Soraya.
La froideur de Théognis raidit les mouvements d'ordinaire souples et gracieux de la jeune femme. Elle sourit timidement, consciente de sa sottise, qu'elle n'aurait pas dût etre là et qu'il aurait été plus sage d'écouter sa marraine...
Seulement elle en avait assez de jouer les poupées bien élevées alors qu'un homme était en danger. Elle releva doucement les yeux, cherchant le regard de Théo avant de répondre
Mes parents voyagent sans moi. J'ai le devoir de rester en Bourgogne et de veiller sur nos terres, sur mon frère et sur les gens chers à mes parents...
Elle ne pouvait s'empêcher de sourire. La colère avait brisé un barrage dans son coeur et maintenant coulait un fleuve, calme et sûr.
Considérez ma présence comme le vu de mon père.
Soraya risqua un oeil vers la jeune femme qui n'avait pas l'air très en forme. Son ventre rond lui en indiqua rapidement la cause. So repensa aux paroles de sa marraine.. Un séducteur, rien d'autre... Cette femme? Portait-elle son enfant? Inspirant profondément, elle décida de ne pas croire Juliette sans se faire son propre avis. Orgueil, douce orgueil qu'est l'insouscience de la jeunesse...
Si vous m'ordonnez de partir, je crains de devoir me remettre en colère et je crois m'être suffisamment donnée en spectacle aujourd'hui. Tolérez ma présence.Je ne vous demande rien de plus. Dès que je ne vous saurai plus en danger, je disparaîtrai de votre vie...
Ces mots blessèrent la baronne mais si c'était le prix à payer pour le savoir vivant, elle était prête à s'y résoudre...
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Seulement elle en avait assez de jouer les poupées bien élevées alors qu'un homme était en danger. Elle releva doucement les yeux, cherchant le regard de Théo avant de répondre
Mes parents voyagent sans moi. J'ai le devoir de rester en Bourgogne et de veiller sur nos terres, sur mon frère et sur les gens chers à mes parents...
Elle ne pouvait s'empêcher de sourire. La colère avait brisé un barrage dans son coeur et maintenant coulait un fleuve, calme et sûr.
Considérez ma présence comme le vu de mon père.
Soraya risqua un oeil vers la jeune femme qui n'avait pas l'air très en forme. Son ventre rond lui en indiqua rapidement la cause. So repensa aux paroles de sa marraine.. Un séducteur, rien d'autre... Cette femme? Portait-elle son enfant? Inspirant profondément, elle décida de ne pas croire Juliette sans se faire son propre avis. Orgueil, douce orgueil qu'est l'insouscience de la jeunesse...
Si vous m'ordonnez de partir, je crains de devoir me remettre en colère et je crois m'être suffisamment donnée en spectacle aujourd'hui. Tolérez ma présence.Je ne vous demande rien de plus. Dès que je ne vous saurai plus en danger, je disparaîtrai de votre vie...
Ces mots blessèrent la baronne mais si c'était le prix à payer pour le savoir vivant, elle était prête à s'y résoudre...
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