sur la route de Mortagne... Quelques lieux derrière le nain.Je t'aurais ... Je t'aurais ...Le corps brisé titubait colériquement en s'aidant d'un pied de table brisé, qui lui sert de béquille et qui l'avait frappé quelques heures auparavant. Ses yeux dilatés hurlaient les hallucinations crée par les sorts et potions qu'elle ingurgitait pour oublier les douleurs que son corps lui faisait. Il l'avait pas raté. Mais comme toute vermine, elle répandrait sa malice et ses maux au monde. Par des pucerons, des maladies .. Ou des flammes.
Sa respiration sifflait. Quelques vomissements dû aux douleur. La honte la faisait bien plus souffrir que sa douleur. La dernière phrase qu'elle avait dite au nain quant il s'enfuyait s'arrachait de nouveau de ses lèvres une nouvelle fois dans un couinement hideux.
Je t'arracherais la verge pour m'en faire un collier
Mortagne... FaubourgLa douleur lançait son corps déjà difforme. Une poupée torturée entre les mains d'un enfant malade se vengeant des coups de son père en prenant pour cible ce qu'il y'a de plus faible : ses jouets. Se traînant plus qu'autre chose, elle fouillait les bas quartier en gardant son visage voilé de sa capuche de lépreuse. Trop grande pour elle, ne laissant qu'entrevoir ses deux yeux mauvais. le bruit de la béquille improvisée s'embourbant dans la boue et cognant les pierres des chemins urbains. Elle était enragée. Son estomac, remplis que de quelques granulé volé a une auberge quant le tenancier tournait la tête, grondait. Le foie réagissait étrangement aux plantes avalées... Elle devait tenir encore.
Le mal par le mal.
Je t'aurais ... Je t'aurais ...
Mortagne... TaverneEt elle l'avait trouvée ... Ses yeux s'étaient figés sur le nain tout le long de la conversation, attendant une distraction ou de l'aide. Une joute verbale ... Elle patientait mais personne n'était venu. Ses nefs a vif quant a l'idée de combattre seule une nouvelle fois. Elle n'était pas guerrière. Elle s'en était tirée avec de la chance ...Et quelques côtes brisée. Son souffle sifflait. Son oeil fou jubilait et regardait anarchiquement ce qui l'entourait. Rien ne venait. Seule, de nouveau. Sa fourberie lui suffirait... L'espèrait t'elle.
Ses yeux se portaient vers la porte avant de sourire affreusement. La comissure de ses lèvres rejoignait l'oreille droite, comme si le malin était remonté des enfers pour venir l'aider en personne.
Il y avait cru.
Le nain avait tourné la tête. Permettant a l'enfant de jeter un de ses mélanges dans la cheminée, emplissant la pièce d'une fumée blanchâtre et épaisse. Les deux êtres ridiculement petits sautèrent de leurs chaises. L'un cherchant a protéger ses arrières avec le comptoir et l'autre cherchant sa cible. Prédateurs tout deux traqués. L'enfant jetait le pied de meuble qui lui servait de béquille, que le nain esquivait, au prix d'un mouvement qui rouvre la blessure de sa jambe. L'enfant se collait contre un mur en se glissant du long pour ne pas être repérée comme une ombre sur un parterre ensoleillé. Se mouvant contre ses murs pour finalement se retrouver contre le comptoir. Le nain épousait la pièce du regard sans observer ses flancs par lesquels l'enfant préparait sa frappe en bondissant ... S'arrachant un gargouillement de douleur.
Ce qui lui sauva la vie.
Le nain tournait sur lui même, repoussant le coup avec l'aide de son avant bras. L'enfant tentait de poser sa main sur son visage pour lui crever les yeux mais il chutait, lâchant sa hache non loin de lui. Et elle avec lui.
Il la repoussait contre le comptoir avant de se relever, et elle de même en retenant les halètements que la douleur lui arrachait. Le nain cherchait son arme du regard en posant ses mains sur le sol tandis que l'enfant recherchait le pied de table avec le bout de ses orteils. La chance lui souriait. Elle glissait son pied sous l'objet, car elle ne pourra pas se relever si elle se penchait de nouveau, mais le nain entendait ses bruits de douleur et d'un mouvement brusque, il s'élancait dans sa direction en brandissant sa hache. L'objet que l'enfant maintenait a son pied prend son envol après un mouvement guère gracieux qui envoya l'enfant sur les genoux. La hache rencontrait le baton mais continue sa course sans rencontrer de chair et d'os.
L'enfant voyait sa cible. Elle tendait son bras du mieux qu'elle pouvait et, d'un mouvement de levier avec ses jambes, s'avancait en avant pour rencontrer le fer de l'armure du nain, déformant ainsi la protection. Il grincait des dents et brandissait sa hache quant il la voyait tomber au sol en haletant ... Puis frappait de sa hache sur la jambe, lui brisant sévèrement la jambe, produisant un craquement bruyant. La douleur se lisait sur son visage, mélangé a de la frustration. Elle se retournait de demi avant de tendre le bras armé une nouvelle fois. La lame rencontrait aussi la chair du nain qui aggripait la main avant de tomber contre le comptoir pour s'y appuyer. Sa jambe craquait et prenait un angle inquiétant et douloureux tandis qu'elle suivait le mouvement par contrainte... Sa main était finalement libérée .. Pour recevoir un dernier coup de poing. La tête difforme et infantile se cogna au sol. Et le nain sombre ...
Après avoir repris son souffle, l'enfant se trainait vers le corps inanimé. Armé de son couteau, elle posait la lame au bas de l'index droit tout en tirant de son autre main.. Saisissant sa hache pour la glisser a sa ceinture en corde. Vola ses bottes pour les glisser sous son aisselle avant d'entendre des bruits a l'exterieur ... Son corps se traînait jusquà l'arrière du comptoir pour se cacher entre deux tonneaux. Posant sa main scarifiée sur ses lèvres pour étouffer son propre souffle et faire moins de bruit ... Du moins le pense-t-elle.
Un couple, a en juger par les rires et le timbre de voix. Un cri ... Ils venaient de trouver le corps. L'homme s'approchait du corps pour poser ses mains sur la blessure ... puis de l'emmener au loin. L'enfant sortait pour prendre le reste de son butin pour ne retrouver que la mare de sang... Elle glissa sa main dans la grosseur de sa tenue pour boire une quantité non négligeable d'un de ses mélanges ignoble avant de se trainer vers la sortie ...
cinq côtes et une jambe brisée ... Et le corps se traînait dans les rues, gloussant comme un démon. Elle avait réussie. Seule.
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