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[RP] Arrivée, retrouvailles, coucheries et accouchement

Theognis
Dehors, en pleine nuit, dans un bourg, près d'un pont.

Jeu de dupes. Le cheval fait claquer ses sabots, Théo se balance sur ses jambes. Il a perdu son sourire. Est-ce la pensée du feu qui couve sous la marmite, depuis qu'il s'est découvert une réelle passion pour les soupes? Ou les fleurs qu'ils se lancent, gelant au contact de l'air?
Théo cherche à deviner les expressions du visage d'Ardath dans la pénombre, il fait quelques pas en avant et lui dit:


Je m'excuse pour la gifle, je n'aurai pas du. Mais il ne faut pas que tu parles de ce que tu as vu à quiconque. C'est important.
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Ardath
Et voilà le moment tant attendu qui arrive : celui des excuses marchandées, elle se doutait bien que ça viendrait sur le tapis mais il y a comme quelque chose qui ne passe pas, un rouage qui refuse de tourner, un grain de sable qui enraye la mécanique bien huilée des réconciliations entre amis. Peut-être est-ce simplement qu'elle n'y croit pas et qu'il n'a pas l'air d'en être plus persuadé qu'elle. Ou bien est-ce seulement qu'elle ne veut pas le voir.

Infortune s'impatiente et met fait à la trêve de fleurs en papier pré-mâché qu'Ardath et Théognis s'envoyaient pourtant adroitement. Il lui demande son silence, elle comptait lui offrir gratuitement mais puisqu'il semble considérer ça comme une faveur il vient à l'idée de la Fleur d'Échafaud de la monnayer.


Tybalt.

Ça lui vient comme la foudre tombe sur un arbre pendant un orage, tout d'un coup sans qu'on sache d'où elle provient ni pourquoi elle a frappé là, le gamin s'est juste imposé à elle. C'est un demi-service qu'elle rend au Baron, elle le débarrasserait d'un enfant encombrant mais le priverait aussi du plaisir de remettre un Forban dans la droite voie. Il dira sans doute non.

C'est important pour moi. On pourrait se comporter comme des êtres civilisés, je te donne ma parole et tu me le confies, un échange de bons procédés.

Infortune fouaille de la queue. Il est temps de partir, la réponse du Baron déterminera la suite et elle sait que si ça sera amusant un instant ça lui apportera plus d'ennuis qu'autre chose. Mais elle est comme un alcoolique assoiffé devant une bonne bouteille, juste incapable de résister pourvu qu'on lui donne un tire-bouchon, juste une phrase qui la ferait repartir, presque à chercher des prétextes.

Alors elle s'apprête à serrer les mollets et demande une dernière confirmation.


Marché conclu ?
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Anima Vagus
Libre vagabonde et Fleur d'échafaud
Theognis
Forban...Tybalt Forban. L'enfant de sa filleule, Loewenne, et de Tamorin, l'écumeur du royaume.
Tybalt Forban, pas tout à fait 5 ans, et déjà une belle carrière de voleur de confitures, gouteur iconoclaste des crèmes et sauces, brigand de cuisine, gredin d'écurie, chasseur de papillons et de petits moineaux, apprenti-cuisinier spécialité omelette d'oisillons, élagueur de queues de chat, collectionneur de cafards et cloportes, goupil de poulailler, vautour des restes de table, pie voleuse, souleveur de jupe, souleveur de soutane, postillonneur de curé, comique de messe, blasphémateur éminent d'Aristote, fabricant de sabarcanes, alchimiste ès puanteur, pyromane, vandale, insolent, terroriste.
Bon sang ne savait mentir. Arquian était tombé sous la coupe du rebelle, comme la Champagne tomberait bientôt sous les assauts de Papesly. Les nourrices épuisées rendaient leurs gages, les domestiques de terreur n'osaient plus mettre la table, les valets de ferme étaient en grève, les vaches meuglaient, les chevaux hennissaient, les cochons grognaient, et les oies cacardaient à qui mieux mieux. La pagaille, le chaos, la désolation.
Aussi Théo réfléchit bien avant de répondre:


Oui.

Il s'empressa de lui serrer la main, ne croyant pas sa chance.
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Ardath
Elle cligne des yeux sans réellement comprendre, elle s'attendait à tout sauf à ça. Se dit qu'il devait vraiment craindre le vieux Gaborn pour se jeter ainsi sur sa main et valider l'accord : la vipère ne renifle ni le coup fourré ni le soulagement du Comte. La dernière fois qu'elle lui en avait parlé il voulait en faire un chevalier à la digne solde des Hennfield et d'Arquian et voilà qu'il le lui lâche ainsi.

Infortune tranche pour elle il reprend le pas, elle se tourne sur sa selle :


Ainsi soit-il, j'viendrai le prendre à Arquian plus tard. Je vous le laisse quelques jours encore, Kerowynn n'est pas en état de supporter l'arrivée de deux enfants en même temps.

Elle laisse l'animal la mener jusqu'à sa marraine, pousse la porte de la maison et remonte vers la chambre. On y a fait ménage l'enfant est propre, la mère aussi blanche que le veut l'usage, son amie à son pied et angoissée.

Elle leur annoncera la nouvelle plus tard, garder des bonnes nouvelles pour plus tard, il faudra qu'elle écrire à Tamorin plus tard, ou alors emmener le Tybalt loin d'ici sur les routes pour qu'il ne le retrouve pas. Mais d'abord se coucher, demain sera un autre jour, empli de bruyants cris d'enfant selon toute probabilité. La tête sur le cadre de la porte elle leur murmure un au revoir et se détourne.

Demain est un autre jour.


Fin de ce Rp pour bibi. Merci aux gens qui ont participé de façon inopinée.
I'll be back !

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Anima Vagus
Libre vagabonde et Fleur d'échafaud
Theognis
Et le Comte, vétéran de la guerre d'Anjou, armé de sa louche faisait tourner le lard dans la bonne soupe au chou. On le nommerait bientôt Théo le nourricier....Tant que ce n'était pas Théo la nourrice, cela lui convenait.
Il goûta.


Encore un peu de sel.

Quelle action trépidante! Le genre de situation qui vous fait penser à des choses et d'autres. Il vit bientôt le visage de Soraya dans la soupe. Elle lui manquait. Il tourna plus fort, et la belle disparut dans le tourbouillon de légumes (facile je sais).
Il gouta à nouveau.


Ouch!

Il se brûla la langue. La soupe était prête. Excellente, même. Heureusement qu'il avait vécu avant d'être noble, il n'aurait peut-être jamais su faire. Il versa le potage dans un bol en terre cuite, il le cueillit entre ses mains, et entreprit de le porter à la jeune mère.

C'est prêt!
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Kerowynn
Elle ouvrit les yeux, revenue au monde. Par l'odeur alléchée? Oh non.

Reposée, elle reposait. Son bras des draps dépassait, qu'elle fixa un moment. Main blanche, doigts fins. Elle ne s'était jamais sentie aussi ténue. Elle écarta les doigts en éventail, main levée. Arrondi du bras, elle effleura sa joue, glissa vers les cheveux emmêlés. S'étirer, chaudement caressée par la conscience de vivre. L'esquisse d'un moment de grâce.


C'est prêt!

Elle sourit, accordant à ses yeux limpides, son visage lissé.

Theo... Elle tira sur elle le drap écroulé, retint sa phrase, le temps d'être sure. Elle refusait trop souvent sans réfléchir. Aara à son coté, muette d'une attente indéfinie, dont elle chercha la main, pour la presser.

Merci.

Une écuelle dont elle ne sut que faire lui échut. Et elle mangea. Les morceaux, comme le reste. Difficilement, en se forçant. La soupe, trop lourde, trop consistante, trop réelle. Elle s'obligea, cuillère après cuillère. Parce que finalement, la vie, c'était peut-être quelque chose comme çà.


Au secours, elle va revenir! Ptêt ben qu'il est fini, il y en aura d'autres, de RP. Au plaisir! (moi aussi, il me semble que c'est le moment de tirer le rideau.. et je dis pas çà parce que j'aurais le dernier mot^^)

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N'est rien et espère bien le rester. Libre habitante d'un village charmant, voyageuse par moment. En quête.
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