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[RP] Les festivités se terminent toujours par un BAL !

Melissandre_malemort


Mélissandre de Malemort n'avait point réellement envie de danser. Elle se tenait depuis quelques jours à l'écart des festivités, mais on était pas princesse sans devoir assurer un minimum de représentation, et elle avait fini par sortir le nez de sa tente pour se rendre au bal censé clôturer les joutes, vêtue avec une simplicité recherché d'une robe d'un bleu profond brodé de croissants de lune, les cheveux noués sur la tempe et une couronne de saphir soulignant son front marmoréen.

Suivie d'une demi douzaine de damoiselles triées sur le volet, la fille de France fait une entrée aussi discrète que possible et se glisse parmi les convives avec l'intention manifeste de se faire oublier. Elle n'avait aucune envie de danser, mais la curiosité outrepassait la langueur et il était intriguant de découvrir jusqu'à quel point le jeune prince de Cetzes avait grandit depuis leur dernière rencontre.

Remarquant du coin de l'oeil Amarante et Arnarion, elle hésite mais reste à l'écart, peu désireuse de voir son confesseur lui tomber sur le coin du nez parceque sa robe lui semblerait un rien trop échancrée.

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June
A son tour de rentrer sur la piste de danse !

Enfin, d'abord il y avait eu le banquet, les discussions, les regards, les frottements de jambes et les bruits des froufrous féminins - et masculins ! -, bref tout le bazar réglementaire avant d'aller guincher et de finalement avoir les derniers résultats des joutes.
June était de bonne humeur : pas mécontent de sa performance pour une deuxième joute, il avait apprécié l'ambiance générale qui avait animé le tournoi tout du long, et finir par un bal lui rappelait son passé diplomatique ; il aurait là l'occasion de réviser ses vieux souvenirs, en baisant quelques mains par là et en entamant quelque discussion par ici. Qui dit bal de fin de joutes, dit aussi la class'attitude. Il avait choisi de laisser son habillage habituel au campement, sous la bonne garde de sa suite équestre qui n'en avait probablement pas grand-chose à carrer. Qu'à cela ne tienne, il avait emporté pour venir à Lévis ses derniers achats faits à Paris : il portait ce soir-là une paire de braies en lin longues jusqu'en haut du mollet, colorées d'un brun foncé épicé qu'il aimait beaucoup. Elles étaient tenues en haut par une ceinture de cuir noir et en bas par une paire de bas de satin blanc qui se cachaient dans des bottes hautes de cuir brun remontées jusqu'aux genoux. Rien que ça, c'était déjà top tendance, alors je vous parle même pas du haut. Bon, si, quand même, ça peut aider : il portait pour accompagner cela une chemise blanche aux manches longues, en satin elle aussi, recouverte d'un gilet brun fermé de deux boutons d'argent. Autour de son cou, un foulard blanc était noué de façon parfaite, le bout de l'étoffe descendant sur sa gorge et se rangeant à l'intérieur du gilet. Sur son épaule gauche se tenait un long mantel noir. Bref, vous imaginez bien : il était beau.

Si June avait un deuxième prénom, ce serait certainement Élégant. Et le troisième Modeste, oui. Mais en attendant, vanité ou non, il avait la classe à Dallas et partout ailleurs, et c'était bien là le principal. Il s'essuya les lèvres avec un tissu qu'il supposait être une serviette ; ce banquet avait été des plus raffinés. Il alla un instant à son campement voir si les chevaux allaient bien, puis il revint. Se dirigeant vers le lieu où se jouait une musique endiablée qu'il appréciait déjà, il avisa qui était là : Léanore, la femme médecin qui l'avait soigné lors de ces joutes, et qu'il connaissait à l'hérauderie, apparemment accompagnée de son compagnon, époux ou pas encore ; Amarante, vue quelques jours plus tôt sur le sable de la lice d'entraînement ; le père Arnarion, qui avait célébré la messe, était resté pour finir la soirée. Pour les autres, il ne les connaissait pas, ou alors de vue. Et il restait Mélissandre, accompagnée de sa suite féminine ; son esprit junesque se demanda comment elle pouvait caler son corps dans cette robe aussi ajustée. Qu'importe, il balaya la pensée et observa ceux qui entraient après lui. Peut-être trouverait-il une cavalière sympathique aussi élégante que lui, ou moins. Plus n'étant tout simplement pas possible.

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Amarante.
Dans un coin, seule à regarder les allées et venues des danseurs et autres ... La brune Bretonne était plus perdue dans ses pensées qu'autre chose, se demandant bien pourquoi, elle était venue à ce bal ... Elle soupira encore, tant qu'à faire d'être venu, autant rester jusqu'à la fin et voir le spectacle jusqu'au bout non ?

Elle avait observé un petit moment Léanore et son compagnon parler au Père, sans pour autant entendre ce qu'ils disaient ... Son regard fut ensuite attiré par une arrivée Princière ... Elle reconnut facilement Melissandre. Elle sourit, contente de la voir ici ... Cela faisait déjà plusieurs semaines, qu'elles avaient fait connaissance en Normandie ...

Elle se bougea de là où elle était, lissant au passage quelques plis de sa robe et s'avança vers la jeune Malemort ...


Le bonsoir à vous, Altesse ...

La brune s'inclina respectueusement et elle lui adressa un sourire ainsi qu'à ses suivantes ... Tout de suite, dès leur première rencontre, elle avait apprécié cette jeune femme ...

Il me semblait bien que j'avais vu les couleurs de votre famille ... Je suis ravi de vous revoir ici ... Vous êtes venu encourager votre sœur ?

Oui, elle savait que Melusine joutait. De par le panneau d'affichage, mais aussi parce qu'elle avait rencontré la jeune femme lors de son séjour à Limoges ...

Son regard fut attiré par le jeune homme blond qu'elle avait regardé à la lice d'entraînement. Il était très élégant et cela la fit sourire ... Même certains hommes semblaient s'intéresser à la mode ...

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Philippe.de.cetzes
Finalement le Prince décida de changer le programme, contre toute attente. Peut-être parce que certains des finalistes n'étaient pas encore là, sans doute parti se rafraîchir entre le gigot d'agneau et la bourrée. Qui ne le ferait pas ? Et comme il ne voulait faire attendre indéfiniment ses convives, il fit dire aux musiciens d'entamer un air dansant, qui précèderait la première danse qu'il devrait offrir pour ouvrir le bal, puisque la coutume lui commandait cela. Son carnet était assez rempli et il devrait redoubler d'effort pour toute la soirée encore. Après, ce serait un long et voluptueux repos qui l'attendait, mais il ne lui tardait pas encore. Bref. L'ouverture du bal était annoncée. On allait danser, boire encore, bien sur, jouer, observer, se cacher, s'échapper, bouder, rire, envier. Tous les sentiments pourraient y passer et de cela le jeune Prince tirait quelques satisfaction et même quelques satisfaction contrebalançant la question qui le taraudait : avec qui ouvrir le bal.

Le bal va donc commencer directement. Sans passer par la case récompense des jouteurs. On le fera plus tard, soit au milieu du bal soit à la fin de celui-ci. Comme ça on est pas bloqué pour jouer en attendant la fin des résolutions des divers tournois !

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Joutes équestres & verbales de Lévis. 20 avril
Arnarion
Un sourire et hop, on se retire
Se tournant vers le comte et sa fille
Bonne soirée, Messire, ma Dame. Et puis vers Léanore. A vous aussi, ma chère enfant.

Puis il continua sa ronde de garde, son bréviaire en main. Que de monde ! Il avait du mal à marcher tant il devait éviter de piétiner ou de se faire piétiner. La musique redoublait d'entrain et la danse, de vivacité. Il y avait à présent tellement de monde que la marée humaine avait englouti Philippe qui ne dépassait gère que de la pointe des cheveux, mais ne semblait pas se noyer pour autant, mais nager paisiblement de l'un à l'autre de ses invités. Contre vent et marée, Arnarion nagea péniblement jusqu'à un des coins de la tente. Décidément, il voguait de tente en tente. Après les problèmes à l'Abbaye, il pouvait enfin se reposer et se délasser. Il prit une coupe remplit de quelque chose dont il n'avait aucune idée et la but d'un train. En la reposant, il aperçu un visage connu lui-aussi, mais qui paraissait s'ennuyer dans un coin opposé au sien. Elle ne l'avait peut-être pas vu... Il fit donc le tour pour aller lui transmettre ses hommages.
Sans se faire voir, Arnarion apparut par derrière l'épaule de la princesse de Malemort. Il resta silencieux, même si il riait intérieurement de la petite taquinerie qu'il était sur le point de commettre et dit d'une voix sifflante.
Bonsoir, princesssse.
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Sofja
La veille, Sofja avait soigné sa petite blessure sur sa poitrine. Le choc lui avait coupé le souffle sur l'instant mais elle s'en tirait avec un joli bleu, violacé, rougeâtre... bref quelque chose d'un peu répugnant sur cette peau blanche. Pour la nuit, elle avait appliqué un linge bien frais avec du gros sel pour calmer l'hématome. Et bu une tisane de passiflore pour calmer les douleurs musculaires. Son corps n'était pas habitué à autant de chocs en si peu de temps.

Le lendemain, c'est une Jagelonette toute fraiche qui se réveilla dans les draps soyeux de son lit d’appoint. Oh le bleu était toujours présent mais la couleur plus correcte, dirons nous. Elle en profita pour aller assister aux joutes verbales. Un exercice bien difficile à son goût, elle qui n'avait point l'habitude de danser avec les mots.

Mais ce fut surtout la soirée qu'elle attendait patiemment : le bal ! Mais il y avait un souci d'importance : elle n'avait pas de cavalier. Tant pis, peut être qu'elle trouverait une fois là bas. Cela faisait un moment qu'elle n'avait pas pu assister à de telles festivités. Il lui en fallait plus pour gâcher sa joie.

Elle se prépara donc avec autant d'enthousiasme qu'une pucelle qui va à son premier bal. Et la robe était toute choisie, une splendeur de Clarinha que son ex époux lui avait offert peu après leur mariage. Alors surement qu'elle ne rentrerait pas dans le "cadre", un peu trop frivole, osée. Mais elle reflétait son état d'esprit et se moquait bien du "qu'en-dira-t-on".



Dans la douceur de cette soirée, Sofja entra dans la sal de bal. Plusieurs convives étaient déjà présentes. Sofja salua d'un signe de tête quelques personnes qu'elle connaissait.

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Dicte Mlle Liberté

[Bannière en construction]
Lisa_de_niraco
Remise de sa chute, après être passée au camp Rouvresque, La Rose avait fait remettre à Seth sa demande pour l'accompagner au bal de clôture.
Elle avait passé une robe satinée pourpre aux liserés et détails dorés.
Sa tignasse docile était sagement remontée en un chignon aux mèches rebelles et Bertille, occupée à ranger le campement Rouvresque, y avait glissé quelques fils dorés.

Une cape pourpre, elle aussi, fut passée sur les frêles épaules de l'ébène qui salua Will et Bert avant de se rendre à l'entrée du bal. Oui elle attendrait devant.
Pour savoir si elle irait seule, ou accompagnée.
S'il venait pour l'accompagner, elle serait heureuse au moins le temps du bal.
S'il ne venait pas, Lisa resterait Lisa.

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Art.II Rien n'est plus beau qu'un Niraco, sauf deux Niraco.
Albin.
Pourquoi pas rester jusqu'au bout à ces joutes? Il y a eu une rencontre intéressante, une élimination dès le premier tour par un Cetzes et pour finir il y aura ce bal.
Ce bal, Albin espérait pouvoir danser un peu avec la belle italienne qui l'accompagnait au départ, celle qui l'accompagne partout depuis quelques mois d'autant plus de leur liaison qui s'était crée.

Une femme, ça met toujours du temps à se préparer alors Albin n'allait pas attendre et le rendez vous était donné au bal.

Une fois au bal, Albin aperçu qu'il y avait toujours du monde, pas autant que lors du principal des festivités mais du monde quand même. Peut être juste un début et que d'autres n'allaient pas tardé.

Puisque cela faisait longtemps, l'Ar Sparfel s'approcha de Sofja pour la saluer.


Bonjour Sofja. Cela fait longtemps.
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Sofja
Sofja avait pris la direction des boissons, il faisait une chaleur monstrueuse. L'air était lourd et tous ce monde dans cet espace, étouffant. Un petit verre de vin blanc bien frais calmerait cette chaleur ambiante. Elle tournait donc le dos à tous le monde et n'entendit pas les pas derrière elle. La voix d'un homme la fit sursauter, heureusement, elle n'avait pas perdu une goutte de ce délicieux abreuvage.

    Ohh Albin, bonsoir.


Effectivement, cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas revu cet homme. Comme beaucoup, leurs vies avaient prit des directions différentes, chacun avec ses préoccupations. Mais ce n'était pas l'éloignement qui effaçait les souvenirs, non.

    Comment vas tu ? Tu n'es pas avec ta femme ?


En parlant de femme, Sofja ne pu que penser à Anna qui lui avait annoncé quelques mois auparavant, qu'elle ne sentait plus le sang des Jagellon couler dans ses veines. Sofja avait donc validé ce choix en la reniant officiellement. Dur décision mais cette situation était juste impossible pour la Vicomtesse.
Soit on était un Jagellon, soit pas.
Il n'y avait pas de demi-mesure.

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Dicte Mlle Liberté

[Bannière en construction]
Jason_ludgaresvissac
Il était des lieux où il allait devoir aller, non point qu'il aimait ce genre de rendez vous, mais c'était comment dire la fin obligée. En plus il avait promit à une dame de l'inviter pour une danse.. Il avait donc profité des soins du loup qui avait tout fait pour détendre ses muscles endoloris après le pas d'armes. Le pain avait été le bienvenue..

C'est en compagnie de Mordred qu'il se rendit une fois fin prêt sur les lieux du bal.



En pénétrant sur les lieux il y avait déjà un peu de monde, il salua d'un signe de tête les personnes connues et se dirigea vers les boissons afin de partager avec le brun un hanap en attendant le début des réjouissances.[/i]
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Hoeldetrajan
Après l'effort, le réconfort. Après les chutes, et les victoires, le bal et la danse. Anne arriva la première. Hoel en second. Il la retrouva, la voyant pour la première fois vêtu d'une robe. Garde royal elle portait souvent son armure. Elle était resplendissante. Lui tel un amoureux de la première heure était ravit de l'avoir à son bras. Ensemble, le breton et la royaliste allèrent saluer les amis. Ils étaient quelque part la preuve que les choses avaient bien changée entre les deux pays.




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Melissandre_malemort
Et flute...

Mélissandre détourne le menton en découvrant June, non sans réprimer une expression admirative. Si il était un odieux connard, au moins l'Angevin avait il un gout très sur en matière de vêtements. Elle hésite une seconde à se signaler à lui, puis songe qu'il lui a très froidement indiqué n'avoir aucun desir de passer outre les vieilles rancoeurs.

Tout à ses pensées, c'est donc un véritable bond de lièvre quand Arnarion vient lui souffler à l'oreille et elle pivote dans un froufrou de velours bleu royal pour lui faire les gros yeux.


- Bonjour Révérend Père. Amarante, vous êtes ravissante, ma chère. Je suis bien heureuse de vous revoir. Je suis en effet venue pour Mélusine. Avez vous vu avec quelle Maestra elle a jouté?

Un silence amusé, avant de faire les présentations, agitant joyeusement sa hanap de vin épicé sous le nez du prêtre pour lui éviter d’émettre la moindre réserve.

- Révérend, je vous présente ma cousine, Amarante. Cousine, mon confesseur, Arnarion. Il est venu vérifié que je ne buvais rien de plus fort que du vin chaud, j'imagine?
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Jenifael..luna
    Une robe? Oui. Laquelle? Eh bien au début, elle penser mettre la noir, puis au final, le temps clément lui avait parut plus propice à une robe verte. Elle ne serait pas lionne, mais printanière aujourd'hui donc. La robe était néanmoins légère, en haut, elle agrémenta celle-ci d'un collier et la voilà prête, cheveux dans le filet. La jeune fille vint au bal, après s'être longuement demandé si elle venait ou non. Son choix fût de venir. En arrivant elle repéra Mélissandre et s'en approcha, prenant soin de s'éloigner de la vicomtesse de Jagellon, qu'elle trouva vulgairement vêtue.

    "- Bonjour votre Altesse royale. "

    Elle afficher un sourire amusée à celle-ci.


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Bannière By Rosalinde.
Avatar By moi-même
Amarante.
    [ Avec Melissandre et Arnarion. ]




Alors que la brune s'était avancée vers sa « cousine », elle la vit sursautée et elle comprit vite le pourquoi de ce sursaut ... Le Père qui avait fait la messe, était derrière elle ...

- Bonjour Révérend Père. Amarante, vous êtes ravissante, ma chère. Je suis bien heureuse de vous revoir. Je suis en effet venue pour Mélusine. Avez-vous vu avec quelle Maestra elle a jouté?

La brune salua le Père d'une petite inclinaison du buste et sourit à Melissandre ...

Le bonjour Mon Père ...

Puis à Mélissandre ...

Oui Altesse, elle a parfaitement jouté, mais elle est tombée sur un jouteur coriace et très fort en la personne de Son Altesse Lexhor d'Amahir ... D'ailleurs, il était amusant de le voir se prendre au jeu comme cela ...

La brune regarda Melissandre agiter sa chope juste sous le nez du Père ... Elle pinça les lèvres, amusée ...

- Révérend, je vous présente ma cousine, Amarante. Cousine, mon confesseur, Arnarion. Il est venu vérifier que je ne buvais rien de plus fort que du vin chaud, j'imagine?

La brune rougit un peu ... Bien qu'elle sût que les Malemort voyaient en elle une « cousine » puisque étant la sœur d'Arga, jamais encore, cela n'avait été dit en public, hormis en taverne Normande ... Elle se sentait déjà très honorée d'être accepté comme ça par la famille, même si elle n'avait pas une goûte de sang Malemort dans les veines ... Mais alors, si cela se savait maintenant, elle se sentait un devoir de leur faire honneur ... Bien qu'elle prît toujours sur elle de faire honneur à son frère, même avec du sang Breton ...

Elle adressa donc un nouveau sourire au Père Arnarion ...

Je suis ravi de faire votre connaissance Mon Père. Je suis sûr que Damoiselle Melissandre ne fait rien, de non autoriser ...

Elle tourna son regard vers la jeune femme et lui sourit un brin amusée et de connivences ...

Elle tourna ensuite son regard émeraude vers une jeune femme vêtu de vert, s'avancer vers eux et saluer Melissandre ...

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Melusinedemalemort
Mélusine anadyomène sortait des eaux de son bain, dégoulinante de simplicité. L'eau encore chaude laissait s'échapper quelques volutes de vapeur qui dansaient à la traversée du corps devenu flou. Un frisson était né d'une source nuque à une chute de rein transcendé par le pas lent qui menait l'altesse sur les linges qui maculaient le sol. Le bain n'avait jamais été un moment agréable pour la Princesse car trop ritualisé, elle leur préférait, et de loin, les baignades sauvages.

Les petites mains s'agitaient tout autour d'elle en silence, chacune prenant la place qui était la sienne, s'affairant à la tâche qui lui était confiée. Une chemise de soie aux longues manches finissait de sécher la peau encore moite et venait d'une claque pudique envelopper la chair princière. le corset ouvert par une fente lacée tentait à épouser les formes juvéniles de la pucelle qui sortait à peine de l'enfance, les manches courtes laissaient à la chemise le loisir de venir cascader jusqu'aux souliers. L'habillage prenait fin avec le surcot bien plus austère que le reste de la tenue mais dont la rareté de la confection n'avait rien à envier aux autres pièces. L'hermine venait parfaire la tenue qui pouvait sembler des plus simple aux yeux inexpérimentés mais qui témoignait de longues heures de travail minutieuses.

Les cheveux perlaient encore de quelques gouttes qui se voyaient ôtées à chaque passage de brosse, légèrement ondulant, ramenés vers l'arrière ils laissaient découvrir les oreilles sur lesquelles trônaient des pendants courts terminés d'une perle finement ciselée. La princesse peu coquette aimait à investir de temps à autre dans des pièces peu communes. Certes sa collection n'était pas des plus fournies mais elle renfermait là quelques pièces rares qu'elle aimait parfois arborer aux occasions particulières. La broche de feue sa mère faisait partie de ces bijoux qui prennent la valeur des sentiments que l'on vient à leur accorder. L'on vient sceller à sa courte chevelure une coiffe dont le voilage venait à tomber long sur l'arrière ainsi travaillaient les imaginations à deviner la couleur des cheveux de telle ou telle femme.

Voici le jeu qui tiendrait Mélusine en haleine pour quelques minutes durant avant de ne trouver une autre occupation à cette soirée qui s'annonçait des plus longues. Il y avait celles qui useraient leurs chausses à virevolter vivement sur la piste et celles qui devraient rivaliser d'inventivité pour ne pas sombrer en un gênant sommeil. Elle entra gracieusement marchant lentement vers le banc près des musiciens, ce qui était pour elle, une place de choix.

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