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[RP] La Harpe Celtique Ar telenn.

Hoeldetrajan
Au petit matin Hoel était sorti du campement sous les ronflements amusés de sa famille. C'était l'heure pour les serviteurs de s'occuper et pour lui d'aller plus loin à l'entrée du camp.

Il l'attendait. Elle. C'était la première fois, qu'elle avait ce honneur. Elle n'était jamais sortie de Tréguier, et comme in ne pouvais pas vivre sans. Il avait décidé de lui faire faire le grand voyage jusqu'ici. Pour l'escorte, il l'avait confié à une demoiselle pilote et marchande. Il pouvait faire confiance à Almen.

Après un passage dans la taverne, oui il prit une tranche de pain, et de la petite bière coupée il se dirigea donc à l'entrée du campement.

Ils étaient là. Et au milieu. Elle. Il eut un énorme sourire et s'il avait pu pleurer. Chose peu probable, il aurait laissé tomber une larme. Il salua tout le monde et paya la somme due. Puis il la regarde. La toucha de ses doigts et la baisa comme il se doit.


Tu m'as manqué ma belle. Tu m'as manqué.... Viens ce soir, tu chanteras la mémoire de notre mère. La Bretagne !


Hoel prit donc sa harpe...
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Hoeldetrajan

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Elektra.
Elle ne savait rien. Elle était censée ne rien savoir. Comment en était-elle arrivée là ? Dieu seul le savait. Elle jeta un œil à Dacien et se demanda un instant si il savait, lui.

Le premier tour des joutes était passé et Elektra avait envie de profiter de l'endroit, mais plutôt en duo avec son ténébreux, loin de la foule bruyante et malodorante du campement.


Mon ange ? Et si nous allions découvrir un peu les environs ...

Sa main se glissa dans la sienne, un sourire mutin aux lèvres. Il l'attira à lui et, en guise d'acquiescement, déroba un baiser à ce sourire.

S’échappant de la cohue, c'est elle qui donna la mesure du pas. Le hasard ne faisait pas parti du plan, aussi elle essaya de se concentrer sur les détails. Maigres détails. Quand soudain ...


N'est-ce pas le son d'une harpe qui nous arrive ? Allons voir, voulez vous ?

Mélomane la blonde chevalier ? Pas plus que cela, même si la musique avait souvent un effet bénéfique sur elle. Elle marcha un peu plus vite jusqu'à distinguer le musicien. Freinant des deux pieds, elle observa les environs. Un autre détail. Trouver un gros chêne ... dans une foret de gros chênes ...

A nouveau, elle se demanda comment elle était arrivée là. Puis son regard émeraude s'illumina et, reprenant sa marche forcée, elle se rapprocha du musicien, entrainant un Dacien perplexe, jusqu'au gros chêne choisi. Qui ma foi n’était guère éloigné du harpiste.

Elle releva, l'air de rien, le minois vers la frondaison de l'arbre, et ne vit rien. Enroulant son bras à celui de son compagnon, elle esquissa un sourire.


Finalement, c'est Broceliande qui vient à nous ...
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Hoeldetrajan
Non loin du tournoi, on fit allumer quelques petits feux, histoire que les dames ne prennent pas froid. C'était important. Il arriva avec sa harpe celtique, objet précieux qui comme le prévoyait la loi, était avec le livre et l'épée, parmi les objets que la justice ne pouvait pas confisquer.
L'instrument fut posé là. Au milieu d'un cercle signe d'unité et signe parfais d'une création. Le cercle et les points cardinaux. Les cardinaux étant les personnes désireuses de venir ici partager un moment avec lui.

Le breton avait discuté avec une amie et il avait décidé de lui parler de l'histoire sacrée de Bretagne et de Grande-Bretagne. Les chevaliers, Merlin Viviane, la table et l'épée.
En attendant que les gens arrivent, Hoel prit place et fermant les yeux, commença a retrouver ses marques, touchant de ses ongles les 36 cordes. La mélodie s'envola.



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Elwin_von_frayner
L'air frais de la nuit vint caresser son visage. Un instant elle reste là, bras enserrés autour de son corps.
L’exaltation de la journée s'est calmée. De ci, de là on entend des rires sortir des tentes. De la musique aussi. Le ciel nocturne s'est piqueté d'étoiles. Une soirée comme tant
d'autres où elle se sent étrangère et qu'elle culpabilise à cette pensée. Quelques valets s'activent encore, d'autres finissent autour d'un feu, le repas de leur maitre.
Les pensées captives des flammes d'un brasero, se perdent jusqu'à ce qu'une note tenue vienne tirer la brunette de sa rêverie.
Machinalement elle la suit, happée comme par un sortilège. Quelques feux allumés éclairent une clairière où quelques ombres se meuvent conservant à la nuit son mystère. Au centre elle devine Hoel et sa harpe. Elle lui a promis de venir écouter l'une des légendes de son pays de Breizh.
Elle le salue d'un geste. Elle sait que ce soir l'histoire est pour elle, mais elle a envie de partager ce moment. Elle entre dans le cercle lumineux et sourit. Ils sont là. Elle les observe un instant et les trouve beaux. Un sentiment étrange l'envahit qu'elle ne sait définir. Dacien et Elektra. Lui est son ami. Elektra le deviendra t'elle ? Elle sait qu'elle n'a pas été tendre. Elektra lui pardonnera t'elle ?
Un moment elle hésite et recule d'un pas. Sort de la lumière. Mais l'envie est forte et elle n'est pas tombée de son chêne pour reculer.
Alors elle avance résolument vers le couple. Le sourire est timide mais les yeux francs lorsqu'elle tend les mains vers Elektra.

" Bonsoir. Je suis heureuse que vous soyez-là."

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Hoeldetrajan
Tout en accueillant les personnes qui le désiraient. Des amis, des curieux peut être futures amis ? Hoel jouait de son instrument. Il respirait le bois de sa belle, il semblait tisser les cordes comme si c'était des cheveux d'une belle. La Harpe semblait vivante, elle aimait que son breton soit là. Son arrivé n'avait pas était des plus simple, et en remerciement hoel continuait donc jouer.
Lorsqu'il ouvrit les yeux, il remarque Elwin. Hoel était content de voir son amie. La jeune fille à l'épée. Il la salua tout en continuant de jouer. Là sous les étoiles et le bruit des feuilles, et parfois, les rires qui venaient du campement. Rien ne pouvait lui faire regretter d'être ici.


Harpe
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Dacien_de_chenot


Elektra avait brillamment passé les 64e en se défaisant de son adversaire à la seconde passe d'arme l'envoyant cul par dessus tête. Elle n'avait pas fait dans la dentelle et il
ne pouvait se départir d'un petit sourire en coin, ravi de la voir triompher et prendre confiance en ses capacités et tandis qu'il la soulageait du poids de l'armure, il commentait son combat tout en vérifiant minutieusement une à une les protections afin de déceler la moindre faille qui pourrait être responsable de blessure.

- J'espère faire aussi bien que vous, vous avez été magistrale !

Il l'enlaça, passant la main sur l'onde soyeuse de ses cheveux défaits, dérobant sur ses lèvres un baiser.

- Allons marcher un peu.

Fichtre ! A peine eut-il acquiescé à sa demande que déjà elle l'entrainait et un instant il eut l'impression que le hasard ne conduisait pas ses pas, d'autant qu'elle scrutait la nuit
et que, la connaissant, ce n'était pas par peur. Il fut tenté de chercher à comprendre ce qu'elle avait derrière la tête mais lorsque sa main trouva refuge dans la sienne, tout le reste lui sembla détail.
Profiter de l'instant lui apparut comme la meilleure chose à faire.
Pourtant lorsque le son d'une harpe leur parvint, il décela un changement en elle et son minois arbora ce qu'il prit pour de la satisfaction. Se pouvait-il que... Encore une fois elle ne lui laissa pas le temps de réagir. Non pas qu'il fut lent, mais elle très rapide. Jamais d'ailleurs n'avait-il eu ce bonheur de trouver un esprit encore plus vif que ne l'était le sien et il y puisait plaisir, réconfort, joie de vivre et une stimulation qui le poussait vers des envies nouvelles.
Il se retrouvèrent donc près d'un musicien qui égrenait une mélodie celtique sur les cordes de sa harpe. Le Ténébreux sourit à l'évocation de Brocéliande. Ils avaient tant de rêves, tant de projets ! Et Brocéliande était l'un d'eux.

- Voulez-vous l'écouter un peu ?


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Elektra.
Voulez-vous l'écouter un peu ?

Adossée au tronc de l'arbre séculaire, elle n'avait pas besoin d’être dans un cercle pour avoir la lumiere. Son regard se porta sur Dacien et elle lui sourit tendrement.

Restons un peu ...

La musique était agréable. Il manquait cependant quelque chose. Avait-elle omis un détail ? Le chêne était-il autre ? Elle se resserra un peu contre le ténébreux. Après tout elle ne perdait rien à la soirée, ils pourraient toujours la finir à deux un peu plus loin.

Cependant, le halo lumineux capture une chevelure d’ébène. Apparition nocturne de la sylve, la jeune femme semble hésitante. Les émeraudes se portent de nouveau sur Dacien, la reconnait-il ? Un éclat dans ce regard chaud et tout est dit.


Bonsoir. Je suis heureuse que vous soyez-là.

Elektra a ce don particulier de s'attirer le courroux des gens malgré elle. La plupart du temps même, ces gens ne la connaissent pas, ne l'ont jamais vue de leur vie, et pourtant en une fraction de seconde, elle devient ce qu'ils ont imaginé de pire en ce bas monde. Malédiction ? Elle a la croyance ancrée fermement et cependant, depuis une année elle se remet en cause. Pourquoi se cacher derrière la frappe d'une main divine, lorsque notre caractère en porte certainement la responsabilité.

Rencontre sans doute improbable en d'autres circonstances, Elektra tend une main vers celles de la jeune femme, elle ne sait pas encore vraiment pourquoi elle le fait mais elle ne se pose même pas la question. Les doigts, fins et blancs, viennent serrer doucement ceux qu'ils rencontrent.


Je suis ravie de vous rencontrer enfin ...
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Hoeldetrajan
Lorsque le moment fut le plus propice Hoel fit taire son instrument. Il écouta le silence, pria la terre puis reposa ses doigts fins sur les cordes. Une note, deux, puis trois. Puis tout s'enchaîne. Comme une introduction ; Hoel décida de chanter un conte, une œuvre orale du Trégor son pays. Il prit une respiration que seul lui pouvait en imaginer toute l'importance puis... La magie se fit et il se mit à chanter les premiers couplets.



Ma chère mère , écoutez-moi, *
Je voudrais aller au tournoi.

M'en aller au nouveau tournoi
Qui sera donné par le Roi!

A ce tournoi vous n'irez pas.
Aux autres non plus, croyez-moi.

Vous n'irez pas, car vous n'avez
Cette nuit rien fait que pleurer.

S'il tient à moi, vous n'irez point,
Vous qui sanglotez en rêvant.


Hoel marqua un temps en jouant de la harpe. Puis reprit.

Chère mère, si vous m'aimez,
Vous me laisserez y aller.

Vous irez peut-être en chantant,
Mais vous reviendrez en pleurant!



Il a harnaché son poulain
Roux, l'a ferré d'acier brillant.

Fixé la bride à son museau;
L'a couvert d'un léger manteau;


A son cou lui met un anneau;
A sa queue lui passe un bandeau.

Enfin il enfourche la bête.
Le voilà parti pour la fête!

Puis il arrive sur la lice,
Alors que les cors retentissent,

Que tout le monde fait silence,
Les chevaux piaffant d'impatience.


Celui qui franchira l'enclos
Du terrain de fête au galop,

D'un seul bond, vif, parfait et droit,
Deviendra le gendre du roi!"

Son poulain roux, oyant cela,
Hennit soudain avec fracas,


Bondit et se met en fureur.
Ses naseaux soufflent la vapeur!

Et voilà que ses yeux s'éclairent,
Et qu'il frappe du pied la terre:

Dépassant les autres champions,
Il franchit l'enclos d'un seul bond!...


Puis il leva les yeux en direction de son amie, et lui sourit.

Vous l'avez juré, Seigneur Roi:
Votre Aliénor, elle est à moi!

Ma fille Aliénor, la Princesse!
Vous et les gens de votre espèce

Les sorciers, ne sont pas, je crois,
Des gendres rêvés pour un roi. -

Se tenait là un patriarche,
Qui portait longue barbe blanche,

Une barbe blanche au menton,
Telle la laine sur l'ajonc;

Revêtu d'un long vêtement
De laine galonné d'argent.

Assis à la droite du roi,
Il se penche, parlant tout bas.

Quand il l'eut écouté, le roi
De son sceptre frappa trois fois.

Trois coups frappés sur la crédence
Et tout le monde fait silence.


Après les premiers paroles Hoel laissa longuement sa harpe jouait la mélodie comme un écho aux paroles.


(*Texte anonyme de cornouaille, venant du trégor.)
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Elwin_von_frayner
Happée par le regard d'Elektra, l'émotion tord son ventre mais la main tendue calme vite l'inquiétude de cette rencontre qu'elle a voulue.
Elle regarde Dacien et lui sourit. Il semble plus grand encore que dans son souvenir.

'Bonsoir Dacien, je me réjouis de vous voir... tous deux'

Les saphirs se tournent à nouveau vers Elektra. Pourquoi s'est-elle sentie obligée d'entrer dans une querelle partisane ? A les voir là, tous les deux, elle ressent l'injustice dont elle s'est rendue coupable au nom de l'amitié. Il l'aime depuis toujours, elle le sait. Elle a souvent ressenti son désarroi lorsque le sort s'acharnait contre eux. Est-il encore temps de réparer ses erreurs ? Elle l'ignore, mais elle va essayer.
Alors, la brindille, poussée par un élan qu'elle ne cherche pas à contrôler, fait ce qui pourrait en surprendre plus d'un qui la connaissent et savent à quel point elle est peu coutumière du fait, et déteste les effusions. La pudique approche vivement son visage de celui de la blonde et appuie un court instant ses lèvres contre sa joue en bredouillant un timide 'Pardon' à peine audible avant de rougir d'avoir été prise en flagrant délit de "bise oune ourse' et recule aussi vite qu'elle s'est approchée. Elle a mis sa fierté de côté et quémande l'indulgence de la Lorraine d'un simple mot qui avoue qu'elle reconnait sa faute.
Elle pense que Dacien lui a pardonné après une discussion houleuse et elle espère qu'Elektra finira par le faire aussi.
Elle avance à petits pas prudents.

'Je vous ai vu combattre tantôt depuis mon perchoir, j'ai reconnu l'aigle impérial. Belle passe, vraiment.'

Elle ne cherche pas à flatter mais pour la première fois de sa toute jeune vie, le naturel de la brunette lui fait défaut. Elle a déplu. Elle a blessé. Et elle s'en veut comme elle a cru à tort devoir en vouloir à Elektra. Les voir ensemble renforce ce sentiment.
La harpe s'est tue remplacée par la voix du récitant. La brindille écoute. Tout à l'heure elle les invitera à Clichy pour les joutes que donnera son père.
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Valerian
Un chant, les notes d'une harpe, il se laisse mener vers l'endroit où se joue la mélodie, silencieux, il salue d'un hochement de tête les personnes présentes, prend place, son attention captivé par les notes harmonieuses jouées d'une main de maître.
Il cherchait la quiétude, voilà qu'elle prend forme sous son regard émerveillé, l'esprit retrouve sa sérénité.

Au milieu de ses festivités bruyantes, un moment de grâce pour son ouïe sensible.
Le visage de l'homme ne lui est pas étranger, mais il ne le situe pas exactement, si ce n'est au détour d'un voyage et d'une soirée en taverne, le souvenir reste vague.
Les interrogations n'ont pas lieu d'être en l'instant, l'envie de se laisser bercer par la mélodie et voyager vers cette contrée visitée il y a si longtemps, trop courte durée, lui ayant laissé un plaisir prononcé pour le chouchen.

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Sofja
Il était rare qu'elle se couche tôt, la Jagellon était préoccupée par les joutes. Ce n'était pas un jeu à prendre à la légère, de graves blessures pouvaient clôturer cette journée. Mais elle avait également peur d'en infliger aux autres. Elle s'en voudrait si un jour elle devrait causer du tord à quelqu'un.

Sofja s'était vêtue d'une robe chaude, les soiréées étaient encore très fraiches en ce moy d'avril. Un hanap de lait chaud et une gaufre à la main, la Vicomtesse avait décidé de se promener à travers le campement. Lorsqu'elle entendit de la musique en direction de la forêt. Si il y avait bien une chose que Sofja appréciait sans modération, c'était la musique. Elle traversa quelques mètres de végétation lorsqu'elle arriva devant un groupement de personne avec un harpiste au centre, non loin d'un feu. Elle aurait pu deviner le son de la harpe, non sans certitude, malheureusement, elle trouvait peu de musicien dans son entourage y jouer.

La Savoyarde salua d'un signe de tête les personnes présentes et s'installa dans un coin, profitant de ces instants magiques.

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Hoeldetrajan
Il commençait à vraiment faire nuit, et le petit cercle des personnes présentes aurait bien besoin d'un peu de chaleur. Pour se faire, on apporta du vin chaud épicé. Chose que ne connaissait pas le druide, mais que l'on pratiquer un peu à bordeaux.

Ce soir, un mélange allait se produire. Une rencontre entre des personnes qui n'avaient pas beaucoup de points communs, mais qui dans le noir qui tombait avaient prit le même chemin. C'était un peu ça la magie de Brocéliande.

Hoel laissait toujours ses doigts le long des cordes de son instruments et repris l'histoire.


Voici: la harpe de MerlinPend à quatre chaînes d'or fin.
Apporte-moi la harpe quiOrne le chevet de son lit.
Si de ses liens tu la dépêtres,Aliénor est à toi... peut-être! -
Ma bonne mère qui m'aimez,Il faut que vous me conseilliez,

Ma bonne mère qui m'aimez,Car mon coeur en deux est brisé!
Ah, si vous m'aviez écouté,Cela vous serait épargné...
Mon pauvre fils, ne pleurez pas:La harpe on la détachera.
Mon pauvre fils, assez de pleurs!Voici pour vous un marteau d'or.

Jamais rien ne résonnera. Sous les coups de ce marteau-là.
Bonheur et joie en ce palais!Je suis de retour, regardez,
Voilà que vers vous je reviens. Avec la harpe de Merlin!

Le fils du roi, voyant cela,Vint vers son père et chuchota.

Le roi quand il l'eut écouté,A ce jeune homme a rétorqué:
Merlin porte une bague au doigt.Cette bague, apporte-la moi.

Apporte-moi cet anneau d'or,Si tu veux avoir Aliénor. -
Et bien vite, c'est en pleurant.Qu'il retourne chez sa maman.

Le roi m'avait pourtant promis:Le revoilà qui se dédit!
Ne vous souciez pas de cela.Prenez le rameau qe voilà.
Ce rameau dans cette cassette. Qui comporte douze feuillettes.
Douze feuilles, exactement,Plus précieuses que des diamants.
J'ai mis sept nuits à les chercher.Pendant sept ans, dans sept forêts.
Le coq à minuit chantera,Le poulain roux vous attendra.

Ne vous effrayez surtout pas;Merlin le Barde dormira.
Comme à minuit le coq chantait,Le poulain rouge s'élançait.
Le coq n'avait pas achevé,Que l'anneau s'en était allé.


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Liz52
Elle avait prit sur elle d'aller s'aventurer un peu dans le camp malgré le fait qu'elle ne connaissait rien aux joutes ni meme personnes ici à part Amy et Ysil. Il y a des tentes partout ... Elle va bien finir par se perdre se dit elle.

Qu'elle est loin la Bretagne ou là elle connait tout le monde ou presque ... Mais des vacances etaient necessaires et voici comment elle s'etait retrouvee ici, entrainee par Amarante. Si cette derniere etait à l'aise, c'etait loin d'etre le cas pour la jeune femme mais bon ... à la guerre comme à la guerre !

Elle en etait là de ses reflexions et à ses auto-encouragement à aller de l'avant lorsque une melodie aux accents familiers lui vint aux oreilles. LA voix est jolie et posee ... la harpe est bien jouee. Le son se fait plus précis et elle franchit les derniers mettre qui la separe du chanteur...

Il y a un atroupement qui s'est formé et elle ne voit pas bien le troubadour qui avait du etre demandé pour animé les soirees.. Elle approche un peu plus pres .... Cette voix ... cette silhouette ... elle secoue la tete se disant que non elle devait se tromper. Pourtant ....
Un pas de plus, une excuse à gauche une a droite pour se faufiler et elle y est ...
Cette fois pas de doute. Elle reconnait le chanteur du soir qui pousse la chansonnette ... Hoel !!

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Elektra.
Surprise. Par cette jeunesse, cette fragilité qui transparait, comme une lueur que la jeune femme brune retient. Depuis la première missive, sans se connaitre, les deux jeunes femmes se parlaient par sentiments interposés. Une sorte de jalousie réciproque parfaitement camouflée qui s'est muée en un respect profond.

Surprise. Par cette hésitation, ce geste amical inattendu, comme si c’était un besoin pour elle de se faire comprendre alors que les mots sont inutiles. Elektra reste immobile, incertaine d'avoir bien entendu le mot à peine soufflé sur sa joue. Pardon ? Alors que c'est elle qui a tant à se faire pardonner. Une vie entière d'erreurs, il ne lui reste surement pas assez à vivre pour en recevoir toute l'absolution. Qu'a-t-elle à pardonner à Elwin ? Sa loyauté envers Dacien ?
Elle se souvient de cette fois où il lui avait dit que la française passerait peut-être la frontière franco-impériale ... Elle avait refusé de la rencontrer si le cas se présentait ...

Le son de la harpe a un effet étrange et fait courir sur sa peau un long frisson. Ou peut-être est-ce la situation.


Je vous ai vu combattre tantôt depuis mon perchoir, j'ai reconnu l'aigle impérial. Belle passe, vraiment.

Je vous remercie, Elwin. Peut-être que le prochain duel sera tout de même plus exaltant.

La voix qui s’élève dans les airs chasse leurs demi murmures. Plusieurs personnes sont attirées par l'animation, par cette lumiere au cœur de la nuit, et par réflexe le Chevalier recule tout contre l'arbre, à l’abri dans l'ombre de son tronc. Chassez le naturel, il revient au galop. Ses yeux se posent de nouveau sur la jeune femme brune, la détaillant de son silence avec cette justesse qu'elle essaie de mettre en tout, parfois en vain, alors que celle-ci se concentre sur cette fable récitée en son honneur.
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