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[RP] Arrivée, retrouvailles, coucheries et accouchement

Soraya.
Après s'être délectée de ce bain des plus appaisant, Soraya avait les idées quelques peu plus claires... Elle se retourna et verifia que personne ne l'observait puis sortit de l'eau.

Après avoir regagner ses vêtements, elle sortit des étuves et remercia encore le tavernier qui lui indiqua le chemin de sa chambre.


Merci mais je vais déjà trouver, vous n'avez pas besoin de m'accompagner...

Petit sourire gênée puis la baronne se retrouva à nouveau seule avec son silence et ses pensées...

Traversant le couloir qui menait à sa chambre, elle vit de la lumière filtrer au travers d'une porte. Un murmure s'en échappait. Un homme en prière... Théognis...

So baissa la tête et posa sa main sur le bois de la porte. Elle savait que tout ceci n'était que chmère. Après tout c'est bien connu, les hommes perdus cherchent toujours refuge aupèrs de Dieu ou des femmes... L'intensité du regard qu'avait posé le comte sur elle n'était qu'un leurre... Il allait se battre, vivre ou mourrir et ensuite, s0il échappait à la faucheuse, il redeviendrait raisonnable et oublierait surement la jeune fille et ses yeux d'émeraude.

Se sentant impuissante face aux événements et à l'attitude de rejet de Théognis, Soraya sentit la révolte la gagner.

Bien! S'il était destiné à l'oublié, autant profiter de cet absence de raison pour ne serait-ce que gouter à ses lèvres...

Inspirant, elle laissa sa main glisser le long de la porte pour s'arrêter sur la poigner. Un léger grincement, la pote s'ouvrit...

Théognis se retourna et dévisagea la jeune femme. Elle n'était vêtue que d'une simple robe de lin, une fine ceinture sur ses hanches amoureusement dessinées et son épaisse chevelure d'ébène ondulant le long de son dos. Même peau de miel, même parfum de jasmin que sa mère et ce regard intense qu'il connaissait...

Sans qu'il n'ait eu le temps de sermonner la jeune femme, Théognis se retrouva avec son corps chaud blotti contre le sien et ses lèvres enlaçant les siennes...

Après cette ultime étreinte, So retira ses mains du visage du comte et le regarda une dernière fois avant de reculer et de partir, quittant la pièce, le coeur battant à tout rompre pour rejoindre sa chambre...

Le dos au mur, ses sens troublées, elle ferma les yeux... Non ce soir elle ne dormirait pas... Impossible. Alors c'était cela la passion? Merveilleux sentiment si proche de la folie qui l'avait poussée au péché de gourmandise pour un simple baiser... Théognis...

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Ardath
Sa marraine était partie la première. Ensuite était venu le tour de la baronne hautaine. Pensez vous qu'elle aurait salué quelqu'un ? Non, elle ne faisait cas que du Comte, son attitude fit se lever au ciel les yeux d'Ardath, encore une à qui les armoiries familiales étaient montées à la tête. Noblesse d'héritage, pas de mérite, elle avait fait quoi cette gamine à par naître du bon côté du lit pour se permettre de jeter des pièces d'argent à la face du tavernier. La vipère eu du mal à en avaler sa soupe, comme si une étude valait une telle somme, méconnaissance du travail, mépris affiché.

Elle était de mauvaise humeur et ne répondit pas au Comte qui ne l'aurait pas entendue de toute façon. Elle connaissait la tête qu'il avait, celle de l'homme qui luttait contre ses pulsions, qui luttait en vain, l'hautaine finirait dans son lit sous peu.


J'men vais m'coucher aubergiste. Qu'tu puisses rentrer chez toi, ta femme doit t'attendre. J'trouverai un lit, t'en fais pas.

Elle jette son baluchon sur une épaule, charge les fontes de sa selle sur l'autre bras et lui lance une inclinaison de tête en guise de salut. Elle est fatiguée mais il faut encore qu'elle passe voir l'hirondelle alors elle ne s'arrête pas en chemin pour écouter aux portes. Une porte, n'importe laquelle.

Dedans il y a un lit sur lequel elle jette ses affaires, une chaise et une table, elle a eu de la chance, plutôt bien meublée la chambre. Elle se renverse sur son lit, regarde les lacets de ses bottes, il serait tellement bon de les enlever ne serait-ce que quelques instants. Elle se connaît la fleur d'échafaud, si elle n'en enlève ne serait-ce qu'une elle ne repartira pas d'ici. Se passe la main sur le front, ferme les yeux et soupire.

Se redresse, saute sur ses pieds et sort. De sa chambre. De la taverne. Marche. Dans le froid. Jusqu'à chez Kerowynn.

La porte n'est pas verrouillée et il fait plutôt froid dehors alors elle entre sans frapper. Il s'est passé un peu de temps depuis qu'elle est partie de la taverne, sa marraine a du se reposer. Elle referme avec précaution la porte dans son dos.


Ker ? J'suis là !

Elle a élevé la voix, pas jusqu'à crier mais elle l'a élevée. En attendant une réponse de la flamboyante elle tape ses pieds pour éviter de mettre trop de terre partout.
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Anima Vagus
Libre vagabonde et Fleur d'échafaud
Kerowynn
Délivrance.

Le mot trotte sous son front, tambourine aux tempes. Sa peau se perle d'une suée glacée dans la rue qu'elle traverse. Chez elle. La porte complaisante ne résiste pas aux doigts fébriles. Aara doit être quelque part par là. Elle ne la trouve pas plus qu'elle ne la cherche, suffoquée, pressée.

Délivrance.

Elle se plie, à genou devant le lit, tête enfoncée dans l'édredon. S'étouffer, mordre. Elle se relève quand çà passe, marche quelques pas. Elle a peur, et mal. Elle ne sait pas rester calme quand la douleur foudroie le creux des reins.

Sur la parquet, les pas étouffés. Elle a enlevé ses chausses, délacé son corsage, et sa jupe, ne supportant plus de se sentir enserrée.

Elle sent que c'est le début, et elle attend, ne sachant que faire, entre hystérie et calme intimé. Assise au bord du lit, son corps se balance. Son bras, la saignée du coude, vient parfois s'appuyer contre les dents. Des gémissements montent, et des mots grognent.


Ker ? J'suis là !

Les mots se renfoncent, sa gorge se noue. Elle en pleurerai presque, Kerowynn, de cette voix amie, à ce moment là. S'accroche à çà, tremble, se répand, se reprend. Gémir pour qu'elle monte, la plaigne, la berce? Tentation qu'elle exécute d'une toux aphone.

Ardath! Je suis en haut.


Elle se fait presque honte, à être incapable de le dire. Sa voix s'élève, trop aigüe quand elle ose enfin :

Et çà ne va pas trop bien.
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N'est rien et espère bien le rester. Libre habitante d'un village charmant, voyageuse par moment. En quête.
Ardath
Elle avait commencé à épousseter ses manches et à dérouler son foulard quand la voix de Kerowynn lui parvint, souffrante. Elle fronce les sourcils, jette sans trop de ménagement le vêtement au dossier d'une chaise et avance à grandes enjambées vers les escaliers qu'elle grimpe quatre à quatre. Comme un pressentiment, si elle avait juste des nausées elle n'aurait pas cette voie aiguë, elle lui dirait juste de passer plus tard. Elle est mue par un vague réflexe, elle maudit Aristote en avance, elle devine ce qui va se passer et le déteste. Dire qu'en ce moment elle aurait du être accoudée au bastingage d'un bateau un tricorne sur la tête. Elle n'y est pas, elle se morigène et remet à plus tard cette conversation.

Ker', me dit pas que c'est le moment … Quel moment ? L'Ardath non plus ne sait pas le dire, "mettre bas" c'est le terme qu'elle utilise en général, pas devant Kerowynn. Je n'ai même jamais accouché une vache !

Elle entre dans la chambre, l'hirondelle ressemble à un animal, anxieuse elle tourne en rond, pour un peu elle se regarderait les flancs comme une jument. C'est en tout cas l'effet que ça fait à l'Indigne qui déboule dans la chambre comme un cheveu tomberait dans la soupe : au ralenti et avec effroi.

Elle secoue la tête, sans trop savoir que faire.


Je fais quoi Kerowynn, je sais pas moi ! La voix est aiguë, aussi paniquée que sa marraine, prise au dépourvu elle n'a pas une once d'instinct maternel ou de ce qui peut s'en approcher. Du linge bon à jeter ? Propre ? Tu as ? De l'eau … ça peut toujours servir de l'eau bouillie non ?

Son regard est implorant, elle se triture les doigts nerveusement.

Toi je suppose que tu dois te coucher et … Bon sang il n'y a personne de compétent ici ?! Mais elle ne connaît pas de matrone pour faire accoucher la belle, elle sent bien qu'il va falloir improviser. De l'eau et du linge donc. Toi tu ne bouges pas, j'arrive.
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Anima Vagus
Libre vagabonde et Fleur d'échafaud
Theognis
A peine Théo devient pieux qu'il se retrouve avec une femme au....lit. Resté seul, la tête posée sur le coussin, il se demande à voix haute.

Serait-ce donc cela, la divine Révélation?

Il ferme les yeux. Dans son esprit se déroule un combat fratricide entre les débris de sa conscience morale, et les vagues d'assaut d'un désir grandissant. La confession, le pardon, la rémission des péchés sont autant d'arguments en faveur du second. Elle est aussi séduisante que le serpent, gémit la première. Peine perdue. Théo s'est déjà levé de son lit. Il n'a jamais su résister, comment le pourrait-il maintenant? Il sort de la chambre, et la voit, dans le couloir, haletante, au bord des larmes, confuse. Les mains de Théo brûlent de la toucher, de sentir son corps contre le sien. Les mots sont inutiles. Il s'approche d'elle, et l'embrasse avec fougue, ivre de son parfum. Doucement, il l'entraine vers sa chambre, dont il referme la porte d'un coup de pied. Cette nuit sera pour eux.
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Aarnizhwalki
[Dans la demeure de Kerowynn]

Au haut de la maison, une petite chambre. Lueur de bougie. Près de la flamme, un fauteuil.

Des mains industrieuses terminent un long ouvrage : Aara se hâte, partie pour le finir à temps, partie pour tromper l'anxiété. Une fois la broderie achevée, peut-être tout serait-il prêt ? Alors aucune chose mauvaise ne pourrait advenir ; mais il faudrait terminer…
Elle y songe sans sérieux, et oublie aussitôt. L'aiguille miroite au pied d’un arbre de soie ; au loin, quelques voix, qui effleurent à peine.


Sauf…
… Et çà ne va pas trop bien.

Porte ouverte à la volée.
Sur le parquet, l’ouvrage prend la poussière.




Aara dévale les escaliers, arrive devant la porte, et… Quelque chose l’arrête, qui prend à la gorge et coupe les jambes. Et maintenant ? Pas prête. Jamais fait… jamais vu… Comment…
La voix d’Ardath perce le bois, pointue comme jamais, chaque syllabe qui pique comme une gifle. Non, personne de compétent.


S'ébroue, cependant. Est-ce le moment de se faire peur ?
Souffle dur, comme on ne parle qu’à soi-même :
ressaisis-toi. Kerowynn, derrière la porte. Ne se souvenir que de cela.

Et d'entrer. Le pas rapide, plus assuré qu’elle l’eût pensé, mécanique, droit vers une armoire dont elle tire du drap. Un filet de voix lui râcle la gorge :

Ca, déjà. Reste l’eau.

Discours parcimonieux, elle n’en peut guère plus.

Passe un bras autour de Kerowynn, l'autre sur son épaule. Mains froides. L'attire vers le lit, murmurant quelque chose tout près de son oreille, peut-être même pas des mots, un souffle, rassurer.
Soraya.
Sans comprendre ce qu'il lui arrivait, alors qu'elle s'était résignée à quitter cette auberge et laisser Théognis fasse à son orgueil, elle se retrouvait dans sa chambre, ses lèvres embrassant fougueusement les siennes et ses mains parcourant furieusement son corps.

Réalisant soudainement la passion et l'ardeur de Théognis, Soraya le repoussa et, haletante, elle le regarda, honteuse...


Théo je n'ai jamais.. enfin je suis ...tu es le premier......

Comment lui faire comprendre qu'elle était sur le point de lui offrir sa plus grande valeur aux yeux de ses parents... Elle, la bâtarde... Elle lui sourit et l'embrassa avec passion, lui offrirant sa virginité, que cela plaise ou non à Djemilée. Et si elle devrait ne jamais se marier à cause de cela, au moins, elle aurait passé sa première nuit avec un homme qu'elle désirait vraiment...

Elle se redressa, Théognis ne la quittant pas des yeux et d'un geste fit glisser sa robe, dévoilant ses épaules puis sa poitrine avant de laisser apparaitre son corps de jeune fille, sa peau délicieusement parfumée et au teint de miel.

So laissa les yeux du comte dévorer ses courbes délicieuses avant de s'approcher pour lui oter ses vêtements... Elle embrassa son cou, sa main tremblante cherchant a tâton son corps...

Il était là, dans ses bras, et son coeur s'emportait dans un tourbillon de sensation, le plaisir, la passion lui montaient à la tête et lui brulait les reins de désir... Mais l'inconnu rendait ses gestes hésitant et son regard était troublée. cherchant dans celui du comte la confiance qui lui manquait...

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Kerowynn
Chez moi, dans une chambre : délivrance.


L'agitation et le doute emplit sa chambre..et çà n'est pas fait pour la détendre.

Ardath disparait, sans doute à la recherche d'une solution miracle. Kerowynn sait qu'il n'y en aura pas. Que çà se passera, comme çà doit se passer. Qu'elle joue sa vie, que le bébé aussi. Mais que dans le fond, il n'y a pas grand chose à faire d'autre qu'attendre.


Du linge..oui... De l'eau.. pour après.

S'organiser..c'est bien çà. Ça lui occupe un instant l'esprit.


Aara l'entoure, la pousse vers le lit. Keroynn résiste. Se coucher, elle ne veut pas. Elle a l'impression que si elle fait çà, elle ne se relèvera pas..et de toute façon, ce serait horrible, d'avoir mal sans pouvoir bouger.

- Veut pas.... me coucher

Elle la repousse, et s'y accroche

- Ne partez pas!

Elle halète, une brisée l'arrête. Elle finit par comprendre, qu'il faut qu'elle se calme, se pose, s'ancre autour de quelque chose. La main d'Aara, le lit vers lequel elle va, condamnée. Elle s'y assoit, s'y roule, lentement, au rythme des vagues qui la soulève.
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N'est rien et espère bien le rester. Libre habitante d'un village charmant, voyageuse par moment. En quête.
Ardath
Elle est accroupie devant un chaudron plein d'eau qui ne veut pas chauffer, ça crépite dessous pourtant, elle ne se l'explique pas, tout se passe comme si Aristote faisait tout pour lui compliquer la vie ce soir. Elle a beau souffler sur les flammes le feu ne veut pas brûler plus ardent. Pour tromper sa peur elle parle au bois.

À la chopine il crépitait le feu, forcément quand les bûches sont mouillées hein …

Chopine ! Théognis bien sur … il en avait eu un d'enfant lui … il devait savoir comment on faisait lui. Puisque l'eau ne semblait pas vouloir bouillir elle passe son écharpe d'une main, attrape un semblant de cape de l'autre et s'enfuit en courant dans la rue. Dans son dos la porte claque sans qu'elle ait eu le temps de leur crier où elle partait.

Dehors il fait froid et elle laisse de gros nuages blancs à chaque fois qu'elle expire. Comme il n'a pas plus les jours précédents les pavés ne sont pas glissants et, même si elle y arrive haletante elle rejoins assez rapidement la chopine joyeuse. Par chance, l'aubergiste n'a pas encore terminé de nettoyer la salle et la porte s'ouvre à la volée quand elle appuie sur sa poignée. Elle lance un sourire contrit au gros bonhomme maniant la balais accompagné d'un "D'solée"

Les marches craquent, elle sait où se trouve sa chambre, elle ne pense pas une seule seconde interrompre quoi que ce soit quand elle en ouvre la porte sans penser à frapper. La bouche grande ouverte elle reste coite un instant devant l'étreinte d'un baron dont le manque de vêtements n'est dépassé que par la nudité de Soraya. Elle serait partie en levant les yeux au ciel s'il n'était s'agît de Kerowynn, alors elle se meut.


Kerowynn accouche Comte. On aurait besoin de vous.

Elle dégrafe sa cape le regard froid et l'envoie à Soraya, se demande comment une fille aussi bien née peut ainsi gâcher son avenir.

Gâche pas ton avenir la belle, attend d'être mariée pour ça, il est pas très r'gardant sur ce genre de choses et tu t'éviteras bien des ennuis. Quand on a des privilèges on essaie d'y faire honneur, j'pense pas qu'tu voudrais vivre la vie d'une catin, crois moi. Dépêchez vous Comte.

Sans attendre de réponse, ils devaient être capable de les lui crier dans l'escalier au besoin elle rejoignit l'aubergiste et entreprend de lui raconter les derniers événements moins ce qu'elle venait de surprendre, certaine que Nozeroy allait s'épendre en compliments et excuses auprès de la fille de Gaborn.
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Anima Vagus
Libre vagabonde et Fleur d'échafaud
Theognis
Théo passait un moment délicieux dans les bras de Soraya, caressant de mille baisers ces lèvres exquises, la chaleur de corps lové contre lui allumait en lui un feu depuis longtemps éteint. Il oubliait tout, ne pensait plus à rien, sauf à protéger de ses gestes doux la jeune femme qui se livrait pour la première fois à un homme. Il se rendait compte qu'il en rêvait ardemment, depuis ce fameux jour du baptême de son filleul, Théodomir, où leurs regards s'étaient croisés pour ne plus se détacher l'un de l'autre.
L'arrivée d'Ardath fit l'effet d'un boulet de bombarde. Il explosa dans le lit, séparant deux êtres aux yeux ronds qui contemplaient l'intruse au discours échevelé. Elle repartit tout aussi vite qu'elle était entrée. Théo, à moitié relevé, les deux mains posées à plat sur les draps froissés, se mit à gronder:


L'insolente!

Il n'y avait cependant pas à discuter, l'urgence était de mise. Théo se tourna vers Soraya, confus.

Pardonne-la, elle ne sait plus ce qu'elle dit, sa meilleure amie est en train d'enfanter. Je dois y aller, la vie de Kerowynn est en jeu.

Il sauta sur ses pieds, rassembla ses vêtements éparpillés, s'habilla à la va-vite, et finit de lacer son manteau en descendant l'escalier. Il vit Ardath qui discutait avec le tavernier. Théo s'adressa à lui.

Tiens, je te croyais chez toi. Va vite nous chercher cette potion qu'utilise ta femme, la poudre de matrice de lièvre mélangée à du vin. Quant à moi....

Théo court dans la réserve, et on entend un grand remue-ménage de sacs déplacés et de verre brisé. Enfin, il ressort, triomphant.

J'ai retrouvé l'onguent, c'est de l'huile de violette et de laurier. Ardath, tu t'en enduiras les mains avant d'aider Kero à accoucher. Mais d'abord....

Le Comte met la fiole dans sa poche, et s'approche d'Ardath. Il lève la main, et lui décoche une bonne gifle!

Ca, c'est pour t'apprendre, de une à frapper avant d'entrer dans ma chambre, de deux, à mieux parler à une dame de la noblesse!
Maintenant, allons-y, Kero nous attend!


Le ton de la voix de Théo se fait si péremptoire qu'on comprend qu'il n'admettra aucune chicanerie supplémentaire.
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Ardath
Elle ne l'avait pas vue venir celle-là et elle la cueille avec surprise, elle n'a pas le temps d'accompagner le geste du baron pour atténuer la gifle et la main claque sur la joue comme un battoir sur du linge y laissant sa marque.

Son allons-y tombe au milieu d'un trop calme. Elle n'y répond rien se contente de sortir et de se remettre à courir, qu'il la suive ou qu'il aille au diable, ça ne lui est plus d'aucune importance, personne qui se voulait amical n'avait jamais levé la main sur elle et vient de prendre une cuisante leçon. L'urgence de la situation seule lui permet de ne pas ressasser ce qu'elle a vu, fait, dit, entendu et pris.

Lorsque la vipère pousse la porte de la maison de sa marraine elle se dirige directement vers le chaudron qui, puisqu'il a gagné à lui rendre la vie encore plus compliquée, accepte de bouillonner. Il n'est pas si lourd qu'elle ne puisse pas le porter, surtout que le forgeron l'a pourvu d'un fond plat au cas où la chambre de dispose pas de crochet. En temps normal elle aurait profité de la présence d'un homme pour se faire aider mais la baffe lui en a passé l'idée, elle se débrouillera toute seule, et qu'il courre toujours pour sa matrice de lièvre. Non seulement elle n'a aucune idée de ce que ça peut être mais en plus ça pue la sorcellerie à plein nez, qu'on ne compte pas sur elle pour ce genre de choses.

Elle dépose le chaudron dans un coin pas mécontente d'en avoir fini avec lui.


Ton ami le Comte est là, puisque Macricri et lui ont eu un enfant je me suis dit qu'il pourrait t'être utile.

Son visage change de crispation à mesure qu'elle se concentre sur Kerowynn et plus sur d'Arquian. Il ne perd rien pour attendre. Sa main se pose sur une épaule à la recherche d'une main à serrer ou enserrante selon le bon vouloir de la future mère.
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Anima Vagus
Libre vagabonde et Fleur d'échafaud
Kerowynn
Ton ami le Comte...

Sa filleule a surement perdu la tête. Entre deux spasmes, Kerowynn la voit entrer, furie rentrée. Elle s'attarde sur cette étrangeté. Le ton, les mots, le visage. Une vague inquiétude cherche un chemin jusqu'à sa conscience. Dérouté par la contraction suivante, qui lui arrache un strident :


Gné.... Mais t'es pas folle!

Elle souffle, pose la main sur la sienne, sur son épaule, en se soulevant pour la regarder de face

Un homme! Qu'est ce qu'il va bien pouvoir y faire, lui? Cà n'a rien à y voir, un homme!

La contraction arrive, ondule dans son corps tendu, quelque chose craque, de l'eau coule.

Je ne veux pas qu'il me voit comme çà!

Cette fois, elle supplie, presque.

Envie de se cacher. D'un drap qu'elle cherche, fébrile, de la main. D'un trou, d'une caverne humide. Sauf que.. sauf qu'elle les a appelées. A grands cris. Silencieux jusqu'au bruit.

Le temps se contracte aussi, elle n'est pas seule, elle compte sans compter, résiste aux embardées, attend jusqu'au hurlement.


Mais qu'il arrive, bordel, ce bébé!
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N'est rien et espère bien le rester. Libre habitante d'un village charmant, voyageuse par moment. En quête.
Aarnizhwalki
Dans un coin de sa tête, une prière faisait des ronds inquiets, tournée toute vers Ardath, et qu'elle revienne, vite, avec une bonne idée, il faut, Ardath.

En fait de bonne idée, c'est le sieur baron qu'elle ramène. Vague malaise, plus que cela pour Kerowynn, comme s'il était besoin…


- Je ne veux pas qu'il me voit comme çà!

Tourne vivement la tête, prête à virer le sieur baron, jusqu’à se rappeler certaine fiole qui fit merveille – et qu’elle n’y peut pas faire beaucoup plus, de toute façon.

- Mais qu'il arrive, bordel, ce bébé!

S'il y a quelque chose à faire...
Il faut, qu'il y ait.
Coup d’œil inquisiteur à Theognis, et rassemblant ses esprits :


- Sauriez…

Un regard pour Kerowynn, sa main, et tire le drap sur elle.

- Me dire quoi faire ?
Theognis
Tourmenté par la tempête des événements, le front en sueur dans le froid de la nuit, Théo était perturbé par les cris d'angoisse de Kerowynn. Il restait ainsi au pas de la porte, ne sachant s'il était vraiment le bienvenu. Depuis la gifle retentissante, Ardath se détournait de lui, et l'évitait autant qu'elle était venu le chercher en toute hâte. Aaranizhwalki cependant se tourna vers lui, et de ses mots courts, demanda de l'aide.
Théo reprit ses esprits. Il entra, mais son regard était fixement dirigé sur Aara. Il ne voulait pas déranger celle qui allait enfanter. Il ne voulait pas troubler par des actions inconsidérées la bonne marche du bébé vers la vie. En fait, il avait peur. Il ne voulait pas le montrer, mais il était vraiment inquiet.
Il tendit la potion de poudre de matrice de lièvre mélangé à du vin à Aara.


Tenez, vous lui ferez boire, c'est pour faciliter l'accouchement.

Ensuite, il se tourna vers Ardath, dont la joue portait encore les doigts rouges de la main du Comte. Il lui offrit la lotion.

Avec cette huile de violette et de laurier, tu parviendras plus facilement à saisir le bébé. Il faudra que tu plonges les mains dans le col. Si tu sens que l'enfant se présente mal, repousse le pour l'aider à mieux venir. Je sais, c'est difficile, mais on a pas le choix. Respire un bon coup, et tu y arriveras, tu verras. Quant à moi, je vais faire du feu.

Son tavernier se tenait à la porte, portant de bonnes bûches sèches dans les bras. Son visage était épouvanté.

Monsieur, ça porte malheur pour le bébé qu'un homme entre dans la chambre!

Théo haussa les épaules: il avait bien assisté à la naissance de son fils. Il prit le bois sans se préoccuper outre mesure de ces dires, disposa les bûches près de la cheminée, enleva celles qui étaient mouillées de l'âtre et les remplaça par les bonnes. Il sortit un briquet de sa poche, un éclat de silex, et de l'amadou. En frappant les deux premiers l'un contre l'autre, il enflamma le troisième, et mit le feu aux petites branches. Bientôt des bonnes flammes ronflèrent dans la cheminée. Satisfait, il approcha la bassine d'eau, pour chauffer le liquide au-dessus du foyer
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Ardath
Édit : j'avais fumé la moquette faut croire, rien n'est cohérent, on reprend tout ça.


La Ker' n'avait pas l'air de trouver son idée aussi bonne que cela lui avait paru au premier abord, quelque part elle en était soulagée : ça lui éviterait de devoir supporter le Comte pendant tout l'accouchement. Elle reposa le flacon sur une table basse, qu'il aille au diable il pouvait bien penser ce qu'il voudrait.

De l'huile pour mieux saisir un enfant, quelle idée … Je préfère te laisser faire le travail plutôt qu'aller le tirer par les cheveux pour le faire venir si ça ne te dérange pas flamboyante.

Le Comte avait quand même raison sur un point, ça allait bien se passer, ce n'était pas ce jour qu'Aristote rappellerait l'hirondelle. Il fallait que ça se passe, mais de la poudre de matrice de lièvre mélangée à du vin, pourquoi pas de la poudre de perlimpimpim pendant qu'on y était … Le Comte était beaucoup trop crédule, on lui faisait avaler n'importe quoi, à lui et à Macricri donc.

Je serais toi j'éviterais d'avaler cette chose, je ne sais pas d'où il la sort mais j'ai dans l'idée que ça te rendra plus malade qu'autre chose.

Serre fort les doigts pendant qu'Aara prend les choses en main.

Il va arriver ce bébé, on s'en occupe, toi respires et pousse, il va finir par sortir.
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Anima Vagus
Libre vagabonde et Fleur d'échafaud
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