Wayllander
À l'ordre du médecin, Wayllander sortit de la pièce avec l'artésien, silencieux. L'état de sa soeur l'inquiétait énormément et il se mit à faire les cent pas, impatient d'avoir des nouvelles. Pourvu qu'elle survive.. pourvu qu'elle n'en garde pas trop de séquelles.. Il connaissait sa soeur, elle était souvent d'une bonne humeur naturelle, mais là il ne savait vraiment pas comment elle s'en sortirait.. personne ne savait réellement ce qu'il c'était passé, si ce n'est elle.
Au bout de quelques minutes, Selee s'approcha de lui et l'attrapa par les épaules avant de se mettre à hurler comme un forcené. Le coupable ? Si seulement il le savait.
- Il faut trouver cette raclure. Je vais tuer cette vermine du plus grand mal que le grand mal lui-même !
Où sont tes hommes ? Il faut sur le champ partir à la recherche du frouze coupable de cela !
Le procureur retira les mains posées sur ses épaules et répondit d'une voix très calme à Selee.
- Garde ton sang-froid l'ami. Avant de faire quoi que ce soit, je veux m'assurer que Rosa ne risque plus rien. Notre coupable ne..
Il fut interrompu par le médecin qui revenait. Tandis que celui-ci lui expliquait la situation, Wayllander hocha doucement la tête, absolument pas rassuré. Elle survivrait "avec un peu de chance". La chance n'avait rien à voir avec la médecine. Il fronça les sourcils et attrapa l'homme par le bras.
- Je vais la ramener à la Motte. Je veux que vous passiez tous les matins la voir, jusqu'à temps qu'elle ait assez de force pour vous chasser. Compris ?
Il glissa quelques pièces d'or dans sa main pour s'assurer qu'il respecterait les ordres, et se retourna vers l'artésien qui recommençait à parler.
À son tour, il l'attrapa par les épaules. Il était essentiel de garder son sang-froid dans une telle situation, mais lorsque le coeur hurlait pour obtenir vengeance.
- Nous devons ramener Rosa chez elle avant toute chose. Même à cheval, le coupable ne va pas quitter les Flandres avant quelques heures.
Il appela un de ses gardes, en qui il avait une confiance absolue. Écoute bien. Tu vas te rendre au château de Bruges, où tu préviendras la maréchaussée, l'armée et les services douaniers de ce qu'il s'est passé. Ils doivent arrêter tout individu suspect. Dépêche-toi !
Le moustachu retourna aux côtés de sa soeur après avoir fait appeler un carrosse pour la transporter en douceur. Il lui caressa doucement la joue, très soucieux. Le médecin n'avait pas parlé de l'enfant.. mais il était clair qu'elle avait fait une fausse couche.. Leur véhicule ne tarda pas à arriver, et avec l'aide de Selee et de quelques hommes ils chargèrent la comtesse à bord. Il prit place à côté d'elle, en s'assurant qu'elle n'était pas trop secouée par la route.
Après un voyage qui lui paru une éternité, ils arrivèrent enfin au château de la Motte-au-bois. Immédiatement, le personnel prit les choses en main et s'occupa de monter Rosa dans ses appartements. Wayllander se tourna vers Selee, la main sur la garde de son épée.
- Maintenant, nous pouvons y aller.
Il avait prononcé cette dernière phrase d'un ton lugubre, presque macabre. Maintenant que la peur pour la santé de sa soeur s'était calmée, la colère refaisait surface. Les hommes d'armes de la Motte s'étaient joints à eux, ils étaient une quinzaine, pleins de haine à l'encontre du coupable.
Au bout de quelques minutes, Selee s'approcha de lui et l'attrapa par les épaules avant de se mettre à hurler comme un forcené. Le coupable ? Si seulement il le savait.
- Il faut trouver cette raclure. Je vais tuer cette vermine du plus grand mal que le grand mal lui-même !
Où sont tes hommes ? Il faut sur le champ partir à la recherche du frouze coupable de cela !
Le procureur retira les mains posées sur ses épaules et répondit d'une voix très calme à Selee.
- Garde ton sang-froid l'ami. Avant de faire quoi que ce soit, je veux m'assurer que Rosa ne risque plus rien. Notre coupable ne..
Il fut interrompu par le médecin qui revenait. Tandis que celui-ci lui expliquait la situation, Wayllander hocha doucement la tête, absolument pas rassuré. Elle survivrait "avec un peu de chance". La chance n'avait rien à voir avec la médecine. Il fronça les sourcils et attrapa l'homme par le bras.
- Je vais la ramener à la Motte. Je veux que vous passiez tous les matins la voir, jusqu'à temps qu'elle ait assez de force pour vous chasser. Compris ?
Il glissa quelques pièces d'or dans sa main pour s'assurer qu'il respecterait les ordres, et se retourna vers l'artésien qui recommençait à parler.
À son tour, il l'attrapa par les épaules. Il était essentiel de garder son sang-froid dans une telle situation, mais lorsque le coeur hurlait pour obtenir vengeance.
- Nous devons ramener Rosa chez elle avant toute chose. Même à cheval, le coupable ne va pas quitter les Flandres avant quelques heures.
Il appela un de ses gardes, en qui il avait une confiance absolue. Écoute bien. Tu vas te rendre au château de Bruges, où tu préviendras la maréchaussée, l'armée et les services douaniers de ce qu'il s'est passé. Ils doivent arrêter tout individu suspect. Dépêche-toi !
Le moustachu retourna aux côtés de sa soeur après avoir fait appeler un carrosse pour la transporter en douceur. Il lui caressa doucement la joue, très soucieux. Le médecin n'avait pas parlé de l'enfant.. mais il était clair qu'elle avait fait une fausse couche.. Leur véhicule ne tarda pas à arriver, et avec l'aide de Selee et de quelques hommes ils chargèrent la comtesse à bord. Il prit place à côté d'elle, en s'assurant qu'elle n'était pas trop secouée par la route.
Après un voyage qui lui paru une éternité, ils arrivèrent enfin au château de la Motte-au-bois. Immédiatement, le personnel prit les choses en main et s'occupa de monter Rosa dans ses appartements. Wayllander se tourna vers Selee, la main sur la garde de son épée.
- Maintenant, nous pouvons y aller.
Il avait prononcé cette dernière phrase d'un ton lugubre, presque macabre. Maintenant que la peur pour la santé de sa soeur s'était calmée, la colère refaisait surface. Les hommes d'armes de la Motte s'étaient joints à eux, ils étaient une quinzaine, pleins de haine à l'encontre du coupable.