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[RP] Les festivités se terminent toujours par un BAL !

Lilly_de_troy
Qu'est ce qu'elle s'ennuyait à ce bal. Personne ne venait la voir et elle n'allait non plus voir personne. Faut dire qu'elle n'en connaissait pas un rayon pour retenir tous les noms des princes et princesses qui se trouvaient là ce soir. Elle avait tenté une approche auprès de la Vicomtesse Neige mais suite à une altercation entre une princesse, le prince et le neveu de cette dernière, elle avait du partir avec le dit neveu.... Dommage elle n'avait donc plus trop de repère. Et le prince lui était occupé à faire le "beau" pour la clôture de ces festivités. Elle posa donc son verre, se redressa et sortie la tête haute de la tente du Bal.

Elle prit donc la direction du château en humant l'air doux de la nuit.

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Albin.
[Cinq, quatre, trois puis deux..]


Mordred était donc Breton d'origine normand, cousin de Fred, voila qui était noté dans l'esprit d'Albin. Peu de temps après Jason et Mordred durent partirent, Albin en poussa presque un ouf de soulagement car le comportement plus qu'étrange, selon lui, était embarrassant.

Sofja traduisait la pensée du duc tourangeau, sans la danse mais les affaires sont les affaires.


Au plaisir de vous revoir.

Puis de nouveau à trois, c'est Sofja qui parlait maintenant de s'éclipser pour rejoindre Aemilia. En évoquant "demi soeur", Albin n'avait pas comprit de suite oubliant se détail à force de croiser l'agnelle que ce soit au conseil ducal de Touraine, dans les couronnements, diverses festivités et même en taverne.

Ah oui Aemilia. Fait donc Sofja c'est normal c'est ta soeur. Si Sarah était là j'en aurais fait de même.

C'est ainsi que le petit décompte du cinq, quatre, trois , deux et non pas un ni bonne année, on s'arrête à deux pour finir par un souhait de Lysmee.

La rejoindre?

Voyant le regard et tirer par le bras en direction de Hersent, Albin comprit qui était le "la".

Je vois, a croire que tu t'es déjà attaché à la bridée.

Juste le temps de finir cela que le couple arriva près de la Baronne de Vignory.

Ma chère mère, toujours aussi élégante quand il s'agit de porter des robes lors de ce genre d'occasion.
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Axel_baccard
Axel ne supportait pas que Thibérian se moque des gens minuscules et pour cause, ce n'est pas pour rien qu'il la surnommait la Brindille. Elle en avait à l'accoutumée la taille et l'allure. Bon pour le coup, avec son petit ballon et ses flotteurs , elle ressemblait plutot à un bouchon de champagne qu'à une tige de paquerette...Mais voilà , c'était temporaire !
La blonde s'amusa de la briève joute verbale qui se joua devant elle , entre l'Impertinente et l'Impétueux. Et sans se préoccuper ou presque des grognements du Géant elle répondit.


Je vous remercie votre Altesse, notre enfant sera honoré de recevoir un présent de votre part, et sachez que vous êtes d'ors et déjà notre hôte pour les festivités qui suivront sa naissance et son baptème.
Elle lui sourit et lèva le nez vers son époux qui râlait par avance. Elle lui répliqua un simple : "Oui , oui mon ange, bien entendu ", qui espérait sonner le plus vrai possible, alors meme que la Précieuse , connaissant l'incompétence patenté de son amour en matière de mode, avait cessé d'écouter ce que disait Thib, après son " mon fils".
Pour le faire taire et le calmer définitivement, elle se permit de clore sa bouche de ses lèvres avant de reprendre plus bas juste pour la Princesse.

Pour ce qui est de son habillement, ne vous inquiétez guère son père aura autant le droit à la parole que moi en ce qui concerne l'artillerie de la garde...
Lorsque Mélusine fut introduite par sa jumelle, la Blonde se fendit à nuveau en deux en un bruissement de tissus soyeux. Puis laissant pour une fois son mari en placer une, elle laissa la jeune femme répondre au Géant et raconter son parcours dans ces joutes
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Béanours forever!
Zoyah
Visiblement ce bal respirait l'ennui pour bon nombre au vu des tronches dégoulinantes d'enthousiasme qu'elle parvenait à capter dans son champ de vision. Le duc d'Etampes et quelques têtes couronnées semblaient pourtant passer un agréable moment. Quant à Clichy, il avait visiblement oublié de bouffer un clown ce matin et c'était plutôt fait servir un porc-épic.

« Je vous taquinais Iohannes, vous me sembliez bien mutique. ».. répondit-elle aux sarcasmes avant de pousser un soupire, elle qui avait espéré des retrouvailles plus joyeuses. Raté.

Puis, elle s'éloigna lentement de quelques pas afin de demander une coupe de vin à valet. Coupe qui l’appelait depuis le buffet. Ce fut également l'occasion de libérer discrètement son prime amant de sa présence. Son regard se posa sur son poignet qu'elle avait entouré d'une mousseline prune et piqué d'une jolie broche d'or et de pierres d'ambre. Elle n'avait jamais trop aimé danser, préférant largement regarder les autres. Autant dire qu'en cet instant, elle était servi et en vint presque à bénir sa blessure. Entre le jupon fendu de son brocard noir, apparaissait un satin d'une cotte prune également qu'elle remit discrètement en place comme si elle cherchait à s'occuper les (la) mains, signe d'une gêne évidente chez Zoé dont elle seule connaissait l'origine.

Enfin, elle reçut avec un sourire reconnaissant le nectar divin. Ses lèvres pleines touchèrent la coupe et elle put savourer un vin de clairet frais tout à fait délicieux qui lui remit du baume au cœur. Le long regard céruléen se posa sur Léandra et …." c'est moi où elle tire une drôle de tête ?!"La bouche vermeille s’arrondit. " Non, mais visiblement, elle semble souffrir le martyr ! " Les sourcils noirs se froncent légèrement. "Il danse si mal que ça ? Non parce que franchement, il ne manque pas de grâce. Il a mis trop d'eau de Cologne !" Écarquillement des mirettes azur. "Ou alors il a des boutons ?" Froncement du nez. "Peut-être tout ça en même temps d'ailleurs"... moue un rien écœurée.
La caboche légèrement penchée sur le côté, la Valençay observe et analyse. Elle n'en saura rien pour l'instant. Au retour de Léandra, Zoé s'approche d'elle …
«  Vous sembliez bien en peine... »
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Arnaud_giboint
La tente du bal s'emplissait de plus en plus, quelques têtes connues avaient fait leur apparition tandis qu'Arnaud se tenait pour sa par aux cotés de Léanore prés du buffet en profitant pour se rafraichir d'un jus de pomme des plus délicieux. Le prince avait fait son entrée saluant les uns après les autres jusqu'au moment ou il esquissa quelques pas de danse avec une demoiselle, ce qui marquait l'ouverture du bal.
C'est à se moment la qu'Arnaud senti la petite main de Leanore se glisser dans la sienne, il refermea ses doigts autour de la main, et la regarda, elle arborait un sourire lumineur et ses yeux brillaient de milles étoiles, visiblement elle était plus qu'heureuse de se trouver là, et son geste dignifiait que c'etait bien parce qu'elle y était en sa compagnie, posant son hanap sur la table du buffet il lui murmura.


Ma très cher fiancée me fera t elle l'honneur de m'accorder cette danse ?
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Lexhor
Au bras de la baronne d'Evron , qui quittait sa forme de poney rose pour les bals, c'est plus pratique pour danser, le Prince de Montlhéry fit son entrée dans la salle de bal, en toute technique d'arrosage donc. Prêt à danser, picoler et ragoter à tout va. Il faut dire qu'il y avait matière avec tout ce monde qui se pressait dans la salle de bal. En plus il y avait des impériaux. Des cibles de premier choix pour les commérages. Et comme après tout bal qui se respectait, il raccompagnerait sa cavalière jusqu'à ses appartements tantesques pour boire un dernier verre. Et plus si affinités. Et plus, donc.

Est allé se mettre sur un o-ran-ger, est allé se mettre sur un o-ran-ger. Sur un O, à la volette, sur un O, à la volette, sur un O-ran-ger.

D'humeur joyeuse il dodelinait de la tête en rythme avec la voix mélodieuse de sa compagne qui répétait en boucle une petite chansonnette bien mignonne. La nuit avait été agréable, ce qui expliquait les bonnes dispositions de notre adolescent de plus en plus attardé qui fredonnait par moment avec elle. Il hocha la tête pour acquiescer à sa remarque.

C'est parce que la mélodie est simple.

Vêtu lui aussi d'une tenue réalisée par sa fille, à sa demande expresse, pour s'accorder avec celle d'Erwelyn et surtout marquer plus de points encore auprès d'elle, Lexhor était armé pour le bal. Ce serait la première fois qu'il porterait du rose. Fianchtre, jamais il n'aurait pensé que cela arriverait un jour. Mais qu'est-ce qu'on ne ferait pas par amour à 15 ans ? Le vin, puis l'eau de vie de poire ingurgitée peu avant lui avaient ôté de la tête toute considération quant à la couleur de sa vesture du jour. Puis en plus, le rose n'était pas trop criard. Et puis il revenait aux grands de ce monde de révéler les modes. Son regard se posa sur les nombreuses personnes déjà présentes dont Rosalinde et Aemilia entre autres têtes connues.

Qu'est-ce qu'on fait ?
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Melissandre_malemort
Mélissandre jette un regard noir à Thiberian. Pas de froufrous, vraiment? Elle avait déjà quelques idées de cadeaux spéciaux, avec supplément dentelles, pour sa peine. Fière de sa petite idée, elle adoucie en désignant la chevelure blonde du duc du bout de l'index.

- Je note qu'il y a quelques efforts capillaires. Le mariage vous réussi.

Et de se tourner ensuite vers Axelle. Le ventre bien rond de la duchesse exerce sur Mélissandre une fascination empreinte d'amertume. Il y a peu encore, elle s'imaginait porter une nombreuse progéniture Franco/Impériale en tant que femme mariée et comblée à l'homme qu'elle aimait. Et si rien d'autre que la tendresse se devinait sur son petit visage, on pouvait sans doute percevoir un certain chagrin dans ses yeux noir.

- Je serais très heureuse et honorée que vous me receviez Axelle, si vous me permettez de vous appeler ainsi.

Le menton s'incline et la princesse les abandonne pour aller chercher quelque chose à boire, de frais et d'alcoolisé, si possible. Des coupes de prune à la main, elle s'approche de Rosalinde et Erwelyn, papillonneuse, volubile, empreinte d'une gaieté factice qui depuis toujours la préserve des moments de faiblesse.

- Baronne, je suis ravie de vous revoir. Rosa, une petite soif?

Mélissandre leur offre à chacune une coupe de liqueur puis décoche à Lexhor un sourire malicieux.

- Votre Altesse, vous êtes trop mignon en rose.
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Erwelyn
Bon, à priori elle n'était pas la seule à avoir cette chanson lui trotter en tête.

Le problème c'est que je sais pas comment m'en sortir, il paraît qu'il faut la chanter bien fort ou faire un agraname pour réussir à la faire sortir de la tête. Faudrait essayer avec poney...

Et Erwelyn de partir dans une intense réflexion, tournant les lettres du mot dans tous les sens dans sa caboche, faisant apparaître de manière plus prononcée la petite ride qui lui creusait déjà le front, entre les deux sourcils. Puis au bout d'un moment...

Ça marche paaaaaas !!! Sur un O, à la volette, sur un O, à la volette, sur orangeeeer.

Et en réponse à sa question, elle ne put que le regarder, admirant d'ailleurs encore une fois sa mise, subjuguée qu'il ait pu s'habiller tout en rose pour elle. Ce prince déchirait grave, y avait pas à dire.

On fait bli ?

Ah, ah. Ouais mais non, elle est pourrie cette blague, mais la baronne ne put s'empêcher de se mettre à rire, aidée par le repas bien arrosé. Attrapant le bras de son cavalier, elle le mena ensuite vers Rosalinde qui avait l'air de s'embêter comme un rat mort et lui colla une bise sur la joue. Ils furent rattrapés par Melissandre, toujours un verre à la main.

Rosa, Melissandre, ça biche ? Vous savez comment qu'on fait pour faire partir une chanson qui vous reste dedans la tête ?

Attrapant un des hanaps de liqueur de prune apportés par la jeune princesse royale, Lynette eut un petit sourire en coin lorsqu'elle parla de la tenue de Lexhor.

J'arrête pas de le dire ! Le rose, faut juste savoir le porter, c'est pas donné à tout le monde, mais c'est la classe quand même.
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Ivanne
Son époux boitait de la jambe droite. Pendant ce temps, elle, marchait tranquille et calme, avec le calme propre de la royauté. Ferrante avait déjà fait son entrée stellaire dans les justes, bien qu'il soit seulement pour perdre contre un autre Josselinière (tôt ou tard, elle a pensé, tous ils perdent devant un Josselinière), de sorte que la danse soit SON occasion. S'habiller avec de coûteuses toiles de soie, orner la coiffure avec des bijoux fastueux, éblouir avec la seule présence et démontrer le niveau acquisitif du mariage à travers sa robe. C'était la manière qu' Ivanne avait d'attirer l'attention, puisque quant au reste elle était une jeune courant quant au physique, sauf par les deux grands yeux bleus qui, comme Méduse, ils paralysaient en les voyant.
Au duc elle avait promis une veillée agréable et une surprise finale, puisqu'il était montré réticent pour prendre part. Selon ses mots, « il n'existe pas de douleur que me peut arrêter, et si ma épouse veut danser, elle dansera », de telle sorte qu'ils soient allés, même s'il était obligé de sourire et ne pas se plaindre. Elle était tellement trompée… Il y avait beaucoup qui n'allait pas à un événement comme celui-là, précisement depuis la grande danse d'hiver qui a tenu l'Ambassade anglaise. Et les temps avaient changé depuis lors… étaient maintenant plus lugubres, plus dangereux. Ou au moins la princesse castillanne rappelait meilleurs les temps passés.


« Comme vous verrez, mon cher, c'est une occasion fantastique pour rendre plus amis. À la noblesse française l'enchante socialiser, au contraire qu'à ce qui est la castillanne, comme vous pourrez voir. » - Elle le disait, en traitant de convaincre son esprit et calmer les douleurs et les mauvaises humeurs qui faisaient de lui un véritable vétéran de guerre éloigné. Il n'avait pas ce pourquoi se préoccuper, si de fait son fils était à charge de la nourrice, sauf parce qu'ils arrivaient tard.


Une fois ils sont arrivés, la princesse a observé le lieu. A eu une occasion d'être éventée une paire de fois quand entre les présents a reconnu à la princesse Melissandre, cette fantastique et instruite jeune qui les a reçues dans le couronnement de la reyne Angelyque et à auquel elle a eu une occasion de voir au bord de la rivière, par le campement, quand le groupe de réformées s'est réuni pour prier; mais elle a aussi eu une occasion de reconnaître au prince Lexhor entre les invités, à auquel elle avait connu du temps en arrière dans la mentionnée danse d'hiver de l'Ambassade anglaise. On a rappelé, alors, qu'elle n'a pas tristement eu une occasion de danser avec lui; mais cette fois peut-être qu'elle pourrait le faire.

Elle a décidé de s'approcher et saluer les, en entraînant avec elle à son mari. Socialiser, socialiser! , il n'y avait pas une autre idée en l'esprit d'Ivanne.

« Altesses, c'est un plaisir vous revoir. - Elle a souri avec douceur, et en traitant de n'être pas mal élevée avec le reste de femmes, elle a continué : - J'espère ne pas arriver à mauvais moment pour présentations, mais une Infante de Castille ne peut pas manquer à la vérité: prince, vous êtes fantastique! , sans aucun doute le rosée vous souligne le regard. - Elle a ensuite surveillé à Erwelyn et à Rosalinde. - Je conviens interrompre votre veillée, je suis Ivanne de Josselinière, et il est mon époux le duc, Ferrante Álvarez de Toledo, avec qui avons-nous le plaisir de parler? »

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Su marido cojeaba de la pierna derecha. Mientras tanto, ella, caminaba tranquila y serena, con la calma propia de la realeza. Ferrante ya había hecho su entrada estelar en las justas, aunque sólo fuera para perder contra otro Josselinière (tarde o temprano, pensó, todos pierden ante un Josselinière), de modo que el baile era SU ocasión. Vestirse con costosas telas de seda, ornamentar el peinado con fastuosas joyas, deslumbrar con la sola presencia y demostrar el nivel adquisitivo del matrimonio a través de su traje. Era la forma que Ivanne tenía de atraer la atención, dado que por lo demás era una joven corriente en cuanto al físico, salvo por los dos grandes ojos azules que, como Medusa, paralizaban al verlos.
Al duque le había prometido una velada agradable y una sorpresa final, ya que se mostraba reacio por participar. Según sus palabras, "no existe dolor que me pueda parar, y si mi mujer quiere bailar, bailará", de tal forma que acudieron, aunque él se viera obligado a sonreír y no quejarse. Estaba tan ilusionada... Hacía mucho que no acudía a un evento como aquel, exactamente desde el gran baile de invierno que celebró la Embajada inglesa. Y los tiempos habían cambiado tanto desde entonces... ahora eran más lúgubres, más peligrosos. O al menos la princesa castellana recordaba mejores los tiempos pasados.


« Como veréis, querido, es una ocasión fantástica para hacer más amigos. A la nobleza francesa le encanta socializar, al contrario que a la castellana, como podréis ver. » - Le decía, tratando de convencer su ánimo y aplacar los dolores y malos humores que hacían de él un verdadero veterano de guerra retirado. Nada había por lo que preocuparse, si de hecho su hijo estaba a cargo del aya, salvo porque llegaban tarde.

Una vez arribaron, la princesa observó el lugar. Tuvo ocasión de abanicarse un par de veces cuando entre los presentes reconoció a la princesa Melissandre, aquella fantástica y educada joven que les recibió en la coronación de la Reina Angelyque y a la que tuvo ocasión de ver a la orilla del río, por el campamento, cuando el grupo de reformados se reunió para rezar; pero también tuvo ocasión de reconocer al príncipe Lexhor entre los asistentes, a quien había conocido tiempo atrás en el mencionado baile de invierno de la Embajada inglesa. Se recordó, entonces, que tristemente no tuvo ocasión de bailar con él aquella vez; quizá esa noche pudiera hacerlo.

Decidió acercarse a saludarles, arrastrando consigo a su marido. ¡Socializar, socializar!, no había otra idea en mente de Ivanne.

« Altezas, es un placer volver a veros. - Sonrió con dulzura, y tratando de no ser maleducada con el resto de mujeres, continuó: - Espero no llegar en mal momento para presentaciones, pero una Infanta de Castilla no puede faltar a la verdad: ¡príncipe, estáis fantástico!, sin duda alguna el rosa os resalta la mirada. - Miró después a Erwelyn y Rosalinde.- Siento interrumpir vuestra velada, yo soy Ivanne de Josselinière, y él es mi marido el duque, Ferrante Álvarez de Toledo, ¿con quiénes tenenmos el placer de hablar? »
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Aemilia
Mode plante verte ON. L'agnelle avait réussi à chopper un hanap sur un plateau, tombant avec plaisir sur un Moretum bien frais. Au moins, la soirée n'était pas totalement perdue. Tentant en vain de se cacher derrière son verre et d'échapper à la fois au quart d'heure français comme au quart d'heure américain, Aemilia avait fixé son regard sur un magnifique candélabre en or, finement ciselé, sur lequel se mêlaient feuilles d'arbres, petits animaux et autres arabesques toutes aussi précises les unes que les autres. Y avait pas à dire, ça ferait une belle pièce de musée plus tard, s'il n'était pas fondu avant pour une autre utilisation. Malheureusement pour la jeune duchesse, son camouflage était bien trop mauvais, et rapidement, une jeune jouvencelle, comme un coup de vent, passa à côté d'elle. Vous voyez, ce genre de filles, bien dans leur peau, qui sentent bon, avec une voix enchanteresse, et qui laissent des paillettes multicolores sur leur chemin au moindre "bonjour" qu'elles prononcent? C'était un peu ça, la bessonne* Malemort. Et aussi rapidement qu'une brise d'été, elle avait salué l'agnelle, procédé à quelques présentations auxquelles l'Amahir n'avait même pas eu le temps de répondre, et était repartie aussitôt, laissant notre lente et rêveuse Vernadienne dans son mode... plante verte. Voili voilou. Donnez-lui des parchemins à déchiffrer, un duché à gérer, une robe à coudre, mais être aussi sociable durant les officielles, cela relevait de l'impossible pour Aemilia, qui était plus habituée au calme provincial et à la douceur de vivre à la Tourangelle, bien loin des fastes de la cour. C'était comme ces parisiens qui, des siècles plus tard, courraient dans les couloirs du métro, pressés comme si le monde allait leur échapper, alors que les provinciaux les regardaient médusés, comme des vaches un TGV dans un champ de blé. Et en plus, ça rime, j'suis douée.

Bref. Notre vache... enfin, notre Aemilia reposa donc son regard sur sa pièce de musée, sirotant tranquillement son vin de mûre, attendant la prochaine déferlante. Parfois, son regard se posait sur quelques danseurs, et elle regardait leurs pas, à la fois hypnotisée et intriguée, ne sachant trop comment ils faisaient pour ne pas se mélanger les pieds et les pas et surtout, ne pas se casser la figure. Même une trame d'étoffes était une danse bien plus facile à réaliser que tout ce mélange de gestes à tout va.

Et alors que les trouvères démarraient une nouvelle estampie, une étrange mélodie parvint aux oreilles de mini-Lexhor. Une mélodie qu'elle connaissait bien, pour l'avoir souvent entendue. Etrange étrange... Même son oreille si peu mélomane soit-elle se rendait bien compte qu'elle n'avait aucun rapport avec la musique de danse. Qu'était-ce? Un... eau... prit... lée... A ... sa... vo... A... à ... vo... a pris....

Elle recherchait, encore et encore, les yeux à nouveau rivés sur le pauvre bougeoir qui n'avait rien demandé. Tout à coup, ce fut cette fois-ci une tornade blonde qui vint à elle, par derrière. Sursautant, l'Amahir finit par se retourner, tombant nez à nez avec...


Sofja! Toi ici! Adonc tu as dérobé** ton armure pour te vestir en gente bachelette***. Cela te sied fort bien.

Même s'il fallait avouer, voir l'aînée Jagellon montrer un bout de bras, ça la choquait un peu, elle la prude gamine aussi plate qu'une limande. Plate de partout, devant, derrière... Au moins, elle n'attirait pas le regard des couards.

Et alors qu'elles discutaient entre plantes vertes, la fameuse mélodie revint, plus nettement.

est... a... o... ger... est allé ... mettre... sur... ran... sur... o, ... volette, sur... o, à la volette, sur un oranger.

Il n'y avait plus aucun doute. Tout en parlant à sa demi-soeur, l'agnelle regarda rapidement autour d'elle, et vit ce qu'elle devait voir. Petit sourire sur les lèvres. C'est toujours la même chanson...


Vois-tu la même chose que moi? Le noble couple en incarnat... A croire que père a enfin trouvé le bonheur. Et dis-moi... si nous rattrapions un peu la dernière coquardie**** créée par Nikolaï entre mon père et la mesnie Jagellon? Il garde un mauvais souvenir de mon baptême... J'aimerais qu'il apprenne à te connaître un peu mieux...

Et sans attendre de réponse de la vicomtesse, l'Amahir l'entraîna auprès des bonbons roses, autour desquels se formait déjà un petit attroupement. Aemilia eut un instant de recul, très peu incline à tant de mondanités, mais bien décidée à montrer à son barbu de père que l'aînée des Jagellon n'avait rien à voir avec le fardé, elle prit sur elle et affronta la basse-cour. Inclinant la tête.

Damoiselles, damelots...

Et on se lance.

Erwelyn, je vous présente Sofja Jagellon, ma demi-soeur.

Présenter la blonde à la chérie de pôpa, c'était le bon plan. A tous les coups, Lexhor allait accepter et du coup accepter de changer d'opinion. Enfin, c'est ce qu'elle espérait.

Père, te souviens-tu de Sofja? Elle a finement jouté ces derniers jours.

Et rappeler en douce au paternel qu'ils ont un point en commun, l'amour des joutes.




[HRP petite traduc de mon trip médiéval:
* jumelle
** ôté
*** jeune fille
**** sottise]

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Tableau de E.M. Ward, bann de Rosadinde / Manoir des Artistes, Comptoir Parisien / Prochain challenge: et si j'écrivais en vocabulaire médiéval?
Ferrante
Grâce à Dieu, Ferrante n'avait pas reçu de blessures pendant les joutes ; mais la chute du cheval quand il a fait face à l'oncle de son conjoint, il y avait la boiter légèrement. Il lui endommageait beaucoup plus avoir bosselé l'armature précieuse qu'il avait utilisée, que les dommages soufferts dans la jambe, parce qu'il savait qu'il allait tôt être récupéré. Il aurait préféré rester se dans le tente, en faisant compagnie à son petit fils, en reposant sur un tas de coussins pelucheux ; mais l'insistance de sa femme l'avait poussé à être finalement avec elle dans le bal.

Toc, toc, toc ; la cadence de son pas n'était pas de régler, et foulait avec d'autre force avec sa jambe gauche, en essayant de ne pas décharger sur la jambe droite le poids de son corps. Cependant, il est même parvenu à porter ce pas avec élégance, tandis qu'il marchait entre les hôtes à la danse, avec son conjoint accroché du bras.


- Ne vous préoccupez pas par moi ; tu jouit de tout ce qui peux - il l'a dit avec franchise, mais aussi avec un certain reproche sarcastique. Oui, le sarcasme était le mortier qu'il maintenait uni à ce mariage. Il a surveillé de côté à la Josselinière, qui paraissait avoir le port d'une déesse grecque, habillée avec cette longue combinaison et décorée avec les bijoux les plus chers qu'ils possédaient. Toutefois, il habillait de façon beaucoup plus austère, bien que sans perdre l'élégance à aucun moment. Plutôt sa préoccupation était le gaspillage d'argent alque sa femme l'avait soumis ; ensuite elle se plaignait des fuites du palais à Valladolid… si seulement ils pouvaient obstruer les jets d'eau avec des bijoux et des vêtements coûteux...

Un jeune serviteur est passé à son côté, décoré avec les livrées de la Maison de Cetzes, en portant dans ses mains un grand plateau d'argent avec des gobelets pleins de vin.
- Garçon !. - il s'est exclamé de manière autoritaire pour que le serviteur s'arrête. - Deux gobelets de vin, pour mo'et pour la princesse.- Ferrante a pensé que la meilleure façon de mitiger et oublier la douleur de sa jambe, serait de noyer les peines en vin. Il a vidé le gobelet d'une seule boisson et a pris dans ses mains une autre plein de vin; il espérait ne pas être soûlé comme dans le bal de couronnement de la reine Froda. Cette nuit fatidique il avait vomi sur les tapisseries du palais, et espérait ne pas répéter cette scène, mais non plus lui n'allait pas promettre !


***

Gracias a Dios, Ferrante no había recibido heridas durante las justas; pero la caída del caballo cuando se enfrentó al tío de su esposa, le hacía cojear levemente. Le dolía mucho más haber abollado la preciosa armadura que había usado, que los daños sufridos en la pierna, porque sabía que pronto se iba a recuperar. Él hubiera preferido quedarse en la tienda, haciendo compañía a su pequeño hijo, descansando sobre un montón de cojines mullidos; pero la insistencia de su mujer lo había empujado a estar finalmente con ella en el baile.

Toc, toc, toc; la cadencia de su paso no era regular, y pisaba con más fuerza con su pierna izquierda, intentando no descargar sobre la pierna derecha el peso de su cuerpo. No obstante, incluso consiguió llevar aquel paso con elegancia, mientras caminaba entre los invitados al baile, con su esposa agarrada del brazo.


- No te preocupes por mí; tu disfruta todo lo que puedas.- lo dijo con sinceridad, pero también con cierto reproche sarcástico. Si, el sarcasmo era la argamasa que mantenía unida a aquel matrimonio. Contempló de reojo a la Josselinière, que parecía tener el porte de una diosa griega, vestida con aquel largo traje y engalanada con las joyas más caras que ellos poseían. Sin embargo, él vestía de forma mucho más austera, aunque sin perder la elegancia en ningún momento. Más bien su preocupación era el despilfarro de dinero al que su mujer le tenía sometido; luego ella se quejaba de las goteras del palacio en Valladolid... si al menos se pudieran tapar los chorros de agua con las joyas y los caros vestidos...

Un joven sirviente pasó a su lado, engalanado con las libreas de la Casa de Cetzes, llevando en sus manos una gran bandeja de plata con copas llenas de vino.
- ¡Garçon!.- exclamó de forma autoritaria para que el muchacho se detuviera. - Dos copas de vino, para mí y para la princesa- . Ferrante pensó que la mejor forma de mitigar y olvidar el dolor de su pierna, sería ahogar las penas en vino. Vació la copa de un sólo trago y tomó otra llena; esperaba no emborracharse como en el baile de coronación de la reina Froda. Aquella fatídica noche él había vomitado sobre los tapices del palacio, y esperaba no repetir aquella escena, ¡pero tampoco lo iba a prometer!
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Lonan
Et Qui Qui c'est qui va se pointer ???

Pas de suite.. à sa suite ! Ni de gros balourds armés jusqu'au dent pour assurer sa sécurité. Lonàn déteste être érouffé de la sorte.
Malgré certaines exigences dûes à son rang et sa royale naissance, le Prince cherche constamment à se débarasser de tout encombrement superflus.
Encombrement aussi bien matériel qu'humain.

Le Blanc Combaz n'aime pas se mélanger au "gratin". Aux mondanités. Les Bals ne sont pas sa tasse de thé non plus. Danser, pour lui, c'est comme marcher sur des oeufs.. pourris.
Que vient-il faire ici alors ? Bah tout simplement pour les beaux yeux ... du buffet ! Et il en faut un car se dépenser sa ouvre l'appétit !
Alors avant de songer à quitter le Domaine du Cetzes, il faut se remplir la panse !

Vêtu pour l'occasion, sans couronne ni blason et seulement le "Lys" brodé pour signe de Noblesse, Lonàn Sylphaël se présente devant les portes gardées de la Salle de bal.
On s'incline bien bas devant lui et on lui donne du "Altesse". Visiblement Philippe et ses adjoints ont bien fait les choses.
Peut-être même jusqu'à donner une mini-portrait des invités de prestige aux gardes d'entrée ? Certainement pour cela qu'il est à découvert.
Le Prince ne les regarde pas et se contente de faire un geste de la main afin de leur faire clairement comprendre de le laisser passer sans chichis.


    - Je vais vous annoncer votre Altesse Royale..

    «Non. Ouvre et baste.»

    - Mais ! Ce sont les usages votre Altesse !

    «Tu peux te les mettre où je pense tes usages ! Ouvre et ne discute pas !»


Le garde choqué par les propos du Prince ouvre les portes et prend une profonde inspiration afin d'aller au bout de sa démarche.
Lonàn roule des yeux, excédé par le zèle de cet homme et presse le pas pour le devancer en lui écrasant volontairement le pied.


    - SON ALTESSE ROYA.....AAAAAAIE !!!


Le Blanc Combaz referme prestement les portes afin de camoufler les plaintes du garde puis affiche un faux sourire innocent et de courtoisie.
Hop, en scène ! Et vas-y que je te donne des hochements de chef par-ci par-là pour répondre aux saluts et révérences qui lui sont faites.
Surtout ne pas arrêter sa marche, éviter de traverser le centre de la salle pour ne pas etre aggripé dans un tourbillon dansant.
Jouer l'ailier et foncer droit sur le buffet !

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Melissandre_malemort
Arrachée à la contemplation du rose Lexhorien, Mélissandre tourne légèrement le visage et ne loupe rien de l'arrivée de Lonan. Elle pose sur lui ses prunelles ténébreuses un long moment avant de lisser les plies de ses jupes, un tic nerveux qui trahie, toujours, les moments durant lesquels elle se sentait mal à l'aise puis se détourne pour ne surtout pas le regarder vaquer à ses occupations. Et moins encore inviter Mélusine à se joindre à son pillage de buffet.

Le visage fermé, la Malemort dodeline de la tête et écoutant la conversation d'une oreille distraite, trempe les lèvres dans sa prune et profite de l'instant présent, sans regret, sans mélancolie, emportée par la vague Poneysque d'Erwelyn.

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Humbert.
Seule Léandra avait saisie la coupe de vin de Gaillac ainsi tendu, et le chevalier de Bouillon s'était trouvé les mains fort encombrées lorsque l'hôte des joutes s'en vînt chiper sa cavalière.
Il aurait été de mauvais aloi d'opposer quelques objections à un noble de haut rang, de plus sur son domaine. Mais l'orgueil ne faisait de toute manière pas parti des attributs du Saint Just.
La Dame de Vanoise trouva néanmoins parfaite réponse à son dilemme, Humbert ne pouvant se sentir lésé après une telle démonstration en public.

Il se retourna donc vers Sancte, abandonnant sa cavalière au princier importun, et tâcha de dissimuler au mieux le carmin qui cernait ses pommettes.
Celle qui répondait au nom de Zoyah s'éloignait presque aussitôt, Humbert descendu onc d'un trait la coupe qui lui était destiné et proposa une autre au prince de Clichy afin de se retrouver, enfin, avec une main libre.
Ce dernier arborait le fasciés de mise à un mariage Réformé avec un aplomb inégalable, ci ce n'est peut-être Maleus d'Assay. Humbert se joignit donc à lui pour faire ce qu'on faisait de mieux à un bal : s'emmerder...

Quelques bâillement aux corneilles, puis une inspection détaillée de ses bottes de cuire, Humbert ôta une plume qui s'était glissée dans un plie de son pourpoint. Il énuméra ensuite le nombre de torche que l'on avait placé sous le chapiteau, et se risqua à un petit commentaire à se propros :


- H...

Mais se ravisa aussitôt. Une gorgée de vin. Une seconde. Son regard fureta rapidement vers l'ensemble des convives, puis à nouveau vers l'ancien gouverneur de Montauban. Le chevalier se demanda un instant s'il était possible que ce dernier pouvait être devenu quelqu'un de profondément chiant et sans intérêt, ou plutôt que des soirées mondaines comme celle-ci lui ôtait à lui aussi l'inspiration d'une futile conversation.
Y-aurait-il un bal organisé à Clichy songea-t-il ? Peut-être qu'alors il inviterait Léandra à se joindre à lui à ne point y participer. Des fois qu'on y croise encore ce maudit Cetzes.

Enfin la danse s'interrompit, et le retour de sa cavalière fut vécu comme une sorte de libération. Il lui sourit en remarquant son pied douloureux :


- Cette danse semble avoir été éprouvante, je n'oserai point vous faire subir le calvaire d'une seconde. Une promenade vous siérait peut-être d'avantage ?
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Rosalinde
La foire. Lexhor et Erwelyn les rejoignent, Mélissandre également, et en plus cette dernière rapporte des munitions. Troisième verre en quelques minutes pour la rouquine, qui ne manqua pas de se dire que si elle continuait ainsi elle roulerait sous la table avant la fin de la soirée.

- Merci, Altesse.

Une gorgée de plus glisse entre les lèvres de la Wolback, il lui faut au moins ça pour se réaccoutumer aux expressions bizarres de Lynette, qu'elle n'avait d'ailleurs pas vu depuis... Un bail. C'est qu'elles n'avaient pas encore eu l'occasion de se croiser, puisque l'une dormait tranquille au château, et l'autre se mouchait dans des étendards impériaux en compagnie d'Aimbaud (peu ou prou).

- Euh... C'est impossible.

Voilà qui évacuait la question de savoir comment elle allait, "je me fais chier" n'étant décemment pas une réponse à donner en société. Et sur ce, elles furent rejointes par une princesse espagnole et son époux, qui elle non plus ne manqua pas d'y aller de sa petite remarque sur la tenue de Lexhor. Rosa sourit, et s'inclina un peu, avant de répondre à la question qui lui était posée.

- Rosalinde Wolback-Carrann, Grand Maître des cérémonies de France. Enchantée, Altesse.

Puis arriva Aemilia, et une demoiselle inconnue, qu'elle présenta néanmoins à Lynette. Distraction opportune, elle en profita pour prendre la tangente.

- Il faut que j'aille chercher quelque chose à grignoter... Sinon je vais finir par m'évanouir.

Oui, elle avait séché le banquet, regarder ses semblables se goinfrer n'avait jamais été l'une de ses activités favorites, sans compter que la dame de Foulletorte avait depuis quelques temps un rapport à la nourriture assez particulier. Mais là, manger relevait de la nécessité absolue si elle voulait finir la soirée sur ses deux jambes, aussi fendit-elle la foule pour se retrouver face à la table bien garnie... Et un jeune homme qu'elle ne reconnut pas de prime abord, il faut dire qu'elle ne l'avait point revu depuis l'enfance.

- Un petit creux ?

Elle sourit, amusée, avant de mordre dans un petit gâteau.
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