Confucius.
RP ouvert, sentez-vous libre de venir y croiser vos plumes.
Les rumeurs allaient bon train. De-ci de-là de nouvelles reliques disparues émergeaient à foison d'une manière encore incertaine pour atterrir entre les mains de personnes inconnues. Pourquoi, comment ? Nul ne le savait. Une chose demeurait néanmoins sûre : Confucius devait tracer ces objets et faire en sorte qu'ils ne disparaissent point à nouveau de la circulation, mieux : que ces derniers retournent au monde. Il avait passé deux ans à suivre les différentes pistes pour parvenir à quelque résultat, aussi savait-il que cette recrudescence soudaine de réapparitions était un événement à ne pas manquer pour faire avancer la cause.
Et justement, le voilà qui venait de remonter la piste d'une potentielle relique : celle du fémur de Saint Samoth, Apôtre de son Eglise et Saint patron de la Congrégation du Saint Office. Un des rares disciple à avoir pu vivre aux côtés de Christos et ayant pu témoigner de sa vie une fois devenu maître...
Prenant la plume, Confucius entreprit d'écrire à la dame Alvira pour qui tout semblait indiquer qu'elle venait d'entrer en possession du pieux ossement : il fallait tout d'abord obtenir d'elle confirmation, puis bloquer d'éventuels acheteurs malintentionnés en se positionnant soi même... Cela tombait bien, il était un habitué de ce genre d'exercice :
Citation:
À Dame Alvira
De Peyrehorade
Fait à Genève
Le 17 Novembre 1462
Dame Alvira, mes salutations.
Je me présente, je suis Confucius de Franche-Comté, aventurier émérite versé dans l'étude d'objets rares et anciens. Ayant entendu des rumeurs laissant penser que vous seriez entrée en possession d'un fémur ayant pu appartenir à San Samot l'Aspostolico - ou Saint Samoth l'apôtre, saint patron de la congrégation du Saint-Office romain, en francoy - je me permets de vous contacter afin de prendre renseignement.
M'intéressant à ce genre d'objets rares, et surtout à ceux porteur de nostre patrimoine, je me demandais si vous accepteriez de me donner quelques informations sur cet ossement afin de procéder à son authentification. Auquel cas je pourrais certainement vous informer de ses propriétés miraculeuses ou encore vous entretenir de son histoire et répondre aux interrogations que vous pourriez vous poser à son encontre.
Enfin, si vous le désirez, je pourrais également vous en faire une estimation pour que vous ayez bien connaissance de la valeur de vostre relique - s'il s'avère qu'elle est bien authentique, bien entendu - et peut-être vous en proposer un rachat si d'aventure vous désiriez la troquer.
En vous souhaitant la bonne soirée, puisse Aristote veiller sur vous,
Confucius.
De Peyrehorade
Fait à Genève
Le 17 Novembre 1462
Dame Alvira, mes salutations.
Je me présente, je suis Confucius de Franche-Comté, aventurier émérite versé dans l'étude d'objets rares et anciens. Ayant entendu des rumeurs laissant penser que vous seriez entrée en possession d'un fémur ayant pu appartenir à San Samot l'Aspostolico - ou Saint Samoth l'apôtre, saint patron de la congrégation du Saint-Office romain, en francoy - je me permets de vous contacter afin de prendre renseignement.
M'intéressant à ce genre d'objets rares, et surtout à ceux porteur de nostre patrimoine, je me demandais si vous accepteriez de me donner quelques informations sur cet ossement afin de procéder à son authentification. Auquel cas je pourrais certainement vous informer de ses propriétés miraculeuses ou encore vous entretenir de son histoire et répondre aux interrogations que vous pourriez vous poser à son encontre.
Enfin, si vous le désirez, je pourrais également vous en faire une estimation pour que vous ayez bien connaissance de la valeur de vostre relique - s'il s'avère qu'elle est bien authentique, bien entendu - et peut-être vous en proposer un rachat si d'aventure vous désiriez la troquer.
En vous souhaitant la bonne soirée, puisse Aristote veiller sur vous,
Confucius.
Satisfait de son écrit, il scella sa missive avant de l'expédier. Regardant le pigeon s'éloigner il se demanda avec quel genre de réponse il serait à même de lui revenir...