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[RP] Le Petit-Cîteaux

Snell
Snell arriva sur le tard au Petit-Citeaux. Confiant son manteau à un valet, il fut mené à la pièce où il avait été convié. Il ne savait ce qu'il y trouverait, mais une boule d'angoisse dans son estomac ne lui prédisait rien de bon.
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Verbam
Le vicomte se présenta au petit citaux, depuis sa dernière venue, il c’était passé tellement de choses, il avait réfléchi a tout ça, les évènements d’avril et ensuite la contre offensive des mêmes créature du sans nom, un duc avait passé déjà depuis, la Bourgogne avait une duchesse.
Peut être ces événements plus récents, aurons t’il apportés une vision différente a sa grâce le duc d’Amboise, lui qui était le responsable des opérations militaire durant cette guerre a l’hérétique.
Car oui, dans cette guerre, il y eu plus de dommages collatéraux que les quatre malheureuses victime d’avril et y compris le dimanche.

Verbam, voulait en finir de cette affaire, pour lui personne n’avaient fauté, ni lui, ni son général de l’époque ni les hommes qui suivaient les ordres.
Au pire il avaient manqué de conseil et de prévention, ce qui a fait attaquer le dimanche pensant avoir prévu que ce serrait lundi.

Il attendit qu’on le guide a l’endroit où il était attendu.

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Ingeburge
Elle le regardait encore, la mine toujours sérieuse, inquiète néanmoins de le savoir seul et peut-être même fatigué.
Elle se mordit brièvement la lèvre inférieure et déclara :

— Je ne doute pas de tes... motivations et le Très-Haut sait combien j'aurais voulu être à tes côtés. Mais il semblerait que ces temps-ci, je dois renoncer à plus de choses que de coutume.

Elle consentit enfin à sourire légèrement, tant pour le constat qu'elle faisait que pour ce que son ami venait de dire.
Elle s'étonna, faussement candide :

— Oh, je suis démasquée! Tu as deviné que je venais te surveiller? Ne serais-tu pas par hasard Inquisiteur des fois?

Mais sa gravité revint, sa culpabilité de le laisser seul également et elle glissa :
— Je n'ai pas vu les accusés, je suis passée par derrière... je ne voulais croiser personne avant le début de l'audience.
Un peu embêtée, elle jouta :
— Quant à intervenir, ma foi, non, il ne me semble pas que ce soit là une judicieuse idée. Je suis trop impliquée dans l'instruction pour que cela se révèle positif.

Ingeburge se leva et arpenta la pièce, lentement, savourant le silence qui était revenu et elle souffla, regardant à nouveau Asdrubael de son regard indifférent :
— J'ai toute confiance en toi. L'Eglise ne pouvait trouver défenseur de nos valeurs plus acharné et compétent.

Elle dit encore :
— J'ai toute confiance en toi.
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pnj
Conduire les invités, c'était là son rôle. Alors, chacun leur tour, ils furent tous amenés dans le grand réfectoire du Petit-Cîteaux.
La pièce avait été choisie parce qu'elle était la plus grande de l'abbaye et donc Asdru parlant d'un côté avec la Duchesse de Bourgogne ne pouvait être entendu distinctement par les invités introduits dans la grande pièce de l'autre côté. N'en faisons toutefois pas trop, il s'agit d'une abbaye, pas d'un palais.
Asdrubaelvect
Avant que les accusés, témoins et autres spectateurs ne soient entrés.
Asdru avait écouté les paroles d'Ingeburge et son visage avait oscillé entre différentes tendances, caractérisé tour à tour par l'indifférence, la compassion, la joie, l'attente et même la fierté. Il répondit à sa dernière remarque, qui, justement, le rendait quelque peu fier de lui-même, agrémenté d'une pointe d'humilité.


Je suis heureux d'avoir ta confiance, vraiment... C'est l'une des relations les plus fiables et les plus importantes qu'il soit, la confiance.

Et j'espère pouvoir apporter à l'Eglise autant que mes convictions me dictent. Il existe hélas des barrières qu'un homme ne peut abattre, c'est ainsi.


Il avisa la grande porte de laquelle entrait plusieurs personnes, il les reconnaissait bien évidemment pour les connaître personnellement. Il reprit alors en direction d'Ingeburge.

Et bien... je vois que les protagonistes de ce procès entrent petit à petit. Tu peux aller te placer dans l'assistance si tu le veux.
Je dois pour ma part aller les accueillir.


Et l'inquisiteur tout de noir vêtu, comme il était de rigueur, s'approcha des personnes déjà entrées.

Le bonjour à vous. J'espère que l'architecture de ce petit havre de paix vous a conquis. Les moines se doivent d'être fort sympathiques avec vous mais je préfère vous prévenir qu'il serait avisé d'éviter de les prendre pour des valets.
Le clerc lâcha un sourire et reprit rapidement.

Je vous invite à vous avancer et à trouver siège proche de ce qui fait office d'un tribunal improvisé.

Il montra d'un geste du bras l'autre bout de la pièce, où était installé son petit bureau et devant lequel avait été installés quelques bancs et chaises. Tout un confort spartiate en somme.
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Armoria
Alors qu'elle s'apprêtait à sourire à Asdrubael qui les accueillait, ce genre de sourire sobre dicté par un événement solennel, elle leva en fait un sourcil. Elle ne se souvenait pas avoir parlé au moine comme à un valet.

Bah, ce n'était donc pas pour elle.

Elle alla sagement prendre place, ayant salué le Duc ainsi que la Duchesse d'une légère inclinaison de la tête.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Ingeburge
Il l'avait plantée là et elle n'en démordait pas. C'est vrai, le procès devait débuter le plus rapidement possible mais enfin... Elle le regarda donc s'éloigner, un peu perplexe qu'il ne lui ait pas demandé de le suivre.

Elle resta un instant indécise, un peu boudeuse et se dirigea finalement vers le réfectoire. Certaines personnes étaient déjà arrivées, les principales concernées à dire vrai et elle attendit que tout le monde se fut installé avant d'elle-même prendre place.

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Asdrubaelvect
Asdru fut amusé de la réaction d'Armoria suite à ses propos. Il entreprit de clarifier les choses.

Mes dires n'ont aucune valeur de remontrance, les moines ne m'ont point fait savoir qu'un invité s'était montré goujat. Il s'agissait simplement de prévention, évitons tout incident superflu.

Le Missus Inquisitionis prit alors la direction de son petit bureau de l'autre côté de la salle, il s'y assit et classa quelques documents rapidement.

Approchez, approchez et asseyez-vous je vous prie. Le procès va commencer.



Note HRP : j'ai ouvert un topic de régulation, si tout le monde pouvait s'y rendre ce serait sympa.
C'est par là.

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Ingeburge
Il convenait donc d'approcher et elle s'exécuta étrangement docile. Elle en profita pour saluer de la tête Armoria, Erik, Snell et Verbam qui eux aussi se trouvaient dans le réfectoire.

Ordinairement, c'était là que les moines prenaient leurs repas. Dans le sens de la longueur, deux grandes tables étaient installées, jointe par une troisième, plus petite. C'était à cette dernière que les responsables du Petit-Cîteaux prenaient place, pouvant englober des yeux toute la pièce. Le reste des frères s'asseyaient là où ils voulaient, dos au mur et donc, se faisant tous faces.

Mais aujourd'hui, à événement exceptionnel, disposition exceptionnelle et elle alla donc prendre place sûr l'un des bancs qui avaient été déménagés pour l'occasion.
Elle ne se mit pas trop en avant, préférant garder ses distances et elle fut ainsi rejointe par quelques moines curieux d'assister à l'audience.

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Olivier1er
Sans un mot, le Seigneur de Sermages rejoignit les bancs réservé aux spectateurs...

Spectacle...il n'en était nullement question dans son esprit. Il était là pour soutenir son ami Verbam dans l'épreuve difficile qui se profilait et pour soutenir également Snell. Il était moins proche de Snell mais les deux étaient Basilics, cela fait 3 raisons pour sa presence en ce lieu.

Silencieusement il salua la Princesse Armoria avec Respect en s'inclinant devant elle avec grace. Puis il salua la Duchesse de Bourgogne d'une respectueuse inclinaison de la tete, enfin il salua le Duc Asdrubaeldvect qui avec se vetement noir faisait office d'oiseau de mauvais augure.

Mais bon, peut on attendre du positif d'un inquisiteur ?

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Asdrubaelvect
Une fois bien installé, il s'adressa aux deux accusés.

Messire Snell, messire Verbam, avez-vous décidé de vous faire assister d'un avocat de confession aristotélicienne ?
Aurez-vous des témoins à faire intervenir si je vous en donnais la possibilité ?

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Verbam
Le vicomte se laissa guider pour finalement arriver dans le réfectoire quelque peu transformé pour l’occasion.
Pas grand monde ici, il salua comme il ce doit son altesse Armoria, sa grâce la duchesse de Bourgogne, sa tri grâce le duc de Corbigny, son ex général, fit signe a son ami Olivier seigneur de Sermages et salua aussi sa grâce le duc d’Amboise, dont il avait reçu invitation personnel a ce rendre en ce lieu, a en juger du sceau apposé au bas du parchemin qu’il avait reçu.

Il était demandé, il était là et s’installa comme tous le monde, quand le baron Bourguignon commença.
Verbam continuait a admirer l’architecture de l’endroit et sans rien laisser paraître de s’entendre appeler messire, fit comme rien entendu et poursuivit sa contemplation.

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Della
Le bruit avait couru, un peu partout en Bourgogne. Un procès mené par l'Inquisition allait avoir lieu au Petit-Cîteaux.
J'avais entendu des gens de Beaumont en parler, dans les cuisines. Interrogés sur les raisons du procès, ils me parlèrent d'une trêve du temps pascal qui aurait été violée.
D'abord amusée par l'idée même, je me pris à continuer à questionner mes gens, plus encore.
Tant et si bien que...me prit l'idée de me rendre à ce procès.
D'abord parce que l'endroit était charmant !
J'y avais flâné, étant enfant, lorsqu'on nous emmenait en promenade.
J'en avais gardé un souvenir presque mystique tant le calme et la sérénité entouraient les lieux. Je me souvenais qu'à l'époque, j'étais convaincue que l'on pouvait y rencontrer des anges ou une présence divine.
Le temps avait passé, l'eau avait coulé et ravagé mes croyances de ce temps de l'enfance.
Pourtant, sans même m'en rendre compte, je m'éloignais aussi de ma religion actuelle. Etait-ce l'oeuvre du Ciel ? La présence de mon frère, revenu au bercail et se baladant partout en habits de prêtre ? Comment savoir ?
Bref.

Ce jour donc, je me préparai, m'habillai sombrement mais élégamment quand même. Cela aussi, je le devais à mon frère...la coquetterie. Merci, Eldwin !
Délaissant petit à petit mon côté sauvage, je m'offris même le luxe de voyager en carrosse plutôt qu'à cheval. Décidément, je prenais goût à la bourgeoisie, moi.
Lorsque la voiture s'arrêta et que l'on m'ouvrit la portière, je laissai mon regard se promener sur la grande bâtisse. Il n'y avait pas à dire, mes souvenirs ne m'avaient pas trompée. C'était tout simplement magnifique de simplicité et de quiétude !
Enfin, je me décidai à me présenter à l'entrée.

Bonjour, mon frère, je suis Della de Volvent. J'aimerais assister au...hum...procès...qui se déroule en vos murs.

Le moine me conduisit à travers couloirs et corridors, tous dénotant encore de la même splendide simplicité.
Arrivés devant la porte du réfectoire, le moine m'invita à entrer.
Je le remerciai d'un signe de tête et avançai de quelques pas.
Le réfectoire était assez grand, quelques personnes s'y tenaient.
D'un coup d'oeil, je fis le tour de la pièce et reconnus sa Grâce, bien évidemment, ainsi que son Altesse avec qui j'avais trinqué à Sémur, lui faisait goûter par la même occasion, le vin issu de mes vignes, le sieur Verbam, Vicomte si mes souvenirs étaient bons...Il y avait un autre homme, qui paraissait être une personnalité importante mais que je connaissais pas. Je me dis qu'il faudrait que je me renseigne ou que je devine, pendant le procès.

Le réfectoire comprenait une clôture. Sans doute destinée à la séparation des moines tenus au silence et des novices.
Cette clôture marquait aussi pour l'occasion, la séparation entre les officiants au procès et les curieux, comme moi.
Je pris donc place là où j'en avais l'autorisation.
Là, je vis le sieur Olivier, un collègue de l'Assemblée, que je saluai aussi discrètement que possible d'un petit signe de la main accompagné d'un sourire.

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Asdrubaelvect
Le Duc se leva finalement.

Et bien je prends ce silence pour réponse négative. Ainsi soit-il, vous vous défendrez tous deux seuls lors de ce procès.

Je vais donc pouvoir vous dresser l'acte d'accusation.


Il prit rapidement une feuille et la posa dans un coin de son bureau, pour pouvoir s'y référer s'il lui manquait des éléments. Car l'inquisiteur n'aimait pas lire, il préférait simplement s'élancer dans la parole sans lire ses notes.

Messire Verbam, messire Snell, vous comparaissez en ce jour devant le tribunal exceptionnel de la Sainte Inquisition pour avoir rompu la Trêve Pascale et avoir respectivement ordonné et qu'exécuté le viol de ce saint jour.

Je vous cite les décrets de la sainte Curie relatifs aux trêves, les principes pourtant moraux et parfaitement logiques durent être rappelés à cause des guerres menées entre la France et la Bretagne :


Citation:
Nous, les cardinaux de la sancte Eglise Aristotélicienne et romaine réunis en curie par la grâce de Dieu et de SS le Pape Eugène V,

A l’universalité des fidèles,

Regrettons d’avoir à rappeler les principes de notre foy en matière de conflit armé comme le faisaient nos augustes pairs de l’an mil luttant bravement contre la barbarie et la violence du siècle, à savoir que les parties en présence sont tenues de respecter la double règle de la paix et de la trêve de Dieu,

Interdisons à tous nos fidèles de combattre le dimanche, jour dédié au recueillement,

Interdisons à tous nos fidèles de porter atteinte, de quelque manière que ce soit, à la vie ou aux intérêts de celles et ceux de nos fidèles qui ne portent pas les armes, ou de quelque membre du clergé aristotélicien que ce soit,

A peine d’excommunication.

Ordonnons à notre clergé, en particulier celui d’Anjou, de se faire observateur des combats, et de nous signaler toute violation des dispositions susmentionnées.

Qu’il en soit fait ainsi, heureusement,
Ad majorem Dei gloriam.

Faict à Rome, ce onzième jour du mois de mars mil quatre cent cinquante cinq.



Citation:
Nous, la vénérable assemblée des cardinaux de la Sancte Eglise Aristotélicienne, Universelle, et Romaine, réunis en Curie par la grâce de Dieu et de SS le Pape Eugène V,

A l'universalité des fidèles,

Demandons instamment à ce que soit respectée une trève complète, inconditionn0
Asdrubaelvect
Le Duc frappa un coup sec avec un Livre des Vertus sur la table de son bureau.


Je lève la séance pour une heure.
Je laisse ainsi le temps aux prévenus le temps de réfléchir à mon acte d'accusation et je leur souhaite de revenir dans de meilleurs dispositions vis à vis de la Justice d'Eglise et du Très-Haut.
Lors de la reprise, tout silence sera considéré comme volonté de ne pas répondre.


L'inquisiteur se leva, et, avant de sortir par une porte derrière lui, avisa toutes les personnes présentes :

Vous pouvez visiter l'abbaye mais si un moine vous dit qu'un endroit vous est interdit, ne discutez pas.

Il s'en fut.

HRP : allez voir le topic de régulation du petit citeaux. Merci.
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