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Salon Diane - Repas entre amis vendredi 13 mars 1463

Anton.akis
Dans le couloir plus loin...

Pour sûr qu'il savait que Marraine l'aimait et qu'elle ne souhaitait que la paix au sein de sa famille, mais bon, Anton n'avait pas à supporter les sautes d'humeurs, et autres réflexions désagréables de la part d'Anthy.
Il regarda un instant sa marraine, et lui prit les mains avant de lui répondre le plus calmement possible...

Ecoute Marraine, mon parrain m'apprécie certainement comme tu le dis, d'ailleurs moi aussi, mais il y a des jours où la coupe est pleine. Je veux bien faire des efforts pour me maitriser, mais je ne suis pas d'accord de me faire traiter de la sorte, ni de devoir rester sans rien dire. Je ne pense pas que tu aurais préféré que je fasse un scandale au milieu des invités.

Puis d'ouvrir la porte du domaine...

Je suis navré pour toi, je ne recherche pas à te faire souffrir, tu sais bien à quel point je t'aime, mais je n'ai pas à supporter ça, ni le soir de noël, ni tout autre jour d'ailleurs! Le respect comme qui dirait, c'est dans les deux sens.

Il l'embrassa sur la joue et monta sur son cheval pour retourner à SON domaine...
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Anthy
Que serait le monde si les personnes concernés était au courant des choses les concernants en premier lieu ? Ne serait il point un monde agréable ? Enfin bon, c'est donc en tant que dernier avertit qu'Anthy prit la réponse de son fillot qui semblait fort peu argumentée, suffisait juste qu'il lui explique de manière constructive.
Heureusement que sa brune étaya un peu les dires mais le laissant toujours dans un léger vague. Puis il répondit a son fillot quand celui ci commença a partir d'une façon qui ne faisait mais alors pas du tout soldat.

"Déjà reprenons car là, je ne vois nullement ou je vous ai traité de menteur, j'ai seulement exposé ce qui est vrai. Chacun a sa vérité, la vérité vraie est difficilement décelable.
Néanmoins, ce que je voulais dire par, cet endroit n'est point chez vous, c'est qu'aux yeux de l'Herauderie, il ne l'est pas et ça, que vous le vouliez ou non, ça ne changera point. Si un jour un meurtre arrive en la demeure que vous occupez, cela retombera sur nous.
Après que vous soyez ultra-succeptible pour ne pas oser m'expliquer les choses est une chose différente..."

Une salutation de la tête quand celui ci franchit la porte, a première vu plus touché a son orgueil qu'a autre chose alors que la parole se voulait calme...Dire les choses clairement sans s'envoler comme une plume au premier coup de vent était la clé a tout ceci. Une fois ce moment passait, il reprit donc en reprenant, remettant son regard sur les invités.

"Bon, qui veut gouter a cette prune ?"

Tendant un godet, il se fit patient, surement que l'alcool adoucirait la pièce. Tiens en parlant de mets, il se demandait si Floberte avait prévu de quoi manger en même temps que la picole.
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Alvira
Anthy sur les talons, et qui comme qui dirait semble vouloir expliquer très maladroitement le pourquoi de sa réaction, n'arrangeant finalement rien. Alvira ne put alors que laissez Anton s'en aller, elle ne voulait pas le forcer à rester, il était vif, impétueux, et ne se calmerait pas à rester sur place sans rien pouvoir extérioriser. La jeune femme serra les mains de son filliot dans les siennes lorsqu'il les lui prise, puis tenta de sourire lorsqu'il déposa une bisou sur sa joue. Un hochement de tête pour lui dire qu'elle comprenait c'est un cheval et son cavalier qu'elle voyait partir au loin.
Frustré et contrarié, elle lança un regard à Anthy qui en disait long. Sans un mot, elle pénétra dans le salon, un sourire quelques peu fragile sur le visage. Les invités avaient pu entendre les premiers éclats de voix, mais le reste s'était déroulé dans les escaliers et le Halle de la bâtisse.

Un peu gênée, mais bien décidé à ne pas perturber ses invités, elle renchérit par dessus les paroles d'Anthy.

Moi, je veux bien ! Une belle dose ! Cette prune m'a l'air gouleyante.
J'en ai absolument de besoin...



Humbaud voleta d'un invité à l'autre pour servir les boissons, prune ou tout autres, c'était au choix des invités. Floberte, elle, semblait avoir disparu de la circulation. Le regard sur ses convives, la maitresse de maison vit s'éclipser sa fille. Se doutant qu'elle allait rejoindre Anton. Si ça n'avait été que d'elle, la Bourgmestre s'y serait rendu aussi, mais elle ne pouvait décemment le faire. La pensées que Vic y aille l'a rassura et après un petit soupir pour extérioriser la pression, le regard de la Montoise vint à se poser sur l'attraction de la maison. Le ventre plus que rebondit de sa cousine. Ça ça en était du spectacle, et elle avait bien du mal à s'en défaire, trouvant le tout, très beau.
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Michalak
Michalak était en retard non pas qu'il n'avait pas envie de venir assister au Noël familiale pour une fois qu'il avait organisé non. C'est juste qu'il venait à peine de revenir du louvre et que ce n'était pas la porte à côté. Il avait mit énormément de temps à cause de la Neige qui était tombé pour réussir à remettre les pieds en Gascogne. La Gascogne il n'y venait plus depuis que la bêtise était devenu la Reine en Gascogne. Depuis que la connerie se présentaient inlassablement et à chaque fois dans une liste pour les Ducales.

Bref pour ce soir la politique avait été laissé de côté.

Michalak était venu accompagné d'une femme. Il avait invité Sofja de Jagellon Vicomtesse Limousine qu'il avait rencontré plus tôt au louvre par le plus grand des hasard. Les deux avaient finalement à devenir amis mais on pouvait vite voir qu'ils n'étaient pas simplement ami mais deux amoureux qui ne s'étaient pas encore avouer leur sentiments de façon réciproque.

Il descendit donc de son Carrosse qui venait à peine de s'arrêter dans la propriété de sa Tanta Alvira. Il tendit sa main pour faire descendre la sublime Vicomtesse. Sa princesse à ses yeux.

Vous allez pouvoir rencontrer ma famille ma chère. Vous verrez ils ne vous mangeront pas et ils sont de très agréable compagnie.

Michalak serrant doucement la main de la jolie blonde se dirigea vers la porte de la demeure et demanda au serviteur qui était là de les annoncer.

Veuillez dire aux maitres des lieux que Michalak de Valdesti est arrivée et son ami Sofja de Jagellon.

Michalak sourit et ne put s'empêcher de lui dire ici vous verrez personne ne s'appel par ses titres et on a tendance à se tutoyer alors ne soyez pas déstabilisé par leur manière très amicales de faire.
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Equemont
Salar s'était laissé entrainer par son épouse dans cette célébration familiale. Lui le géant de Bretagne, lui guerrier sanguinaire, le Maréchal du Grand Duché était transparent. L'époux de Lanceline. Voilà ce qui le caractérisait en pareille circonstance. L'orgueil masculin exacerbé le faisait légèrement souffrir, en contrepartie, il profitait de ce statut de papier peint pour tenter l'approche du buffet. Au moins, dans le Sud, on s'empiffrait méchamment bien, et là c'était gratos aux frais de la famille de Dulcinée. Une aubaine. Par acquis de conscience, ou peut-être par amour, allez savoir, il restait tout de même autour de sa "barrique" de femme, encore toute remplie de sa semence fermentée. A en voir la rotonde, le hoir serait bien en chair. En parlant de chair, manger, fallait manger.

Line l'emmena faire les courbettes devant les hôtes, il ne les connaissait pas, et avait du demander trente fois sur le trajet qui ils étaient pour bien faire comprendre que ce genre de voyage le gonflait. Il y mit les formes, histoire qu'on ne prenne pas peur pour la sudiste, qu'on n'aille pas s'imaginer qu'elle était enfermée dans le château de Barbebleue (ce qui était techniquement le cas). Puis il tira la manche de la Balafrée pour l'attirer vers le buffet. Puis il lui glissa dans le creux de l'oreille.

- Si vous êtes sage et que j'ai bien bouffé, je vous accorderai la danse que vous n'avez même pas imaginée dans vos rêves les plus fous !

Moi vouloir toi perdre les eaux ? Nan, moi être juste groskon !
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Lanceline
L'ambiance lui parut soudain lourde. Mais peu à même de comprendre ce qui se passait, la tête déjà tournée vers les mets, elle ne pensait plus qu'à une chose : profiter autant que possible. Et c'est bien ce qu'elle comptait faire. C'est qu'un enfant dans le ventre, ça vous vidait de toute énergie et ça vous donnait vraiment faim.
Elle se dressait déjà le menu dans sa tête, se demandant bien par quoi elle commencerait, avant de s'imaginer se jeter sur la nourriture la tête la première, rêvant presque de nager dedans tellement tout à coup son ventre lui semblait paradoxalement vide. Mais son listage fut perturbé par la voix du blond ; lentement son visage se tourna vers l'époux.

- Si vous voulez manger, je vous en prie, tout est là. Et je n'aime pas danser, vous le savez bien.

Un sourire amusé passa sur ses lippes avant qu'elle ne poursuive.

- Quant à être sage... Vous savez bien que je le suis toujours.

Elle reporta son attention sur le buffet avant d'entendre derrière elle Anthy qui revenait.

"Bon, qui veut goûter a cette prune ?"
- Moiiiiiii !

Elle se détournait déjà de la nourriture pour chercher du regard où se cachait celui qui servait à boire.

« Sage » ?
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Sofja
Depuis leur première rencontre au Louvre, quelques semaines auparavant, Micha et Sofja ne s'étaient point revu. Par contre, ils avaient échangé moults missives. Petit à petit, la Jagellon se laissait mater par les doux mots de son gentleman.
Elle avait besoin de temps et mesme s'il semblait très presser d'aller plus loin dans la relation, il prenait soin de ne pas la froisser. C'est donc une invitation qu'elle reçut en ce froid hivernal dans son chalet en Savoie.

Rencontrer sa famille ?

Ah oui... il allait très vite en affaire alors qu'elle n'était pas encore certaine de ces sentiments. Bien sûr qu'elle l’appréciait fortement. Qu'à chaque nouvelle missive, elle était impatiente de la lire telle une enfant. Et ses réponses étaient des plus sincères.
Mais cela était encore frais, elle avait encore peur... peur de souffrir à cause de ces foutus sentiments qu'on appelle "amour".
Pourrait-elle seulement encore, aimer ?

Arriverait-elle à affronter ceux qui l’aiment ?

Y a de forte chance pour qu'ils devinent ses émotions qui la déchirent. Et si jamais cela ne devait pas aller plus loin entre eux, ils la haïraient toute leur vie. Et jamais plus elle n'oserait croiser la route des Duranxie. Et vu le nombre, autant finir au couvent.

Et si, et si, et si...

On refait le monde. Et s'il faut, elle se laisserait aimer tous simplement et ils auraient une belle vie ensemble. Avec d'autres marmots qui agrandiront les familles JAGELLON-DURANXIE. Et la vie sera belle, tout simplement.

Jette toi dans la fosse ma grande. Il n'y a que comme ça que tu sauras ton destin.

Alors elle avait accepté l'invitation. Et au fur et à mesure que le jour J avançait, le stress montait. La Jagellon n'avait rien laissé au hasard, tout était préparé. En passant par la tenue que par les cadeaux. Car il était hors de question qu'elle arrive les mains vides.
Il avait été convenu avec Michalak qu'il vienne la chercher en son domaine, en Limousin. Ainsi il ne perdait pas de temps sur la route et cela lui avait permis de faire un point sur ses terres Limousine. Mais surtout, de partager la fin du voyage ensemble.

DING DONG ... DING DONG
L'horloge annonçait l'arrivée du Seigneur de Cazalis et Anhaux !

Sofja avait passé de longues heures dans sa chambre à se préparer.
Un bain à l'eau de rose afin de parfumer son corps. Puis sa camériste avait pris soin de la maquiller mais dans toute sa discrétion. Des yeux bleus relevés de cils bien noirs. Une légère poudre ocre sur les paupières afin de les relever.
La Vicomtesse avait vêtu une de ces plus belles robes. Une de ces dernières folies. Elle n'était pas très chaude mais la cape serait suffisante pour protéger ses épaules de la fraicheur du Royaume.
La dernière touche, après avoir couvert son cou et ses doigts de bijoux, quelques gouttes de parfum.



La route entre le Limousin et la Gascogne fut assez rapide et cela permis au « couple » d’échanger quelques formalités, quelques nouvelles du Royaume, quelques informations sur la famille de Michalak. Elle prenait note de tous les conseils.

Oh je ne m’inquiète pas pour ça. J’espère juste être à la hauteur de leur espérance car je ne sais pas comment vous m’avez présenté… Et à ne point en douter, vous n’y avez pas été avec le dos de la cuillère. Alors, faut que j’assure maintenant.

Sofja attrapa la main du Seigneur et descendit du carrosse. Elle prit une bonne bouffée d’air et tandis qu’ils montaient les marches extérieures, ils croisèrent un homme qui quittait le domaine, en colère. Cela la refroidit sur le coup mais peut être étais ce qu’un messager, elle oublia rapidement.

J’espère pouvoir en faire autant. Il ne m’est pas facile de tutoyer, l’on m’a endoctriné à l’étiquette depuis mon enfance. Mais je ferai mon possible, je vous l’assure.

Au moment où ils entrèrent dans la pièce principale, elle entendit un homme crier « Qui veut de la prune ? ». Cela la fit sourire, c’était une boisson très appréciée des Limousin. Il n’y avait pas une demeure sans prune depuis que Nebisa, Comtesse à l’époque, autant dire, y a très longtemps, l’avait importé.
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Floberte_


Une vie de servante, c'est beau !
Une vie de servante c'est rempli ! Quand les journées sont finiiiiiis, oh ouiii !!
Une vie de servante c'est...
Je chante la joie mes agneaux, bien oui ! J'ai échappé à la maitresse. A force de tourner, virer, elle m'a oublié. Doucement mais surement, je tente une esquive, j'étais planqué dans le petit boudoir jouxtant le salon. Un pas, plus un, et encore un. Je regarde le sol histoire de me faire toute petite. De là, je vois le bas de la porte. J'y suis presque, j'y arrive. Je passe l'encadrement de la porte, je relève la tête histoire de pouvoir observer les alentours pour prendre plus de vitesse. Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii... Je suis liiiiiiiiii...

MERDUM !

Nullement, voilà que j'ai le droit à un couple. Je leur souffle au nez, puis mime un éternuement. Je suis dépité, blasé, au fond du trou, mais pas intérêt que la "De Peyrehorade" le sache, sinon je risque de prendre la porte. Le sourire qui se fige sur mon visage n'a rien de très sincère, mais tanpis. Fallait pas s'attendre à ce que je sois ravie de faire demi-tour.
Un air des plus sérieux quand j'arrive auprès de la Dame, un air de fatigue, histoire de ne pas laissez deviner que cela faisait une petite heure que je me prélassais sur une banquette moelleuse à souhait.

Dame Alivira, vous avez encore des gens qui viennent, il demande à ce qu'on les annonces. Mich'lak du Val dé sti, et une Safoie de Jardegond. Ils sont en bas ma Dame.
Michalak de Valdesti, Floberte, c'est mon neveu... Vous ne suivez rien, prétez donc un peu d'attention au prénom.

Vous avez bien entendu, dans ma précipitation, je n'ai aucunement porté attention à vos noms et prénom, vous savez pas comme je m'en fiche. Puis quelle idée d'avoir des dénominatif si compliqué ?! Je vous le demande moi. Y en a d'autres qui en ont des plus simple suivant ce que leur famille travaillait la terre ou avait comme activité pour gagner pitance. J'en secouais la tête et l'Alvira ne semblait point trop me disputer, son sourire laissait entrevoir son indulgence. Elle était pénible mais assez compréhensive quand à mon intérêt sur la noblesse. Puis, je reparti auprès des deux gens pour leur dire.

Venez donc, vous êtes attendu.

Tailloooooooooooot, sortez les voiles, vent du sud, je file. Ben vi hein, Aubrée et Humbaud se chargerait de ravitaille les nobliaux. Moi, il est temps que mon corps de vieille aille se reposer.
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Michalak
Michalak souriait fière de voir que sa futur s'était habillé à en faire pâlir plus d'une. Pour sûr elle avait un de ses goûts et une façon de se comporter digne d'une Princesse. Michalak avait finalement trouvé sa princesse. La femme qui lui conviendrait en tout point. Noble au coeur d'or pour résumé le tout. Quelqu'un qui avait traversé milles épreuves comme lui. Une personne qui aimait les belles toilettes, et les réceptions mondaines.

Le seigneur chuchotta doucement à l'oreille de sa douce:

Vous êtes très en beauté Vicomtesse. Il me sera dure de résister à la tentation de vous croquer sur place.

C'est alors qu'il finissait son chuchotage que la servante d'Alvira qu'il ne connaissait pas avança pour s'enquérir de qui ils étaient. Elle n'était du genre très loquasse la servante. Michalak ne voulait pas faire d'esclandre mais il n'aimait pas du tout le comportement de la servante qui semblait être négligente.

Michalak lui fit signe de la main d'aller vite les annoncer. Il l'a congédia l'air de dire au moins on ne verra plus cette énergumène ici.

Elle revint pour leur dire qu'ils étaient attendu. Michalak avait envie de lui passer un savon pour lui dire combien il le savait être attendu. Il se retint ne voulant pas s'emporter alors que toute la famille était là.

Il entra tout sourire tenant la main de Sofja en lui chuchotant. Ne vous inquiétez pas je ne vous demanderez jamais de changer. Faites comme bon vous semble cela me conviendra toujours vous savez.

Les hostilités étaient lancé Anthy venait d'annoncer qui veut de la prune.

Michalak en profita pour se diriger vers la maitresse de maison et son maitre afin de leur présenter Sofja.

Alvira et Anthy je vous présente Sofja de Jagellon ma compagne.

Michalak sourit
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Sofja
Le choix de la robe avait fait son effet, son prétendant l’appréciait fortement. Lorsqu'il lui fit la confidence de la tentation, un rictus s'afficha sur son visage. Si elle n'était pas autant sur sa réserve, elle l'aurait plus largement taquiner. Mais ils en étaient encore à se découvrir, la Vicomtesse ne voulait pas précipiter les choses.

Plusieurs personnes étaient présentes, elle ne s'était pas imaginée autant de monde. Mais ce n'était pas plus mal, elle aurait moins l'impression d'être la distraction du jour. Quelque chose l'interpella. La voix qui proposait la prune ne lui était pas inconnue. Elle chercha à voir mais le Seigneur de Cazalis et Anhaux l'emmena auprès des propriétaires des lieux.

Et quelle surprise !

Anthyyyyyyyyyyyyyyy

Le Anthy connu en Limousin ? Son presque beau frère ? Son colistier chez RENAISSANCE ?
Que de souvenirs... elle fit envahie d'un gros coup de blues en repensant aux Olympiades qu'ils avaient organisé en Limousin. Les heures de travail au domaine de Bellegarde en Marche. Sans parler des heures dans les bureaux du RENAISSANCE avec les autres colistiers dont la grande Sindanarie.
Que ce temps là lui manquait mesme si la politique ne pardonnait rien.
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Anthy
C'est sans tarder que tous le monde limite se jetait sur les verres qu'Anthy venait de remplir. Ralala mais il avait bien trouvé la famille té, autant soiffard que lui pour le coup. Un ptit coup d’œil a la bouteille qui ne ferait pas long feu avant de tendre le verre en plus qu'il tenait a la main a Line.

"Goutez moi donc cela Line. Un breuvage bien autre que cet Armagnac ou Calva que les grands diners de la noblesse peuvent vous offrir, de la prune.
Celle là même qu'en Limousin les gens raffolent tant en période électorale qu'en moment de fêtes."

C’était partit, voilà qu'Anthy ventait encore cette prune, incroyable ? Sisi pourtant il n'en buvait plus comme avant, ayant troqué cet alcool contre du vin depuis quelques temps.
Une fois qu'il vit que tous le monde semblait plus ou moins s’être servit, il trinqua et alla se remettre aux cotés de sa muse. Mais a peine lui fit il un sourire qu'il entendit son nom.... Cette voie, cette intonation, il se retourna et un grand sourire s'afficha sur ses lèvres, son godet manqua presque de tomber sur le sol quand il vit entrer non pas Micha qui présenta Sofja mais sa cavalière elle-même et eu du mal a aligner quelques mots en inclinant legerement sa tête en guise de salutations.

"Heuu...., Sofja ? C'est bien vous ?"

De la voir lui rappelait bien des choses, allant de sa marraine Sindanarie a sa vie Limousine, a la politique, au parti de l’époque, a cette partie de carte qu'ils voulaient faire tout deux quand Life avait eu suffrages, a son premier baiser volé avec celle qui était aujourd'hui sa fiancée jusqu’à son départ de cette province fait après avoir bien expliqué sa façon de penser au Comte de l’époque. Ce temps a présent révolu ou la vie était autre, ou il était un homme plus réservé, moins endurcit par les aléas de la vie.
Ses pensées s’envolèrent pour le ramener a l'instant présent alors qu'il ne put s’empêcher de siffler son verre de prune puis de se raclant legerement la gorge.

"Cela fait son temps mais le temps ne semble point vous avoir atteint chère Sofja; comment vous portez vous ?
Je suis fort ravi de vous revoir et de vous recevoir en notre demeure."

Puis il posa son verre et appela quelqu'un pour que l'on aille chercher une bouteille de prune en plus. Son regard vint alors se reposer sur sa muse et lui dit tendrement.

"Chère compagne, voici Sofja Jagellon de Bellegarde, une vieille amie si l'on puis dire pour vous résumer cela du Limousin ou nous nous sommes côtoyés."

Vrai qu'elle était plus qu'une vieille amie, elle aurait pu être sa belle sœur a un moment même. Un léger secouage de tête quand il pensa a sa sœur, mieux ne valait pas aller sur ce chemin sinueux. Un sourire alors qu'il se remit a être discret, laissant les présentations se faire.
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Sofja
Les émotions avaient pris le dessus oubliant toute bonne manière, voir effrayant pour les autres convives. Le rouge monta rapidement aux joues de la Vicomtesse, elle se ressaisit rapidement.

Je me porte beaucoup mieux depuis que j'ai rencontré Sieur Michalak. Mais je vois que tu es bien entouré également.

Son regard se posa alors sur la Dame qui se tenait aux côtés d'Anthy. Elle était très loin de ressembler à sa sœur Anna mais c'était surement mieux pour son ancien ami.

Je manque à tous mes devoirs Dame Alvira. Mes respects, vous avez là une bien belle demeure.
Et je vous remercie également d'avoir accepter ma présence auprès des vostres.

Son regard se posa alors sur le Valdesti, avec un petit sourire en coin.
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Alvira
Siroter sa prune, c'est ce qu'elle était en train de faire. Non pas son premier verre, mais second qu'elle ne put s'empêcher de demander à Anthy. L'initial avait été bu cul sec histoire de lui faire passé l'accroc entre les deux hommes qui étaient important à ses yeux. Là, elle se trouvait à rêvasser. Elle entendait son Capitaine parler, s'adressant à Line, mais s'en trouvait être quelques part dans ses songes, quand une bonne âme, la Floberte pour ne pas la nommer, vint annoncer l'arriver de sa Michette l'obligeant à sortir son nez de sa liqueur.

Dame Alivira, vous avez encore des gens qui viennent, il demande à ce qu'on les annonces. Mich'lak du Val dé sti, et une Safoie de Jardegond. Ils sont en bas ma Dame.
Michalak de Valdesti, Floberte, c'est mon neveu... Vous ne suivez rien, prétez donc un peu d'attention au prénom.

Malgré l'écorchement en règle la maitresse de maison ne put s'empêcher de sourire. Bien qu'elle houspille Floberte de temps à autre, son côté spontanée et son caractère bougon, avait le mérite de d'amuser la jeune femme. Puis en un éclair, ce fut la dame en question qui poussa un appel. Juste le temps à Alvira de se tourner vers l'invité.

Anthyyyyyyyyyyyyyyy

Hé bé, ça c'était de l'entrée, mieux qu'à la foire, la Bourgmestre ne put s'empêcher de porter une mains sur le bras de son fiancé lorsqu'il s'approcha d'elle, comme en signe d'apaisement. Pour lui faire passer le message que malgré les tensions précédentes, elle ne pouvait s'empêcher d'être proche de lui, le gratifiant d'un sourire très doux alors qu'il lui présentait la Vicomtesse. Précédemment, elle avait salué le "de Valdesti", déposant par la même une bise sur sa joue en signe de bienvenue.

Je manque à tous mes devoirs Dame Alvira. Mes respects, vous avez là une bien belle demeure.
Et je vous remercie également d'avoir accepter ma présence auprès des vostres.

Ce n'est rien Dame Sofja, ne craignez rien, c'est un plaisir et un honneur véritable que de recevoir ma famille en ce lieu. Ici se déroule notre premier Noël à tous.
Et si vous prenez soin de notre Second Huissier préféré, je n'ai aucunes raisons de vous en vouloir.

Un sourire en coin avisa le fameux, alors qu'elle se voulait espiègle et surtout sincère quand au bonheur de se voir entourer par les siens. Sa dextre toujours posé sur Anthy, semblait glisser le long de son avant bras pour lui saisir la mains, ou plutôt le pouce et l'index. Ne sachant plus quoi dire, les yeux bien trop rivé à son tendre, elle l'imita et proposa de la prune.

Désirez-vous un peu de Patxaran ?!

Seul ses mots finirent pas passer au travers de ses cordes vocales.
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Anthy
Un sourire, voilà ce que fit Anthy quand il entendit les mots de Sofja, vrai qu'il était bien entouré, entre Line qui semblait proche de faire arrivé un invité de plus, la belle famille en partie et sa douce a ses cotés.
Sentant la main de sa belle se poser sur lui, il laissa son regard aller a la rencontre du sien, lui offrant un sourire comme pour lui dire que l'instant d'avant était passé pour lui. Le plus important demeurait de passer un excellent moment avec les gens présents.
Puis laissant les dames parler entre elles, il resta silencieux quand fut prononcé encore le nom d'un rafraichissement qu'il avait bu pour la dernière fois a l’anoblissement de son Alvira, il ne put que dire.

"Oui bien entendu, cela devrait plaire aux gens aimant la prune mais ne voulant pas sentir que cela. Vous savez que l'on dit de cet alcool en Castille ? Qu'il a vertu médicinale.
'Fin après si on écoute les on dit hein, moi j'vous dis que tous les alcools soignent !"

Comment casser un moment se voulant agréable et de rigolade en moment monotone ? Demandez donc lui pour le coup mais bon, il aimait a parler de picole de temps autres même si son auditoire s'en foutait legerement du moins a priori.
Il attendit donc un sourire aux lèvres que le plateau passe devant lui pour s'en prendre un godet attendant toujours le retour de Aimbaut pour en revenir au fondamental de sa bouteille de prune. Les VW semblaient plutôt discrets ne se servant pas, avaient ils fait vœux d'abstinence pour cette nouvelle année 1463 !!! Cela en serait presque une résolution plus que catastrophique et voué hélas a un échec certain.
A cet instant une pensée lui vint qu'il ne pourrait dire le pourquoi du comment quand son regard heurta tel un navire sur iceberg le ventre de Line; cet instant ne fit que le transporter a lui homme devenu père tout a coup, a tout ces sentiments envers des gamins comme envers ce Louis car même s'il s'en cachait et malgré l'age avancé de Louis, il le prenait plus comme un fils que comme un écuyer.
Regardant chaque personne présente avant de finir par le laisser s’échouer sur le visage de sa muse pour ne pas penser a se faire désireux de cette vision qu'il voulait voir, il prit alors un verre quand le plateau arriva devant lui tout en attrapant la main de sa douce de la sienne et la serrant sans y apposer son regard dessus.
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Michalak
Citation:
Je me porte beaucoup mieux depuis que j'ai rencontré Sieur Michalak. Mais je vois que tu es bien entouré également.


Michalak écoutait l'échange avec Anthy et Alvira quand il entendit finalement que Sofja et lui se connaissait depuis un bon moment même s'ils s'étaient perdu de vue.

Celui-ci sourit à Sofja et lui dit.

J'espère bien être votre petit rayon de soleil comme vous le miens.

Michalak sourit et lui fit un bisous sur la joue.

Je ne savais point que vous vous étiez connu plus tôt. Le monde est petit semble t'il.

Michalak en profita pour serrer la main d'Anthy et fit la bise à Alvira sa tantine préféré. Remarquez il adore toute ses tantines Michalak. Il est comme ça à vrai dire.

Michalak était en train de regarder aux alentours il allait également présenter Sofja à Christabella et François son Suzerain histoire qu'elle sache qui est qui finalement. Apparemment elle semblait intéressé par le petit breuvage proposé par Anthy. Michalak n'y avait jamais goûté d'ailleurs. L'officier Royal se douta également que Sofja souhaitait aussi parler du bon vieux temps avec Anthy. Il resta donc à ses côtés écoutant avec intérêt leur échange sur leur passé.
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