Coligny.


Suite à des complications à cause de la naissance du petit, Elektra avait dû se reposer après cette épreuve qui l'avait beaucoup fatiguée. Ils ne purent reprendre la route que lorsqu'elle fut totalement remise et que le petit soit confié à la pouponnière. Les Lames purent reprendre leur travail de protection de l'empire.
Chaque jour, Coligny avait dû surveiller l'humeur changeante de Dacien qui cherchait à savoir où était sa place dans ce couple et qui vivait un enfer à chevaucher auprès d'une femme qu'il aimait et qui ne pouvait le lui rendre. Cela avait même valu une dispute mémorable entre l'homme de main et Elektra. Dispute qui se termina plutôt bien même si tout n'était pas résolu. Et puis le fiancé les avait quittés pour des raisons connues d'un Chancelier.
Et une nuit, alors que Coligny ne s'y attendait pas, mais alors pas du tout, il vit ce sourire étrange sur le visage de son ami. Il n'y avait pas cru et pourtant.... cela dura cinq nuits pendant lesquelles l'homme de confiance préféra dormir près des chevaux et loin du couple. Il ignorait bien des choses mais les mains tenues près du feu, les baisers tendres, les douces caresses dans le dos, les trahissaient. Elektra avait donc pris sa décision et venait de rendre Dacien l'homme le plus heureux du monde.
Cela ne dura pourtant pas. De retour auprès de son enfant, elle se refusa de séparer son fils de son père et ce fut de nouveau la rupture avec Dacien. Une nouvelle douche froide et son visage s’assombrit de nouveau. Coligny avait piqué une grosse colère, manquant se briser la main contre le bois de l’étable. Il se garda de dire pourquoi ce bandage sur sa main à son ami. Mais vraiment, Elektra aurait été sur son chemin, il l’aurait piétinée sans remord. Mais ne dit-on pas que femme est changeante. Ce dicton n’avait jamais été aussi vrai que pour cette femme. Quelques temps plus tard, Coligny ne savait plus vraiment, c’était encore au détour d’un chemin, au fin fond d’un village ou dans une taverne, allez savoir avec tous les déplacements qu’ils faisaient, qu’elle avait de nouveau déclaré sa flamme à son ami. Il avait tout de même le cœur bien accroché. Un coup oui, un coup non. Col l’aurait envoyée balader depuis longtemps. Mais pas Dacien. Plus patient que ce cet homme avec cette femme, il n’y avait pas. L’homme de main avait fini par conclure qu’il l’aimait au point de tout subir. Assez d’un jour le féliciter et le lendemain le consoler, Coligny leva une épaule en lui souriant à cette nouvelle avec l’affreuse envie de lui dire « Jusqu’à quand cette fois ? » mais répondit qu’il était heureux pour lui d’un ton par trop maussade.
Mais la guerre frappa comme attendue d’ailleurs. Et plus le temps pour l’amour et la bonne humeur. Des hommes et des femmes de l’empire tombaient sous les coups d’épée. Le temps n’était plus à l’amour et aux désaccords entre Coligny et Elektra. L’ennemi était ailleurs. Des félons attaquaient l’Empire. Ils s’en prenaient à la ville de Dole, capitale de Franche-Comté, qu’ils tentaient d’étouffer par leur présence. Les raisons à cette guerre étaient comme toujours troubles et totalement dénuées de sens. Coligny n’avait pas à penser à cela. Il ne faisait partie d’aucune armée et d’aucun ordre. Par contre, il avait pour mission de protéger Dacien qui lui allait se battre et risquait bien d’y laisser sa peau. Alors, il chercha à entrer dans l’armée pour être près de lui. Seulement, sans engagement véritable, il fut rejeté et ne put participer aux premiers combats
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Chaque jour, Coligny avait dû surveiller l'humeur changeante de Dacien qui cherchait à savoir où était sa place dans ce couple et qui vivait un enfer à chevaucher auprès d'une femme qu'il aimait et qui ne pouvait le lui rendre. Cela avait même valu une dispute mémorable entre l'homme de main et Elektra. Dispute qui se termina plutôt bien même si tout n'était pas résolu. Et puis le fiancé les avait quittés pour des raisons connues d'un Chancelier.
Et une nuit, alors que Coligny ne s'y attendait pas, mais alors pas du tout, il vit ce sourire étrange sur le visage de son ami. Il n'y avait pas cru et pourtant.... cela dura cinq nuits pendant lesquelles l'homme de confiance préféra dormir près des chevaux et loin du couple. Il ignorait bien des choses mais les mains tenues près du feu, les baisers tendres, les douces caresses dans le dos, les trahissaient. Elektra avait donc pris sa décision et venait de rendre Dacien l'homme le plus heureux du monde.
Cela ne dura pourtant pas. De retour auprès de son enfant, elle se refusa de séparer son fils de son père et ce fut de nouveau la rupture avec Dacien. Une nouvelle douche froide et son visage s’assombrit de nouveau. Coligny avait piqué une grosse colère, manquant se briser la main contre le bois de l’étable. Il se garda de dire pourquoi ce bandage sur sa main à son ami. Mais vraiment, Elektra aurait été sur son chemin, il l’aurait piétinée sans remord. Mais ne dit-on pas que femme est changeante. Ce dicton n’avait jamais été aussi vrai que pour cette femme. Quelques temps plus tard, Coligny ne savait plus vraiment, c’était encore au détour d’un chemin, au fin fond d’un village ou dans une taverne, allez savoir avec tous les déplacements qu’ils faisaient, qu’elle avait de nouveau déclaré sa flamme à son ami. Il avait tout de même le cœur bien accroché. Un coup oui, un coup non. Col l’aurait envoyée balader depuis longtemps. Mais pas Dacien. Plus patient que ce cet homme avec cette femme, il n’y avait pas. L’homme de main avait fini par conclure qu’il l’aimait au point de tout subir. Assez d’un jour le féliciter et le lendemain le consoler, Coligny leva une épaule en lui souriant à cette nouvelle avec l’affreuse envie de lui dire « Jusqu’à quand cette fois ? » mais répondit qu’il était heureux pour lui d’un ton par trop maussade.
Mais la guerre frappa comme attendue d’ailleurs. Et plus le temps pour l’amour et la bonne humeur. Des hommes et des femmes de l’empire tombaient sous les coups d’épée. Le temps n’était plus à l’amour et aux désaccords entre Coligny et Elektra. L’ennemi était ailleurs. Des félons attaquaient l’Empire. Ils s’en prenaient à la ville de Dole, capitale de Franche-Comté, qu’ils tentaient d’étouffer par leur présence. Les raisons à cette guerre étaient comme toujours troubles et totalement dénuées de sens. Coligny n’avait pas à penser à cela. Il ne faisait partie d’aucune armée et d’aucun ordre. Par contre, il avait pour mission de protéger Dacien qui lui allait se battre et risquait bien d’y laisser sa peau. Alors, il chercha à entrer dans l’armée pour être près de lui. Seulement, sans engagement véritable, il fut rejeté et ne put participer aux premiers combats
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