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[RP] Une demeure pour sa Blondeur

Kenny.castel.vilar
Et toujours à rabâcher, et rabâcher, et surtout toujours à se moquer d'elle. La blondine prit un air boudeur et pointa du doigts la pauvre tarte

C'est de vòstra falha!(1) Si vos m'aviatz pas fach paur...

Reprenant de la convenance, elle continua:

Recampatz los bocins de la tartièra, ieu toni.(2)

Sans dire un mot de plus, elle prit la sortie menant à la cours et fit le tour de la maison à toute vitesse.
Ses pas la menèrent au chenil se trouvant sous la fenêtre de la chambre de sa mère. Les chiens glapirent joyeusement en la voyant arriver vers eux.


Chhht, calament(3), dit-elle à voix basse.

C'est alors qu'elle essaya de trouver des yeux la chienne qu'elle préférait de toute cette meute de chien de chasse.


Gaïa, tona ma bèla(4), l'appela-t-elle en ouvrant la porte du chenil.

La chienne vint alors à elle en secouant la queue et en essayant de se frayer un chemin, avec peine, mais elle réussit alors que les autres aboyèrent sans cesse.
Une fois hors de la cage, la blondine referma la porte correctement et s'éloigna avec Gaïa à ses pieds . Une fois hors de vue des autres chiens, elle en profita pour lui faire plein de papouilles. Gaïa était de loin sa chienne préféré, et si un jour sa mère lui donnait, elle serait sans doute aux anges.
Retournant ainsi à la cuisine avec la chienne, elle chantonna dans son accent du sud:


Me revoilà! Ieu esperi que vos avetz totes recampat per de qué Gaïa va se gaudinar.(5)

Elle lâcha alors la chienne qui alla s'empêtre du festin qu'on lui offrit.

(1) (..) votre faute!
(2) Ramassez les morceaux du plat à tarte, je reviens.
(3) (..) silence
(4) (..) vient ma belle
(5) J'espère que vous avez tous ramassé parce que Gaïa va se régaler.

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Soeur_mc_des_batignolles
Grommelant, la carmélite avait fini par quitter la chambre de la comtesse lorsque Wallerand avait fini par y pénétrer, malgré ses appréhensions. Pas qu’elle n’aimât pas le jeune homme, il était serviable pour sa maîtresse, et la rendait heureuse, mais simplement parce qu’elle avait peur du déshonneur, qu’elle tombât enceinte avant les noces. Les tourtereaux devaient d’ailleurs arrêter une date au plus vite, qu’on en finisse ! Bougonnant dans sa barbe, elle fut attirée dans les cuisines par un fracas et des éclats de voix : cette peste de Kenny et son garde du corps. L’homme lui plaisait bien, il remettait régulièrement la jeune Kenny à sa place, et la soulageait de la surveillance, qui n’était pas une sinécure tant la jeune peste était vive et capricieuse. Dans les cuisines, un spectacle pas joli à voir : un gâteau gâché. Pire que cela. Un excellent gâteau de Béatrix, écrasé sur le dallage. Gâché. Un chef d’œuvre que jamais on pourrait goûter, alors qu’il avait embaumé dans les couloirs toute l’après midi. Grumpf ! Elle était obligée de réagir, même si elle allait encore passer pour la râleuse de service.

Mais qu’est ce que vous avez dans votre tête de linotte ? Vous ne songez qu’à faire des bêtises ? Et vous là... Vous ! Surveillez là mieux, avant qu’elle ne ruine le manoir de sa grandeur ! Grrrmbll une si bonne tarte...

Et... Et... Faites sortir cette sale bête!!!!!
Alex__
Alex suivi d'assez loin la jeune fille, observant, non sans un sourire, le manège de la jeune fille, ignorant avec le plus grand flegme l' ordre qui lui avait été donné, prévoyant de prétexter son absolue inconnaissance en matière de langage du sud.

Ce spectacle qui le rendait si heureux fut interrompu par la voix, toujours bien trop forte de la carmélite. La voilà qui lui faisait des reproches, cette situation allait mal finir.


N'est-il pas facile de rejeter la faute sur les autres... Quelle idée de laisser une tarte pareil a la portée du premier ragondin, c'est comme enfermer un loup dans un poulailler et l' empêcher de manger quoi que ce soit. Et ce n'est pas faute de vous avoir conseiller de fermer a clef les cuisine lorsque personne n'y est.

Quand au molosse, je ne m' en approcherai pas, maintenant qu'il a commencé a manger autant qu'il finisse... la pauvre bête n'y est pour rien, il serait fort cruel de la frustrer d'un si bon repas, qu'elle seule peut de toute façon manger.

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Wallerand
Action, réaction ! Telle aurait pu être la devise de la journée pour Wallerand. Illustration en quelques points...

Action : venir rendre un livre et, surtout, voir sa fiancée. Réaction : une Marie-Clarence en pétard qui lui claque la porte au nez en lui ayant chipé le bouquin.
Action : provoquer ladite Marie-Clarence. Réaction : devoir la prendre de vitesse pour arriver à la chambre de ladite fiancée tout en passant par le chenil et le mur.
Action : récupérer le livre prétexte à sa visite au vol et s'enfermer avec toujours la même fiancée (y'a de la suite dans les idées, si si !). Réaction : devoir se calfeutrer et bloquer la porte avec le premier meuble lourd venu.
Action : retrouver Bella. Réaction : l'embrasser à l'étouffer au sens propre (la faute - partiellement - au livre calé dans ses côtes) et... Et le narrateur passera, dans son immense bienveillance, les détails de nature à choquer les esprits les plus sensibles. Ainsi qu'il passera sous silence la consciencieuse-accidentelle destruction d'une table qui ne pouvait qu'être déjà mangée par des vers ou affaiblie on ne sait trop comment.

Et dans les échanges sereins d'après l'amour, alors que le malheureux tapis témoin de leurs ébats contemplait les restes fumants - ou presque - de la table démolie et que Bella et Wallerand continuaient de se témoigner leur attachement par divers gestes tendres, le Beauharnais apprit enfin l'histoire de ce livre qui avait subi un traitement si brutal au cours de la dernière heure. Et nota au passage qu'il était plus que temps d'arrêter une date pour la cérémonie. Maintenant qu'ils pouvaient le faire officiellement, autant en profiter ! Mais il y avait autre chose qui avait traversé l'esprit de l'amant, et il le formula ainsi, s'étant redressé sur un coude pour passer un bras autour de la taille jauzacienne :


Je suis désolé d'avoir été si lointain ces derniers temps... Il faut vraiment que j'apprenne à lâcher prise. Alors, je me disais... Si ça vous tente, nous pourrions aller explorer les terres de Roquefort. Juste vous, moi, Jehan et Imoen. Comme c'est tout proche de l'Armagnac, nous pourrions même pousser jusqu'à Fontrailles, si le coeur vous en dit. D'ailleurs, votre fille vous a donné des nouvelles de notre voisin ?

La dernière question était à vrai dire rhétorique plus qu'autre chose, non que le diplomate se désintéresse de la province en question, mais plutôt parce que le jeune homme tenait bien plus à l'idée d'une escapade en amoureux qu'à un entretien à teneur politique. Wallerand était bien loin de se douter qu'il avait en fait dégoupillé une grenade qu'il tenait enlacée et embrassait à la naissance du cou. Il pensait juste au plaisir qu'il y aurait à être quasiment seuls, sur une terre qui lui avait été confiée, liés seulement à leurs charges respectives par le biais de ceux qui les accompagneraient. Jehan prendrait en charge l'acheminement des messages vers Lou Moun, distribuant entre Marie-Clarence, pour l'office religieux de Bella, et les commis de la mairie montoise, pour la charge municipale de Wallerand. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles... Enfin, tout aurait été pour le mieux s'il n'avait pas mentionné l'Armagnac. Oups !
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Christabella
Il y avait des instants que l’on aimerait voir durer toujours. En excluant le sol trop dur, le tapis qui grattait un peu, les orteils glacés et ce petit courant d’air qui balayait le sol de la bibliothèque, cela va de soi. Mais de ces instants de grâce que l’on partage l’un avec l’autre, où on semble ne faire qu’un. Surtout ces moments d’après l’amour, lorsque les corps étaient repus et les esprits sereins, des retrouvailles comme ils les adoraient : passionnées. Souriant à son amant, qui avait passé son bras autour de sa taille, elle était partie dans sa réflexion sur une visite de ses nouvelles terres. Maintenant, ils pouvaient convoler, il n’y avait plus d’interdit, sauf ceux que la bienséance leur imposait, une bienséance incarnée par l’inénarrable carmélite qui était à ce moment-là en train de gronder une Kenny dans les cuisines. Elle caressa la joue aimée, suivant le fil de la mâchoire.

Vous travailliez, je travaillais... Je ne dis pas que vous ne m’avez pas manqué, Wallerand, mais je sais ce que c’est un bourreau de travail. Mais bientôt, nous pourrons prendre un repos bien mérité. Et je vous aurai rien que pour moi... Quant à l’Armagnac... Je n’ai pas envie d’y penser, car cela me met dans une rage folle.

La jeune femme s’était tue, mais ses yeux lançaient des éclairs. Wallerand s’aperçut que sa jeune fiancée était aussi tendue de colère, roide comme un morceau de bois, la mâchoire serrée. Décidément, il avait abordé le sujet qui fâchait... Oups ! Pesant le pour et le contre, le Beauharnais se demanda s’il devait couper court, lancer une diversion, ou laisser la blondissime déballer tout ce qu’elle avait sur le cœur. Au final, il le savait d’expérience, il valait mieux que tout sorte… Et comme les mots semblaient rester bloqués, il relança simplement :

Bella ?
… Quand je pense qu’ils protègent et abritent des brigands ! Leur prévôt a refusé de livrer ceux qui volent sur nos terres Gasconnes... Un refuge de brigands ! Non, mais vraiment ! Et vous ne savez pas la dernière ?


Wallerand soupira/respira de soulagement (rayez la mention inutile, l’un ressemblant à l’autre), elle ne lui en voulait pas de ses absences, elle les comprenait… Vraiment, il n’aurait pas pu espérer (future) épouse plus conciliante ni mieux adaptée à lui. Il n’y avait qu’une toute petite ombre au tableau, dans l’immédiat : l’orage allait devoir éclater près de lui. Mais après tout… C’était ça aussi, avait-il compris, un couple : on écoute l’autre quand ça ne va pas. Alors…

Non, dites-moi tout...
Ils partent ! Les Spadassins, après avoir livré le Comté à leurs copains brigands ! Ils partent, en laissant leur bouse derrière eux ! Ils partent !


La jeune femme parlait en faisant de grands gestes, manquant d’éborgner son amant, qui subissait la tempête qu’il avait semée sans le vouloir tout en esquivant les mains de sa maîtresse. Et quel endroit était idéal pour éviter de prendre un coup fût-il involontaire ? Au plus près d’elle, pardi, la tête nichée contre son cou ! Wallerand embrassa doucement sa belle, espérant désamorcer la crise en la détendant. L’oreille, le cou, la jointure avec l’épaule. La jeune femme semblait réagir au doux traitement, un léger frisson lui parcourut l'échine jusqu'aux creux des reins, et elle exhala dans un soupir...

Je me demande qui est le plus responsable de ce désastre ! Les spadassins, ex-brigands soit disant repentis, ou ceux qui les ont laissé faire...
Eh bien... Comme on dit, personne n'est tout blanc ou tout noir.
Quand je pense à ceux qui les ont laissé s’installer à Lectoure, à Muret... Qui les ont mis au pouvoir... Je suis en rage, oui ! Mais en fait... Je me sens coupable, Wallerand... J’ai abandonné l’Armagnac...


Le jeune homme soupira et la prit dans ses bras, la berçant doucement. Il pouvait comprendre son attachement à cette province qu’elle avait longtemps habitée, à qui elle avait tant donné, et qui l’avait si mal remerciée... Il lui prit le menton et la regarda dans les yeux, sentant la tristesse et de désarroi de la jeune femme. Lui-même, s’il voyait la Gascogne confrontée à la situation de l’Armagnac, trouverait cela insupportable. Pourtant, il fallait rétablir quelque chose…

Vous ne l'avez pas abandonné, Bella... Vous êtes partie d'un endroit où vous vous faisiez lyncher.
On m’a fait comprendre qu’on avait besoin de moi...
Non mais ils se foutent de vous ? Tout le monde vous crache dessus, à tel point que vous vous sentiez abandonnée même par votre famille, et maintenant les mêmes viennent vous demander de revenir ?


C’était au tour du Beauharnais de soupirer, cette fois, tandis que sa fiancée gronda un « oui » caverneux. Avec un demi-sourire, il grommela :

Si on y va, je leur botte le train et on rentre aussi sec ! Hors de question que vous y alliez !
Je ne veux pas y retourner. J’y ai trop souffert. Un an en armée, pour pas un merci... Et surtout pour intégrer une équipe qui comporte l'autre molasson de Von Wittelsbach, le premier à m’enfoncer! Il retourne sa veste comme il respire, lui, après avoir mis sur le trône deux rousses à moitié folles, dont l’un était clairement incompétente. Pire que Rozenn.
Raison de plus ! On ira les saluer aux prochaines allégeances, et puis voilà. De toute façon, on ne peut pas destituer quelqu'un parce qu'il refuse de refaire de la politique quelque part...
Encore heureux !
Donc... Pas question d'y retourner en politique. Oh, j'y pense, raccroc, que voulez-vous, je pensais à Fontrailles...
Oui?
Je me disais que pour nos noces, nous pourrions en profiter pour faire des joutes - c'est le lien avec Fontrailles - mais à Arengosse. Comme un remerciement pour Alvira qui nous a fait nous rencontrer...

Le Beauharnais essayait de désamorcer définitivement la Bella nationale, encore frémissante de rage et tendue comme jamais. Les paroles du Gascon, prononcées avec un sourire désarmant, étaient comme un baume sur une brûlure. Les joutes... Son sport favori, sa passion. Elle avait du mal comprendre, à faire le lien avec l'Armagnac...

Des... Joutes?
Oui !


Devant l’enthousiasme enfantin du jeune homme, son entrain, la jeune femme sourit, et se calma peu à peu. La colère avait fondu comme neige au soleil. Et lui venait de lui laisser entendre, pour la première fois, qu’il avait réellement pris goût à cette activité. Mais, avec une sorte de timidité, il hasarda :

Si cela vous tente, bien sûr !
Une jolie idée que voilà!


Wallerand sourit, tandis que sa conscience exultait : - yiha, pari semi-réussi ! Bella avait oublié le sujet brûlant de l’Armagnac !

Et bien sûr, vous n'arbitrerez pas puisque vous serez la reine de la fête !

Bella rit, et ne put s’empêcher de céder à l’enthousiasme. Elle s’y voyait déjà, Arengosse habillé de tentes colorées... Des puissants destriers aux robes variées, des gonfalons flottant au vent, à qui sera le plus tape-à-l’oeil et m’as-tu-vu des joutes ! Une occasion de sortir des tenues, de manger des biscuits...

Je demanderai à la vescomtessa Keltica de Chancelley, mon amie !
Parfait ! Cela règle le souci alors !
Parce que c'est du travail, de préparer des joutes... Surtout si nous devons superviser l’accueil des participants. Je l’ai fait pour Fontrailles...
Oui... Et justement, autant vous l'épargner pour cette fois-là, pour que vous puissiez en profiter pleinement !


Wallerand sourit de la situation enfin désamorcée et embrassa sa fiancée, enfin détendue. Il était temps de rattraper le temps perdu ! Et, et… Un câlin s’imposait!

C'est un bon moment plus tard que les amants, un drôle de petit sourire aux lèvres en passant devant Marie Clarence, descendirent vers les cuisines pour y rejoindre sa filha, son garde du corps et ... un chien. Gaïa, une de ses plus dociles chienne, d'ailleurs.


Kenny? Que fait ce chien dans le manoir? Tu sais bien que les chiens ne vivent pas dans le casteth, là n'est pas leur place, ma chérie. Regarde moi ce travail. Tiens? Beatrix n'a pas fait le gâteau que je lui ai demandé tantôt!
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