Ingeburge
[Sous le soleil exactement, donc]
L'entretien avec Armoria avait été des plus instructifs mais aussi des plus éprouvants car il renvoyait à une époque troublée et pas seulement en Bourgogne. Elle avait été plus remuée qu'elle ne l'aurait cru et que ses traits parfaitement lisses le laissaient paraître.
C'est pourquoi, après quelques mots brièvement échangés avec Asdrubael, elle sortit du réfectoire; elle avait besoin de se délasser et respirer au dehors lui ferait le plus grand bien.
Elle se rendit au cloître où tous les religieux pouvaient se rendre, y accédant par une porte donnant sur la galerie faisant face à celle adossée au mur de la nef de la petite église de l'abbaye.
Le lieu, en cette heure, était désert.
Ingeburge put donc errer dans les galeries en toute quiétude...
Du moins, le put-elle quelques minutes bien trop brèves à son goût car déjà un frère oblat venait la déranger.
Elle écouta le moine, son visage d'abord impassible s'éclairant pourtant quand l'homme cita un nom. Sa curiosité ainsi piquée, elle se montra plus attentive et comprit qu'Ellesya se trouvait présentement au Petit-Cîteaux.
Sans plus attendre, Ingeburge indiqua au frère d'aller la demoiselle de la Louveterie et de la mener jusqu'à elle.
Celui-ci s'empressa de s'exécuter et retourna là où la jeune fille lui avait indiqué qu'elle irait.
Ingeburge, quant à elle, se plongea dans la contemplation de la végétation qui croissait dans la cour intérieure du cloître, ses crocs on est une prédatrice ou on ne l'est pas presqu'entièrement dissimulés par ses lèvres légèrement entrouvertes.
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L'entretien avec Armoria avait été des plus instructifs mais aussi des plus éprouvants car il renvoyait à une époque troublée et pas seulement en Bourgogne. Elle avait été plus remuée qu'elle ne l'aurait cru et que ses traits parfaitement lisses le laissaient paraître.
C'est pourquoi, après quelques mots brièvement échangés avec Asdrubael, elle sortit du réfectoire; elle avait besoin de se délasser et respirer au dehors lui ferait le plus grand bien.
Elle se rendit au cloître où tous les religieux pouvaient se rendre, y accédant par une porte donnant sur la galerie faisant face à celle adossée au mur de la nef de la petite église de l'abbaye.
Le lieu, en cette heure, était désert.
Ingeburge put donc errer dans les galeries en toute quiétude...
Du moins, le put-elle quelques minutes bien trop brèves à son goût car déjà un frère oblat venait la déranger.
Elle écouta le moine, son visage d'abord impassible s'éclairant pourtant quand l'homme cita un nom. Sa curiosité ainsi piquée, elle se montra plus attentive et comprit qu'Ellesya se trouvait présentement au Petit-Cîteaux.
Sans plus attendre, Ingeburge indiqua au frère d'aller la demoiselle de la Louveterie et de la mener jusqu'à elle.
Celui-ci s'empressa de s'exécuter et retourna là où la jeune fille lui avait indiqué qu'elle irait.
Ingeburge, quant à elle, se plongea dans la contemplation de la végétation qui croissait dans la cour intérieure du cloître, ses crocs on est une prédatrice ou on ne l'est pas presqu'entièrement dissimulés par ses lèvres légèrement entrouvertes.
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