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[Rp]Le rp que vous ne lirez jamais.

Rowenda
Citation:
Ou du moins pas jusqu’au bout, ce Rp a pour but de prouver qu’il y a encore des Rpistes sur les RRs, et qu’ils sont capables de pondre des pavés s’ils le veulent. Tout le monde est libre de poster ici, la condition ? Que votre post soit exagérément long et ce sans sauts de ligne exagéré.
Bref, en avant c’est parti !



[Montbrison]

La brume étirait lascivement ses volutes cotonneuses au dessus du lac paisible, quelques poissons seulement troublants le repos de l’onde. Sur la berge une légère brise nocturne faisant danser lascivement les brins d’herbes sur un rythme inconnu, donnant a la terre les airs d’une mer verte…
Traversant cette mer verte se trouvait un chemin qui étalait au milieu du paysage enchanteur son ocre couleur de terre, tel un serpent ondulant dans l’herbe haute. Et troublant la sérénité de ce paysage et de la douce nuit le gravier du chemin crissait, mais il ne crissait pas seul, il était en cela aider par les sabots du cheval qui le foulait.

Un cheval dans la nuit se ballade rarement seul, ou alors pas sur un chemin si fréquenté des hommes. Aussi ce cheval avait il un cavalier dont le visage profondément engoncé dans sa capuche ne se révélait pas à la lune, seul quelques mèches blondes veinées d’argent avait échappée au capuchon. Que pouvait-on dire d’autre de ce cavalier si ce n’est qu’il semblait de stature assez imposante, large d’épaule, de taille moyenne et que sa cape noire indiquait une certaine richesse. Sans doutes quelqu’un a l’ouïe exceptionnellement fine aurait il pu ajouter qu’il entendit un cliquètement d’acier du a une côte de maille ou des armes s’entrechoquant légèrement.

Mais a bavasser nous en oublions notre histoire, le cavalier a déjà atteint les portes de la petite cité et arrêter son cheval auprès des gardes de la milice locale. Lesquels les mines patibulaires et les hallebardes bien dressées droit vers le visiteur eurent un sourire de requin, le genre de sourire à dire « j’suis peut être moins bien que toi, mais là c’est moi qui décide ». Bref, deux gardes donc les hallebardes quasiment sous la gorge du cavalier souriaient de toutes leurs dents pendant qu’un troisième ramener l’officier de garde.

Halte étranger, ces portes sont fermées pour la nuit, passez votre chemin !

Les gardes sourirent de plus belles, tout content de se sentir fort et d’envoyer un homme richement vêtu dormir dans les auberges de misère du faubourg. Le cavalier en question ne réagit pas vraiment dans un premier temps, une main se portant juste sous la cape à hauteur de sa hanche gauche. Puis il prit sa décision et sortit ses mains de sous la cape de voyage pour ôter d’un geste tranquille son capuchon, révélant un visage d’apparence juvénile malgré quelques cicatrices.
Le cavalier était blond, les cheveux veinés d’argent et son visage n’accusait pas son âge avancé, bien que les cicatrices marquant sa joue gauche et son menton montrait un certain vécu… Il prit le temps de mettre ses cheveux en place avant de plonger ses yeux noisette dans ceux de l’officier, son regard se durcissant alors que sa voix claire et forte s’élevait dans la nuit.

Et bien Major, on ne reconnaît même plus les gens du bourg qui vous donnent un pichet de vin pour se promener au clair de lune ?

Oh pardon Monseigneur, mes hommes ne vous avaient point reconnus, acceptez nos excuses.

Assez de génuflexions, ouvrez ces foutus portes et retournez a votre office major…

Le soldat regarda l’homme en côte de maille en clignant des yeux, se demandant a nouveau pourquoi un seigneur logé a si bonne hostellerie se promenait la nuit sans escorte avec une simple côte de maille et cette épée bâtarde a la hanche. Il fallait dire que cette épée l’intriguait tout autant que le personnage même, le pommeau était orné d’une opale et la lame semblait d’une certaine valeur. Il fit signe a ses hommes d’ouvrir les portes a celui qui s’était présenté a eux deux jours plus tôt sous le nom de « messire de Pontblanc » sans donner autre précision.
Les quelques deniers versés avec le nom avait suffit à balayer toute question subsidiaire et les pichets de vin offert chaque soir pour une promenade équestre en solitaire lui faisait oublier toute crainte. Un homme buvant du bon vin ne pouvait être forcement mauvais, d’autant plus que le sieur était arrivé à la suite d’un équipage de lascars qui étaient tous d’après les autorités en accord avec la prévôté du duché.
L’officier souris en songeant a la prévôte, se disant qu’elle était quand même bien belle le petit bout de femme, bien qu’elle ait son caractère à elle…

Le cavalier laissa là l’officier en charge des portes, regagnant son hostellerie au pas, les sabots de sa monture claquant sur les pavés de la ville. Il lui fallut peu de temps pour regagner les écuries de son logis, capuchon baissé, la ville était endormie à cette heure, ou presque, il sourit en regardant sa fenêtre encore allumée.
Il mena sa monture aux écuries et ne pris pas la peine de réveiller le palefrenier, préférant s’occuper de l’étalon lui-même, le bouchonnant et le déharnachant en sifflotant doucement. Flattant sa monture il lui murmurait quelques mots a l’oreille, discutant avec en s’occupant d’elle, avant de l’installer dans sa stalle avec du foin frais.

Ceci fait il monta vers les chambres, toquant doucement à la porte de la sienne avant de passer l’huis, se débarrassant de sa cape en l’accrochant à la patère, son regard perdu sur celui de la jeune femme allongée sur le lit. Il vint la rejoindre tranquillement, glissant sa main avec douceur dans ses cheveux châtains en se perdant dans son regard avant de lui souffler, une main se glissant sur le ventre de la femme.


Bonsoir Dark, tu t’es bien reposée ?
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"L'ancien forum ou rien !"
Darkness...
[ Montbrisson]

La louve avait fini par retrouver son blond, seule sur sa monture, son ventre arrondi l'obligeant a ralentir le rythme des voyages.
La brise faisait onduler doucement sa capuche de velours noir, seul protection qu'elle se permettait lors de ses missions, douce matière pour éviter la corde.
Elle se faisait doucement à la vie françoise, même si la Sicile lui manquait parfois.
Elle se laissa aller a penser en attendant d'arriver, s'ennivrant doucement des parfums et senteurs qui l'entourent.
Sur son doux et beau visage d'ange sombre se dessina un sourire, nostalgique...
1438, Sicile, près de l'Etna.
Une pauvre femme, assistée de sa fille mettait au monde trop tôt une frêle créature, qu'elle garda en son sein jusqu'à ses trois ans, à l'aide de l'aînée, Lucia, qui portait un amour inconditionnel a l'ange chatains au yeux aciers....Cette douce enfant, parlait peu, et s'ennivrait de nature, jouant avec les animaux, riant aux éclats.....
Un soir pourtant, un brun aux yeux verts frappa a la porte, et dans un discours enjôleur, promit d'aider cette pauvre femme a survivre, en échange de l'enfant qu'il élèvera.....
Seule Lucia sentit que le départ de sa soeur serait sa perte....Elle quitta sa mère quelques années après, incapable de pardon....
Cet homme fit de l'enfant un assassin, la marquant du Sans Nom, lui apprenant l'art de la Mort....
Il tatoua son corps d'un ange sombre et la surnomma Darkness..., il prit soin aussi de lui apprendre trop tôt a satisfaire les hommes...
Il la forma a retrouver une belle Panthère, sa propre fille, et la tuer, afin que plus aucune trace de lui ne subsiste....
Plus belle que jamais, la majorité a peine passée, elle prit la route pour le royaume de France, n'ayant qu'un seul but, sa mort....
Mais elle vint trop tard...Le poison de ses lames se servaient plus a rien....
Sa liberté nouvelle et inconnue l'effraya, elle se terra donc dans les bois qu'elle croisait, cherchant a s'apprivoiser avant de le faire avec les autres.
Une nuit ou la lune cachait sa moitié, elle sentit une présence, celle d'un animal aussi solitaire qu'elle....Ce loup noir qui s'approcha et s'allongea près d'elle, celui qui la choisit, et qu'elle perdra trop tot....Requiem...

Elle revint a elle en arrivant près de la ville, les premiers rayons du soleil se refletant sur le cuir de ses braies noires...une longue natte depassant de sa capuche, seule trace visible de sa féminité, sa cape camouflant ses seins voluptueux, fermes et jeunes, sa taille si fine qu'un léger ventre trahissait, son état ne serait plus longtemps dissimulable....Ses longues jambes fines et galbées enserrées dans le cuir de ses braies rehaussées de hautes cuissardes qu'elle s'evertuait a rendre souples.....Et ce visage...Madone maudite, mi femme mi enfant, sa bouche appelant à de sanglants baisers, son regard couleur de pluie sondant l'âme des hommes.....

Approchant des portes, elle savait que les gardes l'empecherait d'entrer avant une bonne heure, elle baissa donc sa capuche, étira sur ses lèvres un sourire envoutant, et leur dit d'une voix plus douce qu'a son habitude:

« Bonjour a vous, honorables protecteurs de cette charmante bourgade, je viens demander l'asile, ma route m'a epuisé et....me voilà pleine de poussiere »


Pour illustrer ses dires, elle ecarta sa cape, prenant soin de ne reveler aucune armes, a part celle dont la nature l'avait fourni....
Aux regards concupiscents que les gardes lui renvoit, elle savait que les hallebardes s'écarteraient pour la laisser entrer, elle les remercia du regard et passa les portes....
Elle descendit alors de sa monture, prenant soin de camoufler les sabots de son étalon, personne n'avait besoin d'être reveillé par son arrivée en ville...

Apercevant les écuries, elle y installa son cheval, cherchant ensuite de quoi passer quelques nuits.
Une petite auberge lui offrit une chambre, ou elle posa ses affaires, son dos rompu par la route.
Contre une pièce d'or, elle obtint de quoi prendre un bon bain chaud, elle retira ensuite son bustier de cuir et de métal avec un certain soulagement, sa poitrine prenait de l'ampleur a l'unisson de son ventre....Le reste de ses vêtements suivit, et c'est avec delectation qu'elle se laissa aller dans l'eau chaude....

Après ce bain, elle se laissa aller sur le lit, s'étirant en souriant, fermant les yeux, s'assoupissant....

Puis celui pour qui son coeur bat arriva, caressant le fruit de leur amour, elle ouvrit les yeux et lui sourit, degageant de son beau visage, la meche blonde argentée.....

«Bonjour Row....oui, mais je me sens mieux de te savoir revenu »

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"on ne craint pas les ombres, lorsqu'on vit dans l'obscurité...."

Rowenda
[Montbrison, une chambre]

Il venait de regagner leur chambre pour la trouver là, allongée nue sur ce lit, son corps aux formes agréables mis en valeur par cette nudité, son petit ventre qui s’arrondissait ressortant à peine. Rapidement chemise et braies finirent sur le sol de la chambrée avant qu’il ne se glisse a ses cotés, sa main caressant doucement son ventre, certains pouvaient voir cela d’un mauvais œil mais il s’en gaussait. La morale et la vertu n’avait plus d’importance pour lui, surtout depuis qu’il y était contraint, comment aimer une femme alors que l’on ne peut plus se marier ? Un instant ces pensées se tournèrent immanquablement vers Giwdull, sa femme dont il s’était séparé devant l’église, renonçant ainsi au droit de se marier pour lui rendre sa liberté, il lui avait causé bien des torts mais son plus grand était d’avoir cru aimer cette femme…

Le désespoir peu parfois vous aveugler, il sourit a Dark alors que ses pensées étaient ailleurs, déposant un baiser sur son front avec une grande tendresse avant de se lever, se dirigeant vers la fenêtre. Il resta un instant à regarder la lune d’un air pensif avant de tirer les rideaux et de venir retrouver la jeune femme avec qui il partageait sa vie.
Immanquablement sa main vint à nouveau se glisser sur ce ventre qui grossissait doucement, bouillonnant de vie, de cette vie dont il était en partie responsable, cet enfant été aussi le sien.
Il ne savait pourquoi mais cette fois il resterait auprès d’elle, il avait rarement vu les femmes qu’il aimait s’arrondir et mettre au mondes ces enfants, mais cette fois il voulait être là, sans bien savoir pour quelle raison.

Doucement sa main caressait la peau de son ventre qui lui semblait plus douce et plus lisse alors que son regard restait fixé sur son nombril, lien qui unit chaque être a sa mère, aucun lien l’unissant vraiment au père… Il laissa finalement sa main reposer sur le ventre de Dark, fermant les yeux comme s’il essayer de ressentir l’enfant à venir d’une quelconque manière que ce soit, avant de sourire a Dark.


J’était juste parti me balader un peu… sous la lune… mais je suis là maintenant.

Doucement il prend sa main dans la sienne et regarde Dark alors qu’il repense à Akemi, princesse de Bretagne, déjà mère, un amour pourtant qu’il gardera toujours en lui, elle qui porta son enfant… Pourtant tout les opposait, il était soldat elle politicienne, il était fils de rien et elle fille de roi, du roi de Bretagne même, d’ailleurs son père réussit à les éloigner comme il le désirait et la marier a un noble. Il baissa la tête à ces désagréables et douloureux souvenirs, revivant presque un instant ce bannissement dont on l’affubla, et qui l’éloigna d’elle, tant physiquement, que du cœur finalement… Rien que le souvenir de leurs retrouvailles dans Rohan en flamme, rien que cette évocation suffisait à le faire se sentir mal, se souvenir de cette épreuve, Akemi perdant leur enfant sur les pavés avant de lui annoncer qu’elle le quitte… Et ce pour son meilleur ami, alors qu’elle vient de perdre leur enfant, le choc fut si violent qu’il se demande parfois s’il s’en est vraiment relever, néanmoins le coup de grâce fut Chabinne. Bien qu’elle ne veuille pas d’enfant il l’aimait sincèrement et ce qu’elle lui a imposé fut pour lui un coup de grâce des plus rudes, un coup qui l’a décidé à ne plus… aimer…

Il revient à la réalité, regardant Dark dans les yeux avant de lui offrir un sourire gêné, prenant doucement son menton pour l’embrasser avec douceur, ses lèvres venant doucement effleurer les siennes. Puis il se laisse aller dans le lit, prenant simplement sa main dans la sienne en s’allongeant confortablement, se couchant sur le dos, il lui souffle doucement.


Bonne nuit Dark, a demain…
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"L'ancien forum ou rien !"
Darkness...
Son blond, si doux et si passionné parfois, perdu dans son passé qui laissait un fossé entre eux....
Fossé de l'amour qu'il ne lui offrirait jamais, elle lui sourit tendrement lorsqu'il lui souhaita bonne nuit, puis elle se redressa, la lune reflétée sur sa peau immaculée, alors que la cascade châtain caresse son dos, elle se laissa elle même partir, dans les méandres de son esprit....

La rencontre:

Une annonce, recherche de main d'oeuvre pour un coup somme toute intéressant, elle le rencontre, essaie de se vendre, mais l'animal est coriace et expérimenté, et elle succombe, son regard franc, couleur noisette....Elle ne laisse cependant rien paraitre...
S'ensuit une lutte, ils se cherchent, se provoquent, vont jusqu'a se battre et se blesser, de torrides étreintes, de solides disputes, il la fait esclave de lui, la marquant de son initiale....

Leur histoire
:

Ils se séparent, se retrouvent, s'entretuent pour mieux se sauver, plusieurs fois, incapables de se défaire l'un de l'autre....

Ils finirent par s'entendre sur leur relation, sans amour pour lui, sans brides pour elle....Puis cette grossesse inattendue.....Elle voulait cet enfant, leur enfant, et il partageait ce sentiment.

Elle soupira pourtant, elle s'était résignée a ne pas être aimée, mais ne pas savoir ce qu'il ressentait à son égard....c'était parfois dur a vivre, que dirais t elle a cet enfant lorsqu'il s'interrogera?

Elle soupira doucement, s'étirant félinement avant de s'allonger a ses cotés, entrelaçant leurs doigts, caressant son pouce du sien, avant de pivoter sur le coté, posant sa tête sur son épaule, cherchant son contact dont elle avait tant besoin....

Doucement alors, elle se laissa porter par Morphée....

Un songe
:

La nuit, pas d'astres pour apporter un semblant de lumière, elle se voit marcher, son ventre est plus rond maintenant, et elle se sait prête a enfanter....
Elle l'appelle lui père et amant, en vain, elle a froid et peur, et la forêt semble lui ouvrir ses bras malveillants....
Elle voudrait tant lutter contre son corps qui en prend la direction, elle sait, elle sent qu'on va lui arracher son enfant, mais ne peut résister a cette attraction maléfique....
Premier pas, le sol se mouve et une racine manque de la faire tomber....deuxième pas, la racine recommence son jeu malsain, l'immobilisant....
Une liane glisse alors autour de sa gorge et la serre, l'air passant soudainement sur son visage sans entrer dans ses poumons, hurler....même aç elle n'y arrive pas...
Quand soudain derrière elle, une voix caverneuse et nasillarde lui lance, d'un ton doucereux:

Je t'avais dit que tu serais a nous...


D'un bond violent, elle hurle, réveillée, sauvée de ce rêve qui fait briller sa peau de sueur froide....

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"on ne craint pas les ombres, lorsqu'on vit dans l'obscurité...."

Aurelien_de_dhoye
[Montbrisson , un matin de soleil]

Réveil solaire , réveil sommaire , c'est au fond de cette chambre , un peu miteuse , mais qui pourtant a permis ce bonheur fou de la nuit dernière . Les volets grand ouvert , la lumière éclate au jour dans la pièce , aucune planche de bois des murs n'en est dépourvue , chacune reçoit son lot matinal de chaleur , même sentiment pour l'angevin , une chaleur que l'on ne saurait mesurer. Il faut dire que cette nouvelle journée s'apparentait de bien belle façon , il était la dans son lit , encore nue , le drap le recouvrant jusqu'à la taille , son bras posé le long de son profil , couché sur l'édredon le regard vers l'extérieur. Il repensait à cette dernière nuit qu'il venait de passer , à cette entrevue en taverne , à la façon dont-il avait réussir à faire fuir tout les perturbateur , ce pauvre roux , victime du jour qui avait presque réussi à tenir face au cynisme profond et si flatteur du Penthièvre. Les embrumes de la nuit avait suivi cette passion fiévreuse de l'homme et de la femme , le désir naturel , un plaisir charnel que l'on ne saurait nommer , cette fusion qui jamais ne s'arrête , qui toujours sévit , une envie indescriptible , une profondeur dans l'âme , une honte au Très-Haut ? Non !

Mais le voila qu'il s'éveille , ses pupilles encore assez bien rempli d'au moins quelque gramme semé la veille , récolté au matin , son oreille entendait les grincements du bois qui travaillait , et son dos ce doux frottement féminin derrière lui . Il se retourna doucement , tirant avec lui le drap qui descendaient doucement sur son flans et laissait découvrir sa hanches , forte , mais touché au niveau du genou , vestige de la sortie de Limoges , une entaille profonde ou le sang sortait encore de temps à autre , rien de vraiment handicapant , mais largement de quoi le faire souffrir durant quelques semaines , voir même des mois entiers. Le voila que son corps avait fait volte-face et se retrouvait en face de la douceur charnel de cette blonde avec qui il avait paisiblement passé cette nuit. Paisible ? Le terme n'est peut pas le plus exacte à vrai dire tel que la folie peut emmener deux être aussi loin dans le seul plaisir de la chair et dans le seul plaisir d'une unique nuit. Certain nommait cette pratique le libertinage , pour Aurélien ce n'était que les besoins naturel et primaire qui devait être assouvi et qui l'était bien amplement. Il se présenta sur son coude , la tête reposé dans sa main et sa voisine qui caresse doucement les cotes de la femme , puis remontant peu à peu vers le ventre , pour finir frotter et titiller la poitrine si joliment formé par sa compagne d'un soir.

Oh vent , oh toi qui traverse les monts et marrés ,te voila arrivé au bord de cette auberge et te voila qui traverse les cheveux du mercenaire , le voila qui se laisse retomber sur le lit , la chevelure en bataille , les cernes des nuits du Limousin qui commençaient doucement à s'estomper , la réalité , la vie qui reprenait son court , jusqu'à la prochaine péripétie de lui et ses amis. Il regarde vers le plafond , amas de latte de bois et de débris en tout genre , on se demandait même comment il faisait pour ne pas céder sous tout le poids qui semblait l'écraser , le poids des années , mais aussi la charge pondérales , qu'avait apparemment laissé le tenancier du lieu au dernier étage de la taverne municipal. Il fixait l'un de ces morceaux de bois , rien de très attrayant à vrai dire , mais pourtant , on aurait dit l'un de ces gladiateurs romains, qui combattait chaque seconde pour sa survie , afin de ne pas rompre sous les coups , afin de résister encore et encore , jusqu'au jour de la libération , ou il serait affranchi . Bien sur ce bois ne sortira sans doute jamais de ce lieu autrement que en fumé , mais il pouvait toujours espérer passer des journée moins terrible et ne pas se caser le dos à tenir une charge qui pouvait tout bonnement tuer les locataires de la chambrée. Un morceau de bois qui sauve des vie ? Original et pourtant réel , l'architecture donnait à la nature et à ses déviations tant de réalité que l'on osait imaginer comment une chose si simple pouvait être si unique. Enfin revenons à nos moutons , ou plutôt à ce grand gamin couché sur cette paillasse. L'heure était venu de quitter la Juliette et il le savait , il ne faisait que retarder l'échéance à chaque instant , ce n'était qu'une nuit , rien de plus ne pouvait se passer , un instant , une émotion et le départ devait arriver.

Il bougea doucement de ce lit , ses pieds touchant le sol , froid , pourtant l'atmosphère avait tout de chaud , pas lourd , non , juste chaud , chaleureux , l'effet de l'été qui vient et de la nuit qui elle est fini à tout jamais du passé . Et le voila qui se lève , nue comme un ver , en plein milieu de cette pièce , la blonde dort toujours , il est temps de retrouver les vêtements et de ficher le camp avant que des mots ne doivent sceller leur séparation matinal . Non pas que Aurélien n'aurait pas voulu lui parler , bien au contraire même , il aurait voulu lui faire part de ce plaisir partagé et si réussi , mais il n'était en rien friand de ce genre d'adieu , qui était tout sauf bon pour ses journées , ça éviterais qu'il ne trouve remords ou autres choses tout aussi insensé. Il commença à faire pas à pas dans la salle , ne pas réveiller la jeune fille , voila le première objectif , rien de très facile , mais bien plus simple que celui de retrouver ses affaires parsemé aux quatre coins de la chambre balancé sans penser au lendemain , lors de l'arrivée virulent dans la pièce le soir précédent.

Premier tour des lieux , il ne trouvait que le mantel , fallait avouer que c'était dur le rater , juste au pied de la porte , la première chose qui était tombé de lui , et puis sous les quelques jupons de la femme qui trainaient , voila un bas , mais ou était passé l'autre ? Vous vous souvenez surement tous de ce moment , c'est toujours cette même saleté de bas qu'il manque à chaque fois que l'on veut se tirer discrètement du lieu du crime , et qu'on doit emporter tout ses effets personnel de la. Et enfin la il le trouve dans ses braies même , qui ont volés derrière une sorte de meuble , plutôt un montage pour faire style , faut dire que la maisonnée n'avait rien de cossu , et surtout pas ce qui servait de meuble. Le voila presque vêtu , ne manque plus que la chemise , passe par ici , puis par la et ôh miracle on la retrouve en dessous du draps , foulant le pied de la belle . Voila qu'il remet tout ça sur lui et ... mais ... mais ou sont les bottes ? Didiou , il manquait le plus important de l'accoutrement du parfait voyageur mesquins , les bottes ! Et nul botte ici , rien quedal , nada , pas la moindre ombre d'une de ces maudites qui lui appartenaient. Rien , ... du tout ... pour sur les bottes ne pouvaient se trouver ici , surement pas avec les armes quand même ? Non , c'était impossible ceux-ci étaient restés avec le destrier , donc ce n'était pas par la qu'elles auraient put être égaré . Reculant pas à pas il arriva à la porte et toujours aucun signe , décision lourde de sens , il fallait quitter le lieux , la voir la dormir , si belle , unique , elle ...

Dernier regard , et il referme la porte doucement , son regard s'abaissant sur la poignée qui se referme , sur cette nuit unique , sur cet instant partagée , pour lui , c'était une bien belle nuit qui augurait des lendemains chantant et cela devait l'être quand on sait ce qu'attendait l'angevin au soir même. Il se détourna de cette porte pour prendre direction du rez de chaussé et ...


Oh !

Les voilas , ses bottes , trainants en plein milieu du couloir , les premières victimes du déshabillage de l'homme , les premières à avoir quitté son corps pour mieux accueillir la douce auvergnate. Il les remit rapidement , plus de temps à tergiverser , il descendit rapidement les escalier , trois par trois , faisant un vacarme de tout les dieux , il émettait la ça signature , de la pointe de son épée ... même pas , juste de son pas lourd qui avait toujours respecté les coutumes de la discrétions. Il partit.
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Un jour, à la taverne, Aurélien a commandé un steak. Et le steak a obéi.
Rowenda
[Montbrison, leur chambre]

Il s'était endormi de ce demi-sommeil sans rêve auquel il avait fini par s’habituer depuis quelques temps, il avait renoncé à rêver car désormais il ne désirait plus rien et sans désir point de rêve… Il la senti bouger quelques instants puis se caller dans le creux de son épaule, ne dormant comme a son habitude qu’a moitié, seulement pour se reposer mais sans vraiment s’abandonner. Il avait été souvent traqué, on avait plus d’une fois essayer de le tuer aussi avait il du apprendre à ne pas dormir vraiment, a rester attentif a chaque instant.

Et malgré toutes ces précautions il avait était blessé à plusieurs reprises, des flèches, des dagues, des épées, des coups de poings, il avait enduré beaucoup. Son corps était marqué, son torse portait 3 belles marques d’épées et quelques autres de dagues, son dos était constellé au niveau des épaules de marques de flèches, même ses cuisses portaient quelques cicatrices. Quand a son visage il en arborait deux de dagues mais qui restaient assez discrètes, et la dernière se trouvais juste sous son entrejambe, le genre d’endroit ou un coup peut s’avérer très inquiétant…

Bien que son corps soit ainsi marqué ça ne l’empêchait pas de rester beau garçon et charmeur au contraire, après tout il avait remporté un concours un jour, des plus belles fesses de Fougères, et il se disait fut un temps qu’il était le plus grand coureur des royaumes… Mais il avait renoncé à cette vie, pour une femme qu’il avait aimée et qui lui avait offert la pire des blessures, elle lui avait brisé le cœur alors qu’il aurait tout donné pour elle… Il devait admettre que même s’il refusait de l’admettre la blessure restait encore fraîche et extrêmement douloureuse, c’est à cause de cela qu’il se refusait désormais à aimer. Même pas la jeune Darkness… a ses cotés qui pourtant l’aimait éperdument, la brune qui avait fermé son cœur l’avait mis a l’abri de sa seule vraie faiblesse, les femmes…

Soudain Dark s’éveilla en sursaut, couvertes de sueur froides et l’air effrayé, le faisant sursauter de son cri alors qu’il se redressait pour la prendre dans ses bras, surpris et effrayé.
Qu’arrivait-il à la jeune femme ? Quel horrible cauchemar avait pu l’éveiller ainsi dans un cri et dans un tel état de peur, doucement il la serrait contre lui pour la réconforter alors que son cœur battait la chamade sous l’effet de la surprise.
Sa main viens se glisser avec tendresse dans les cheveux de la jeune brune alors qu’il la regarde pour essayer de comprendre ce qu’il lui arrive, ce qui a bien pu l’effrayer autant elle qui dis ne rien craindre. Il lui sourit doucement et viens déposer un baiser sur son front avant de lui souffler avec autant de tendresse que possible.


Qu’est ce qui ne va pas ? Tu veux en parler ma douce ?

S’ensuit une discussion calme ou il la rassure avec des mots tendres et des gestes doux, la laissant exprimer ses craintes au cœur de la nuit a la lueur de la lune bienveillante, une lune qui se soir là était pleine. Puis ils se rendorment doucement dans les bras l’un de l’autre, laissant la brise de cette nuit les bercer doucement et les mener vers un sommeil reposant et des songes pour elle peut être trop sombre…

Le matin viens les cueillir vers 10h30, le soleil chauffant leurs corps nus de ses rayons alors qu’ils dorment encore un peu, essayant de profiter de ce repos si doux avant d’affronter une nouvelle journée sous la chaleur écrasante de l’été.

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"L'ancien forum ou rien !"
Darkness...
[Montbrisson, une chambre, dans une petite auberge]

10h30
La chaleur des rayons dansant sur sa peau, elle s'étire félinement, ses courbes sensuelles ondulant telles un reptile.
Ses cheveux d'une longueur phénoménale étalés sur l'oreiller, elle sourit, le soleil dans le gris de ses pupilles leur conférant une couleur mystique.
Elle pivota alors sur le coté, regardant son blond assoupi....Dieu qu'il était beau lorsqu'il était serein, son coeur se serra d'amour trop puissant a sa simple vue...
De sa main fine, elle parcoure chaque cicatrice de son corps viril, sachant qu'il lui en devait certaine, elle maniait la lame avec une dextérité déconcertante....
Elle continua de choyer le corps de son amant endormi, repensant à ce cauchemar, à leur discussion où il avait déployé des trésors de douceur et d'attention pour la rassurer...
En vain...
Elle sentait, elle savait que la chair de sa chair courrait un danger, mais lequel......
Elle pivota alors sur le dos, posant le pied au sol, caressant doucement son ventre, son regard s'arrêtant sur l'entaille de son poignet, mourir...pour lui...
Elle avait tenté maintes et maintes fois...Il l'avait sauvé à chaque tentative...
Pourquoi la maintenir en vie, s'il ne l'aimait pas?

Elle soupira, se leva, ses hanches voluptueuses et fermes se balançant dans un mouvement presque hypnotique...
Regagnant la petite pièce ou elle faisait ses alblutions, elle arrosa son visage d'eau fraiche, regardant son reflet....Elle était parfois froide et distante, mais ses traits restaient doux, angéliques....paradoxale pour une fille du sans nom....

Elle lava son corps, le sécha avec soin, les images cauchemardesques mais inexplicables revenant sans cesse dans son esprit...
Elle grommela, et saisit son bustier qui lui servait d'armure, tout assassin protégeait son organe vital, même si Rowenda avait capturé son coeur malgré le rempart de métal....
Elle sourit, serrant le lacet sans compresser son ventre, le décolleté en découlant se faisant arrogant...
Un fourreau fin se glissa entre ses seins d'un blanc immaculé.
Elle enfila ensuite ses bas, lentement, avant de glisser dans le cuir de ses braies, épousant la forme de chacun de ses muscles, accrochant sa jarretière, glissant la lame la plus fine, la plus aisée d'utilisation, celle qu'elle avait souillé de sang a plusieurs reprises....
Elle boucla son ceinturon, glissant la troisième lame,dans son dos, celle qui servait uniquement en cas d'agression...
Enfin, elle mit ses cuissardes, les accrochant en milieu de cuisses, glissant son poignard, cadeau de son ancien maître, cette arme qui devait servir a tuer la panthère, ou mettre fin a ses propres jours....

Elle natta ses cheveux, pour qu'il ne la gêne pas, enfilant sa cape, qui savait si bien cacher ses traits et son apparence, remontant la capuche sur son visage...
Elle s'arrêta sur le pas de la porte, le contemplant dans un sourire amoureux, son coeur s'affolant...
Saisissant ensuite son carquois et son arc, elle sortit à pas de louve, allant chercher de quoi sustenter l'homme à la carrure imposante.....

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"on ne craint pas les ombres, lorsqu'on vit dans l'obscurité...."

--Dogmaela
[Pendant ce temps quelque part dans un champ hors des remparts]

Battant le sol de ses sabots, elle quitte la route en direction des champs. Son lever, a lieu en même temps que le soleil. Lorsqu'on est fille de paysan, sans terres, il n'y a pas de place pour la grasse matinée. Non, ce privilège, et non des moindres, est destiné à la Noblesse, celle qu'elle peut voir défiler sur les chemins longeant les cultures. Du haut de sa quinzaine d'années, elle se prenait à rêver quelques fois, qu'un jour, l'un d'entre eux, s'arrêterait et la trouverait si belle, qu'il l'emmènerait loin avec lui dans son château. Mais pour le moment, l'heure n'était pas à la rêvasserie, et son père eut tôt fait de le lui rappeler en lui lançant un cailloux à la tête. Son travail, pour la journée, consisterai à débarrasser les champs de Maïs des mauvaises herbes.

Du haut de sa petite taille, incurvée , complètement dissimulée sous le couvert du feuillage, elle agrippait de sa main les indésirables, les arrachait au sol, finissant par les jeter dans son sillage. Ses mains sont calleuses, marquées par le dur labeur auquel elles sont assujetties quotidiennement, ses ongles sont sales. Quelques fois, les feuilles âpres et tranchantes des plants de Maïs, viennent lui griffer son visage détrempé de sueur. Sa peau est foncée, mais on ne saurait dire, si c'est dû à une exposition excessive au soleil ou à de la crasse incrustée jusque dans ses pores. Ses cheveux châtains sont dissimulés sous un foulard, qui non seulement lui sert de couvre chef, mais lui évite, également, de s'accrocher les cheveux aux branches lorsqu'elle travaille, et de les avoir constamment sur les yeux. Lorsqu'on a pas la condition, on a pas la coquetterie. De sa bouche, déjà bien édentée et cariée, s'échappe une douce mélodie qui accompagne le reste du groupe. Dogmaële, ne travaille pas seule, c'est en famille que l'on accomplit les tâches aux champs, et en chanson, s'il vous plait, pour se donner le rythme, mais aussi de l'entrain.

Le soleil tapait fort, lui brulant la peau de la nuque, mais mieux valait ça que la pluie. Parce qu'une gueuse, comme elle, ne s'arrêtait pas quelque soit le temps ou le jour de la semaine. Heureusement, subsistent encore quelques plaisirs qu'une personne de sa condition peuvent ne pas se voir refuser: retrouver ses amis en taverne et boire une bonne rasade de vin, le soir venu. Combien même, fut-il légérement vinaigré. Cette perspective, fait place à un sourire édenté. Malgré son âge, son père ne lui a toujours pas trouvé preneur, pourtant, le Pierre, il lui disait constamment qu'elle était belle, et qu'il l'aimait lorsqu'ils se voyaient, en cachettes. C'est pour cette raison qu'elle était gentille avec lui, et qu'elle lui permettait de faire ce qu'il voulait. De toute façon, ça ne durait jamais bien longtemps, il lui suffisait de fermer les yeux, le temps qu'il termine. Il avait l'air si heureux après. Puis, il lui avait dit qu'il demanderai sa main à son paternel, un jour. En attendant, comme c'était trop tôt, elle continuait de le voir à son insu, malgré les menaces et les mises en garde concernant le fait d'engrosser. Il ne fallait pas être marié pour ça?

Sa main glisse sur son front pour en essuyer l'humidité à l'aide la manche de sa chemise blanche. Enfin, sa blancheur etait toute relative, en réalité, elle est parsemée de tâches de toutes sortes, ainsi que d'autres salissures qui, avec le temps, en ont altéré la couleur originelle. Son chemisier, cache tant bien que mal, une poitrine trop opulente pour une femme qui n'a pas encore enfanté. Ses hanches sont larges, et quelques bourrelets se dessinent, ci et là, lorsque l'on examine soigneusement sa silhouette. Elle n'est pas franchement jolie, mais c'est une gueuse, et en plus, tout le monde ne peut pas être beau. Un menton trop large, des yeux noisette trop petits, des sourcils en broussaille se joignant pour former un M presque parfait, un nez crochu et assez long, des joues rondes sur un visage rond, des lèvres fines et un menton quasi quadrilatère. Bref! Loin du standard beauté actuel, mais sans doutes, pouvait-elle l'être assez proche de celui de l'époque.

Les heures filent tandis que peu à peu le travail à accomplir l'est, l'astre de jour est maintenant haut dans le ciel, approchant son zénith, l'heure du repas approche. Moment de répit après tout une matinée à labourer les champs. C'est tous ensemble, là aussi, qu'ils se dirigent vers un coin un peu plus dégagé en bordure de route. Avant de manger, elle se doit de servir son père et ses frères en premier, et lorsque tout le monde sera servit, ce sera son tour. Une belle tranche de pain pour chacun, accompagnée d'un bout de lard salé et fumé. Mais ce n'est pas tous les jours ainsi. Alors, lorsqu'on en a l'occasion, on le savoure! Ca change des os, ou du simple bout de gras dans le potage, pour donner l'illusion au palais et au corps. Ici, tout le monde parle la bouche pleine, et avec des mots simples. Le beau palabré et vocabulaire recherché sont réservés, eux aussi, aux classes supérieurs. Assise sur un rocher, la bouche débordante, écoutant d'une oreille peu attentive son père discourir avec un compagnon d'infortune, Dogmaël observe la route. C'est qu'il y a beaucoup de passages ces temps-ci. Des Nobles étrangers, qui vont et viennent sur les routes. Occasion nouvelle d'observer d'en bas, ses gens d'en haut, laissant sur leur sillage un léger volupté parfumé.

Son bain, elle ne le prend pas souvent, tout le monde dit que c'est mauvais pour la peau et qu'on peut en tomber malade. Elle, elle le croit aussi. Il n'y a que les gens bizarres qui se baignent dans la rivières, ceux qui s'occupent rarement des champs, ceux qui ne savent pas. S'ils savaient, ils ne le feraient pas. Les petites gens, comme elle, savaient, qu'aux abords des villes, on y déversait toutes sortes de choses -comme par exemple, les excréments et la tripaille non comestible- et que, par conséquent, l'eau dans laquelle ils se baignaient, joyeusement, était la cause de toutes sortes de maux. C'est pour ça qu'il ne valait mieux pas se laver. Une bourrasque de vent vient balayer la poussière qui se met à virevolter autour du petit groupe. Elle ferme les yeux, immédiatement, elle est transportée ailleurs.

La taverne, on y croisait toutes sortes de gens, c'est pour cette raison qu'elle la prisait tant. Quelques fois, elle allait donner un coup de main pour le service, et les hommes, là encore, la comblaient de compliments. Ça changeait des insultes du paternel. Même qu'une fois, un Noble, avait tenté de lui attraper... enfin bref. Son père lui, il n'aimait pas se mélanger à cette foule hétéroclite, où Noblesse et basses classes se confondaient en tutoiements. Pour lui, s'était contre nature. Il disait souvent:« V'là que lé gueux causent com' des Nobles, pis l'contraire aussi! C'est que bientôt les p'tit's gens vont plus voir la différence... ». Dogmaëlle, elle, se plaisait à écouter leurs conversations, elles étaient toujours légères, et bien que des fois il y ait des mots qu'elle ne comprenait pas, le sens était toujours assimilé. Filles de joie, histoires de cocus, ... , leurs préoccupations semblaient bien moins inquiétantes que les leurs, malgré les hauts postes qu'ils étaient sensés occuper. En tout cas, leurs conversations, sont bien plus drôles que celles du vieux! Lui il ne parle que d'absence de repas, du grain qui est contaminé, des critiques envers ceux qui les gouvernent, de la prochaine bouche à nourrir, de la prochaine épidémie...

La pause arrive à sa fin, son père termine ses débats politiques, il faut déjà se remettre au travail. Le temps des futilités et de la rêvasserie n'est plus, faut finir le boulot ... Avant d'aspirer à un semblant de repos.
Sofio51
la coba arrivée sur Montbrisson



L'arrivée n'est point en fanfare, ni lampions c'est une armée calme qui rentre au village,point de visages rieurs, des mines fermés, les rumeurs vont bon trains, provenance du village, la route fut longue, mais elle a hâte d'en finir , arriver se poser le voir lui.......

quelques ordres par ci par la, il est l'heure de se préparer a ce que l'attente soit longue,quoi qu'il en soit elle sera la.Voila un moment elle avait cru l'apercevoir un jour , sur une route, puis après un pigeon échangé plus rien, pas de nouvelles, elle le savait loin, occupé.

Le temps passe les gens changent combien de fois s'était t'elle prononcé cela, mais lui non elle le savait bien, les reliefs changent, les rivières changent on dit même qu'elle changent de sens parfois, mais l'homme ne change pas lui il finit son rêve coute que coute.

Les tentes se montent, le repas se prépare, les hommes ont tant marché, les langues se délient, des plaisanteries fusent l'alcool sort des besaces, il va falloir garder un œil sur tout cela, mais avant tout elle a besoin de savoir, il lui faudra bien.......

rafraichissement sous la tente, un coup de peigne, un baquet d'eau, quelques cataplasmes au pied, elle va s'y rendre, si la rumeur dis vrai il sera la, mais bon sang la colère lui monte que vient t'il foutre la, inconscience ,provocation, elle veut savoir, elle serre son épée tout contre elle , et se sent prête, défois il lui semble lui parler, mais juste comme çà , comme on parle a la lune sans attendre le retour, juste savoir que on peut encore parler, tant que le vent te fouette, tu est vivante alors tu la fermes tu avances tu te plains pas, genre de phrase qu'elle répète sans cesse a ces hommes.

Consignes a donner a son sergent, il s'occupera du camp jusqu'à la nuit il va veiller, elle rentrera avant le ciel du entre chien et loup, après c'est guère prudent.Elle ne répond pas quand le sergent timidement lui demandera si elle va loin, d'ailleurs elle va ou, elle lui lance un regard noir, ce genre de regard qui ne veut rien dire mais auquel on répond jamais.Elle prend la route seul, enfin non pas vraiment, petite main sur son épée elle est la elle.

Arrivée au village

première taverne premiers émois, rien , quelques saluts de rigueur, l'ambiance est tendue dans ce village, les potins passent et repassent, de taverne en taverne sont déjà déformés, des bribes de mots des phrases, elle entend appercoit des noms dans les discutions, puis voila.........

Il entre sans jeter un œil, il jette un coup de pied dans le tabouret du comptoir et va s'assoir, calme toi ma fille, tu es la pour lui , tu a le temps, tu a le cran.Il tourne la tête et te voit, regards qui se croisent, il est venu le temps, il prend son godet et s'approche, il est plus le temps, tu jettes un regard autour de toi la taverne est bourré de soldats, tu es connu, prend ton air de faire semblant de rien, surtout ne trahis pas ton regard, pense a ton amie, elle est la tout prêt de toi le long de ton corps, ton corps qui déjà ne répond plus de rien, cesse de trembler pense a la COBA.



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Rowenda
[Montbrison]

Il s’éveilla doucement alors que les chaleureux rayons du soleil jouaient sur son corps, doigts de fée lumineux qui caresse la peau doucement, l’échauffant jusqu'à ce que cela soit insoutenable. C’est ainsi qu’a son réveil il était déjà en sueur et brûlant, même pas certain de s’être reposé durant cette courte nuit d’été, il s’étira doucement, manquant un peu de souplesse avec l’âge. Il sourit a cette idée, vieillir… il prit sa mèche entre ses doigts et regarda les reflets d’argents qui jouaient a la lumière de l’astre solaire et soupira doucement avant de se lever d’un air dépité. Première action du matin quelques ablutions dans la salle d’eau histoire de se rafraichir ce qui n’était pas un luxe étant donné le temps qu’il faisait dehors.

Une fois le visage rafraichit et rasé de prés il s’avança vers la fenêtre, ouvrant les rideaux pour regarder la rue animée en contrebas et la poussière de la route que soulevaient quelques cavaliers. Il fronça les sourcils en voyant un nombre de feu important aux abords de la ville qui indiquaient un important campement, qu’est ce que ça pouvait bien être, aucune foire n’était pourtant annoncée en ville… Il nota ce détail mentalement avant de se tourner vers la chambre, se demandant ou pouvait bien être la jeune Dark avant de ramasser ses vêtements tranquillement. Une fois enfilé ses braies, chemises, bas, bottes et baudrier il sortit de la chambrée, saluant le tavernier en passant devant lui et quelques clients habitués.

Il atteint enfin la rue, une bouffée d’air frais, une brise qui semble à l’odeur venir tout droit de la rue des tanneurs mais qui a au moins le mérite de rafraichir un peu… Ses pas remontèrent la grande rue vers la place ou divers chalands et marchands ainsi que plusieurs escrocs tentaient de vendre aux voyageurs ou autres passants tout et n’importe quoi a des prix la plupart du temps exorbitant. Il passa au milieu de cette foule bruissant de milles odeurs et milles cris en esquivant tant bien que mal les marchands de breloques et autres vendeurs de véritable morceau de la sainte croix…

Une fois cet endroit traversé il put gagner les remparts au dessus du campement afin d’observer cela un peu plus en détail, il fut rapidement fixé en voyant les hommes assemblés, il ne pouvait s’agir là que d’une armée. Il quitta le rempart comme si de rien était tout en se demandant ce qu’une armée pouvait bien venir faire aux portes de la ville, le duché aurait il décider de les surveiller ? Il faudrait qu’il en parle avec Aurelien, mais cet idiot devais encore trainer dans une taverne avec des filles de petite vertu et les tavernes ce n’est pas ça qui manquait dans le coin…

Il poussa un soupir las et passa par la mairie pour voir les offres déposées par les paysans du coin, mais rien de bien intéressant en ce jour aussi prit il la direction du lac en sifflotant. Fallait bien s’occuper un peu pour pouvoir manger le soir et ne pas s’ennuyer le jour, il gagna tranquillement l’étendue d’eau, s’installant dans un coin d’ombre sur la berge.

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"L'ancien forum ou rien !"
--Cafard
la vieille gueuse les avait suivi ce soir la, pour tout voir , les surprendre tous, les vieilles canailles, la catin la de la coba, elle pouvait le brandit son étendard flottant si c'était pour aller se vautrer sur le vaurien de lelmax, l'armée des rugissants de traîtres, qui s'alliaient aux premiers brun venus.

a la vieille si elle avait pas vue des propres yeux elle l'aurait pas cru, mais les voir entrelacer ce soir la , main dans la main, comme deux vauriens, elle avait pu rien bouffer de la soirée, écœurée elle leur aurait bien vomi sur le comptoir .

Cela se passerait pas comme ça il fallait que tous sachent la vieille alla voir mimi la vieille encore plus prude qu'elle , celle qui trainait a l'église sa vie chaque jour et lui raconta tout, la vieille mimi après avoir roulé des yeux partout monta le plan astucieux mais pour cela fallait écrire et çà c'était pas de l'acquis juste un peu de restes d'avant.

Sur ce elles prirent soin de s'appliquer a la lueur de leur bougie et apres avoir terminé elles étaient fiers de leurs exploit.



Mimi

La ma soeur je crois que c'est explicit ils vont tous comprendre, tu vas voir au reveil, a coups de pierre on va la chasser ta catin.

les deux mémérés partant au marché accrochant a la sauvette leurs affiches.


Citation:
oyez oyez

brav gens, onetes gens

il fo que vous saffiez tous, que la sénéfale de l'armée a une liéson avec un gran bandi brigen , atenfion a vous les deu von attacé la mairi fetes mefiansse il se aime et son collé au la taverne



Elles sourirent les deux main dans la main, bras dessus dessous en partance pour l'achat des légumes du jour.

Paillard
Montbrisson. Les toits de lauzes, serrés, entrelacés, couvraient les masures du centre bourg. Maisons de pierre, le plus souvent foncées, un peu lépreuses, aux bas souillés par les éclats de caniveau. Le soleil perçait, timide, les grisailles de l’aube, tandis que les cavaliers, au pas, cherchaient de l’œil un panneau, une bouffée bruyante, un souffle chaud, quelque chose signalant une taverne ouverte.

Ils dormaient à demi, après une nuit morne à chevaucher. Comme toujours on leur avait signalé des brigands. Comme toujours ils avaient souri, une main sur la poignée de l’épée. Et comme toujours, la vermine sombre qui hante les sous-bois s’était écartée sur leur passage. Il ruminait, la mine basse. A quand remontait son dernier mort ? A trop longtemps.

Il trainait bien deux vieilles, mais elles ne semblaient guère dangereuses. A moins que la sorcellerie ? Enfin, bon… Deux vieilles biques ratatinées, voutées sous le poids des ans. C’était sec, ces trucs là, un coup à ébrecher une lame. On avait raison de les bruler, au moins ca mettait un peu d’animation.

Curieux, il s’alla pencher sur le papier laissé par les ancêtres. Hormis l’orthographe aléatoire, le fond le fit sourire. Un fond d’une profondeur…. Abyssale.

Il soupira. Pas de chance, il avait choisi ce poteau là. Et il était plutôt têtu. Aussi, il sauta à terre, dégrafant d’une main ses braies. Un sourire de satisfaction se dessina sur ses levres. Ca faisait du bien, après des heures de cheval….
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Sofio51
Entre le feu et la glace, il y a t'il une différence? entre la haine et l'amour peut t'on savoir?

Prise dans la tourmente tu m'agaces,mon épée m'appelle comme sa mère nourricière et ton regard sur moi fait fondre tout le le froid que j'ai pu accumuler me barricadant dans ce grand mur, tu uses tu abuses, profite, encore un peu, je peut me coucher le soir éprise d'envie, et me lever au matin remplie de la soif.


Pour ce jour je serais tienne, encore....quelques temps, passe le temps comme passe la saison du blé, dure emporte ton grains va battre ton moulin loin ...loin de moi....pars....

Je ne peut être moi même quand tu es la, me fout de l'insouciance qui me guette, me balance du regard posé des commères qui hantent, ne me soucie pas de eux et de leurs doigts posés sur l'inconnu, tu n'est que toi, je ne suis que moi, tu comptes autant que je puisse te détester, la taverne est chaude, le temps l'emportera.

Faire ne pas faire tu seras mien si...tu seras loin si.....le collier que je porte autour de mon cou me brûle autant que ta main, posée sur moi , elle me transperce, et me fait plus de mal que mon amie pourrait le faire, tu ne seras jamais mien, je le sais, tu appartiens a la route, tu appartiens a eux, ton camps est t'il si différend du mien, je ne suis pas oie, mes plûmes ont sauté déjà un moment de çà, tu n'es pas noire, je vois en toi la vie, et le crépuscule qui chaque matin qui nous a réunit, nous a donné quelques heures de bonheur.


Ne seras tu jamais moi, serais je toi?partir un jour.......

Prendre ce que tu donnes, prendre un peu plus, prendre au delà ce que tu donnes je le peut, tu es la......;



Taverne

Du monde tout autour , on s'échange nos banalités mais déja la parole n'a plus sa place, il y a ces regards posés, je les sent, je les percoit, qu'importe je suis si faible, ta main a glissé, tu as pris la mienne, pas un mot ne dis plus rien ..tais toi , je t'en prie tes paroles sont sales, sans sens, je ne veut pas les entendre......

Long baiser

Ma tête est lourde elle reposera sur toi, mon coeur est en train de s'ouvrir ca fait mal, d'une main sur ma poitrine je cherche comme si j'avais ce pouvoir de toucher et de fermer la plaie, il le faut, peut etre.......

Ne me parles pas tout bas, cesse de chuchoter , tes mots n'ont pas de sens, ou a tu appris cette langue inconnue pour moi, je suis moi tu le sais, tu es toi tu le restes....

Mots de douleurs


Viens avec moi

Cette phrase me glace, je me délie, je coule, cette phrase me tueras peut être, mais tu souris déjà, ne te rends tu donc pas compte, puis a eux la tout autour qui déjà n'arriveront pas a fermer leurs bouches ouvertes........

Château de cartes, château de feu, carriole qui roulent, sans cesse, épee mon amie viendra t'elle aussi.......

collier de perles, écus a foison m'en tape.

Toi moi , la vie........

tu es revenue, tu passais par la?

Je l'ai su, je suis venue a toi la raison?la raison du cœur, la raison de la raison, la raison du devoir?


Je ne bois pas , je ne peut pas boire, je suis déjà ivre.

Taverne de malheur, videur sort moi de la je t'implore, les monstres sont la, ainsi ca ressemble a çà de prés ces noms sur mon parchemin, pas si affolant en somme, deux mains deux jambes tout comme nous,ou sont planqués les bêtes que leurs corps abriteraient, pas sous toi , ta main est trop pressante, ma cuisse brûle,mes yeux se brouillent.

un soldat entre en taverne, un salut, un regard, soldat qui avance chaque jour sans compter tu es toi mien, mais tu n'es pas si proche que celui qui n'es pas mien, dur a comprendre, je ne sais plus.

restes ou tu est ne dis plus mot, je suis si prés.


Tu seras reine.
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Selenic
Le soleil n'égaiait pas encore les chaumières, que déjà une ombre mutine s'aventurait dans les ruelles.La silouhette, de noir vêtue, s'arrêta quelques secondes trahissant ainsi une certaine hésitation.
L'inconnu semblait s'énerver, son visage, dissimulé derrière cape et foulards, semblait chercher avidement la récompense d'une quête.Une brise, plus violente, fit glisser quelques vêtements, dévoilant une longue chevelure blonde.
Ses yeux azurs fusillèrent le ciel, ralant sur la violence de cette bourrasque passagère, s'en prenant à n'importe quel dieu, pourvu qu'il l'aide à trouver ce dont elle cherchait..
La jeune femme ramena son foulard sur elle.Ses vêtements majoritairement noirs, étaient parsemés de bleu, ressortant ainsi la blancheur de sa peau, et les nuances de ses yeux.C'est ces mêmes-yeux, habitues à déceler les trahisons, qui se posèrent sur une forme qui semblait indiquer le nom de cette ruelle.

Un panneau abimé par le temps ne laissait transparaitre que quelques lettres du nom de cette rue, à semi pavée, à moitié recouverte de terre battue.
Quelques maisons, maisons de paysans, étaient largement espacées.Certaines avaient du être désertées au cours des années, des objets devaient avoir été abandonnées par leurs anciens propriétaires.Pourtant, la jeune femme ne s'aventura pas à visiter les demeures délaissées,elle continua jusqu'à ce que son regard d'un bleu océan se pose sur une maisonnée, pitoyablement délabrée.D'un pas léger, la blonde s'en approcha, avec méfiancedans un premier temps.C'est que cette habitation avait un petit goût amer, c'était d'abord la sienne, celle qu'elle avait quittée, celle qui avait abritée tant d'Affection et d'infection au point de devenir nauséabonde pour son propre propriétaire.Un léger haut le coeur parcourut entièremet le corps encore relativement jeune de la femme.
Si quelques passants se seraient trouvés à cet instant présents, ils auraient tous été d'accord de dire que la drôle 'moizelle aurait vu l'diable dans c'maison..ben oué gaillard!
La porte de l'entrée, avait survécu aux péripéties des années, bien qu'envahit de mauvaises herbes, de ronces et d'orties, la jeune femme s'approcha, dans un dernier geste de recul, elle posa sa main sur la poignée et entra dans les méandres de son passé oublié.

Si tôt la porte ouverte, qu'un nuage de poussière se souleva sous l'effet de l'air, provoquant une toux que la jeune femme fut bien en mal de faire taire.
Elle ne souhait pas qu'on sache qu'elle était revenue sur ce qu'elle avait clamé haut et fort, avoir oublié à jamais.Le besoin de revenir, seule, sans son compagnon
dans la ville de sa jeunesse, laissait deviner un besoin de se rappeler.Un pas,puis deux...Elle pénétra enfin, refermant derrière elle soigneusement la porte.Le silence
reprit son droit dans la vieille demeure.Un vieux tapis trônait au sol, devant l'entrée...Les couleurs étaient ternies, la poussière l'avait royalement abimé mais pas seulement,
l'usure avait repris son droit: Au fond, ce n'était plus qu'un vulgaire paillasson.Pourtant, il possédait une richesse étonnante, il avait appartenu au premier habitant de cette maison,mort tristement dans des circonstances inconnues. Cet homme, avait été le premier à aimer la jolie blonde, peu avant sa mort, cet homme, aux cheveux bruns légèrement ondulés, avait nomé la jeune Selenic comme principale héritière.Le temps l'avait rapidement ravi à elle, peut-être trop...Mais il l'avait bien aidé.

A sa droite, ce qui ressemblait à une fente dans le mur donnait accès à une chambre.La jeune femme observa dans un silence à l'intérieur de la pièce.
Une vieille couche était posée à même le sol.Elle avait du être quittée précipitament si l'on en croyait la couverture miteuse, étalée dans le reste de la pièce.
Dans une tristesse profonde, elle se souvient des mots qu'elle avait attendus, espérés, et pas su dire autrefois.Après la mort d'Hiro, elle avait aimé un andere homme.
Son Maréchale, comment l'oublier?Un sourire se dessina sur son visage assombri.Sel entra dans la pièce, et dans un éclat de rire, tourna sur elle-même jusqu'à enperdre le nord,et tomber lourdement sur le dos sur la vieille couche.La folie des grandeurs!Des magnifiques mois à ses côtés, dénouement funeste pourtant, le partager lui avait souffler le Malin lorsque elle s'était rendue compte que l'amie de cet homme serait éternellement présente.D'un geste de colère, elle s'assied sur la couche.

Ai-je été trop idiote..

Les cartes avaient été jouées, des millions de silence pour finir à l'inévitable séparation.Selenic avait toujours préféré les absence, de la femme, qu'elle surnomait à présent la Teigne du Ba.
Jolie réputation qu'elle se promit de continuer et d'étaler dans le Royaume de France.Des lettres étaient étalées à côté d'elle, d'une main, mal assurée, elle les prit et commença à les lire.Toutes, l'une après l'autre...Toutes étaient signées de la main de son Maréchale..Presque plutôt..
Une petite, égarée, comme noyée dans le flot des autres..moins abîmée..plus soignée...moins assurée...plus douce aux souvenirs...Celle de son homme..
Ses yeux brillèrent de mille et une étoiles.C'était avec lui qu'elle aurait du directement faire sa vie.Pourquoi ne l'avait-elle pas rencontrée plus tot?Pourquoi avait-elle perdu
le temps de sa vie à essayer d'obtenir une chose qu'elle n'aurait jamais eue du Maréchale?Déposant le tas de lettres jaunies, elle garda celle de Blade contre elle avant de se relever et terminer sa visite par la cuisine.

Pièce aussi délabrée que les précédentes, poussières, objets brisés par la colère de la jeune femme parsemaient la pièce entière.Elle sourit en se souvenir de la rage éprouvée de s'être fait devancée par cette blonde.Et pourtant, elle se souvient également du bonheur qu'elle avait eu pendant l'absence de son Maréchale.Son Artisan,Blade, le Ténébreus amusé, l'avait consolée comme une Reine.Câlins, douceurs en taverne..Elle observa un pot en terre cuite posée sur la table, ..Oui, elle avait été vraiment heureuse le jour où il l'avait présentée comme sa femme.Un rire s'échappa de ses lèvres à semi closes, elle ne remercierait jamais assez Karine de l'avoir aidée à mettre a bout l'autre blondasse.Qui eut cru qu'une lettre pouvait faire sortir des gonds une femme?Sel pouvait partir sans regret, aucun démon ne la poursuivrait même si elle aimait ses amies, sa vie devait continuer, et son chemin allait se séparer de Montbrisson.
Tenant toujours la lettre de Blade dans sa main, elle choisit de la caler dans sa besace.Il n'était plus avec elle.Mais elle savait qu'il l'avait aimée plus que n'importe quel autre homme.

Se dirrigeant vers la petite porte qui menait au jardin, elle sortit enfin.Eblouie par la lumière,elle ouvrit grands les yeux, se faisant presque violence.Et pourtant, elle était heureuse.
Le coeur plus léger, son esprit recommença à vagabonder vers son homme, son compagnon, sa moitié, restée à Dijon..
Un sourire à cett pensée..
Elle avait tout gagné.
Un dernier regard vers la maison, qui n'était plus sienne, une phrase, qu'on lui avait dite autrefois revient en mémoire.A l'époque déjà, la jeune blonde n'avait pas compris le sens, ni même pourquoi la personne lui avait dit cela, et maintenant, elle venait de comprendre que cette personne,était certainement la plus lucide de toutes.Une phrase, un mot de fin, comme dans les histoires qui finissent bien où tout le monde est heureux.

Finalement, le ciel nous gardera vivant.On se reverra forcément.

Même loin, les personnes sont toujours gravées dans nos mémoires, même mort, la personne nous accompagne dans notre vie.
Tant que l'esprit restera à l'homme, l'espoir aura toujours sa place dans ce monde de barbares où le plus fort gagne du plus faible.
Aujourd'hui, Sel était quelqu'un..

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Sofio51
d'un coté il y a le ciel et de l'autre la terre.


Sacré parchemin tu va tenir en place, ou ma flamme te détruits, bouge pas ma plume a des trucs a te dire, d'abord a l'officiel, tout ce qui commence par les longs titres a rallonge, et que ca en finit pas, barbare pour les yeux, terrible pour le poignet, une fois que tu a écrit le nom t'as même plus de place pour écrire le reste sur la feuille, puis je m'attaquerais au chers, et au a toi.

petite pause fraîcheur , fait nuit partout dehors dedans, même que on me dit que c'est le jour et que je le vois arriver,mes yeux voient pas, ils voient des choses mais parait que c'est pas les bonnes, je peut plus raisonner, je déteste tout ca,file de la l'insecte si tu veut pas que je te transperce avec ma dague, venir me bourdonner a l'oreille , quoi toi aussi t'as des choses a dire.?

Ptit rire de pensées.

sacrée moment que tout çà, des tavernes, j'en ais vues, mais des remplies comme çà a en plus finir les passages des vilains, çà jamais et le troufion qui avait les yeux écarquillés il en prenait plein la vue, il se remplissait d'émotion, suis sure qu'il a même pas pu tout retenir tellement il en avait.

Ptit moment de bonheur
Faut bien que çà tombe un jour le bonheur, sur que çà fait mal, surtout quand c'est la première fois, et que on s'y attend pas , çà fait tout drôle dedans,c'est pas vraiment désagréable juste que çà fait peur aussi, jamais j'aurais pu croire a çà, air con et béat que çà laisse sur que çà va marquer çà.

Parce qu'il faut bien bosser , et se remettre a la plume, pour qu'elle court sur le papier........

"A toi

Car il le faut, car tu l'a dit, car je le sait, car c'est ainsi...
Puisque jamais, tu ne seras moi, puisque je ne peut être toi, tu a le sable, j'ai choisi l'herbe, je vois le noir tu vois du blanc,pas bons.

Puisque mon cœur a vibré comme jamais, puisse tu l'entendre un jour, car il va cesser, loin des yeux loin du coeur, le combat.

Je ne serais plus jamais la même a présent grâce et a cause de toi, tu a détruit réveillé ma vie, tu m'a mise a nue et ouverte a ces choses qui me répugnaient.."

Elle s'arrête net ses muscles de la main se crispent, elle ne sait plus , ne sait pas ou sont les voix?elle a besoin de les entendre la maintenant, elle écoute...

Pas de voix, juste l'insecte.......;

Alors elle se lève elle prend sa feuille, sort et la jette au vent au loin fort, la bas.

Elle maudit elle jure elle menace , on la prendra plus ,plus jamais ça, la dinde c'est pour la fête, la musique et la joie ce soir pas question de ça.Elle veut du sang, elle veut du fer elle a soif, son cœur va exploser, sa rage va vaincre.faut tarir, faut boire a la source, faut cesser.

Sacré non purée d'insecte qui vient de foncer droit comme une lance, et piquer la ou il faut ça fait mal ça brule ,manquerait plus qu'il refile une saleté en plus,exterminé lui si il repasse par la.

Le vent se léve,ca souffle fort, ca va chasser les nuages, la grisaille fera beau demain.une belle journée comme on dit.

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