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Se faire désirer est la promesse d'un accueil chaleureux

Edouard_di_varius
« Un brun ? Non que dis-je! Un brun et une brune. En avant moussaillon ! »

Voilà que le beau brun emmenait dans son sillage une jeune femme qui plus est une magnifique jeune femme. Certes elle était fiancée mais cela était loin d’être ce qui empêcherait Edouard de tenter de la séduire. Cet homme charmeur et gentleman. Sa passion était les jeux d’argent certes mais aussi les femmes, les hommes… Qui pourrait croire que derrière ce visage toujours souriant se cachait un homme hanté par ses démons. Il aimait séduire, jouer de la séduction tout autant que ses soirées voir ses nuits passées au club où les écus et l’or tintaient, les éclats de rire résonnaient, la boisson coulait également à flot.

Il avait hâte d’arriver au domaine de la Dame Blanche. La curiosité et le désir de découvrir ce lieu dont son jumeau lui avait tant parlé le rendait fébrile. Bon ok ce n’était pas que cela…Voyager auprès de la belle Helena Di Rivombrosa y était aussi pour quelque chose. Elle a des courbes que le brun ne pouvait s’empêcher de regarder imaginant ce corps nu de tous tissus superflus. Pour l’instant ce qui était le plus important c’était d’arriver, entier de préférence, au domaine de la Comtesse of Waldeck.

Les deux jeunes personnes installées sur leurs montures respectives galopaient vers l’inconnue. Ils traversèrent de nombreux villages mais aussi des forêts. Ils étaient partis dès l’aube. Edouard avait exigé cette contrainte pour être sûr d’arriver au lieu avant la tombée de la nuit. Il avait bien regardé la carte mais il était loin de savoir combien de temps la route prendrait exactement surtout qu’en compagnie d’une femme il faut parfois s’arrêter plus souvent !!

Alors que la discussion allait bon train, que le rire cristallin de la Montoiron raisonnait dans la tête d’Edouard un imposant castel se dressa devant eux. Waldeck, un castel imposant niché au sommet de collines et surplombant un lac majestueux. Le brun donna un léger coup de botte à sa monture pour la faire ralentir. Il se mit à la hauteur d’Helena et tourna son visage angélique vers elle tout en posant son regard émeraude sur elle.


Nous voilà enfin arrivé à destination demoiselle Helena Di Rivomobrosa. Je suis certain que la comtesse saura vous sortir de votre ennuie. Vous verrez c’est un lieu paradisiaque selon mon frère Valérian.

Les deux cavaliers se dirigèrent vers le post de Guet. Mettant pied à terre et aidant avec douceur la brunette à quitter sa monture, Edouard prit les brides de leurs deux montures. Arrivant au post de guet, un homme vêtu d’une chemise blanche et de braies noir était là. La maitresse des lieux savait s’entourer des meilleures personnes pensa Edouard.

Bien le Bonjour à toi. Veux-tu bien prévenir la comtesse de l’arrivée d’Edouard Di Valirius et de son amie Helena DI Rivombrosa. Nous sommes attendus !
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Helena.
Voilà… la voilà embarquée dans une aventure qu’elle ne maîtrise pas. Ce genre de situation que la brunette déteste. La veille, Edouard avait exigé de partir dès l’aube pour se rendre au Domaine de la Dame Blanche. Franchement qu’allait-elle faire là-bas ? Pourquoi tenait-il tant à lui faire rencontrer la comtesse of Waldeck? Le brun avait finalement réussi à la convaincre de l’accompagner là-bas. Il faut dire qu’il avait aussi éveillé la curiosité d’Helena.

Helena se leva alors sans bruit quelques heures avant l’aube. Elle avait préparé sa tenue la veille. Elle venait d’acquérir une nouvelle tenue parfaite pour le voyage. Elle enfila la tunique verte, les collants marron ainsi que les bottes. Ainsi vêtue, elle s’installa devant la coiffure pour s’occuper de ses longs cheveux ébène qu’elle tressa en une natte sur le côté. Elle mit quelques gouttes d’eau de rose et enfin elle était prête. L’aube se levait doucement….




Elle posa pour finir sa cape sur ses épaules et sorti sur le parvis de la demeure. Dehors déjà prêt elle vit Edouard qui l’attendait. Elle lui sourit et la jeune femme se rendit rapidement aux écuries pour prendre sa monture Fougère qui l’attendait sagement.

Enfin tous les deux prêt, Helena et Edouard prirent la route direction le castel Waldeck. Edouard était un homme des plus charmants, le voyage fut agréable. Ils traversèrent des villages et des paysages somptueux. Le jour déclinait petit à petit mais au loin on distinguait une forteresse. Suivant toujours Edouard, Helena fit ralentir Fougère… Apparemment ils semblaient être arrivés à destination... Aucun doute, ils se dirigeaient vers cette grande bâtisse. Le lieu était agréable, au loin on pouvait distinguer un lac…

Edouard fit ralentir sa monture et la dévisagea. Helena lui sourit alors qu’il lui confirmait qu’ils étaient arrivés à destination.


Votre amie a une bien belle bâtisse. J’imagine que l’intérieur est tout aussi merveilleux. J’aime beaucoup cette végétation, et le lac qu’on a pu apercevoir….

Helena sourit quand il l’aida à descendre de Fougère. A croire qu’il la croyait incapable d’en descendre seule ! Elle ne dit rien et profita au contraire de cette délicate attention. Ils arrivèrent rapidement au poste de Guet. Edouard les présenta. La brunette ne pouvait s’empêcher de regarder chaque détail du lieu.

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Alesandro
On lui avait bien dit que des membres de la Maisnie attendaient visite dans les jours à venir, mais l’hidalgo était occupé à sa passion la plus viscérale : ses étalons. La patronne l'avait un jour sorti de sa vie de errance en l'accueillant au domaine de la plus surprenante des manières. Il utilisait alors son don avec les animaux pour calmer les montures qu'il volait aux bourgeois devant les tavernes pendant que les riches nantis s'adonnaient à la boisson, au jeu et aux femmes. Jusqu'au jour où il s'en était pris à Tempête, l'étalon de la Dame. Son premier échec qui aurait pu lui coûter la vie. Et pourtant non, la Dame l'avait jaugé et alors que ses gardes l'emmenaient, lui faisant craindre les pires tortures, Sarah l'avait fait mené ici au château et lui avait donné le choix : continuez à vivre de rapines et de peur au ventre ou consacrer son dos de parler aux cheveux pour elle. La Dame l'avait impressionné par son calme et sa détermination. Il n'avait jamais regretté la décision de ce jour là. Depuis il avait un toit, une "famille", il savait lire et gribouiller, gérant même jusqu'à l'achat des montures pour les gens du domaine et surtout ici, il était chez lui, il n'était plus l'Etranger. La Dame avait ce don, écouter et déceler les failles et les forces des gens et à sa manière, l'air de rien, les aider à tracer leur chemin sur le Chemin, celui qui les éloignaient de la noirceur et des puits sans fond, pour se reconstruire, évoluer, être. Peut être était ce pour cela les gens d'ici avaient un vrai égard pour elle : elle leur offrait une famille.

En parlant famille, l'Hidalgo fut appelé ce jour là au guet. On annonçait la venue du frère du Baron et d'une invité. Essuyant ses mains au cuir de ses braies, il rangea la brosse d'étrille et claqua affectueusement sur la croupe d'Automne qu'elle retourne au pré avant de rejoindre l'entrée.


Messire di Valirius, vous et votre amie êtes attendus au domaine. La comtesse et le baron ont été prévenus de votre arrivée. Laissez moi vous guider jusqu'aux bureaux.


Et de faire signe avant de les précéder sous le regard attentif de la garde.
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