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[RP] A mor!

Umbra
Avertissement: Les liens musicaux présents dans ce RP ne sont pas des musiques d'ambiance accompagnant la lecture. Ils ne sont là que pour "imager" et/ou appuyer la teneur des post. Bonne lecture ;)


[Je suis vraiment sorry]

La pointe d’une tectrice de corbeau plonge dans un encrier et se gorge. Quelques gouttes du liquide s’écrasent sur une table en bois et en colorent les rainures. La plume noire se met alors à griffer un vélin de bonne facture. Le produit s’étire en courbes maladroites presque illisibles. La main soutenant l’instrument tremble, ses ongles blanchissent sous la pression exercée par le maintien et la pulpe des doigts se teintent de brun. La calligraphe n'est définitivement pas droitière. Un filet encré plus tard, l’Ombre abandonne son pli le temps du séchage pour venir se rincer la dextre tachée dans une bassine d’eau.




Demain. Quatorze heures aux portes Sud d’Angers. Seul.
Rendez-vous avec ton destin.


Affairée à gratter un pain de savon du bout des ongles, la porte de la chambre grince.

Puis-je...Puis-je entrer...ma dame ?

Le buste bandé se redresse douloureusement pour observer l’entrant dans son dos par le reflet du miroir face à elle.

Avez-vous ce que je désire ?

Un jeune coursier opine du chef et dépose un paquet souple sur la table de chevet avant de battre en retraite plus dégouté qu’intimidé par la carcasse à demi-nue.

Et le reste ?

Le jouvenceau déglutit bruyamment en sortant de sa poche une pierre à affûter qu’il ajoute sur le coli. L’oeillade sombre d’Umbra suit les gestes de ce dernier, une lueur de paranoïa tirant ses traits déconfis. Le corps se crispe en alerte, prêt à réagir au moindre soupçon de danger.

Allez-vous mieux, dame Corneille ?

A l’interrogation, les hématites se détournent sur la plaque de verre pour s’observer. De larges bandes de tissu entravent la poitrine de la jeune femme. L ‘étoffe est maculée de sang coagulé sous le galbe du sein gauche. La respiration gonfle fébrilement le buste pour expirer aussitôt dans un halètement sourd et continu. Le dos légèrement voûté se tord difficilement lorsque la silhouette abimée décide de regagner le bord de son lit.

... Roulez donc le courrier sur la table et apportez-le à qui de droit...

Accusant l’oeillade dépité du coursier sans ciller, la Noiraude ajouta de son timbre éraillé :

Prenez aussi la bourse à côté, elle est pour vous.
Bien, dame. Je vous remercie. Passez une bonne journée...


La porte se referme doucement tandis que les hématites éteintes fixent le vague devant elle. Vicieusement, le silence ambiant se meuble d'une réminiscence houleuse : Un coup de dague dans la poitrine. On lui a littéralement brisé le coeur. Pour autant, la plaie fraîche d’une bonne semaine n’est pas le plus douloureux à encaisser. Ce n’est que de la chair, constate-t-elle en silence. Ce qui la tue à l’heure qu’il est, c’est l’impact de cet attentat, cette symbolique dévastatrice, cette volonté haineuse.

« Hypocrite ! »
« Tu l'as abandonnée ... Laissée seule ... Au profit d'un homme qui la maltraitait et l'insultait ... Tu disais la défendre ? »
« Menteuse ! »

Le souffle se coupe soudainement et le corps tourmenté se plie en deux. Les dents grincent et le poing se serre contre la blessure. La cacophonie crânienne n’a de cesse, lui vrillant les tempes.

« Je t'avais offerte une enfant ... Et regarde comment tu me la rends... Un sac de chair et d'os brisé ... »
« Manipulatrice ! »

T’aurais dû le tuer dès qu’il te l’avait demandé, Ombeline...
Ta gueule !

Le cri résonne dans la chambrée vide, se choquant aux murs. La respiration devient bruyante à son tour alors que les fantômes hantent toujours sa conscience.

« Tu réfléchis trop... »

Paroles de Triora. Paroles de Freyja. Paroles de Mickael741.

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Umbra
La matinée du jour J tarde à passer. La nuit tumultueuse de l’Ombre pèse lourdement sur ses paupières. Depuis l’aurore, elle s’affaire, pensant ainsi presser le temps qui semble en suspend. Les dernières heures d'une vie semblent les plus courtes pour la victime mais les plus longues pour le bourreau.

Déjeunant pour étouffer la boule nouant son ventre. Soigner puis panser sa plaie encore vive. Boire une infusion afin apaiser ses douleurs lancinantes. Se vêtir en prenant soin de doubler sa tenue d’une brigandine au quel cas l'attaque se retourne contre sa personne. Entamer une bouteille de vin local pour dissiper l'aigreur du passé et l'amertume du présent. Aiguiser son crochet et en profiter pour renforcer son gantelet en cuir. Affûter maladroitement sa dague à l'aide de la pierre à aiguiser livrée la veille. Reprendre un verre dans l'espoir de noyer son anxiété. Ajuster ses petites touches personnelles deci-delà dans ses manches, à l’intérieur de sa cape. Ruminer beaucoup. Achever le litron de rouge pour se donner du courage. Parfaire sa tenue d'un hommage: la dextre se gantant de noir en signe de deuil. La paume siglée est recouverte pour une cause perdue, un pacte non-tenu.

Mercenaire s’en va en guerre. Laissant son coeur crever sous ses étoffes, Umbra met ses états d’âme sous clef. Vidant son esprit de toute pensée humaine, elle se prépare à tuer sans pitié. Toute la soirée à réfléchir, seuls les étoiles l’ont peut-être aperçu se ronger les os, échapper quelques sanglots. Aujourd’hui aussi, c’est sans témoin qu’elle se doit d’agir. Faire couler le sang comme l’ont fait ses larmes tantôt. En attendant, elle ingurgite godet sur godet dans le but de se blinder pour ne pas perdre. Une seconde fois.

Il y a de cela quelques mois, la Noiraude croisa la route d’un brun des plus communs. Pour passer le temps, ils s’essayèrent aux civilités jusqu’à ce que ce dernier lui demande de le tuer. Le contrat était simple : elle mettait fin à ses jours et empochait ses richesses en rétribution. Tout en rejoignant le point de rendez-vous, Ombeline se demande encore pourquoi elle a failli ce jour là. En effet, la lame sous la gorge de l'homme, il lui parut impossible de le laisser mourir. Depuis ce gage de faiblesse, la Bâtarde avait perdu toute sa crédibilité à ses yeux. On la disait incapable de tuer. Sur les lieux en avance, la jeune femme examine les parages avant de se poster à l’écart des remparts de manière à ne pas être vue. Là voilà maintenant, blessée par sa faute. Par la leur. Si elle n’avait pas faibli alors rien de tout cela ne serait arrivé. La Sombre ne serait pas dans cet état lamentable. Sa soeur ne souffrirait pas et lui...Elles n'en parleraient plus. Les dernières minutes de répit s’égrainent et la Corneille, tapie dans l’ombre des fougères, guette le Loup, sa proie. A cet instant, dans sa tête, tout est clair et limpide. Il faut l'assassiner pour réparer ce qui a été brisé. Offrir une mort pour recevoir une vie, l'affaire parait plus équitable. Le quatorzième coups de cloches retentit à l’intérieur de la cité.


Sois certain, beau brun, que cette fois-ci, tu seras à moi.

Je vais te tuer.
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Mickael741
[En taverne on s'amuse]


Le calme était retombé depuis bien longtemps sur la taverne qui avait été pris dans un combat plus que chaotique.
Le sol de la taverne était jonché de cadavres de souris, l'idée d'une rousse aux airs de sorcières qui, ne souhaitant pas s'arrêter là, avait mis le feu à la moitié des pauvres rongeurs.
La pièce était recouverte de sang, de chaises et tables à moitié brulées ainsi que de débris de bois. Une odeur nauséabonde, s'étant installée depuis quelques heures, flottait à l'intérieur de la pièce, mélange de mort et de fumée provenant en grande partie des souris et de l'ancienne incendie.

Le soleil annonçait déjà son arrivé par la légère ouverture de la porte dont le rayon commençait à atteindre lentement le brun.
Lui? Il se trouvait à même le sol, allongé dans son propre sang qui s'était écoulé le temps d'une nuit par une blessure fraiche à l'épaule.
Ses vêtements étaient en grande partie maculés de sang, poussiéreux, pour eux aussi la nuit avait été longue.
Les premiers gémissements du réveil commençaient à se faire entendre, des restes du poison hallucinatoire de la veille se faisant encore sentir ainsi que la douleur de la nouvelle blessure qu'il pourra ajouter à sa collection personnel.



Et merde mais qu'est ce qu'il s'est passé? J'suis resté combien de temps comme ça moi... Umbra, elle est où!? Elle était aussi blessée... Les visions de hier soir, les gens qui étaient là hier c'était pas un délire ça, ils ont dû l'emmener... J'espère qu'elle va bien... Et bien sûr ils pouvaient pas m'aider moi aussi ces idiots!... Ah putain mon épaule, j'avais presque oublié ce détail.


Il reprenait doucement conscience, sa tête refiltrant les informations de la veille entre ce qu'il avait cru voir et ce qu'il s'était réellement passé.
Sa main valide cherchant un endroit d'appuie sur le sol entre les cadavres de rongeurs et les débris de chaises il se redressa dans un premier temps à genoux avant de tenter de se relever entièrement.
Le poison et la perte de sang n'aidant pas, il tangua une première fois en direction d'une table sur laquelle il se rattrapa... Tanguant ensuite sur sa gauche jusqu'au bar, posant le haut de son torse et son bras valide dessus avant de vomir tripes et boyaux de l'autre côté du comptoir.



De toute façon le service était pourri, ça leur apprendra tiens!... J'espère que j'vais pas en crever quand même, j'aurais l'air bien con.


Il s'essuya d'un revers de manche, au point où il en était cela ne changeait plus grand chose, puis pris la direction de la sortie en s'appuyant sur toute aide possible pour l'atteindre.
Quittant enfin la maudite taverne et son air nauséabond dans un piteuse état il fut accosté sans explication par un étrange messager aux vêtements soignés.
Le servant lui demanda confirmation sur son nom, s'arrêtant un instant sur l'apparence et le teint blanc du brun, confirmation qu'il donna d'un léger signe de tête avant de recevoir un message des plus banals.
Le temps d'ouvrir le message, de le lire et de relever la tête laissa le temps au messager de s'éclipser sans plus d'explications, laissant le brun dans un flou total.






Demain. Quatorze heures aux portes Sud d’Angers. Seul.
Rendez-vous avec ton destin.


Corneille... Si c'est toi ça voudrait dire que tu es toujours vivante. Qu'est ce que tu as encore derrière la tête? Mon destin... Est ce maintenant que tu souhaites me tuer alors que la mort vient tout juste de nous toucher du bout de ses doigts? Bien... Si c'est ce que tu souhaites, je commence à savoir comme il est dur de te raisonner... Tu m'auras surement, je suis bien trop faible, je ne sais même pas si je pourrais tenter de te blesser.


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Mickael741
[Mon destin]


Ses préparations avaient été rapides, un bandage simple pour sa nouvelle blessure, une vérification de ses armes et la mise en place de son armure légère en cuir renforcée de métal.
Il redoutait l'affrontement avec Umbra, il le redoutait bien plus que la mort elle même.
Son épaule droite était mal en point, les effets secondaires du poison et la perte de sang le rendait faible mais son plus grand problème résidait dans le fait qu'il se sentait incapable d'attaquer la corneille qui voulait aujourd'hui sa mort.


Le temps passait et l'affrontement arrivait à grand pas, lui était perdu, les yeux dans le vague, immobile. Les hallucinations de la nuit lui revenaient pas bribes de souvenirs, il avait vu son passé le persécuter, ses peurs les plus secrètes le hanter, des visions ignobles se montrer à lui.
Le moral n'y était pas, pas plus que la forme physique, elle n'aura peut être même pas droit à un vrai combat.


Pourquoi avait elle décidé de revenir à ce stupide contrat? Pensait elle que tout ce qui venait d'arriver était de sa faute? Voulait elle simplement et lâchement l'ôter de sa vie pour ne plus avoir à penser à ce qu'il venait de se passer la veille?

Le moment fatidique approchait, il aurait pu passer son temps à trouver une combine pour la piéger mais le cœur n'y était pas.
Il prépara son cheval noir ébène en silence, vérifia une dernière fois tout ce qu'il pouvait vérifier, refaisant le tour de toutes ses pensées, de tout ses doutes avant de faire le vide complet, de tout oublier pour ne plus penser qu'à agir.

Le quatorzième coups de cloches retentit alors qu'il approche enfin du lieu de rendez vous.
Il n'avait pas eu le temps de nettoyer sa tenue qui était pour l'occasion dans un sale état, toujours couverte de son propre sang, noircit par la crasse provenant en grande partie du sol de la taverne.
Il tentait de rester droit sur son cheval, de ne pas tanguer, en dehors de son teint bien plus claire qu'à son habitude il ne souhaitait rien laisser paraître.
Arrivant en plein milieu de là où le message lui avait donné rendez vous, il descendit de son cheval, manquant de trébucher en sentant une de ses jambes l'abandonner le temps d'une seconde.
Il accrocha son arbalète au fidèle destrier, l'observant un instant avec un sourire.



On en aura fait du chemin ensemble, hein? J'espère que tu ne m'en voudras pas trop mais il y a une fin à tout... D'un côté je ne sais pas si tu verras une différence avec ton futur cavalier... Aller, laisse moi régler ça.


Poussant le cheval de son bras valide pour l'inciter à s'écarter, il était prêt à faire face à son destin, se dressant fièrement, tentant de rester droit, de ne pas tanguer en espérant la voir rapidement arriver.
Il se décida à dégainer son épée de la main gauche, préférant ne pas tenter de malmener son bras droit tant que cela ne s'avèrera pas nécessaire, observant le ciel en attendant.



Aller corneille c'est le moment, toi qui avait si peur du loup.
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Umbra
[Tu y crois, toi?
La magie des rencontres,
Et la peur de mourir
Doit y'avoir autre chose.]


Cachée derrière les fourrés bordant le chemin, l’Ombre attend patiemment, dague au poing. Le coeur s’est muré sous l’épaisse carapace de la mercenaire afin d’étouffer les émotions à cette heure fatidique. La veille, la haine et la tristesse ont forgé cette cuirasse, l’amertume et les regrets l’ont poli pour qu’aujourd’hui, Umbra soit à bloc. Partant du principe que si l’âme n’est plus, le corps n’éprouvera aucun sentiment et à l’inverse, sans le corps, l’âme ne ressentira pas de sensations, tant de vide et de désolation figent l’esprit et la carcasse de l’assaillante qu’elle en perdrait son humanité. L’acte parait justifiée, L'Egoïste le tuera pour ne pas se mourir. La loi du plus fort pour ne pas paraître faible.

Pourtant, lorsque sonne le glas, la Noiraude ne semble plus aussi convaincue. La silhouette du brun se dessine et les paupières se referment sur cette image. Une soudaine chaleur consume l’armure humaine. L’assurance de le savoir en vie, de le revoir se mouvoir sans trop de difficultés quand le dernier souvenir qu’Ombeline a de lui est un corps ensanglanté inconscient laissé pour mort. Peut-être la rage masque-elle le deuil provisoire ? Un soulagement l’ébranle entièrement, remettant en cause toute la hargne préméditée.

Ses propos percent la tension ambiant, l’atteigne en plein coeur. Peur ? Oui, toujours dans l’ombre, la Bâtarde tremble. Vu sous cet angle, la situation prend une toute autre tournure. Il est vivant, ce n’est pas un fantôme à assassiner. Ce n’est plus des songes à effacer ni une absence à combler par un trop plein de colère et d’impuissance. A cet instant, c’est décider de le mettre à trépas, rayer toute la souvenance qui les relie, éliminer cette présence en se trouvant du crédit, en prétextant la Liberté . La Corneille, troublée de la tête aux pieds, vacille entre souhait et réalité, mettant à rude épreuve la patience du loup.


Oui, aujourd’hui, j’ai peur beau brun. Je crains mes actes et leurs répercussions. Je sais que dans quelques minutes, je ferai une erreur qui résonnera dans l’avenir. Je n’ai plus échappatoire, je suis prise au piège de mon plein gré. Mais ces liens, que font-ils ? Nous lient-ils ou nous étranglent-ils ? Putain, j’ai peur, oui, mon loup. Je ne veux pas que ma peau s’imprègne de ton sang mais je ne veux plus souffrir pour autant. Tu comprends ? J’ai pas envie de t'abandonner en chemin...Pas envie de me perdre en route...

- T’aurais jamais dû le croiser si c’est pour te lamenter autant, Ombeline. Où est ma fierté ? Tapie sous des buissons...Bravo. Quelle belle illustration de la Corneille. Allez, finis-en et reprends ce qu’ils nous a pris. Notre orgueil, très chère, c’est notre protection. Ne le laisses jamais t’impacter, restes toujours sur tes gardes. S’il m’atteint, je te tuerais, t’as compris ? Ne nous suicides pas pour ses beaux yeux...On vaut beaucoup mieux.
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Umbra
[ Weep not for roads untraveled
Weep not for paths left alone
'Cause beyond every bend
Is a long blinding end
It's the worst kind of pain
I've known
Give up your heart left broken
And let that mistake pass on...]*


L’instant de réflexion est terminé maintenant il n’y a plus de répit pour se défiler. Il faut agir en omettant volontairement les conséquences, brusquer sa conscience avant qu’elle n’ait le temps d’assimiler les gestes et d’arrêter la machine humaine. Des bruissements se font entendre dans les feuillages environnants et l’Ombre, arme au clair, jailli à une bonne distance. Les hématites se braquent sur la cible et le corps s’élance à toute vitesse dessus, lame menaçante greffée au poing. Dans la course, le coeur bat à tout va, sans cette maudite dague, on aurait pu croire à des retrouvailles mais non, ce ne sont que des funérailles. Les brides d’une ancienne discussion refont surface, la voix du brun résonne dans sa tête, lui demandant ce qu’elle pense du destin, c’est alors qu’elle répond qu’il n’est qu’une immense toile arachnéenne que l’on tisse un peu plus chaque jour. La finesse du voile rend la vie si fragile et mensongère. Tout comme, les nodosités sont les carrefours inévitables de l’existence. A quelques enjambées de la victime, le métal tombe à terre sous couvert d’un rugissement :

Dégage !

Pars avant que le fatidique n’arrive. Fuis...Je t’en prie.

Dans le feu de l’action, le poing, libéré du contondant, se rétracte pour armer ses phalanges. Le bras s’étire pour percuter de plein fouet le torse protégé sans dommage.

A qui vas-tu faire croire cela, Ombeline ? Frappe-le !

La botte gauche vient raser le sol terreux, soulevant la poussière dans son sillage, balayant les pieds du loup sur son passage afin de le faire chuter pour de bon.

Achève-le !

La mercenaire réalise soudainement qu'elle aurait pu comparer sa destinée à un jeu de cartes. Peut-être aurait-elle pu tricher en retournant tout le paquet ou marquant les cartons pour choisir ce qui va s'en suivre?

*Traduction:
"Ne pleure pas pour les routes non empruntées
Ne pleure pas pour les chemins laissés seuls
Parce que au-delà de chaque virage
Il y a une longue fin aveuglante
C'est le pire type de douleur
Que j'ai connu
Renonce à ton cœur laissé brisé
Et laisse passer cette erreur..."

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