Alaynna
[It's by your side, I make my home]
- Laura Pausini - La Solitudine -
Flashback, quelque part sur un noeud entre Tarbes et Pau - Béarn - En attendant les combats de la nuit.
1450 - Canton du Valais -
"- Si seulement il pouvait disparaitre !"
Alaynna venait de murmurer son désir secret à l'oreille de Furio, le chiot saupacker que leur père lui avait offert juste après le départ de son double. De Julian. Qui avait été envoyé au loin d'elle par ce paternel à qui elle ne pardonnerait jamais ce geste. Juste après la mort de leur mère. Morte en couches en donnant naissance à des soeurs jumelles. La petite Alaynna ne voulait pas voir ses petites soeurs, elle ne voulait pas jouer avec elles. C'était leur faute si leur si belle madre dont ils tenaient les gênes italiens n'était plus. Et son père avait commis le crime d'envoyer Julian dans de la famille lointaine. Parce que le frère et la soeur étaient bien trop proches à ses yeux et qu'il voulait préserver la réputation de ce qu'il restait de la famille.
Sans l'ombre d'une hésitation, la gamine de dix ans souhaitait que leur père disparaisse. Elle pouvait parler à Furio à coeur ouvert. Les mots qu'elle venait de prononcer étaient terribles, elle en avait parfaitement conscience. Ils faisaient d'elle une personne bien peu recommandable...A dix ans à peine, elle avait déjà l'âme d'une criminelle. Pis encore, la seule chose qui la troublait réellement, c'était l'idée du châtiment divin qui l'attendait s'il disparaissait pour de bon.
Son coeur saignait du manque de son frère, de son jumeau, de son Sien, dans sa petite poitrine opressée. La force des sentiments qui unissaient le frère et la soeur étaient une évidence. Les yeux secs et le coeur douloureux, c'était devenu pour elle un rituel de venir se réfugier dans sa cachette préférée pour pouvoir y réfléchir au calme.
Quelques heures plus tard, elle ne s'était toujours pas résigné. Mais qu'elle le veuille ou non, elle n'avait pas le choix. Aussi, il ne lui restait qu'une seule chose à faire.
Attendre.
Attendre le bon moment. Un jour, elle le savait, elle retrouverait Julian.
Elle était encore jeune, elle pouvait attendre. Et haïr le responsable de leur douloureuse séparation.
Sa mère n'était plus, elle la porterait aux nues. Son père lui, ne deviendrait plus que son logeur, l'homme sous le toit duquel elle vit.
Attente et haine.
Elle allait commencer dès aujourd'hui.
....
(1)C'est auprès de toi que je serais chez moi.
[Retrait de l'image qui ne respecte pas les régles des arpenteurs : "Les images ne doivent pas dépasser la taille de 250 x 250 pixels et pas plus de 200 Ko" ! Merci de redimensionner votre image.
Modo Eden]
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- Laura Pausini - La Solitudine -
Flashback, quelque part sur un noeud entre Tarbes et Pau - Béarn - En attendant les combats de la nuit.
1450 - Canton du Valais -
"- Si seulement il pouvait disparaitre !"
Alaynna venait de murmurer son désir secret à l'oreille de Furio, le chiot saupacker que leur père lui avait offert juste après le départ de son double. De Julian. Qui avait été envoyé au loin d'elle par ce paternel à qui elle ne pardonnerait jamais ce geste. Juste après la mort de leur mère. Morte en couches en donnant naissance à des soeurs jumelles. La petite Alaynna ne voulait pas voir ses petites soeurs, elle ne voulait pas jouer avec elles. C'était leur faute si leur si belle madre dont ils tenaient les gênes italiens n'était plus. Et son père avait commis le crime d'envoyer Julian dans de la famille lointaine. Parce que le frère et la soeur étaient bien trop proches à ses yeux et qu'il voulait préserver la réputation de ce qu'il restait de la famille.
Sans l'ombre d'une hésitation, la gamine de dix ans souhaitait que leur père disparaisse. Elle pouvait parler à Furio à coeur ouvert. Les mots qu'elle venait de prononcer étaient terribles, elle en avait parfaitement conscience. Ils faisaient d'elle une personne bien peu recommandable...A dix ans à peine, elle avait déjà l'âme d'une criminelle. Pis encore, la seule chose qui la troublait réellement, c'était l'idée du châtiment divin qui l'attendait s'il disparaissait pour de bon.
Son coeur saignait du manque de son frère, de son jumeau, de son Sien, dans sa petite poitrine opressée. La force des sentiments qui unissaient le frère et la soeur étaient une évidence. Les yeux secs et le coeur douloureux, c'était devenu pour elle un rituel de venir se réfugier dans sa cachette préférée pour pouvoir y réfléchir au calme.
Quelques heures plus tard, elle ne s'était toujours pas résigné. Mais qu'elle le veuille ou non, elle n'avait pas le choix. Aussi, il ne lui restait qu'une seule chose à faire.
Attendre.
Attendre le bon moment. Un jour, elle le savait, elle retrouverait Julian.
Elle était encore jeune, elle pouvait attendre. Et haïr le responsable de leur douloureuse séparation.
Sa mère n'était plus, elle la porterait aux nues. Son père lui, ne deviendrait plus que son logeur, l'homme sous le toit duquel elle vit.
Attente et haine.
Elle allait commencer dès aujourd'hui.
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(1)C'est auprès de toi que je serais chez moi.
[Retrait de l'image qui ne respecte pas les régles des arpenteurs : "Les images ne doivent pas dépasser la taille de 250 x 250 pixels et pas plus de 200 Ko" ! Merci de redimensionner votre image.
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