Rowenda
Citation:
Ou du moins pas jusquau bout, ce Rp a pour but de prouver quil y a encore des Rpistes sur les RRs, et quils sont capables de pondre des pavés sils le veulent. Tout le monde est libre de poster ici, la condition ? Que votre post soit exagérément long et ce sans sauts de ligne exagéré.
Bref, en avant cest parti !
Bref, en avant cest parti !
[Montbrison]
La brume étirait lascivement ses volutes cotonneuses au dessus du lac paisible, quelques poissons seulement troublants le repos de londe. Sur la berge une légère brise nocturne faisant danser lascivement les brins dherbes sur un rythme inconnu, donnant a la terre les airs dune mer verte
Traversant cette mer verte se trouvait un chemin qui étalait au milieu du paysage enchanteur son ocre couleur de terre, tel un serpent ondulant dans lherbe haute. Et troublant la sérénité de ce paysage et de la douce nuit le gravier du chemin crissait, mais il ne crissait pas seul, il était en cela aider par les sabots du cheval qui le foulait.
Un cheval dans la nuit se ballade rarement seul, ou alors pas sur un chemin si fréquenté des hommes. Aussi ce cheval avait il un cavalier dont le visage profondément engoncé dans sa capuche ne se révélait pas à la lune, seul quelques mèches blondes veinées dargent avait échappée au capuchon. Que pouvait-on dire dautre de ce cavalier si ce nest quil semblait de stature assez imposante, large dépaule, de taille moyenne et que sa cape noire indiquait une certaine richesse. Sans doutes quelquun a louïe exceptionnellement fine aurait il pu ajouter quil entendit un cliquètement dacier du a une côte de maille ou des armes sentrechoquant légèrement.
Mais a bavasser nous en oublions notre histoire, le cavalier a déjà atteint les portes de la petite cité et arrêter son cheval auprès des gardes de la milice locale. Lesquels les mines patibulaires et les hallebardes bien dressées droit vers le visiteur eurent un sourire de requin, le genre de sourire à dire « jsuis peut être moins bien que toi, mais là cest moi qui décide ». Bref, deux gardes donc les hallebardes quasiment sous la gorge du cavalier souriaient de toutes leurs dents pendant quun troisième ramener lofficier de garde.
Halte étranger, ces portes sont fermées pour la nuit, passez votre chemin !
Les gardes sourirent de plus belles, tout content de se sentir fort et denvoyer un homme richement vêtu dormir dans les auberges de misère du faubourg. Le cavalier en question ne réagit pas vraiment dans un premier temps, une main se portant juste sous la cape à hauteur de sa hanche gauche. Puis il prit sa décision et sortit ses mains de sous la cape de voyage pour ôter dun geste tranquille son capuchon, révélant un visage dapparence juvénile malgré quelques cicatrices.
Le cavalier était blond, les cheveux veinés dargent et son visage naccusait pas son âge avancé, bien que les cicatrices marquant sa joue gauche et son menton montrait un certain vécu Il prit le temps de mettre ses cheveux en place avant de plonger ses yeux noisette dans ceux de lofficier, son regard se durcissant alors que sa voix claire et forte sélevait dans la nuit.
Et bien Major, on ne reconnaît même plus les gens du bourg qui vous donnent un pichet de vin pour se promener au clair de lune ?
Oh pardon Monseigneur, mes hommes ne vous avaient point reconnus, acceptez nos excuses.
Assez de génuflexions, ouvrez ces foutus portes et retournez a votre office major
Le soldat regarda lhomme en côte de maille en clignant des yeux, se demandant a nouveau pourquoi un seigneur logé a si bonne hostellerie se promenait la nuit sans escorte avec une simple côte de maille et cette épée bâtarde a la hanche. Il fallait dire que cette épée lintriguait tout autant que le personnage même, le pommeau était orné dune opale et la lame semblait dune certaine valeur. Il fit signe a ses hommes douvrir les portes a celui qui sétait présenté a eux deux jours plus tôt sous le nom de « messire de Pontblanc » sans donner autre précision.
Les quelques deniers versés avec le nom avait suffit à balayer toute question subsidiaire et les pichets de vin offert chaque soir pour une promenade équestre en solitaire lui faisait oublier toute crainte. Un homme buvant du bon vin ne pouvait être forcement mauvais, dautant plus que le sieur était arrivé à la suite dun équipage de lascars qui étaient tous daprès les autorités en accord avec la prévôté du duché.
Lofficier souris en songeant a la prévôte, se disant quelle était quand même bien belle le petit bout de femme, bien quelle ait son caractère à elle
Le cavalier laissa là lofficier en charge des portes, regagnant son hostellerie au pas, les sabots de sa monture claquant sur les pavés de la ville. Il lui fallut peu de temps pour regagner les écuries de son logis, capuchon baissé, la ville était endormie à cette heure, ou presque, il sourit en regardant sa fenêtre encore allumée.
Il mena sa monture aux écuries et ne pris pas la peine de réveiller le palefrenier, préférant soccuper de létalon lui-même, le bouchonnant et le déharnachant en sifflotant doucement. Flattant sa monture il lui murmurait quelques mots a loreille, discutant avec en soccupant delle, avant de linstaller dans sa stalle avec du foin frais.
Ceci fait il monta vers les chambres, toquant doucement à la porte de la sienne avant de passer lhuis, se débarrassant de sa cape en laccrochant à la patère, son regard perdu sur celui de la jeune femme allongée sur le lit. Il vint la rejoindre tranquillement, glissant sa main avec douceur dans ses cheveux châtains en se perdant dans son regard avant de lui souffler, une main se glissant sur le ventre de la femme.
Bonsoir Dark, tu tes bien reposée ?
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