanceux. Le nombre de ceux-ci ne pourra dépasser le nombre de ceux mis à disposition par le mécène.
Le Pacte d'Orphée s'engage à faire de son possible pour que le mécène soit satisfait et à ne délivrer son nom que sur accord de celui-ci.
Si ce contrat ne devait être respecté, les cosignataires se verraient alors en droit de réclamer une compensation à court ou long terme au fautif.
Fait à Paris le 1 avril 1463Kwek!
VOI-LA!Oooouh qu'il était satisfait de son oeuvre le canard.
Ca c'était du contrat ou il ne s'appelait plus Marguerite._________________