Soraya.
La passion, le désir, les mains de Théognis sur son corps, la réalisation d'un rêve inavoué et puis, plus rien...
Seule dans la chambre du comte, haletante, défaite, sa peau brûlant encore des caresses de son amant, Soraya restait immobile...
Cette femme, ses paroles, l'absence.. Etait-ce Aristote qui avait décidé d'intervenir pour empêcher ces deux être d'assouvir leurs désirs? à moitié nue, le froid ramena la baronne à la raison. Le silence était insupportable, tout comme le départ de Théognis...
So se leva et s'habilla lentement, comme assommée par les paroles que cette femme lui avait lancées... Peut-être avait elle raison... Baissant les yeux, elle soupira... Théognis...
Se promenant quelques instant encore dans la chambre, elle remarqua le peu de mobilier. Juste le nécessaire. Un lit, un secrétaire, une malle.. Elle s'approcha de cette dernière et en sortit une chemise. Le parfum de Théognis lui fit l'effet d'une brulure en son coeur mais elle ne pouvait partir et l'oublier complètement. Elle ne retrouverait peut-être jamais ce désir intense ni cette passion, aussi emporterait-elle un peu de cet homme avec elle...
La chemise serrée contre sa poitrine, elle allait quitter la pièce, l'auberge, le village pour se retirer à Ciel mais elle s'arrêta sur le pas de la porte avant de faire marche arrière... Il y avait là l'épée de Théognis... L'épée qui lui servirait d'arme au duel... So eut un instant la folle idée de la prendre, l'obligeant ainsi à venir à elle pour la récuperer...
Etait-elle naïve à se point? Souriant doucement, elle se contenta de passer sa main sur le fourreau de la lame avant d'y attacher à sa garde un carré de soie brodée, sentant le jasmin...
Le coeur lourd et l'âme sombre, elle sortit de la chambre, cacha son visage dans la capuche de sa cape et sortit de l'auberge pour rejoindre son cheval à l'écurie et s'en aller...
Dans un fracas de sabot sur le pavé de la ville, Soraya quitta Chalon sans se retourner, ses yeux emplit de larmes...
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Seule dans la chambre du comte, haletante, défaite, sa peau brûlant encore des caresses de son amant, Soraya restait immobile...
Cette femme, ses paroles, l'absence.. Etait-ce Aristote qui avait décidé d'intervenir pour empêcher ces deux être d'assouvir leurs désirs? à moitié nue, le froid ramena la baronne à la raison. Le silence était insupportable, tout comme le départ de Théognis...
So se leva et s'habilla lentement, comme assommée par les paroles que cette femme lui avait lancées... Peut-être avait elle raison... Baissant les yeux, elle soupira... Théognis...
Se promenant quelques instant encore dans la chambre, elle remarqua le peu de mobilier. Juste le nécessaire. Un lit, un secrétaire, une malle.. Elle s'approcha de cette dernière et en sortit une chemise. Le parfum de Théognis lui fit l'effet d'une brulure en son coeur mais elle ne pouvait partir et l'oublier complètement. Elle ne retrouverait peut-être jamais ce désir intense ni cette passion, aussi emporterait-elle un peu de cet homme avec elle...
La chemise serrée contre sa poitrine, elle allait quitter la pièce, l'auberge, le village pour se retirer à Ciel mais elle s'arrêta sur le pas de la porte avant de faire marche arrière... Il y avait là l'épée de Théognis... L'épée qui lui servirait d'arme au duel... So eut un instant la folle idée de la prendre, l'obligeant ainsi à venir à elle pour la récuperer...
Etait-elle naïve à se point? Souriant doucement, elle se contenta de passer sa main sur le fourreau de la lame avant d'y attacher à sa garde un carré de soie brodée, sentant le jasmin...
Le coeur lourd et l'âme sombre, elle sortit de la chambre, cacha son visage dans la capuche de sa cape et sortit de l'auberge pour rejoindre son cheval à l'écurie et s'en aller...
Dans un fracas de sabot sur le pavé de la ville, Soraya quitta Chalon sans se retourner, ses yeux emplit de larmes...
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