[RP] Juliette est appelée à l'accueil !

Juliette ! Vous connaissez une Juliette ?
...
Non, j'crois pas que ce soit la cul-de-jatte, non...
...
J'cherche pas non plus à vous voler votre poule qui pond quinze œufs à la journée... Quelle idée d'l'appeler Juliette, aussi...
...
Non, c'pas non plus la mioche de quatre ans dont vous parlez, qui s'est étouffée l'an dernier en bouffant des cailloux...
Savez quoi ? J'vais me débrouiller !


Des fois, quand ça veut pas, ça veut pas. Et là, il n'y a pas à débattre dix mille ans, ça veut pas. Des trois bonhommes rassemblés autour de la roussi-blonde, aucun ne connaît la Juliette en question. Faut dire qu'Eliance a bien peu d'informations pour la dénicher. Si ce n'est un nom, qu'elle a oublié, bien sûr. Ne peuvent donc aider que ce fichu prénom et l'impression qui a émané des lettres échangées (et laissées à Belley, histoire d'être sûr de ne pas pouvoir retrouver le nom facilement). Mais la Ratiboisée persiste. Ils sont là pour la rencontrer, ils vont la rencontrer, nom d'un petit bonhomme !

Elle a même tenté de motiver la troupe au complet dans sa quête de Juliette. À coup sûr, certains doivent avoir échoué plutôt dans le premier troquet du coin, en bon saoulard. Pas besoin de nommer les soupçonnés, ils doivent avoir l'âme peu tranquille, déjà.

C'est qui qui mettra la main sur Juliette ?
_________________

[Autre endroit à Bourg, même recherche]




Et c’est parti pour une nouvelle galère, et cette fois ci, Madame Eliance en personne en est l’organisatrice. C’est facile qu’elle a dit, bah oui super simple, surtout quand Mike lui a demandé a quoi elle ressemblait cette Juliette, c’est toujours utile pour la trouver non ? Et bien Eliance avait répondu « C’est une femme, dans ses lettres elle a l’air gentille mais pas niaise et... Ah oui elle s’appelle Juliette ! » Bah super, ça va être un jeu d’enfant ! Autant chercher une aiguille dans une botte de foin.


Elle n’y met pas du sien cette Juliette aussi, bah oui avec un peu de volonté, elle nous aurait fait un chemin fléché avec des pancartes dès l’entrée de la ville avec inscrit dessus « Juliette c’est par là », bah nan rien que dalle ! Donc comment faire pour trouver une Juliette inconnue ? Gueuler son nom, pourquoi pas, avoir un bon pigeon où la trouver inscrivant un petit mot du genre... « On se retrouve rue des potiers », brillante idée, dommage qu’Eliance n’y est pas pensée avant. Mandater un crieur public pour rameuter tout le village, elle sera surement dans le lot...ouais mais ça coute un crieur. Abandonner, toute façon quelqu’un la trouvera bien avant lui...ouais c’est bien ça, surtout que rien n’est prévu pour le gagnant de la recherche, alors rien faire ou chercher, le résultat est le même.


Remarquez ça a du bon cette recherche, ouais parce que notre Mike est aux cotés de sa belle, déambulant dans les rues de cette ville encore inconnue, une petite balade en amoureux ça a du bon parfois, sachant que leur futur s’annonce on ne peut plus sanglant, une petite journée en dilettante ne fait pas de mal... Atro ? ça me gonfle de chercher, on la trouvera pas de toute façon ! Et oui le coté défaitiste soudain du Mike montre qu’il a d’autres idées en tête... c’est pas faute de chercher....JULIEEEEEEEETTTTTTTTTEEEEEEE !!....tu vois Atro, je me donne du mal, y’a pas de Juliette ici... Bah ouais, tu cherches comme un aveugle, bouge toi le cul un peu et arrête de penser à celui de ta femme ! Tiens...regarde ce mur, il est pas mal non ? Et un petit sourire taquin en prime...Allé Atro, motives le à chercher...a moins que toi aussi l’appât du mur est trop tentant...
_________________

Le tailleur moscovite suivait tant bien que mal son zébulon de compagne, qui avait décidé d'interroger tout le monde pour savoir ou était la mystérieuse Juliette.

Mais le jeune homme avait les pensées un peu ailleurs, comme cela lui arrivait souvent. Ainsi, avant qu'il ne s'en rende vraiment compte, il était devant un étal de galons en tissu, à les comparer, et voir si l'un d'eux méritait l'acquisition.

Bah quoi ? C'était pas parce que c'est un homme qu'il n'avait pas le droit de faire du shopping !
_________________

Tailleur indépendant, à (re)vendre - Galerie

Bredouille, encore. La roussi-blonde s'éloigne de la femme qu'elle vient d'aborder et qui lui a apporté réponse négative. Comme tous ceux d'avant. Le nez, ou plutôt les yeux, se mettent en quête du tailleur qui est censé l'aider et l'accompagner, voire même questionner des gens de son côté. Sauf qu'il est plus là. Eliance fait trois pas dans un sens, quatre dans un autre. Il est tailleur, pas magicien, pourtant ! Et là, elle le voit. Enfin. Le nez penché sur un étal de... galons ! Non mais vous y croyez, vous ?! Un roulement d'yeux plus tard, Eliance l'a rejoint et l'imite, un brin moqueuse, se penchant comme lui pour admirer la marchandise, préférant prendre la chose côté joie, plutôt que faire un pataquès inutile.

Tu crois qu'il s'appelle Juliette, lui ?

Le doigt est pointé vers un galon au hasard. Être pris en flagrant délit d’emplettes, quand on est un homme, ça fait quoi ?
_________________

Chercher une femme ... Sérieusement ?! En plus elle entendant son blond d'époux brailler comme un veau dans les ruelles, ça la saoule royalement. Surtout qu'il braille un prénom de femme autre que le sien. Rappelons tout de même la jalousie légendaire de la demie portion.
Et ça l'ennui surtout parce que oui, comme celui d'un homme (et du sien surtout) son cerveau est bloqué sur une chose, perpétuellement : le plaisir de la chair ! Parfois, ce désir s'estompe au profit de celui de l'alcool, mais très vite, il revient au galop. Alors le luxe, c'est de boire pendant ... Mais on ne va pas énoncer non plus toutes les lubies étranges ou dégueux du couple parce qu'on a pas fini ! Donc elle, là, elle a la même idée en tête que le blond. Chose qui arrive souvent. Ils n'ont qu'un cerveau pour deux ...
Alors à la proposition de Mike, la demie portion regarde le mur somme toute banal et sourit en hochant la tête.

Bein, y'en avait deux autres dans les rues d'avant aussi ...

Et de sourire encore plus.

Vu qu'on est là que peu de temps, on pourrait très bien tous les tester !

Faut juste croiser les doigts pour que la Juliette appelée n'arrive pas alors que les pervers en puissances commencent déjà à se déshabiller.
_________________

Elias se fit choper en flagrant délit de "je fais pas trop ce qu'on me demande". Il manqua sursauter en entendant Eliance l'interroger sur les noms des galons et il activa ses méninges quelques secondes.

Non, elle c'est Marie.

Il désigna plusieurs autres galons à côté.

Là c'est Louise, Georges, et Elissa. Les autres je ne me souviens pas encore, mais aucun d'eux ne s'appellent Juliette.

La tête de la vendeuse de galons en face était clairement sceptique, à entendre son potentiel client avec un accent étrange évoquer des prénoms.

Mais ils m'ont dit qu'ils allaient tenter d'appeler Juliette, tu ne les entends pas ?

Le tout avec son sérieux habituel.
_________________

Tailleur indépendant, à (re)vendre - Galerie

Hm... Marie.

Un œil ménudiérien est jeté à la dérobée au russe et à son visage toujours impassible dans de telles situations, alors qu'il débite des prénoms à chaque galon étalé devant eux. Prends-moi pour un jambon ! Et là, un sourire particulier monte sur le visage de la Meringue, celui, un peu niais, des gens trop heureux, trop amoureux. Mais elle se reprend vite, se concentrant sur les galons. Et, attirée par les présentations en bon et dû forme (bonnet difforme ?) de chaque galon, Eliance se prend au jeu un peu malgré elle et les étudie les uns après les autres tout à fait sérieusement, suivant le doigt désignateur avec intérêt.

J'entends, rien non. Les galons ont pas la voix qui porte, c'connu...
L’œil est particulièrement attiré par un galon en particulier. Un relativement fin, simple, mais assez travaillé. La main d'Eliance vient le cueillir et le montrer à Elias.
J'aime bien, Georges.

Et Juliette ? Oubliée... Oh, pas pour longtemps. Non. Et puis c'est la faute à Elias. Et à sa manière de parler en roulant les rrr comme si ils méritaient pénitence, à sa manière trop sérieuse de rire, à sa manière trop désinvolte de vivre, à sa manière trop tout d'être lui. Bref, c'est sa faute. Et un peu aussi la faute à la mémoire pourrie d'Eliance qui zappe assez vite les choses importantes, se laissant dériver aisément, surtout par le russe.
_________________

L'esquisse d'un sourire se dessina sur les lèvres du tailleur.

C'est parce que tu n'as pas l'habitude de les écouter. Il faut de l'entrainement.

Et beaucoup d'imagination.

Ils parlent quand je les découpe, quand je les couds. Le souffle de la soie, le ronchonnement de la laine des Flandres. L'exclamation de la toile quand je la perce de l'aiguille, le chuchotement du fil qui passe.
C'est une musique discrète.

Difficile de savoir en cet instant si il y avait une part de sérieux chez lui. Peut-être était-ce le cas.
Eliance jeta son dévolu sur un galon, qui plut également à Elias.

Lui ? Bon choix.

Il demanda alors à la vendeuse de lui mettre trois mètres du galon en question, ainsi le voyage, si ils ne trouvaient pas Juliette, n'aurait pas été vain.
_________________

Tailleur indépendant, à (re)vendre - Galerie

Un peu tardivement, soit à l’heure où le soleil se trouve à son zénith, la brunette se décida enfin à pointer le bout du museau à l’extérieur de sa chaumière. Savourer les grasses matinées était un délice n’empêche qu’il fallait bien, éventuellement, se sustenter concrètement! La panse de la jeune femme émettait un grognement plaintif depuis déjà une heure ou deux d’ailleurs!

Flânant d’un pas désinvolte en direction du marché, elle pensait au groupe intriguant qui viendrait sans doute à sa rencontre en fin de soirée, en taverne. Saurait-elle les reconnaître aisément? Sans doute les hommes seraient-ils tous forts baraqués! Bah quoi?! Des mercenaires hauts comme trois pommes ou complètement chétifs serait plutôt surprenant! Juliette imaginait la scène, réprimant difficilement un fou rire alors qu’un écho distant la sortit soudainement de ses pensées à son arrivée au marché

....JULIEEEEEEEETTTTTTTTTEEEEEEE !!....

Machinalement, Juliette s’arrêta puis tournant sur elle-même, chercha d’où provenait cette voix masculine et complètement inconnue semblant l'interpeler. Plus un son distinctif, seulement le brouhaha habituel de la foire. Haussant les épaules, elle emboita le pas de nouveau, demeurant néanmoins attentive.

Plus elle se frayait un chemin à travers les échoppes, plus elle avait l'étrange impression d’entendre à répétition, le chuchotis de son prénom. Jetant quelques œillades furtives aux badauds à proximité, elle réalisa rapidement que personne ne daignait même poser un regard sur elle. Ma pauvre.. tu deviens complètement maboul ! Faut vraiment reprendre la route et au plus vite!!!

Vivement ramenée à l’ordre par l’odeur du pain frais et les grommellements de son ventre, la gourmande brunette se planta avec enthousiasme devant les miches alléchantes. Alors qu’elle hésitait sur l’heureuse élue du jour, la conversation des deux femmes à ses côtés eut tôt fait de lui titiller l’ouie.

-…encore de nouveaux voyageurs en ville, les avez croisés?! Ils mènent un de ces boucans! Ils crient, accostent tous ceux qu’ils croisent… tssss ! J’espère qu’ils sont peu nombreux, sinon on n'est pas sorti de l'auberge! Une p’tite damoiselle rousse m’a d’ailleurs abordée alors que j’achetais mon saucisson! Elle cherchait une … c’tait quoi son nom déjà.. Julie? Ou Juliette? Enfin j’sais plus… Adhémard tu t'souviens?...

Juliette tiqua en entendant les jérémiades de la mégère. Ils étaient donc arrivés?! Je savais bien que je n'étais pas cinglée! se dit-elle. La rousse… sans doute était-ce Eliance!

Ni une ni deux, elle refila quelques écus au boulanger et déguerpit dans les allées à travers les étals d’un pas pressé, scrutant d'un oeil vif la chevelure de toutes les femmes inconnues qu’elle croisait. Affamée, elle alternait entre une bouchée de pain et un cri - pas des plus élégant mais bon, faut ce qui faut!

ÉLIANCHE?!

ÉLIANCCCCHEEEEE!
_________________

Le galon dénommé Georges en main, Eliance regarde Elias. Et elle s'arrête un instant de bouger, pour réaliser qu'il entend crier un tissu, chanter un autre, ou quelque chose du genre. Et là, c'est magique, elle se sent moins seule ! Pas une seconde elle n'envisage que les paroles du tailleur soient pipotées. L'air sérieux est affiché, celui dont on ne sait jamais si il est lard, cochon ou poulet rôti. Alors elle le prend comme tel, sérieux. Et elle croit les propos aberrants du russe, parce que ça la rassure, ça l'arrange, ça fait de la voix d'Atro, qui a hurlé et encouragé le soir de décoinçage, une chose acceptable et un peu moins bizarre que ce qu'elle imaginait. La Ratiboisée entend son amie la coacher les soirs de dévergondages ; le tailleur entend les matières s'exprimer. L'un dans l'autre, ça se vaut.

Le temps que tout ça turbine dans la caboche ménudiérienne, Elias a déjà investi dans une bonne grosse longueur de Georges le galon. Trois mètres ! Le regard marron braqué sur le russe se transforme et la surprise fait place à la réflexion.

Trois mètres ?!
Tes clientes ont engraissé cet hiver !

Eliance a aucune idée des proportions achetées par un tailleur habituellement. Elle imagine assez naïvement qu'il achète à chaque fois pour faire une, voire deux robes ou tenues maximum. Ce qui fait de la tenue qui recueillera Georges le galon de trois mètres un truc énooorme ! Et l'idée la fait rire, bien sûr.
_________________

Le moscovite sourit brièvement à la remarque d'Eliance sur ses clientes.

Tout dépend ce que l'on en fait. Si on en met en bas d'une robe, il en faut une certaine longueur.

Les écus furent échangés, et le tailleur empocha le galon.
Elias tendit l'oreille, entendant un beuglement qui ressemblait furieusement au prénom de la jeune femme.

Je crois qu'on t'appelle.

Et il se retourna pour voir ce qui se passait, notamment un mouvement de foule non loin d'eux.
_________________

Tailleur indépendant, à (re)vendre - Galerie

Le bas des robes... Bien sûr. La stupidité légendaire d'Eliance fait feu de tout bois, présentement. Elle a pas pensé au bas de robe. Seulement à l'encolure... Pour le coup, elle se sent godiche et, comme pour se pardonner à elle-même, se rassurer, elle se saisit de la main du tailleur, prête à reprendre leur déambulation ainsi. Mais c'est son compter sur les oreilles affûtées russes. Davantage que les siennes, en tout cas. Pourtant, la jeune femme porte une coupe courtichone à souhait, bien dégagée derrière les oreilles, ses mèches hasardeusement positionnées ne parvenant pas même sur ses lobes pâles.

Tu crois ?
J'connais personne ici pourtant...

La stupidité continue. Ce serait bête qu'elle s'envole trop vite. Mais la lumière s'allume enfin à un certain étage et Eliance entre-ouvre ses lèvres.

Vinguette... ça doit être Juliette !

La Ratiboisée se hisse sur la pointe des pieds pour essayer de voir quelque chose par-dessus la tête des passants qui s'amassent autour des étales. Elle n'est ni une armoire à glace ni mercenaire, en vrai. Encore plus gracile, depuis l'hiver infernal qu'elle a passé, son épaisseur n'est pas des plus phénoménales. Et ne parlons pas d'Elias qui a la carrure élancée et mince d'un gars vernis n'ayant jamais posé la main sur une pioche ou un quelconque outil en bois, lui conférant, d'ailleurs, des paumes extrêmement douces.
_________________

La lèvre est mordue, trahissant l’envie grandissante ou tout simplement pour retenir la bave perverse qui s’apprête à couler imaginant le futur rapport imminent. Gardons la première idée, l’envie, parce que la bave c’est franchement dégueu et pas du tout avantageux pour le Mike. Sans plus attendre, il empoigne fermement son Atro d’une main virile emprisonnant sa nuque tout en imposant son poids la faisant reculer pour embrasser le mur de son corps.

Sa main se fait hâtive, se frayant un chemin sous ses braies, glissant entre les cuisses Atropienne, recherchant l’humidité le long ses doigts, qui lui appartient. Ses lèvres s’enivrent du gout salé de son cou, le mordillant par moment, tout en remontant le long de sa peau finissant pas suçoter le lobe de son oreille. L’endroit était merveilleux, un mur certes, mais un mur stratégique. Il lui permettait, en un mouvement de tête de regarder ce qu’il se passait dans la rue perpendiculaire, et donc anticipé une éventuelle venue gênante. Faire l’amour à sa femme c’est bien, mais faire l’amour à sa femme sans être dérangé c’est mieux.

Les gestes se font moins précis, moins vigoureux, lorsqu’un truc l’interpelle. Un coup d’œil, puis un deuxième, encore un troisième et là froncement de sourcils... Nan mais j’y croit pas ! le calice est libéré de ses doigts intrusifs Nan mais regardes moi ces deux enfoirés ! L’index est pointé en direction du marché désignant la silhouette d’Eliance et d’Elias en pleine séance de shoping... Alors nous se fait chier à chercher cette Juliette et eux se la coule douce en amoureux ? Heu...tu faisais pire mike... p’tain ils vont m’entendre ! ni une ni deux il embarque son Atro et file en direction des fautifs.

Le pas est décidé, il est remonté le Mike ça se voit, il arrive dans le dos des amoureux et plonge sa tête près de leur deux oreilles ...JUUUUUUUUULIIIIIIIIIEEEEEEETTTTTTEEEE Oh le con il m’a fait peur, p’tain mais pourquoi tu gueules comme ça ? Alors on la trouve pas la juliette ? c’est sur que vous avez l’air débordé ? Mike tu t’emballes, détends toi Ca fait des heures qu’on cherche et vous vous prélassez à acheter un tissu de merde ! Tu t’emballes, tu t’emballes, relâche la pression bordel Je vous en foutrais du tissu, Nan mais je rêve ! détends toi...tout doux petit... A ce rythme là on la retrouve l’hiver prochain votre Juliette ! Pour la peine vous allez chercher maintenant, nous on vous regarde ! Et voilà....voilà comment le Mike arrive avec ses solutions à ne pas faire un truc qui de toute évidence avait pas envie de faire. Le plus beau, c’est qu’il démontre l’inverse...ça c’est du grand talent de feignasse ou je m’y connais pas !
_________________

Elias grimaça en entendant le beuglement de Mike dans son oreille, qui n'aurait pas fait rougir une vache. Il resta sourd au moins cinq secondes, avant de comprendre qu'il se faisait enguirlander avec Eliance pour flagrant délit de procrastination. Il finit par se retourner pour voir Mike et Atro, main dans la... oui, c'était bien la main, et eut un regard vaguement interrogatif.

Hmm Mike.
Tu devrais te rhabiller, un peu.

Le tailleur désigna du doigt la chemise de l'ancien maire de Belley, déboutonnée sur le haut et qui laissait entrevoir le poitrail viril (grahouu !) et surtout poilu de Mike.

Non mais sérieusement ?
_________________

Tailleur indépendant, à (re)vendre - Galerie

Idem, pas mieux, peut-être même pire. Les oreilles sifflent, bourdonnent et Eliance grimace. Il a le cri strident, le Mike. De quoi péter quelques tympans en un rien de temps. On comprend mieux les hurlements démoniaques de son fils quand il parlait pas encore et beuglait pour avoir à grailler. Imitant Elias, Eliance se retourne à son tour pour voir les deux débraillés du jour. Elle était déjà pas très certaine qu'ils aient eu la recherche ardue, mais là... confirmation est faite. Et comme la mauvaise foi semble de mise, comme souvent avec Mike, la Ratiboisée s'adapte, pendant que Elias récupère son ouïe et ironise avec son sérieux de pape. Elle jette quand même un œil au tissu entrebaillé négligeamment, ou arraché – on ne sait pas – et grimace, parce que la vision est tout bonnement atroce. Rappelons au passage que cet homme n'est pas viril. Pour Eliance, il est blond et con !

Mais c'est vrai que vous avez l'air à fond, dites-donc !

Y a un mur dans l'histoire. Eliance les connaît, ses deux pervers d'amis. Et vu la tronche frustrée d'Atro, les yeux mous de Mike, le doute est pas permis. Ils ont pas dû chercher beaucoup. Et puis ils sont dans leur période mur. Eliance n'en sait pas plus, en sait d'ailleurs déjà trop à son goût.

Ça s'voit pas, mais je cherche, moi, pendant qu'il fait ses emplettes de tailleur !
D'ailleurs, j'ai entendu quelqu'un m'appeler. Avant toi. Ou alors c'tait d'jà toi qui beuglait ?

Le doute s'insinue en même temps que le rouge monte aux joues ménudiériennes. Elle ment juste un peu. Trois fois rien... Et puis, Mike s'en prendra jamais à Elias. Du moins, elle le pense. Et puis au pire, c'est le russe qui a commencé à s'égarer et s'extasier devant des galons, donc c'est presque normal qu'il prenne la responsabilité de tout ça. D'ailleurs, Eliance pointe pour Mike le galon enroulé porté par Elias.

J'te présente Georges.
_________________