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[RP] Le Fémur de Saint Samoth l'Apôtre

Confucius.
Intégrant les réponses d'Alvira, Confucius prit le temps de la réflexion avant de répondre.

— En effet, c'est plutôt compliqué et contraignant, d'où l'intérêt de faire un travail préliminaire en amont afin de mâcher la chose si un jour vous souhaitez faire reconnaître vostre relique par Rome. Ajoutant : Passer par l'office du Cornichon de St-Théodule comporte également quelque désavantage, de taille... puisque pour faire enregistrer une sainte relique par Rome il est nécessaire de lui céder la propriété de l'objet. Au moins serez-vous tranquille avec moi car je ne demande rien, il y a bien longtemps que j'ai renoncé à toutes possessions matérielles et ces choses ne m'intéressent plus guère.

Confucius opina du chef lorsque Alvira lui parla de contacter ses connaissances.

— Eh bien, je puis contacter quelques personnes mais elles ne seront pas du coin. Peut-être serait-il préférable de solliciter d'abord le clergé local, cette découverte s'étant faite dans leur région ? Il acquiesça à nouveau lorsque l'évêque et les diacres furent proposés dans la conversation. Si vous connaissez leurs noms je peux déjà les contacter pour leur dire que nous avons besoin d'eux pour des recherches sur St Samoth, il serait toutefois bon d'avoir quelques indices à leur présenter afin de les aiguiller. N'auriez-vous point trouvé quelque écrit ou quelque trace là où vostre animal a déniché l'os ? Il faut examiner le trou, cela nous aiderait à y voir plus clair et, qui sait, peut-être y trouverions-nous d'autres restes...

Suivant la maire, Confucius se leva et partit faire un tour de ville afin de se familiariser avec la capitale. De nombreuses questions restaient encore sans réponses et cela excitait son imagination en d'innombrables théories et expectations.
Alvira
Alvira semblait savoir déjà où l'amener, mais durant la conversation, elle emprunta un autre chemin. Vrai qu'elle aurait pu y penser au coup du trou à zieuter, mais le déménagement à ce moment lui était apparu bien plus important et surtout bien plus chronophage.
Elle se retint de ne pas se taper le front, quelle bécasse elle faisait. C'est donc vers son ancienne ferme qu'elle hâtait le pas, se rendant bien compte que toutes les démarches à faire s'avéraient bien compliqués et surement très longues.


Vous savez, je ne sais quoi en faire. Des propositions, des mises en gardes, et vos explications, tout cela se bouscule.
Cela devient fou, complètement fou.

Vous allez vous dire que j'exagère mais je me demande bien pourquoi c'est tombé sur moi, et si ça n'est pas plutôt un cadeau empoissonné.


Tout à leur discussion, elle ne put s'empêcher tout de même de lui faire découvrir les points essentiel et vivant de la Capitale. Son Église, ses petites ruelles d'artisans, ses lieux plus bucoliques que la nature formait par la pousse de la végétation. Bientôt, il se retrouvèrent dans son ancienne propriété, devant le fameux trou. Alvira ne s'avança guère, voulant laissez la marge de manoeuvre à Confucius. Après tout, son chien avait déjà fait des siennes, elle ne voulait pas faire une catastrophe de plus.
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Confucius.
Il acquiesça aux inquiétudes d'Alvira, puis tenta de la rassurer :

— J'imagine bien la pression qui doit s'appesantir sur vos épaules, mais vous ne devez point vous sentir contrainte pour autant. La découverte de cet ossement vous appartient, et, s'il s'agit véritablement des restes de St Samoth, c'est que Dieu vous aura jugé digne d'entrer en leur possession ou qu'il vous sait digne de juger celui qui sera apte de les conserver. Peut-être s'agit-il d'une épreuve du Seigneur, ou peut-être d'un cadeau de sa part. Vous seule pourrez le dire avec le temps. Il est néanmoins sûr que Samoth est un important bienfaiteur de nostre Eglise et un de ses fondateurs. La redécouverte d'un ou de ses ossements serait une trouvaille d'une importance capitale pour le monde aristotélicien.

Confucius s'approcha du fameux trou d'où le chien d'Alvira avait exhumé son trésor. Il remarqua que ce dernier n'était guère large mais profond de près de trois pieds. Le chien avait certainement dû remuer un mètre cubique de terre avant de parvenir jusqu'au Fémur.

Ne remarquant rien de particulier de là-haut, Confucius se mit à terre et glissa son bras dans la cavité : la terre était humide et particulièrement meuble au toucher ; il ne savait pas si cette dernière avait été fraîchement retournée où s'il s'agissait d'une terre agricole particulièrement fertile et se jura de poser la question plus tard si d'aventure il devait meubler la conversation. Pensant son examen terminé et alors qu'il allait retirer son bras, ses doigts rencontrèrent une couche de terre qui leur sembla bien différente des autres : quelque chose d'anguleux en ressortait ; peut-être restait-il vraiment quelque chose qui attendait là au fond de ce trou ?!


— Ah, je crois bien qu'il y a encore un truc ! Voyons voir ce que nous allons trouver...

Confucius s'empara de la pelle apportée pour l'occasion et entama de fouiller précautionneusement. De temps en temps un petit toc se faisait entendre, leur signalant qu'un objet était sur le point d'apparaître, et, quelques pelletées plus loin, l'homme remonta bien vite avec un petit coffret de bois, tout terreux. Il montra sa découverte à Alvira :

— Regardez, le mécanisme de fermeture est cassé. Je m'avance peut-être mais la boîte se serait ouverte lorsqu'on la jeta dans le fond pour l'enterrer, et le Fémur s'en serait libéré. Qui sait, nous trouverons peut-être quelque réponse à l'intérieur. Si vous me le permettez je vais ouvrir la boîte, bien évidemment tout contenu qui s'y trouverait vous revient.

Aussitôt dit il s'exécuta : Confucius souleva lentement le couvercle du coffret qui laissa s'échapper de nouvelles couches de terres. À l'intérieur un coussin de velours occupait de toute sa longueur et largeur le petit espace, semblant indiquer là que le coffret aurait été un écrin destiné à exposer quelque chose. Le jeune homme le retira pour l'épousseter et remarqua alors qu'un parchemin enroulé et quelque gravure sur plaque étaient dissimulés en-dessous.

Se saisissant du mystérieux vélin, Confucius le déplia pour en faire lecture : l'écriture traitait des 21 logions de la Vita de Christos, mis en consigne de la main de Samoth. Tout en bas, la même signature que celle du testament de l'apôtre était reconnaissable, venant ainsi assurer le caractère authentique de cette découverte. Lisant rapidement les logions un à un, Confucius marqua une pause une fois le 16ème passé...


— Eh bien, il semblerait que le 17ème logion ne soit désormais plus perdu. Et à lui de reprendre sa lecture : Logion 17 : Et lorsqu'on l’interrogeait sur le Paradis solaire, Christos répondait : " Il ne suffit pas de vous dire où il se trouve mais de vous montrer comment s'y rendre, d'ailleurs suivez-moi : on a de la marche à faire. "

Alors que ses yeux s'humectaient, Confucius retint une larme et sa gorge se serra quelque peu. Même si ces quelques mots pouvaient paraître peu, ils représentaient le long héritage que Christos et ses disciples avaient laissé derrière eux au prix de leurs vies. Ne pas le laisser perdre était certainement la plus noble des taches et ces questions ne manqueraient pas d'intéresser l'Eglise, même s'ils elles ne tenaient qu'en quelques lignes.

L'homme se tourna ensuite vers les gravures qui résidaient au fond du coffre : elles étaient petites, mais clairement lisibles sur leur plaque, quoique d'une langue étrangère : Femore di San Samot Apostolo. À nouveau, Confucius se tourna vers Alvira pour lui montrer de quoi il en retournait:


— La gravure ne laisse guère de doutes : Femore di San Samot Apostolo. Cela signifie vraisemblablement : le Fémur de Saint Samoth l'Apôtre, en italien. L'apôtre est mort en Italie, non-loin des berges du Tibre si je ne m'abuse. Il est possible que cet ossement ait été récupéré sur place et transmis à une riche famille italienne de l'époque vu la manufacture du coffret. En revanche, je ne sais toujours pas pourquoi l'objet est apparu dans vostre propriété, certainement là un enchaînement de circonstances exceptionnelles qui ne peuvent qu'être l'oeuvre de la Providence.

Il retourna creuser quelques pelletées de plus afin de s'assurer de n'avoir rien oublié, mais rien d'autre ne fut découvert.
Alvira
Ah ben mazette, voilà qu'il en avait une bonne. Elle était resté là, figé, à le regarder se débattre dans la propriétés, à l'endroit où le chien avait semble-t'il creusé. Ressortant d'autres éléments probant.
Qu'elle ne connaissait pas d'ailleurs. Un instant, elle le regarda d'un oeil suspicieux, se demandant s'il n'essayait pas de la flouer pour quelques raisons que ce soit. Mais l'émotion qui perça dans la voix de Confucius n'était pas joué, elle était véritable.
Que pouvait-elle lui dire ?!
Elle était sonné tout comme lui, oubliant toutes les recommandations qu'il avait pu lui faire quelques temps auparavant. Comme bête, naïve et songeuse elle répéta le nom de la relique. Tout bas avant d'ouvrir de grands yeux et de questionner.


Femore di San Samot Apostolo...

Que faisons-nous maintenant ?!


C'était la seule chose qu'elle réussi à verbaliser. Perdu.
Trouver un évêque, ou n'importe qui, fin de l’Église Aristotélicienne pour confirmer l'ensemble, et voir de le montrer à la population. De quoi connaitre l'objet. La relique ferait-elle des miracles ?!
Ca c'était la tempête après la stupéfaction, nombre d'élément se bousculait dans son esprit. Pour être sur que dit bonhomme l'entende, elle se répéta.


Hein ?! On fait quoi là ?!
Repartons à la Mairie si vous le voulez bien.


Sans finalement attendre qu'il lui emboite le pas, la jeune femme passa devant le trou, y jeta un oeil avant de filer vers la ville à un rythme qui ne le laissait pas le doute. C'est qu'elle y allait mémère.
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Confucius.
[...]si bien que le jeune frère ne cessât de tourner en rond dans son bureau.

Ces nouvelles découvertes avaient soulevé autant de questions qu'elles n'avaient répondu à d'autres. Aussi Alvira et Confucius décidèrent qu'il était maintenant temps de contacter le clergé local afin de leur présenter l'avancée de leur travaux et, qui sait, tirer de leur guidance quelque nouvel élément...

Le jeune frère prit la plume et rédigea une première lettre à l'attention de Msg Marie-Clarence. Il avait déjà pu l'apercevoir brièvement en place publique Gasconne. Sœur M-C était nouvelle évêque de Bazas depuis peu et une ecclésiaste réputée pour avoir tenu, et tenir encore, de nombreuses charges cléricales durant son parcours ; dont une en particulier : celle d'avoir officié quelque temps à l'office du Cornichon de St Théodule, organe de l'Eglise chargé d'identifier et de cataloguer les différentes reliques religieuses du monde aristotélicien. Son avis présageait donc d'être intéressant :

Citation:
À Monseigneur Marie-Clarence
Évêque de Bazas
Fait à M&M's
Le 12 décembre 1462

Monseigneur de Bazas, Pax Vobiscum.

Je me présente, je suis frère Confucius de Franche-Comté. Si je me permets de vous contacter aujourd'hui depuis Mont-de-Marsan, c'est pour vous faire part d'une découverte potentiellement incroyable sur les terres de vostre diocèse. En effet, je pense que la chose n'est aujourd'hui plus un secret pour personne : voilà quelque temps déjà que les rumeurs prétendent qu'une relique ex ossibus d'un Saint de nostre Eglise aurait été exhumée à Peyrehorade...

Dépêché sur place pour enquêter, j'ai pu établir un lien préalable entre l'ossement découvert et un des Apôtre de nostre Église : St Samoth. En effet, le coffret qui celait l'ossement, le Fémur, a finalement été retrouvé suite à de plus amples fouilles. Ce dernier a révélé quelques éléments nouveaux laissant peu de doutes quant à la provenance et l'importance de ces Restes.

Aussi, par la présente, aimerions-nous vous inviter à nous rejoindre afin de vous présenter les éléments qui ont été découverts jusque là, dans l'espoir d'obtenir vostre avis éclairé sur les questions théologiques qu'ils soulèvent. Pareillement, en sus de cette première relique, il se pourrait que le 17ème logion perdu de Christos, qui demeurait illisible dans la retranscription que l'Eglise avait de lui, ait été également redécouvert au travers d'un manuscrit qui pourrait être de la main même du St défunt.

En vous souhaitant une bonne après-midi, puisse le Très-Haut vous tenir dans sa Sainte-Garde,
Confucius.


Satisfait de son pli, il l'attacha à la patte d'un oiseau avant de libérer la bête par la fenêtre. Il ne savait pas combien de temps il faudrait à l'évêque de Bazas pour lui répondre, mais il n'était pas pressé, il y avait encore beaucoup à faire et beaucoup à examiner, comme ce mystérieux Fémur et son coffret :

Marie_clarence
hrp : désolé du retard pas mal de rp ailleurs ^^


On lui avait déjà parlé et reparlé de la relique. A la sortie d'une messe, l'objet avait attiré sa curiosité et l'intriguait. Marie avait en effet été vice préfère de l'office du Cornichon, elle avait donc ses bases sur la chose. Après avoir parlé un peu à Alvira puis au sire Confucius, elle était sortie de chez elle, s'habillant chaudement vu la saison pour les rejoindre et toqua à la porte :



Y a quelqu'un ? C'est Monseigneur Marie-Clarence.
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Confucius.
Confucius prenait les mesures de l'ossement et spéculait sur la taille que pouvait bien avoir le Saint, lors de son vivant, lorsque Monseigneur Marie-Clarence arriva :

— Mhmm, un pied et six pouces et demi de long... l'homme devait bien mesurer dans les cinq pieds trois quart de haut. Avec un peu de chance, les hagiographies et autres textes nous permettront d'asseoir un lien supplémentaire entre l'ossement et St Samot.

Le frère se retourna et s'interrompit lorsqu'il aperçut Msg. Reposant au préalable ses outils de mesure, il s'approcha d'elle pour entamer les présentations.

— Ah, Monseigneur, le bonjour. Vous tombez bien ! J'étais justement en train d'examiner plus en avant le Fémur pour tacher d'en apprendre davantage sur les secrets qu'il nous cèle. Je suis frère Confucius, c'est moi qui vous ai précédemment écrit. Je pense que vous connaissez déjà dame Alvira ?

Sur ces mots Confucius chercha la dame de Peyrehorade du regard. Peut-être était-elle dans les parages, à moins qu'elle ne s'en fusse retournéé à ses occupations de bourgmestre dans un des bureaux voisins.

— Par quoi commencer ? Eh bien, nous avons une tonne d'éléments à vous présenter, aussi certains qu'incertains, afin de faire lumière sur cette potentielle relique. Voici déjà l'os, son coffret et la liste manuscrite comportant les logions de Christos.

Il lui montra alors ces trois premiers objets précieux et fit une courte explication sur chaque à mesure qu'il en parlait, afin d'expliquer les différents tenants à Marie-Clarense ; l'exhumation de l'Os par le chien d'Alvira... la découverte de son coffret et de son inscription prétendant l'appartenance de l'ossement à St Samoth... l'apparition de la liste manuscrite des 21 logions de la Vita de Christos et la retrouvaille du 17ème logion perdu... le rapprochement du style et de l'écriture du parchemin avec ceux du testament de Samot... et maintenant la taille pré-supposée du Saint homme qui n'attendait qu'à trouver concordance parmi les sources que pouvait posséder l'Eglise.

— Nous pensons qu'il serait maintenant temps de confronter le Fémur à une foule éclectique afin de voir si quelque personne pourrait provoquer une "réaction miraculeuse" de la part de l'objet, qui serait susceptible d'étayer sa condition de relique.
Alvira
Il n'était en rien facile, d'exhumer une relique, ou possible relique, et d'en faire état autour de soit sans paraitre, totalement dérangé, ou susciter l'envie de plus d'un.
La Dame de Peyrehorade avait beau dire, avait beau être enthousiaste, il y avait de quoi perdre la tête. Les sommes en écus sonnant et trébuchant furent repoussé avec tout aussi d'insistance qu'on ne tentait de convaincre de la vendre.

Des contacts, elle en avait prit, non pas pour mettre aux enchères sa trouvaille, mais surtout pour qu'elle profite à tous. Qu'elle soit reconnu, et que tout les Gascons puissent en bénéficier. Une relique pouvait se montrer bénéfique pour la santé des gens. Miracles ?! La Gasconne le souhaitait.
La Foi Aristotélicienne devait être la seule reconnu et toléré en Gascogne, quoi de mieux pour lancer un élan des fidèles auprès du Très-Haut ?!

Dans la pièce jouxtant celle où se trouvait Marie-Clarence et Confucius. Alvira entendait ce qui se disait. Elle était en effet occupé à finir une correspondance avec un villageois qui lui revendait du blé à bon prix pour la Mairie. Les affaires étant les affaires, les mort pouvant toujours attendre, la Bourgmestre avait donc décidé de ne pas faire attendre les vivants.

Une fois fait, elle se rapprocha du "couple" d'expérimenté.


Bonjour Monseigneur, je ne saurai rajouter quelquechose de plus clair et étayé que ce qu'à déjà fait Confucius.
Une procession est-elle envisageable ?! Pour la population, et le bénéfices sur la santé des Gascons, leur réactions, etc, y a-t'il un déroulement particulier ?! Un ordre établie ?!


Organiser, encore et toujours, c'était le quotidien de la madame. Ordre dans le désordre, mais jamais l'inverse, ou si peu, et surtout, qu'en taverne. Les distractions méritaient de rester dans un cadre parfois défini. Ce n'était pas l'heure de faire n'importe quoi et l'Evêque éclairerait surement de son savoir, les questionnements des deux collectionneurs de cailloux.
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Marie_clarence
Marie entra invité par l'homme tout en écoutant ce qu'il disait. Elle prit la peine de s'installer pour regarder intriguée l'objet tout en écoutant ce que l'homme disait sans détacher son regard.

Vous semblez avoir bien étudié la question et avoir une certaine expertise sur le sujet. Pour un homme qui a l'air passionné, je m'étonne qu'on ne vous ai jamais proposé de rejoindre l'office de St Théodule

Si seulement ils pouvaient trouver là bah des personnes comme Confucius pour renforcer l'équipe, ce serait certainement un plus il n'y avait pas de doute.

Je connais Dame Alvira, bonjour ma fille !

Répondit t'elle d'un sourire.

Je vais être franche avec vous, montré çà à Rome, un os est un os, trouvé n'importes quel pouilleux dans une fosse commune et scandé à la relique. ... Ils ne daigneront même pas un regard dessus à l'office.

Un rictus, ironique, un peu amusé mais elle était tranchée et net bien que çà voix restait parfaitement joviale et enjouée. Elle leva ensuite une main et pointa son index sur la boite et le parchemin.

Par contre çà....nous dirons que c'est votre clef. Il y a au Saint Siège des copies des logions, si ce sont les textes originaux....mmmm

C'était même jouissif, c'était une découverte qui n'avait pas de prix, une perle, un trésor de culture, de Sainteté. Elle avait du mal à caché sa joie et affichait un grand sourire. Puis ses sourcils se froncèrent alors qu'elle écoutait l'explication entière.

Le 17 ème ? Pouvez vous me le lire ?

Une fois éclectique ou éclésiastique ? Ca fait une différence, je serai ravie de l'observé de plus prêt mais j'avoue que j'aurai peur de le touché trop. Et bien ma fille, nul procession tant que la relique n'est pas certifiée sinon c'est de l'hérésie. Aussi la première étape, je vais vous demander à vous ou sire Confucius de me faire une lettre écrite, avec vos témoignages conjoints.

Tout ce que vous venez de me dire là, il me le faut sur papier. Ensuite avec votre accord, je peux apporter la boite avec ses trésors jusqu'au Saint Siège et le faire étudier par les experts de l'office du cornichon. ...oui, oui...fin c'est ainsi que çà s'appelle pour les reliques.

Je vais voir ce que je peux faire pour accélérer le processus qui risque d'être un tantinet long. Maintenant pas d’enthousiasme trop pressé, tant que cette relique n'est pas expertisée et certifiée, elle reste aux yeux du monde, un vulgaire os je le craint d'où notre mission capitale de le protégé et qu'il soit estimé à sa juste valeur.

Puisse le Très-Haut être remercié d'avoir mit ceci sur votre chemins et puissiez vous tout deux être bénis par votre entreprise.

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Confucius.
Le frère opina aux dires d'Alvira et de Msg Marie-Clarence :

— Merci, je dois dire que je suis déjà quelque peu coutumier de cette institution de par mon ancien mentor qui en était membre, mais que je n'aie jamais pensé à la rejoindre.

Confucius avait pour sa part déjà donné de longues années de service aux institutions de l'Eglise et, même s'il ne comptait plus s'investir à temps plein dans un de ses ordres, cela ne l'empêchait pas de s'intéresser et de donner un coup de main à l'expansion de la vraie foy lorsque l'occasion se présentait.

— En effet, c'est pour cela qu'une étude préliminaire me semblait nécessaire afin de ne point poindre à Rome avec rien de plus que l'Os et quelques suppositions qui ne mèneraient à rien. Avant d'entamer toute démarche, nous tentons de rassembler le plus d'éléments possible.

L'évocation des logions de Christos sembla éveiller une nouvelle fois l'intérêt de Monseigneur, et à Confucius de lui faire lecture du 17ème :

— Logion 17 : Et lorsqu'on l’interrogeait sur le Paradis solaire, Christos répondait : " Il ne suffit pas de vous dire où il se trouve mais de vous montrer comment s'y rendre, d'ailleurs suivez-moi : on a de la marche à faire. " L'écriture de ces écrits semble concorder avec celle que je pus lire à Rome sur le testament du St et sa signature, j'imagine que cela sera facilement vérifiable une fois le tout envoyé là-bas.

Monseigneur sembla cependant proscrire toute procession et renvoya Confucius et Alvira vers l'office du Cornichon de St Théodule.

— Eh bien, une foule éclectique comportant des ecclésiastes, entre autres. Je pense que confronter l'ossement à une foule composée de personnes disparates : invalides, malades chroniques, hommes pieux, repris de justice, et cætera, pourrait être intéressant. La chose serait différente d'une procession : puisque pour l'instant nous chercherions à découvrir un éventuel bienfait de l'objet, plutôt qu'à le faire révérer ou diffuser. C'est pour cela que nous avons décidé de faire appel à vous, Monseigneur, car nous souhaiterions que le peuple comprenne bien que le statut du Fémur n'est encore en rien assuré, et que l'Eglise comprenne bien que nos intentions ne sont pas de susciter de fausses dévotions mais de lui épargner un travail préliminaire.

En sus inviter la communauté aristotélicienne de vostre diocèse à la redécouverte d'un pan de son patrimoine me paraît également être une bonne idée pour le rassembler, à l'heure où sa foy et sa confiance, ciments de ce monde, tendent à s'effriter face aux partisans de la Créature Innommée. Il sera toujours temps de coucher nos déclarations plus tard et, peut-être en récolterions-nous davantage susceptibles d'étayer le dossier en menant cette confrontation, qu'en pensez-vous ?
Alvira
Alvira ne savait pas trop quoi dire de plus.

Le terrain sur lequel elle se trouvait être lui était inconnu. Elle donnerait tout les éléments qu'il faudrait mais se trouvait un peu bête face à tout ce qu'expliquait Confucius. Sans s'avancer plus, elle ponctua seulement ses paroles d'un hochement de tête alors qu'il poursuivait ses explications.

Une fois qu'il eut finit, c'est un petit raclement de gorge qui se fit entendre.


Je ne sais quoi vous dire de plus que, je ferai ce que vous trouverez souhaitable afin que cet objet soit clairement identifié comme étant une relique, si elle l'est bien sur.

Autrement, je ne dirai pas "non" à un peu d'aide pour fournir tout ce qu'il faudra amener au dossier. Je ne suis peut-être pas la meilleure personne désigné pour cela mais c'est ainsi. Il s'en est trouver être dans mon jardin et pas celui du voisin !


Un léger rire se fit entendre, aussi léger que court avant qu'elle ne reprenne son sérieux, attentive à ce que l'on pourrait lui répondre.
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