Rikiki_
Il y a quelques années en Anjou
Je pillerai Saumur ! dit un nain déterminé.
Non tu ne le feras pas. dit un peuple déterminé.
Bon ben je le ferai pas... dit un indéterminé.
Les années passèrent. Le projet de vol lui resta bien encré dans le cur du nain. Un brigand voilà ce qu'il était voilà ce qu'il est, voilà ce qu'il sera. Ni plus ni moins.
Les années passèrent et l'envie de pillage devint moindre. Le nain se mit même à se plaire dans ce patelin. Certes il n'était plus aussi fougueux, on pourrait même le qualifier de petits vieux. Il avec pris ses aises à Saumur. Mais il convoitait toujours son coffre du coin de lil.
Angevin, il se revendiquait même Angevin. Est-ce une poussé d'auto-hypocrisie qui l'empêchait de voir qu'il n'était pas Angevin, mais qu'il convoitait seulement un des trésors de l'archiduché ? Il faut croire.
Les années passèrent et presque tout le monde oublia ce que voulait le nain. Presque tout le monde, puisque quelques irréductibles Saumurois le voyaient encore comme le brigand d'antan. Situation relativement ironique puisque lui même avait oublié qu'il voulait le trésor.
Pourtant vint le jour... Le jour où le nain ouvrit de nouveau les yeux.
21 octobre 1462
Un serviteur vient lui remettre les clefs. Quelles clefs ? Celle de la mairie. Il s'était présenté -après moult essais ratés- il avait enfin réussi à pouvoir s'assoir dans le siège du maire. Légèrement trop haut et trop inconfortable pour y resté plus longtemps qu'un jour. Immédiatement il se dirigea à la mairie. Direction salle des coffres. Alors certes c'est pas le plus gros trésor qui y soit. Mais c'était SON trésor. SON désir refoulé. SON rêve. Il y a des années qu'il l'attendait. Surement la prise de mairie la plus longue et la moins captivante de l'histoire. Mais il avait réussi.
Il fît alors deux choses. La première fût de modifier très légèrement le nom de la taverne municipale. De "Chez les buses" la taverne passa à "Chez les buses crevées". Tout de suite l'ambiance devenait plus nanesque. Mais la plaisanterie s'arrêtait là. Le nain avait des affaires à faire. Il prît alors l'argent, et quelques équipements de valeur. Bon joueur il laissa la nourriture. Puis le poisson à transporter ça pue.
Une fois le butin mis en sécurité il rédigea ses lettres. Après tout, il décevrait moult gens en agissant ainsi. Il fallait au moins avoir la grâce de les prévenir.
Hé, on peut être un vil méchant pas beau, mais avoir un minimum de classe.
Fausse-soeur, Calyce,
Ne sois pas déçu, c'était plus fort que moi. Comment m'en empêcher je suis ce que je suis. Ne viens pas me tondre dans mon sommeil.
Le faux-frère.
P.S. Je n'ai jamais si bien mérité ce nom qu'aujourd'hui.
Abondance,
Je sais, c'est moche de faire ça quand c'est vous la duduche. Mais bon vaut mieux piller une ville quand la duchesse est compétente, c'est tout de suite moins difficile de remonter la pente.
La dernière leçon de douane que votre porte-chance peut vous apporter est celle-ci. Ne faites jamais confiance aux brigands, même les nains charismatiques.
Le porte-chance.
P.S. Ne pleurez pas pendant des heures, du travail vous attend, et Abraxes risque de vous casser les pieds à mon sujet encore longtemps.
À Gennes,
J'avais la flemme d'envoyer un courrier à chacun d'entre vous. Vous avez un beau projet, et j'espère qu'un jour les Corleone seront à votre botte. N'essayez pas de me donner la chasse ce serait peine perdue.
Le nain.
P.S. Alessandro, n'enlève plus jamais ton masque s'il te plait.
Double P.S. Le vieux, j'imagine déjà la mandale que tu vas foutre au porteur de cette lettre. Sache qu'il n'a rien fait de mal, lui.
Abraxes,
Vous aviez raison depuis le début. Félicitations.
Notez que je suis super sympa, j'ai pas tout vidé.
Le nain,
P.S. J'ai un peu vidé quand même.
À Saumur,
Bouh.
Le nain.
Je pillerai Saumur ! dit un nain déterminé.
Non tu ne le feras pas. dit un peuple déterminé.
Bon ben je le ferai pas... dit un indéterminé.
Les années passèrent. Le projet de vol lui resta bien encré dans le cur du nain. Un brigand voilà ce qu'il était voilà ce qu'il est, voilà ce qu'il sera. Ni plus ni moins.
Les années passèrent et l'envie de pillage devint moindre. Le nain se mit même à se plaire dans ce patelin. Certes il n'était plus aussi fougueux, on pourrait même le qualifier de petits vieux. Il avec pris ses aises à Saumur. Mais il convoitait toujours son coffre du coin de lil.
Angevin, il se revendiquait même Angevin. Est-ce une poussé d'auto-hypocrisie qui l'empêchait de voir qu'il n'était pas Angevin, mais qu'il convoitait seulement un des trésors de l'archiduché ? Il faut croire.
Les années passèrent et presque tout le monde oublia ce que voulait le nain. Presque tout le monde, puisque quelques irréductibles Saumurois le voyaient encore comme le brigand d'antan. Situation relativement ironique puisque lui même avait oublié qu'il voulait le trésor.
Pourtant vint le jour... Le jour où le nain ouvrit de nouveau les yeux.
21 octobre 1462
Un serviteur vient lui remettre les clefs. Quelles clefs ? Celle de la mairie. Il s'était présenté -après moult essais ratés- il avait enfin réussi à pouvoir s'assoir dans le siège du maire. Légèrement trop haut et trop inconfortable pour y resté plus longtemps qu'un jour. Immédiatement il se dirigea à la mairie. Direction salle des coffres. Alors certes c'est pas le plus gros trésor qui y soit. Mais c'était SON trésor. SON désir refoulé. SON rêve. Il y a des années qu'il l'attendait. Surement la prise de mairie la plus longue et la moins captivante de l'histoire. Mais il avait réussi.
Il fît alors deux choses. La première fût de modifier très légèrement le nom de la taverne municipale. De "Chez les buses" la taverne passa à "Chez les buses crevées". Tout de suite l'ambiance devenait plus nanesque. Mais la plaisanterie s'arrêtait là. Le nain avait des affaires à faire. Il prît alors l'argent, et quelques équipements de valeur. Bon joueur il laissa la nourriture. Puis le poisson à transporter ça pue.
Une fois le butin mis en sécurité il rédigea ses lettres. Après tout, il décevrait moult gens en agissant ainsi. Il fallait au moins avoir la grâce de les prévenir.
Hé, on peut être un vil méchant pas beau, mais avoir un minimum de classe.
Fausse-soeur, Calyce,
Ne sois pas déçu, c'était plus fort que moi. Comment m'en empêcher je suis ce que je suis. Ne viens pas me tondre dans mon sommeil.
Le faux-frère.
P.S. Je n'ai jamais si bien mérité ce nom qu'aujourd'hui.
Abondance,
Je sais, c'est moche de faire ça quand c'est vous la duduche. Mais bon vaut mieux piller une ville quand la duchesse est compétente, c'est tout de suite moins difficile de remonter la pente.
La dernière leçon de douane que votre porte-chance peut vous apporter est celle-ci. Ne faites jamais confiance aux brigands, même les nains charismatiques.
Le porte-chance.
P.S. Ne pleurez pas pendant des heures, du travail vous attend, et Abraxes risque de vous casser les pieds à mon sujet encore longtemps.
À Gennes,
J'avais la flemme d'envoyer un courrier à chacun d'entre vous. Vous avez un beau projet, et j'espère qu'un jour les Corleone seront à votre botte. N'essayez pas de me donner la chasse ce serait peine perdue.
Le nain.
P.S. Alessandro, n'enlève plus jamais ton masque s'il te plait.
Double P.S. Le vieux, j'imagine déjà la mandale que tu vas foutre au porteur de cette lettre. Sache qu'il n'a rien fait de mal, lui.
Abraxes,
Vous aviez raison depuis le début. Félicitations.
Notez que je suis super sympa, j'ai pas tout vidé.
Le nain,
P.S. J'ai un peu vidé quand même.
À Saumur,
Bouh.
Le nain.