Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP Ouvert]Moi, Maire et méchant.

Neolonie
Mortagne, ça nous gagne!!

Pas d'Alençon, mais pas de prison, le pire est derrière nous.
Pourtant, toujours pas de nain à l'horizon, encore qu'il serait à l'horizon, on l'verrait pas des masses, à confondre peut être avec un vieux rocher tout moussu…
Les jours passent, la brune est de plus en plus grommelante, Micka m'a dit que c'est parce qu'elle ne supportait pas d'être loin de sa frangine.
Il a d'ailleurs profité pour m'balancer une pique, insinuant que moi j'fais pas tant d'histoires lorsque j'suis loin de lui. En quoi il a pas tort, mais on est comme on est hein!
Qu'il ne se plaigne pas, j'l'ai laissé entrer dans ma bulle et surtout y demeurer.

Bref, parlant de famille, j'ai reçu des nouvelles de mon oncle, c'lui qui s'est rappelé à moi comme un cureton à ses bonnes œuvres, ou les bonnes œuvres à un cureton, j'sais plus trop.
Donc du coup, les pigeons s'échangent contre les corbeaux et autres volatiles quelques peu exotiques, on prend c'qu'on a sous la main.
Sa dernière missive m'laisse songeuse, adossée à un mur humide dans une taverne sombre. Quand j'sais pas trop comment réagir, j'bois.
Ca a plusieurs intérêts: faire passer l'temps, remplir l'estomac aussi bien qu'un quignon tout sec, s'débarrasser de la sonnaille récupérée en minant, ça allège les poches, bien pratique quand faut courir…

J'suis donc en train de réfléchir à c'que j'vais faire demain, tellement profondément que j'en suis à la limite du sommeil. Surtout que la piquette est vicieuse, du genre à vous coller un vieux coup d'mou sans prévenir.

La porte s'est ouverte sur un machin puant et boitant qui a choisi un autre coin sombre pour se vautrer.
J'ai pas trop fait attention au départ, notant certes la petitesse de la taille, mais encore plus celle de l'esprit.
Des pas intéressants, j'en ai croisé des masses, mais des comme lui, j'avoue, c'est plutôt rare.

C'est ce qui a fait que j'ai refusé de le reconnaitre comme celui après qui on courait.
Nan mais quand on voit le déchet, on s'dit que même si les villageois sont pas tous doués de chandelle au grenier, l'premier clampin du coin refuserait malgré tout de voter pour lui! Du coup, ça semble complètement improbable qu'il ait pu embarquer les coffres de Saumur celui-là.
Après une p'tite heure à s'faire des amabilités, du genre "Tu pues", "Va crever", "J'adore emmerder", "T'es tellement moche que ta mère a pris peur en t'voyant" et autres douceurs, je suis pas fâchée de le voir passer la porte.
C'est que c'est fatiguant de garder de la répartie face à quelqu'un qu'on méprise, surtout pour moi, qui préfère habituellement le calme.

Bon, j'ai reconnu ma boulette quand j'ai vu débarquer dans l'ordre frangin, rousse et brune, dire que je l'avais à portée de main et que j'ai rien fait!
En même temps, vu la rage des frangines, autant leur laisser leur trophée, sont comme des chiens enragés, s'raient capable d'mordre pour pas partager.
Et j'trouverai très con d'mourir pour ça.
Vautrée contre mon mur, j'les regarde se retrouver toutes les deux, j'remarque aussi les regards du frangin, j'me dis que j'en ai loupé un paquet, d'choses, pendant que j'hésitais à rester en vie.
J'ai même pas profité de l'outre de vin de Saumur, j'me ramollis.
Autant aller m'coucher, z'ont pas b'soin de moi pour mettre un conseil de guerre en place.
Qu'elles s'amusent à en faire de la bouillie, tant que j'peux récupérer un peu d'écus.

_________________
Triora

sur la route de Mortagne... Quelques lieux derrière le nain.


Je t'aurais ... Je t'aurais ...

Le corps brisé titubait colériquement en s'aidant d'un pied de table brisé, qui lui sert de béquille et qui l'avait frappé quelques heures auparavant. Ses yeux dilatés hurlaient les hallucinations crée par les sorts et potions qu'elle ingurgitait pour oublier les douleurs que son corps lui faisait. Il l'avait pas raté. Mais comme toute vermine, elle répandrait sa malice et ses maux au monde. Par des pucerons, des maladies .. Ou des flammes.

Sa respiration sifflait. Quelques vomissements dû aux douleur. La honte la faisait bien plus souffrir que sa douleur. La dernière phrase qu'elle avait dite au nain quant il s'enfuyait s'arrachait de nouveau de ses lèvres une nouvelle fois dans un couinement hideux.

Je t'arracherais la verge pour m'en faire un collier


Mortagne... Faubourg


La douleur lançait son corps déjà difforme. Une poupée torturée entre les mains d'un enfant malade se vengeant des coups de son père en prenant pour cible ce qu'il y'a de plus faible : ses jouets. Se traînant plus qu'autre chose, elle fouillait les bas quartier en gardant son visage voilé de sa capuche de lépreuse. Trop grande pour elle, ne laissant qu'entrevoir ses deux yeux mauvais. le bruit de la béquille improvisée s'embourbant dans la boue et cognant les pierres des chemins urbains. Elle était enragée. Son estomac, remplis que de quelques granulé volé a une auberge quant le tenancier tournait la tête, grondait. Le foie réagissait étrangement aux plantes avalées... Elle devait tenir encore.

Le mal par le mal.

Je t'aurais ... Je t'aurais ...


Mortagne... Taverne


Et elle l'avait trouvée ... Ses yeux s'étaient figés sur le nain tout le long de la conversation, attendant une distraction ou de l'aide. Une joute verbale ... Elle patientait mais personne n'était venu. Ses nefs a vif quant a l'idée de combattre seule une nouvelle fois. Elle n'était pas guerrière. Elle s'en était tirée avec de la chance ...Et quelques côtes brisée. Son souffle sifflait. Son oeil fou jubilait et regardait anarchiquement ce qui l'entourait. Rien ne venait. Seule, de nouveau. Sa fourberie lui suffirait... L'espèrait t'elle.

Ses yeux se portaient vers la porte avant de sourire affreusement. La comissure de ses lèvres rejoignait l'oreille droite, comme si le malin était remonté des enfers pour venir l'aider en personne.

Il y avait cru.

Le nain avait tourné la tête. Permettant a l'enfant de jeter un de ses mélanges dans la cheminée, emplissant la pièce d'une fumée blanchâtre et épaisse. Les deux êtres ridiculement petits sautèrent de leurs chaises. L'un cherchant a protéger ses arrières avec le comptoir et l'autre cherchant sa cible. Prédateurs tout deux traqués. L'enfant jetait le pied de meuble qui lui servait de béquille, que le nain esquivait, au prix d'un mouvement qui rouvre la blessure de sa jambe. L'enfant se collait contre un mur en se glissant du long pour ne pas être repérée comme une ombre sur un parterre ensoleillé. Se mouvant contre ses murs pour finalement se retrouver contre le comptoir. Le nain épousait la pièce du regard sans observer ses flancs par lesquels l'enfant préparait sa frappe en bondissant ... S'arrachant un gargouillement de douleur.

Ce qui lui sauva la vie.

Le nain tournait sur lui même, repoussant le coup avec l'aide de son avant bras. L'enfant tentait de poser sa main sur son visage pour lui crever les yeux mais il chutait, lâchant sa hache non loin de lui. Et elle avec lui.

Il la repoussait contre le comptoir avant de se relever, et elle de même en retenant les halètements que la douleur lui arrachait. Le nain cherchait son arme du regard en posant ses mains sur le sol tandis que l'enfant recherchait le pied de table avec le bout de ses orteils. La chance lui souriait. Elle glissait son pied sous l'objet, car elle ne pourra pas se relever si elle se penchait de nouveau, mais le nain entendait ses bruits de douleur et d'un mouvement brusque, il s'élancait dans sa direction en brandissant sa hache. L'objet que l'enfant maintenait a son pied prend son envol après un mouvement guère gracieux qui envoya l'enfant sur les genoux. La hache rencontrait le baton mais continue sa course sans rencontrer de chair et d'os.

L'enfant voyait sa cible. Elle tendait son bras du mieux qu'elle pouvait et, d'un mouvement de levier avec ses jambes, s'avancait en avant pour rencontrer le fer de l'armure du nain, déformant ainsi la protection. Il grincait des dents et brandissait sa hache quant il la voyait tomber au sol en haletant ... Puis frappait de sa hache sur la jambe, lui brisant sévèrement la jambe, produisant un craquement bruyant. La douleur se lisait sur son visage, mélangé a de la frustration. Elle se retournait de demi avant de tendre le bras armé une nouvelle fois. La lame rencontrait aussi la chair du nain qui aggripait la main avant de tomber contre le comptoir pour s'y appuyer. Sa jambe craquait et prenait un angle inquiétant et douloureux tandis qu'elle suivait le mouvement par contrainte... Sa main était finalement libérée .. Pour recevoir un dernier coup de poing. La tête difforme et infantile se cogna au sol. Et le nain sombre ...

Après avoir repris son souffle, l'enfant se trainait vers le corps inanimé. Armé de son couteau, elle posait la lame au bas de l'index droit tout en tirant de son autre main.. Saisissant sa hache pour la glisser a sa ceinture en corde. Vola ses bottes pour les glisser sous son aisselle avant d'entendre des bruits a l'exterieur ... Son corps se traînait jusqu’à l'arrière du comptoir pour se cacher entre deux tonneaux. Posant sa main scarifiée sur ses lèvres pour étouffer son propre souffle et faire moins de bruit ... Du moins le pense-t-elle.

Un couple, a en juger par les rires et le timbre de voix. Un cri ... Ils venaient de trouver le corps. L'homme s'approchait du corps pour poser ses mains sur la blessure ... puis de l'emmener au loin. L'enfant sortait pour prendre le reste de son butin pour ne retrouver que la mare de sang... Elle glissa sa main dans la grosseur de sa tenue pour boire une quantité non négligeable d'un de ses mélanges ignoble avant de se trainer vers la sortie ...

cinq côtes et une jambe brisée ... Et le corps se traînait dans les rues, gloussant comme un démon. Elle avait réussie. Seule.
_________________
Sabaude
[Messey quelques temps plus tôt]


Renard attendant le retour du nain pour le mener dans la tour: Il ne pouvait pas faire dans son armure? A puer autant nous n'étions plus à cela près!

Un serviteur: Monseigneur.... Votre invité vient de quitter le château.

Renard: Pardon?

Le serviteur: Il court, enfin il trotte sur le chemin qui s'étend au delà du pont-levis.

Renard dans un soupir, épaules basses: Mierdasse! Le bougre a du voir le coup venir. S'il me met le duché sans dessus-dessous il va m'entendre à mon prochain voyage en Anjou! Bon, je dis quoi à Calyce.... que j'ai perdu son nain? Mouis non.... je lui parlerai poulaines et canard.....




[ Mortagne, quelques jours plus tard, en taverne avec une petite bonne femme difforme rencontrée plus tôt en Alençon en compagnie du nain.]


Il la découvre en piteux état, il ne m'éprise ni les difformes ni les moches ni les simples d'esprits, en gros sa mansuétude est grande dès qu'il ne s'agit pas d'un politicien ou d'un noble condescendant.

Quand elle lui apprend que le nain l'a mise dans ce triste état il voit rouge. oser frapper une femme! Déjà abîmée qui plus est....!
Ne sachant rien de ce qu'il s'est véritablement passé, notre Renard au grand coeur tend un bras et propose un toit à la victime de son ennemi.

C'est donc vers Moulicent qu'il la mène, domaine sur son chemin alors qu'il quitte Mortagne pour Verneuil.

_________________
Umbra
[Seigneur, soyez pas pute, laissez lui un des indices par-ci par là, j’en sais rien...]*

C’est peut-être parce que l’Ombre ne croit pas en Dieu qu’il s’est joué d’elle sur ce coup? Ah, l’Homme ! Toujours à trouver un bouc émissaire pour l’accabler de ses maux et de ses mots. Certains clament la faute à pas de chance, d’autres préfèrent s’en remettent à la fatalité du destin ou encore jurer par tous les dieux. Quand bien même, les faits sont là et, malgré avoir trouvé toutes les causes et les accusations possibles, les conséquences lui retombent sur la tronche même si c’est pas lui le fautif.

Putain...On est dans la merde là...

Se remémorant les effets personnels du nain en la possession de sa cadette, Umbra grimace. Elle a beau boire du bon vin d’Anjou, les événements ont dû mal à passer dans sa gorge nouée. L’alcool n’aidant pas, elle rumine le temps perdu à sa quête vaine... Pas de veine, hein ?!

D’abord, la séparation des soeurs, vive plaie au coeur pour l’ainée qu’elle camoufla sous son orgueil démesuré. Ses comparses de traverse en prirent pour leur grade lors du périple mais qui aime bien, châtie bien, n’est-ce pas ? S’en suivit un pistage foireux et moult détours pour afin trouver la bonne direction à suivre. Heureusement pour les aventuriers du dimanche (et de tous les autres jours), leur compétence en détection de pièges leur fut inutile –tant mieux parce que personne ne l’avait apparemment-. Pour agrémenter leur voyage, ils enchaînèrent piquettes imbuvables et auberges désertes. Parfois, un autochtone pointait le bout de son nez pour leur pourrir plus encore la journée mais la nuit tombait bien vite pour oublier ce dernier. Clopin-clopan, ils bravèrent l’ennui et la solitude en s’envoyant piques et autres quolibets à longueur de temps. Jusque là, le trajet n’était pas si détestable malgré que la Noiraude trouvait toujours à râler parce qu’il fallait bien passer les heures de route ! Quand cette dernière (la route) franchit les frontières alençonnaises et croisa celle d’une rancunière sans nom –que nous nommerons X vu qu’elle a pas de nom-. X en voulait fortement au fugitif que le groupe traquait. Oserions-nous avouer comme la plupart des gens de ce royaume ? Franchement, ce nain était haï. Malheureusement, cette dame n’était pas n’importe qui et elle avait de quoi mettre des bâtons dans les roues de la carriole des marioles. Menaces, coups bas et autres subterfuges firent perdre autant de jours que de patience à la troupe qui ne rêvait plus qu’à dégommer ce fichu nabot et encaisser la récompense. Cependant, la poisse était des leurs et toute leur bonne volonté ne fit pas le poids quand l’enclume fatidique de la destinée s’abattit sur les malchanceux. La rouquine délaissée à contre-coeur revenait triomphante de son assaut. Le semi-homme était vaincu !


Ombeline déglutit bruyamment, les yeux écarquillés devant son godet vide.

Ça, c’était pas dans le plan du tout...

Les termes du contrat resurgissent subitement de ses songes et s’imposent à son esprit. Les ordres avaient été pourtant clair : NE PAS LE TUER. Ils pouvaient lui briser les genoux, lui trancher doigts et oreilles mais il ne fallait pas toucher à sa langue ni à sa vie. Comment allait-il pouvoir s’expliquer de son pillage maintenant qu’il était...

Mort !

La Bâtarde se resaisit alors que le tavernier lui jette une oeillade torve. Sa gueule cassée se décompose en imaginant toutes les conséquences de cet acte insensé. Comment pourrait-elle expliquer la mort de Rikiki ? Elle qui n’était même pas là ! Elle n’a même pas vu le corps ! Dam ! Que le hasard fait mal les choses, voilà que le décès du pilleur de Saumur lui serait rejeté dessus. Incriminée à tort ! Non, la mercenaire ne laisserait pas son honneur bafoué par des sornettes. Elle n’avait rien fait, elle était absente. La Corneille n’avait certes, pas eu le rouquin mais elle ne lui avait pas ôter la vie pour autant. A choisir, la manchote aurait préférer user encore de son temps et de ses bottes pour lui courrir après que de devoir annoncer sa mort à ses commanditaires. Misère de misère! Les ongles tambourinent nerveusement sur la table. Peser le pour et le contre quand à endosser le poids du décès du semi-homme n’est pas tâche aisée. A la suite d’une intense réflexion, la balance finit par flancher du côté le plus équitable. Au verdict final, l’Ombre encre sa sentence :



A Calyce, Don d’Anjou,

Pour ma défense, je n’étais pas là.
Voyez bien que je suis absente.

Tétratauthaurius.


Le pli attestant de l’innocence de la Noiraude accourt vers l’Anjou tandis que ses pas remontent vers la Capitale. Dédouanée, la voilà arpentant d’autres sentiers en solitaire afin de se changer les idées, laissant les fautifs à la justice et le destin à son hasard. La roue tourne et guide maintenant Umbra vers d’autres lieux.

* Paroles de "Cock Music Smart Music" de Fauve

_________________
Abondance.
    [A Angers entre des crises de rire et des pleures ]

    Noyer son chagrin dans le travail c'était la solution.
    Trop occupée par des histoires d'adultères, d'assassinat de canard,
    des affaires ducales et municipales.
    Elle en avait presque oublié l'histoire du Porte Bonheur.


    - A l'origine j'ai la phobie des nains.
    J'en ai vraiment peur. Rik il est différent, méchant et bienveillant à la foi,
    tout aussi malveillant. Je veux qu'il revienne.

    -Vous voulez toujours qu'il soit le parrain?

    Se contente de regarder ses bottes, silencieuse.
    Tandis qu'Orian tente de deviner ses pensées.


    -Il sera pardonné ? Il revient tout sera comme avant?
    -Pas vraiment. On a envoyé du monde après lui. Il n'était pas dit qu'il nous "carottera" sans retour quand même.

    Elle s'inquiète la duchesse à ce sujet.
    Aucune nouvelle d'Umbra , devait-elle en conclure que c'était bon?
    Ou bien, Rik avait réussi à fuir tout simplement?


    - Ahlalalala. Qu'elle lui casse tout, mais qu'elle lui laisse sa langue!
    J'adore!

    Soupire profondément, très émue.
    Constate avec un peu de retard, que ses petites confidences elle les fait à son époux.
    Décide de se raviser.
    Vrai que quand Abondance fait des éloges sur le nain, ça sonne un peux curieux.


    -Norf.

    - Humpf rassurez vous. C'est assez spécial, mais je l'aime bien, je ne sais pas comment l'expliquer.
    Soupire de plus belle.
    -Il me manque. Il n'y a pas à dire. Vrai que ces derniers mois je ne l'ai pas trop vu.
    Mais je savais qu'il était dans le coin. Nous avons été stupide.
    Ce pillage c'était marqué sur son front, nous avons tenté le diable.

    -Il va revenir, il attend peut-être la réaction de l'archiduchesse.
    - A ce propos, je ne lui ai pas répondu à son courrier. Il me semble qu'il a entamé des négociations, je n'ai pas osé demander à Calyce la réponse.

    Citation:

    Mon cher Porte Bonheur,

    J'ignore si vous avez le retour de contrat de Calyce.
    Il est temps de revenir non?

    Nous avons envoyé une escorte, il serait plus judicieux de revenir de vous même.

    Si jamais il est trop tard, rassurez vous , je crois que vous n'aurez pas plus de "peine" que "cela".

    Sachez tout de même, que je vous aime beaucoup.

    Soyez là pour décembre, ma délivrance est proche, vous êtes toujours le parrain de mon enfant à venir. Sait-on jamais si le Très Haut me rappelle à lui, il aura besoin d'un guide cet angevin.

    Offrez lui le même parcours, cueillette, pillage, mais si possible loin d'Anjou le pillage.

    Au plaisir de vous revoir entier.

    Abondance.


    PS: Rik, je ne sais pas vraiment mentir vous savez. Vous promettre aucune punition serait un réel mensonge quand même.


Ce noeud à l'estomac , ce stresse ?
Qu'était-ce?


Citation:
Umbra,

Je viens aux nouvelles. Avez vous retrouvé les traces du nain?
Calyce m'a dit qu'il est peut-être en Provence.
Vrai ou faux?
Souvenez vous , tout mais pas la langue, puis pas trop de coup sur le crâne, il faudrait qu'il se souvienne un peu de qui il est , qui nous sommes tout ça.

Merci d'avance.

A vous lire!

Abondance.

_________________
Rikiki_
Alençon -Juste après que le couple est trouvé le corps-

Sombres sont les ténèbres dans lesquelles le nain tombait à l'infini. Abondante était la plaie au dessus du foie. Bref, vous l'aurez compris, le nain il va pas bien. En temps normal, il serait plus mort de honte qu'autre chose si il avait su qu'une gamine de 8 ans, boiteuses et encore moins gâtée que lui aurait sa peau. Comme quoi, plus c'est petit et moche, plus c'est vicieux et dangereux.

Mais pas le temps de se poser des questions, le fluide vital s'échappe. Le nain part. La scène pourrait se passer de cette façon. Le nain rencontre le Très-Haut, Celui-ci ayant tant entendu parler du sale caractère du nain et de sa cupidité vorace, l'envoie directement vers son "pote" le Sans-Nom -ouais parce que le nain et la religion c'est un peu comme avec l'hygiène : ça déconne-. Bref. Le Sans-nom, aurait pu prendre peur lui aussi. En même temps on a beau être le boss des enfers, on a pas envie non plus de se faire emmerder par nabot.

Au final, même si on connait pas trop l'histoire de sa mort, on sait surtout que le nain, a gentillement regagné le monde des vivants. D'aucuns des plus sceptiques diront que c'est surtout grâce à l'intervention du petit vieux qu'il l'a sauvé, et l'a soigné. Mais bon c'est beaucoup moins extraordinaire comme histoire.

Après quelques jours dans un coltar pas possible, le nain ouvre les yeux. Si on devait qualifier ce retour chez les vivant c'est un peu comme un lendemain de cuite. Ce genre de matin où on se retrouve on sait pas trop où et avec pour seul compagnon, un énorme mal de tête. Bah là c'est pareil, la fête de la veille a juste était beaucoup moins festive qu'à ses habitudes. Ce qui se passe ensuite est un bref résumé de l'échange qu'il y a eu entre le nain et l'homme qui l'a sauvé.


Merde, je suis pas mort ?
Ah ! Bonjour Sieur, je suis..
J'm'en contrefous. J'suis où ? Mes bottes sont où ? La môme est où ? Ma hache est où ? PUTAIN, où est mon doigt ?
Je vous ai trouvé dans un sale état et vous...
Vu ta gueule j'suis pas le seul dans un sale état.
He oh un peu de respect je vous ai sauvé la vie ! Pis vot' doigt chai pas où il est.
Nan z'avez retardé ma mort. Bravo. C'est par où qu'on s'casse ?
Mais vous n'pouvez pas encore partir enfin !
Si et je le fais. J'emprunte vos bottes aussi. Et vot' cannasson !
Oh bah non, mon cheval, mes bottes et puis quoi encore ?
Bah rien. L'est complètement con ou quoi lui.. Si vous voulez être remboursé, dans deux jours trouvez Sabaude et dites qu'il vous doit 100 écus de la part du nain. Il aimera.



Et c'est un nain à peine remis en forme, avec des bottes et un cheval trop grand pour lui qui prend la route vers le château du Renard. Il savait pas trop quoi faire encore. Pour l'instant, il fallait se remettre de ses blessures. La priorité était de trouver son doigt et sa hache. Bon, fallait remonter la piste du petit démon. Une troupe de bras cassé aussi discret qu'un éléphant sur un cul de Mainois ça devait pas être bien dur à trouver, non ?

Les idées se formaient dans la tête du nain au fur et à mesure qu'il avançait vers le château. Est ce que seulement Renard savait ce qui s'était passé ? Le nain eut soudain une idée. Mais pas le genre idée nanesque habituelle. Celle qui nécessite un trébuchet irréalisable ou des poneys élevés pour piétiner des Mainois. Non non une vraie idée. Ou du moins le début d'une vraie idée.

La mome l'avait laissé à son sort en lui ayant volé ses effets personnels et son doigt. Elle avait du croire qu'il était mort. Le sourire du nain fût si carnassier qu'on aurait pu croire qu'il allait bouffer le cheval. L'Anjou avait cherchait à le tuer. L'Anjou accueillera son archinain mort sans même le savoir. Le ton était donné, sa vengeance aurait lieu là où tout a commencé. Le démon paiera et Calyce devra rendre des comptes. Qu'on le torture d'accord ! Mais une fausse-soeur ça doit pas vouloir tuer. Enfin il paraît.


-Plus tard à Messey-


Le passage que lui avait fortuitement montré la cuisinière était encore ouvert. Magnifique. Le nain entra discrètement dans le château. Il fallait à tout prix, éviter les serviteurs, et surtout l'énorme cuisinière. Celle-ci était collante et posait trop de questions. Mais le plus dangereux et qu'elle répèterait à qui veut l'entendre que le nain est dans le château. La mission de discrétion -toute relative après tout on cause du nain- en cours le nain pensait encore à comment il pourrait engager la conversation avec le Renard. Un truc du genre "Salut, j'suis pas claqué." ou plutôt sombre dans le genre "La mort vient te chercher". Nan trop banal. Il opta silencieusement mais à l'unanimité avec toutes ses voix intérieures qu'il ferait un truc du genre "S'lut enflure." ou un truc dans le thème.

La chambre du Renard enfin atteinte, il y pris ses aises. Les bottes de Sabaude étaient légèrement grandes, mais bon toujours que les trucs miteux du bouseux. Quelle idée de le sauver. Bien la dernière chose qu'on pense sur cette terre. Sauver un nain, mais surtout CE nain.

Le nain se regarda assez vite fait dans le miroir pour comprendre qu'il faisait peine à voir. Le bandage à son doigt manquant était ridicule. Les plaies autour des yeux commençait à peine à se cicatriser. Et surtout son ventre le faisait affreusement souffrir. Quelle misère. Il se revêtit du mieux qu'il pu. L'armure était difficile à mettre en temps normal, mais blessé c'était encore pire. Après 2 bonnes heures il était enfin prêt. Pas aussi vaillant qu'avant, mais l'esprit vengeur en plus.

L'armure endommagée, les vêtements tâchés de sang et de sueur, le gantelet d'où l'on percevait lamentablement qu'il manquait un doigt à la façon dont le doigt pendait. Ce n'est plus le nain que l'on a connu avant. On dirait plus un clodo vétéran d'une guerre merdique, qu'un pilleur et emmerdeur de service.

Un long soupir sortit de sa bouche. Il finit par s'assoir endommageant surement irrémédiablement le fauteuil, et prit son mal en patience en attendant le retour du Renard. Enfin, il espérait qu'il revienne.
Sabaude
Un Renard, ça voyage, surtout quand il bosse pour le duché.
Un Renard, ça ne partage que difficilement son terrier avec une inconnue, il ne se sent plus chez lui.
Après avoir mené le bout de femme à Moulicent et donné des consignes à ses gens il s'en est retourné à ses occupations, le nain en tête plus accroché qu'une tique à un chien.


Renard pensif sur son cheval : Pas d'alerte au brigand de petite taille, pas de prise de mairie à coups de hache, pas de nuages de mouches au dessus des chemins à l'horizon... Il serait reparti ? MOUAHHAHAHAHAHAA....

C'était trop beau pour être vrai ! L'angevin avait pris la poudre d'escampette après s'être abaissé – comme quoi il peut être encore plus près du sol qu'il ne l'est déjà– à frapper la gente féminine ! Il lui faut fêter la paix retrouvée !
Direction Messey pour soulager la cave d'une bouteille, se faire préparer un repas digne de ce nom par la Gervaise, et se vautrer dans ses draps pour un repos mérité.


Renard non loin du château à réfléchir au contenu d'un courrier: Dame Canarde.... je vous rendrais bien votre nain qui heureusement n'a pas eu le temps de me rendre chèvre mais je ne le peux point car il s'est perdu au fond d'une mine ! Ou alors..... Dame Canarde.... j'allais par les marchés vous trouver de jolies poulaines en compagnie de Rikiki quand celui-ci
a disparu dans la foule, probablement piétiné ou aux pieds de futures épousées à leur passer des anneaux aux orteils.
Mouis....
Dame Canarde..... j'ai égaré votre nain. Je sais c'est moche. Mais je vous en trouverai un autre ! Et si vous ne voulez pas que celui-ci bouge ,je puis vous le faire en terre cuite, et vous le mettrez dans votre jardin !
Je valide !



[De retour à Messey où un nain a pris ses aises]



C'est le cœur léger de son texte à coucher sur le papier, le sourire aux lèvres, que le jeune vicomte passe pont et herse pour mettre pieds à terre dans la cour intérieure.

Aux cuisines il déleste un panier d'une grappe de raisins, un plat d'une tranche de lard, une planche d'un pain, s'empare d'un pichet de cidre et chargé comme un bienheureux se dirige vers sa chambre où il compte bien savourer l'ensemble allongé à la mode romaine.

La porte s'ouvre, se referme , et la mangeaille choit aux pieds du Goupil interloqué.


Toi !

En l'instant il ne sait plus très bien si la présence du nain le trouble plus que son repas et sa quiétude gachés.
_________________
Rikiki_
-Messey-

Ce que c'est ennuyeux d'attendre quelqu'un pour lui faire la surprise. Bon faut dire que la "surprise" n'est pas non plus des plus agréables dans ce cas. Mais alors vraiment pas. En général quand le nain, entreprenait de faire une "surprise" ça finissait en rotules pétées, argent volé, ou en pleurs. Dans ce cas là, l'effet n'était pas si éloigné que celui qu'on observait généralement. De la bouffe qui tombe. Une bouche grande ouverte. Des yeux qui traduisent un désespoir naissant. Bref, le nain se sentait aimé.

Toi !
Bah oui moi ! Salut espèce d'enflure
*on notera que le nain l'avait préparré avec soin celle-là*

Se levant et l'empêchant d'ouvrir encore la bouche le nain reprit.


Assieds-toi. Tais-toi. Écoute moi. Premièrement, j'ai failli crever.

Il lui montra l'armure endommagée qui tirait un peu la tronche, et l'espace vide à la place du doigt.

Deuxièmement, il me semble qu'on me croit mort. Nan à vrai dire j'en suis presque sûr. Troisièmement, elle m'a volé ma hache la garce. Quatrièmement, c'est l'Anjou qui commandité tout ça. Cinquièmement, j'ai rien à ajouter mais ça va venir.

Ce que j'attends de toi. Et tu vas le faire, sinon ça ira mal. C'est que tu envoies un message à l'Archiduchesse canardesque que tu la prévienne de ma mort et tu précises que c'est la faute de ce petit démon roux et boiteux.

En échange de quoi, tu retrouveras ta paisible vie dans ce château à mon départ.


Un rictus éclaira alors le visage du nain. Était-ce la douleur de sa blessure ou l'esprit de vengeance qui prenait place. Allez savoir, de nature tordue, le nain visualisait déjà comment il ferait payer le gnome roux, et comment il engueulerait très sévèrement Calyce. Parce que oui. Il l'engueulerait sévèrement au point que son unique oreille réclamerait qu'on la coupe.
Sabaude
[Messey]


Espèce d'enflure ?
C'est le monde à l'envers, et il compte bien le lui faire savoir quand l'ordre magique qui lui fait dresser les poils est donné : tais-toi !
A trop l'avoir entendu de feu son suzerain, c'est presque devenu un réflexe de fermer le clapet quand il l'entend.
Presque....
En l'instant c'est surtout l'état piteux du petit homme qui le laisse coi ainsi que son flot de paroles. On n'a pas idée de causer autant sans s’arrêter ! C'est nain, c'est angevin !

Enfin il peut en placer une !


Tout doux le mini diablotin.
Je te confirme que tu as failli mourir, tu sens et tu ressembles à un rat crevé.


Il se lève du siège d'où il soupirait de la présence de Rikiki et de son repas au sol pour faire les cent pas dans la pièce.

Récapitulons.
Toi, Rikiki la vermine, tu n'as rien trouvé de mieux que de venir chez moi pour te cacher après avoir vidé les coffres de Saumur.
L'Anjou a envoyé à tes trousses je ne sais combien de mauvaises engeances pour t'attraper et te ramener au bercail par la barbe.
Au lieu de te laisser enfermer dans une de mes tours comme une pucelle en détresse en attendant que je trouve comment t'expédier au pays , tu as préféré faire le fier à bras solitaire.
A peine seul tu t'es fait démonter par un... démon roux boiteux....


Il s'arrête, écarquille les yeux, fait des rapprochements, vient se dresser devant le mal en point, l'air guogenard.

Nom d'une vierge ! C'est la môme biscornue de la taverne qui t'a fait ça ? Le grand, enfin le petit, Rikiki, a reçu une rouste, s'est fait amputer d'un doigt, et s'est fait subtiliser sa hache par une donzelle à peine formée ?????

N'y tenant plus, un grand rire est répercuté par les murs alors que Renard se tient les côtes et essuie une larme.

Tu viens de détrôner la suzeraine de Calyce et son cheval de bois sur roulettes.

Le vicomte reprend place sur son siège, bras étendus sur les accoudoirs, le regard teinté de moquerie.

Tu n'es pas en position d'exiger.
Tu sais ce qu'on va faire ? Tu vas prendre un bain, tu vas te laisser soigner par mon médecin car si tu meurs vraiment l'archiduchesse ne va pas s'en remettre, tu vas ensuite aller sagement dans ta tour le temps que je réfléchisse ! J'ai faim et je tombe de sommeil, c'est pour toi que cela ira encore plus mal si je ne peux pas me reposer et me sustenter dans le calme.


De la pointe de la botte il titille une courte jambe.

Il manque autre chose sous cette armure ?
Qu'en dis-tu ? De toute façon à part rouler lamentablement au sol tu ne saurais me menacer.


Les sourcils sont haussés plusieurs fois pour asticoter son hôte.
_________________
Rikiki_
La dernière phrase de Sabaude prononcée, le nain cru qu'il allait exploser de colère. Cela ne lui arrivait que rarement, il est difficile de paraitre plus méchant au nain qu'à son habitude. Mais là, il le sentait venir. Un peu comme on sent venir les emmerdes ou les frites le samedi.

On a beau mesurer 1 m20, se faire poutrave par une mome ou encore perdre un doigt, on aime pas trop se faire ridiculiser et dicter la vie par un royaliste.

Le regard du nain chercha ce qu'il pu lancer au visage du Renard. L'encrier ? Nan ça ressemblait trop à une réaction de jouvencelle. Un tabouret ? Vu son état il se serait vidé de son sang en ouvrant sa plaie comme une merde.

Rha, ce qui est plus énervant que d'être en colère, c'est de pas défouler la colère. Et ça, ça énerve plus.

Le nain finit néanmoins par se calmer quelque peu. Le visage arrêta d'avoir la même couleur que ses cheveux, et les yeux stoppèrent d'envoyer des éclairs imaginèrent pulvérisant le Renard.

Il se rapprocha doucement, comme pour lui confier un secret.


Écoute bien Sabaude... Même si je dois avouer que je ne ressemble à rien d'autres qu'un clodo qui vient de passer lamentablement sous une charrette. Je t'avertis que si quelqu'un apprend que je suis encore en vie. Je saurais non seulement que la fuite vient de toi, mais en plus je reviendrai ici. Je brûlerai ton chateau, je te ferai bouffer tes testicules et tu pleureras ta vie passée dans le bras des jouvencelles.

Le regard du nain vient appuyer longuement celui du Renard. Il finit par s'en détourner et se dirigea vers la tour.


Amène moi donc ton médecin. mais je t'avertis si je ne vois ne serait-ce qu'un baquet d'eau pour un bain, je crie au viol.


Et c'est un nain, blessé aussi bien sur le plan moral que physique, mais néanmoins très déterminé qui se dirigeait lentement, vers le chemin de la vengeance. Faut pas emmerder un nain, faut pas lui voler son doigt et encore moins sa hache. Plus de respect dans ce bas monde.
Sabaude
[Messey- quand Rikiki est en passe de devenir Gorlois de Guimiliau]

Il ne détrompera pas le nain pour les jouvencelles.
Les sombres prunelles croisent le fer avec celles du blessé. Un bien étrange ennemi que celui-là, imprévisible, trop.
Mettrait-il ses menaces à exécutions s'il ne répondait favorablement à la demande ? Une petite voix en doute, une autre lui souffle de ne pas sous-estimer le caractère angevin et revanchard d'un être atteint dans sa dignité. Il doit aussi composer avec ses proches, les protéger de la vindicte du nain.


Mais mentir à Calyce ? Mentir tout court....
Renard pèse le pour et le contre et finit par trouver la solution dans l'omission, un demi mal pour un demi-homme et le calme proposé.


Soit, tu auras ton courrier mais chauffe tes cordes vocales pour crier au viol car je t'envoie Gervaise pour te décrasser.
Tu veux vraiment crever d'une infection ?


Un doigt se pointe sur Rikiki, autoritaire.

Tu restes sous mon toit à mes conditions ! Et tu arrêtes de faire ta tête de lard. Tes plans sont toujours foireux, admets-le, donc pour une fois tu vas te ranger à la raison mon bonhomme, et sans moufeter !

Il détaille son vis-à-vis, fait la moue, se mordille une lèvre, puis livre le fruit de son analyse.

On va tailler un peu ta masse de poils et la teindre en noir. On va te trouver des vêtements de bonne facture qui respireront le luxe et le bon goût. Une fanfreluche ou deux. Du parfum et tu seras méconnaissable.

Ca c'était pour le déguisement en blonde du nord qu'il avait du mettre en Anjou suite aux avis de recherche dont il soupçonnait le nain d'être à l'origine. Et aussi par nécessité. La transformation rendrait Rikiki invisible aux curieux.
De la main il le laisse filer.


Si messire Gorlois de Guimiliau veut bien se préparer.... J'ai une lettre à rédiger.

Quelques secondes après, plume en main:

GERVAISE! Qu'on savonne le nain! S'il se débat assommez-le, mais ne le noyez pas.
_________________
Gervaise
Messey - derrière une porte à jouer les indiscrètes


Kiki croyait le nain, la grosse avait les oreilles aiguisées, la narratrice l'a dit plus haut, et tout ce qui se passait dans le château Gervaise le savait, alors un nain qui tente de se faire discret pour rappliquer par LE passage secret qu'elle lui avait en plus montré, il se fourrait le doigt bien profond quelque part de penser qu'elle n'allait pas le savoir!
N'empêche qu'entre temps, après avoir vu le Renard filer à la poursuite du nain en cavale elle avait pu trouver une plume pour écrire à sa dame, et ce qu'elle lui avait décrit dans son courrier, rédigé par un valet un peu plus futé qu'elle, n'était pas piqué des vers, le tout dans l'exagération évidemment, genre un nain a mis l'feu à vos rideaux, il a pété dans vos draps, a volé vos couverts d'argent, pissé dans l'écuelle du chat...et j'en passe des plus crasses.
Aussi était elle alors persuadée que la vicomtesse ramènerait ses fesses et ses gros seins avec la vitesse de l'éclair...sauf que le nain et le maître étaient revenus et toujours pas de Brunehaut au château.

Oreille collée à la porte alternant avec son gros oeil rivé au trou de la serrure de la porte de la chambre, la cuisinière épiait les deux hommes et les propos qu'ils s'échangeaient..hin hin...ainsi donc il veut se faire passer pour mort...hin hin ainsi donc le vicomte est d'accord..hin hin....HEIN?! Elle doit laver le nain?!

La porte s'ouvre sur une boule de nerf, qui du nain ou de la cuisinière était la boule en question démerdez vous à trouver tout seul
.

Toi si tu t'débats je t’assomme comme qu'il a dit le maitre!

L'avait la poigne d'un maçon turc la Gervaise, prenant le nain par la barbe elle le tire jusqu'à l'endroit où il sera proprement savonné.

Me suis toujours d'mandée si c'te rumeur étot vraie...La Gervaise allait enfin pouvoir la vérifier...on dit qu'vous les nains vous avez un chichi qu dépasse l'taille normale.

On pouvait être vilaine et grosse et avoir un gout prononcé pour la chose, non mais, même les moches ont droit à leur part de bonheur.
Sabaude
[Messey – Pendant que le nain est récuré, crie au viol ou se carapate.]


Renard soupire lamentablement devant sa feuille blanche, la plume en suspend dans sa dextre.
Poc fait l'encre sur le papier.


Fichtre !

Un autre document vierge vient remplacer le premier sous l'oeil morne du vicomte.

Sale nain ! Je n'aime pas mentir ! Brûler mon château... M'en fiche j'ai d'autres endroits où vivre. Me faire bouffer mes …

Une longue, très longue expiration se fait entendre et finalement la pointe noircie gratte le grain fin.

Très chère, radieuse, divine, ….

Mouis elle va se douter de quelque chose.....

Archi vous, mon adoptée,

Votre nain est mort.


Punaise je ne peux pas écrire ça ! Rha Rikiki de malheur ! Si je n'avais pas des scrupules à te tuer à cause de Calyce tu nourrirais les poissons dans mes douves !

Votre nain n'est plus.

Pas mal comme tournure ! Cela veut tout dire.

Il s'en est allé vers un autre monde.

Le monde de la propreté après un bain. Hein hein !

Son corps n'est plus que chair pourrissante.

Bien quoi c'est vrai. A l'odeur on peut douter....

Rikiki n'est plus.

Place à Gorlois de Guimiliau, le court sur pattes propret au poil noir !

Vous le devez à un démon roux et boiteux.

Là encore il ne ment pas. Sans l'intervention de l'étrange gamine, l'angevin ne serait pas à se terrer chez lui.

Je ne saurais vous envoyer le corps, celui-ci se faisait à moitié dévorer par des loups

Il n'écrit pas son corps mais le corps. Après tout il y a quelque jours on lui a rapporté qu'un daim avait fini sous les crocs des sombres bêtes.


Plus d'une heure plus tard, c'est ce courrier qu'il fit porter à l'Archiduchesse d'Anjou, non sans avoir la gorge sèche et la boule au ventre.

Empaffé de nain!


Citation:

Archi vous, mon adoptée,

J'ai une bien triste nouvelle.
Votre nain n'est plus.
Il s'en est allé vers un autre monde.
Il n'est plus que chair pourrissante.
Rikiki n'est plus !
Vous le devez à un démon roux et boiteux qui l'a saigné comme une truie.

Je ne saurais vous envoyer le corps, celui-ci se faisait dévorer par des charognards.
Il faut voir le bon côté des choses, Rikiki peut désormais reposer en paix et veiller sur vous depuis l'enfer des petites créatures voleuses, grossières et sournoises.

Vous avez tout mon soutien dans cette dure épreuve.
Je vous joins son casque qui pourra servir de gamelle pour vos canards. Voyez cela comme sa manière à lui de se rendre utile.

Votre troublé adopté,

_________________
Brunehautdartois
Pendant ce temps -Au Louvre - Parlement de Paris -

La vicomtesse aux gros seins avait d'autres chats à fouetter, et était occupée à tirer la queue de l'un d'entre eux -non je déconne- c'était pas la queue d'un chat.
Un garde lui avait apporté la missive envoyée par Gervaise, reconnaissant difficilement la patte de mouche qui avait rédigé le courrier elle commença sa lecture, ses yeux s'arrondissant exagérément au fur et à mesure de sa lecture.


Mais elle a fumé la jusquiame de Mheil pour écrire de pareilles billevesées?
Ma pauvre Gervaise perd la tête ce n'est pas possible!
Un nain à Messey, roux de surcroit qui voudrait y mettre le feu sous couvert de Sabaude, non je n'y crois pas, elle écrit ça pour me faire revenir car il lui mène la vie dure.


Elle affaisse ses épaules poussant un long soupir
e, ils m'ennuient ces deux là à toujours se chamailler comme des enfants.

Elle savait que son époux ne supportait sa cuisinière acariâtre depuis qu'elle l'avait fait venir d'Artois, même si il appréciait plus que de raison sa cuisine et surtout les gâteaux qu'elle savait si bien confectionner.
Elle pensait avoir trouvé le bon compromis pour que ces deux là s'évitent le plus possible, Sabaude partageant son temps entre son appartement parisien et Moulicent, ainsi Gervaise pouvait jouir avec sa maîtresse, c'est à dire elle, d'une paix toute relative, car entre Brune et la vieille l'amour n'était pas toujours au beau fixe non plus, il fallait la supporter avec son rabâchage sempiternel au sujet des frasques de l'époux volage.
Munie donc de sa plume elle s'apprêtait à lui répondre, car non elle n'irait pas jouer les gendarmes à Messey et n'avait aucune envie de retourner en Alençon, surtout depuis que ses nuits parisiennes étaient réchauffées par un amant des plus prévenant.

Mais se souvenant soudain que Gervaise ne savait ni lire ni écrire c'est finalement à l'époux que le courrier allait être envoyé.




Mon tendre époux,

Il est venu à ma lecture que tu hébergerais un nain qui voudrait mettre le feu à Messey,
j'ai du mal à croire que tu te sois attaché les services d'une personne de petite taille,
toi qui exècre Gervaise,j'ose espérer que ce ne sont que viles rumeurs pour m'obliger à venir par moi même vérifier.
Si c'était la vérité promets moi d'empêcher ce petit homme de voler mes tapisseries artésiennes et de s'essuyer dans mes rideaux,
tu sais comme je tiens à ces reliques de ma vie passée.
Dis également à Gervaise de profiter de la présence d'un homme à sa taille,
ça ne doit pas lui arriver tous les jours, au moins pendant ce temps là elle me fichera la paix et à toi aussi.

Doux baisers
ton occupée.

_________________
Calyce
    -Pause Brissacoise-


Il est de ces moments ou tout va de travers; C'est comme ça. Surement la faute à un mauvais alignement des planètes, les étoiles dans le ciel et tout le tintouin. Bref, ça va pas comme ça devrait aller. Ca devient nawak en Anjou, plus que d'habitude. On assassine les canards par douzaine, les alliés d'hier deviennent les ennemis d'aujourd'hui, on se mêle de ce qui se passe sous le jupon des voisines. Sérieux, c'est quoi ce bordel ?

A qui la faute ? A Rikiki. Tout a commencé lors de sa disparition.
Son départ a du créer une sorte de déséquilibre dans le fonctionnement du monde angevin. Un nain vous manque et tout part à vau l'eau.
Bravo le Rouquemoute, l'Anjou ne te remercie pas !

Enfin, faut avouer qu'avec l'agitation qui règne dans l'Archiduché, Dénéré n'a pas trop eu le temps de penser au faux-frère. Si elle y pense là c'est parce qu'elle est assise sur le tabouret-trône qu'il lui a offert un jour, il y a longtemps, quand il se souciait encore de son bien-être. Tellement occupée à pleurer les canards ou insulter des rats qu'elle en oublie même de paniquer en lisant le dernier billet d'Umbra.
Là elle a le temps alors elle panique, voilà.


Citation:
A Calyce, Don d’Anjou,

Pour ma défense, je n’étais pas là.
Voyez bien que je suis absente.

Tétratauthaurius.


-Sa défense de quoi donc ?! Aurait-elle eu vent du massacre canaricide ? C'est de ça qu'elle cherche à se déculpabiliser ? Rhaaaa, c'te sadique qui m'pousse à réfléchir. Ombre cruelle !

Non, elle ne cause pas seule. Elle s'adresse à la petite mi-Tynop mi-Miya. Laylah, Petite fille d'adoption qu'elle vient retrouver dès que possible entre deux pauses armées. Sauf que Laylah, elle répond pas. Elle bave. Peut-être que la réponse sera dans le nouveau courrier qu'on lui apporte.

Écriture Renardesque. oh ! Du rassurant dans ce monde devenu flou d'un coup...ou pas.

Rikiki est mort. Comme les canards. Comme l'amitié angevino-berrichonne. Comme les pointes sèches et fourchues de ses cheveux qu'elle a été obligée de couper.
Trop c'est trop. Elle pourrait pleurer là, s'effondrer mais non. Elle a atteint son quota de tristitude annuelle. Elle s'arme juste d'une plume pour répondre :


Citation:
Mon Adopté,

Merci de m'avoir prévenue. Faites lui un bisou pour moi, s'il vous plait. Vite, avant qu'il ne reste plus rien de son corps.

Noueusement,

Calyce



A Tétratauthaurius maintenant :

Citation:
Don du ciel,

Je vous attends pour boire BEAUCOUP. Et faire des cookies.

Calyce



Plus tard, en quittant le chateau pour retrouver le campement, elle croisera la route d'un furet. Elle le prendra pour la réincarnation de Rikiki et en fera son nouvel ami.

A chacun ses réactions post-traumatiques, hein.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)