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[RP] Les festivités se terminent toujours par un BAL !

Gregoire_de_malemort
Non mais sérieusement, au nom de quel dieu ancien ou même païen a-t-elle réussi à emmener dans ce lieu de torture psychologique et physique le pauvre vicomte. Attention, non pas qu'un bal soit désagréable, ce n'est que le contraire ! Rendez vous compte du nombre de belles damoiselles de beau rang se laissant plus facilement abordée et bernée par la verve du loup, imaginer le nombre des servantes bien plus serviles en une telle heure de liesse ! Non rien de tout ça ne rendait ce bal pénible ou ennuyant. Mais voilà le plus gros problème se trouvait à sa droite, si attention on y portait, il se trouvait au bras de Blanche de Malemort, sa tante! Imaginez donc la tête de se pauvre Grégoire emmenée contre son gré au plaisir de cette femme dont le nouveau surnom ne sera autre que « Blanche Fesse ». Fallait pas prendre un bain alors qu'on attendait sous la tente la famille Malemort pour une rencontre des plus atypiques. Et ce soir l'humeur de Grégoire n'était point à la réjouissance sinon il aurait bien parlé de l'anatomie complète de sa tante.


Enfin, tout cela uniquement pour faire comprendre que le prince bâtard était aussi ravi que pourrait l'être un enfant privé d'anniversaire et que son visage ne dissimulait aucune liesse, il n'y en avait aucune tout simplement. Néanmoins, le Malemort avait eu le plaisir de revêtir le présent offert quelque heure auparavant par sa cavalière, une tenue s'alliant parfaitement à celle de la Marquise de Maintenon. Des braies moulantes d'un blanc neigeux, un pourpoint rehaussé d'or et un long manteau brodée d'hermine complétait la tenue mettant parfaitement l'homme en valeur. Au moins, c'etait la bonne nouvelle de la soirée, elle avait bon goût. Mais ses doigts glissèrent particulièrement sur le collier, il avait un quelque chose d'atypique, une correspondance parfaite à la psyché du jeune homme. Bien évidement, il n'était pas m'heure des sentiments et de la gratitude pour ce présent, mais plutôt de la rallerie absolue quant au devoir qu'elle venait de lui imputer.





Enfin, il reçu l'autorisation de pénétrer en ce lieu, la soirée ne faisait que commencer, et pourtant son envie de fuir était à son comble, n'est ce pas le comble justement ? Et c'est à cet instant que sa douce tante ne pu s'empêcher de faire remarque et mise en garde à son attention. Au moins, il n pu retenir un sourire en imaginant sa plus jeune tante faire de même. Encore un trait de famille !


Blanche, comme vous pouvez vous en doutez, le plaisir n'est point partagé en cette délicieuse soirée. Je vous remercie du compliment et malgré mon envie de ne point vous faire plaisir, je cautionne de vous dire que vous êtes vous aussi ravissante, Ô douce Blanche Fesse.


Ah oui, ne pas oubliez de sourire, un sourire tellement forcée qu'on aurait pu penser son visage fendu en deux. Elle avait marqué le point en début de soirée, mais le revers de la main risquait bien de lui ramener le jeu, le set et le match … non juste un point ce serait déjà plus que plaisant. En attendant, les voilà sous la toile près à se lancer dans la cour pour inaugurer par une première danse.


Du moins, première danse pourra t'il y échappé, voilà qu'un homme s'approche de Blanche venant lui murmurer quelque mot. Etrange comportement, étrange personnage, mais derrière ce geste Grégoire ne peut que faire une chose, une prière muette à tous les dieux connus et inconnus, les dieux de ce monde ou bien d'autre, priant pour que sa tante accepte la proposition de cet énergumène et que … Grégoire ouvre l'oeil et balaie déjà la salle à la recherche d'une damoiselle peu farouche à détroussé au coin d'une table.

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Blanche_de_malemort
Grégoire est un Malemort, peut importait celui qui l'avait engendré, il était sorti des entrailles d'Aliènaure, première fille de Nebisa et en authentique Chieur d'ascendance royale, c'était un louveteau sauvage qu'il revenait à présent à Blanche d'apprivoiser. Avec du temps, une infinie patience et une extrême sévérité, elle viendrait à bout de la fougue de ce jeune homme pour en faire un parfait gentilhomme.

Elle avait cru l’appâter avec une parure de Cour et la tenue, plus les accessoires avaient couté le prix de deux champs à Limoges mais la reconnaissance n'étouffait pas le jeune homme. Elle s'épargnerait la peine de lui expliquer que son collier était fait d'onyx, parce que Grégoire en avait la force impénétrable, d'ivoire, parce que sa vie était telle à une page blanche et que lui seul pouvait en écrire l'histoire et de rubis, parce que son sang était le leur, à jamais. Un jour, peut être, ces confidences seraient bienvenue, un jour, peut être, il comprendrait tout seul. En attendant, s'il pouvait cesser d'avoir l'air constipé, les choses n'en seraient que plus facile.



Le plaisir viendra en son temps et votre compliment ne fait pas oublier votre affront, évitez de m'appeler ainsi si vous ne voulez pas faire le chemin du retour à dos de mule.


Peu importait qu'il s'en aille vers l'Empire ou qu'il rentre en Limousin après les festivités, la Princesse était largement capable de faire disparaitre sa monture des écuries et de ne lui laisser qu'un âne en guise de monture. Leçon d'humilité et de "ne jamais me sous estimer". Pour autant, l'attention de l'Altesse Royale se trouva détournée par l'arrivée à ses cotés de celui auquel elle nierait avoir trop pensé ces derniers jours, provoquant un émoi rosé sur ses joues et un sourire joyeux qu'elle ne put tout à fait réprimer avant de s'interroger sur le fait qu'il ait put saisir les derniers mots de son neveu...

Bien sur, si elle avait sut qu'il ne l'invitait que par devoir et à cause de son rang, le goujat, sa réaction eut été toute différente mais, ce que Blanche ignore ne peut la peiner et la proposition, à laquelle elle ne s'attendait pas, la ravissait. Bien sur, elle avait prévu d’honorer leur hôte en dansant avec son neveu, telle était sa punition ce soir là mais, elle pouvait tout à fait reporter cela à la seconde danse, à la troisième même... Et puis, après ces derniers jours, à ne savoir si elle devait l'aller trouver, visiter ou ce serait inconvenant. Bien sur, elle s'inquiétait de savoir s'il n'avait pas attrapé froid durant leur nuit sans sommeil sous la pluie et les étoiles -toujours avec moins de pluie que d'étoiles dans sa version des faits- mais elle n'avait put transiger alors, le revoir à présent, visiblement bien portant et même resplendissant- ouf, elle ne l'a pas laissé échappé tout fort- la réjouissait sincèrement et, peut être, trop profondément.



Prince Philippe... ce serait un honneur pour moi. Puis je vous présenter mon neveu, Grégoire de Malemort, qui avait, fort galamment accepté de m'accompagner ce soir. Grégoire, voici Son Altesse Royale, le Prince Philippe de Cetzes, l'organisateur de ces festivités et notre hôte.


Son regard implacable enjoignait le dit neveu à se comporter correctement, sous peine de devoir subir les leçons de tout ce que Blanche pouvait imaginer en divers maitres à danser, de maintien ou d'éloquence que son imagination fertile pourrait dénicher, dut-elle l'enfermer une année entière dans la bibliothèque de Ségur à cette fin.
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Gregoire_de_malemort
Un sourire se glisse sur ses lèvres après la menace de son altesse royale. Le surnom était parfait, et détaillait avec ravissement la peau blanche de la femme, le reste il n'avait pas eu le loisir de s'en assurer. Une servante dont les courbes ne laissèrent le bâtard insensible était entrée dans son champ vision. Au plus vite il pouvait se débarrasser de la tutelle de sa tante, au plus vite les plaisirs de la chair gagnerait sa nuit et la joie reprendrait ses droits en cette soirée sous des auspices à priori morose. Mais avant le plaisir vient le devoir, et son premier devoir n'était autre que de trouver vengeance à la délicatesse insouciante et pourtant intangible de Blanche de Malemort. C'est en laissant ses doigts se jouer des pierres de son collier, qu'il arque un sourcil en direction de sa douce et tendre.


Faire le chemin retour à dos de mule ? Pouvez vous m'en obtenir un tout blanc ? Vous seriez un amour et puis surtout j'aurai trouver un nom parfait pour lui. Enfin espérons qu'il soit moins tête de mule que vous.


Grégoire n'était point le premier venu, certes dans l'insouciance de sa jeunesse, il ne se rendait pas toujours compte de chacune des conséquences de ses actes, ou est ce simplement par cette force qu'il possédait de toujours trouver une solution l’emmenant bien loin des problèmes par une ingéniosités à toutes épreuves. Quel est le sombre idiot qui pourrait murmurer qu'un coureur de jupon ne trouve aucune leçon de vie dans un tel étalage de luxure, il permettait surtout d'avoir l'intelligence de fuir au plus vite les maris jaloux, les épées tranchantes, et les engeances involontaire. Mais tout ceci n'est point l'histoire de ce soir. Et Grégoire n'était pas en phase de baissée les armes vis à vis de cette damoiselle.


Et voilà l'instant parfait, le délice insondable, jubilation absolue. L'homme ne devait pas être un inconnu aux yeux de son altesse royale, l’empourprement des joues en étant le message poisons. Le sourire de Grégoire ne fendait plus son visage en deux, mais devenait un sourire narquois, ou plutôt sardonique d'obtenir à ses pieds une telle opportunités qu'il serait bien indécent de ne point profiter. Les joues transgressaient l'état naturelle de la Blanche, avouant un sentiment qu'il n'était parvenu à dissimuler aux yeux de son bien jeune neveu. Si l'instant le permettait, Grégoire aurait laissé un petit rire cristallin échappé de ses lèvres, dessinée avec ses doigts un triangle isocèle, et se serait même permis de laisser fuir d'entre ses lèvres un « Excellent, Excellent » parfaitement synchronise.


Prince Philippe ? Prince Philippe ?


Bras qui se croise, mains sur le menton, et l'index tapotant sur le menton. Puis dans une parfaite maîtrise théâtrale, art découvert en Italie durant son enfance, il laissa un lumière illuminée son regard et se tournant vers sa bien aimée tante, avec ce sourire mutin, ce regard langoureux.


N'est ce point l'homme dont vous n'avez de cesse de me parler ? Celui qui hante vos nuits ?


Se trouvant vers le Prince Philippe, le pied droit glissant derrière sa jambe gauche, et courbant l'échine à telle point que la veste vit une volte face et glissa par dessus la tête du prince bâtard alors que la main faisait le roulement d'une courbette. La tête ressort de sous l'envers de la veste avec ce sourire toujours aussi mutin.


Oups. Enchanté votre Altesse.

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Philippe.de.cetzes
Blanche fesse ? Il l’appelle blanche fesse ? L’impudent. Le goujat. La malappris. La capture auditive de ces mots horribles - mais peut-être vrai - lui faisait horreur. Car s’il avait pu dans un élan verbal lui dire ce qu’il pensait il l’aurait fait mais … mais … n’aurait-il pas heurté la délicate orchidée si bien arrosé l’autre soir dire tout de go ce qu’il pensait ? En même temps penser sans le dire c’est moche. Compromis : le faire comprendre sans le dire.

Le bonsoir sénher. Dit-il le dit sèchement. Mais avec le sourire. Compromis. Vous avez de la chance de pouvoir accompagner dame si noble. - Comprenez : quand on a l’honneur et la joie d’être avec une pareille femme, la moindre des choses, c’est de fermer son museau. Compromis. Tout en finesse. Il fait l’effort. C’est dur. Il peine. Parce qu’il est pas méchant Philipou. Mais d’habitude il dit les choses. Et je suis heureux de rencontrer si aimable figure. - en langage diplomatique : sourit, ça fera du bien à tout le monde. Votre entourage ma Dame est tout aussi charmant que vous. Et là, comprendre qu'il devrait l'imiter.

Voilà à peu près ce qu’il disait lorsque le neveu, puisqu’il était ainsi présenté, répondit. Et là, ce fut la douche froide, puis chaude, puis froide et trois fois encore. Douche donnée par trois expressions qui semblèrent ressortir particulièrement des phrases du jeune homme. « Un amour ». « Prince Philippe ». « Hante vos nuits ». Il n’en fallait pas plus pour que Philippe se teinte de la couleur de son pourpoint et se trouve maintenant bête comme la mule qu'elle promettait au coquin, avec la main qu’il avait tendu l’instant d’avant en direction de la Malemort pour l’attirer sur la piste et ouvrir le bal, qu’il fallait ouvrir. Parce qu’a priori tout le monde attendait. Voir observé la scène. C’est en tout cas l’impression qu’il en avait. En espérant que ses oreilles bourdonnantes ne masquent pas un silence de plomb à travers lequel aurait sonné les paroles du Malemort. L’orchestre joue encore ? Aaah. Dieu soit loué. Nous chanterons la messe demain. C’est gêêênant. Mais gêêêênant. Blanche-fesse, est-ce ainsi qu’on élève sa famille ?! Dans l’indécence la plus total ! A l’instant même il se jurait que si de pareils propos sortait de la bouche de ronron, il lui ferait donner le bâton ! Que dire ? Mais que dire maintenant ?!

En.. chanté. Oui… Quoi qu’à y bien réfléchir, peut-être qu’il devait l’être. I l pourrait peut-être lui soudoyer quelques intéressantes informations. Il faudrait trouver son vice. La boisson, le gras, les femmes, les hommes. Il devait bien y avoir matière à échange. Oui ! Enchanté messer. N’en fait pas trop Cetzes, elle doit être aussi gênée que toi par les révélations. C’était la bonne tactique pensait-il, d’autant que par courtoisie il lui fallait faire comme s’il n’avait rien entendu. Relever les propos serait grossier. Seul un breton aurait relevé. Ou un empereur Romain. Dans le style : « Ah ouais, alors comme ça j’te fais d’l’effet poulette ? ». Laissons ça aux barbares. Et il ne fallait pas oublier, si elle l’avait peut-être fait, qu’il avait un gage. À se révéler aussi rustre que le neveu, il risquerait de le prendre en pleine poire. Alors profil bas Cetzes. Profil bas. Il dit donc à Blanche, avec naturel et simplicité, ce qui ne caractérisait pas toujours les Cetzes, quelques mots avant de l’inviter à nouveau : Vous avez bien fait de me présenter votre neveu. Et il s’empêcha de conclure par un amical « blanche-fesse » et de glousser comme une pintade. Venez-vous Princesse ? Sa main l’attendait toujours alors qu’il fit signe à l’orchestre d’entamer la marche pas nuptiale mais un tube de Guillaume de Machaut.
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Joutes équestres & verbales de Lévis. 20 avril
Lilly_de_troy
Venir au bal, elle le devait. Sourire, elle le devait. Et puis de toute façon, elle était tellement contente de voir sa famille qu'elle ne pouvait ne pas sourire. Elle n'avait pas vu le Prince ce qui n'était pas un mal dans un sens. Pas de joutes verbales avec lui. Ils auraient bien le temps de reprendre cela une fois les festivités finies.... ou pas.

Elle avait remarqué qu'il avait disparu mais bon, occupé. Tout comme elle a fait en sorte que tout aille pour le mieux pour tout le monde en ces jours de fêtes sur les terres de Lévi. Cela était son travail en même temps. Comme venir à ce bal. Mais venir seule. Tsss, elle en avait une sainte horreur. Mais bon pas trop le choix en même temps.

Elle fit donc ces premiers pas dans "l'antre" du bal. Elle vit que pas mal de monde étaient là. Elle allait donc faire une entrée discrète ce qui lui convenait très bien. Elle remarqua la Vicomtesse Neige, lui sourit et lui fit un signe de main de loin. Elle ne voulait pas la déranger. Elle avait l'air dans ces pensées. Elle avait une belle tenue rouge. Pour sa part, elle n'avait pas prit de robe aux couleurs de la maison. Après tout, on les avaient pas mal vu depuis le début des festivités. Donc pas la peine de trop les montrer encore. Elle avait enfiler une robe dans des couleurs un peu rouge orangé.

Puis, elle glissa doucement mais surement dans un coin pour observer les groupes, les affinités découvertes pendant ce tournoi, ces tournois. Les tribunes de la lice faisait de bon murs et la toile au-dessus de leur têtes permettaient de se protéger d'un éventuel orange. Elle sourit. Croisa ces mains sur le devant sa robe et attendit de voir ce qui allait se produire, qui allaient danser, boire, rire, faire du bruit et autre.

Ces émeraudes allaient prendre le temps d'analyser cela et de le mémoriser pour les prochaines rencontrent. Cela lui sera utile. Surtout retenir les différents Princes et Princesses vus qu'ils auront tous étaient là.

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Amarante.
    [ Avec Melissandre, Arnarion et ... ]



La brune, écoutait avec amusement ce que disait Melissandre. La jeune femme était pleine d'énergie, tout son contraire ... Elle, était quelqu'un, de plutôt réservée qui facilement dans son coin ...

- Ne vous formalisez pas, ma jolie cousine. Monseigneur Arnarion parle beaucoup, mais il est plus sympathique encore. Je finirais par le persuader de revenir au monde pour prendre épouse !

La brune secoua la tête ...

Je ne me formalise pas Altesse. Vous savez, je prends les gens comme ils sont ... C'est encore comme ça que c'est le mieux ...

Un regard sur le père agrémenté d'un sourire ...

J'ai une cousine qui veut entrer dans les ordres ... Peut-être un jour, si nous avons l'occasion de nous revoir, je vous la présenterais ... Ce soir, elle ne viendra pas au bal ...

Alors qu'elle discutait avec le Père, elle vit Melissandre changé d'expression et elle suivit la direction de son regard ... Elle vit le blond de la lice d'entraînement, mais elle, ne tiqua pas comme Melissandre ... Celle-ci d'ailleurs, ne resta pas bloqué sur le blond bien longtemps ... La voilà qui la présentait à une jeune femme qu'elle salua d'un signe poli du chef ...

- Votre Grasce, vous êtes très en beauté. Comment allez-vous? Vous semblez à peine moins pâle qu'au couronnement. Permettez moi de vous présenter ma cousine, Amarante Dehuit de la Canéda et mon... Cerbère? Le père Arnarion.

Le bonsoir à vous Votre Grace ...

Non, pas la Canéda, Kermawen pour elle ... Mais elle ne reprit pas la Princesse, elle ne l'écoutait déjà plus et voilà un groupe de jeune femme qui grossissait autour de Son Altesse ... Alors, qu'elle écoutait le babillage de Melissandre, elle laissa planer son regard sur la foule grossissante. Elle vit une silhouette connue arrivé et qui s'approchait visiblement ... Lemerco était dans la place et en plus, il cocotait ... Diantre, il avait pris un bain ... Elle ne fit cependant aucun commentaire, il était occupé à parler et ne semblait pas l'avoir vu. Ce n'était pas elle qui allait l'interrompre ...

La brune se recula un peu ... Il y avait trop de foules d'un coup ... Elle prit un godet de vin et alla s'installer juste derrière le petit groupe qui était maintenant formé ... Elle vit la « petite » Damoiselle Ditessaron, qui elle aussi attendait ou cherchait quelque chose, mais pourtant, elle n'alla pas la voir ...

Le temps de la première danse allait bientôt arriver ... Elle aurait dû, amener ses fusains ... Au moins, cela l'aurait occupé, a défaut de danser ...

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Blanche_de_malemort
~Pitié, Aristote, Très Haut, Sainte Prune, faites le sol s'ouvre au dessous de moi et m'engloutisse à jamais... Pitié... Pitié... Pitié... Non ? Rien ? Pas même une petite secousse ? C'est une plaisanterie ? Vous savez combien j'ai donné à la quête dimanche dernier ? Sérieusement ? ~


Dépourvue du secours de la religion, la Princesse statufiée d'incrédulité, de colère et d'effarement, admet que ceci n'est pas un cauchemar et qu'elle ne peut rien faire pour retourner le cours du temps. Face à son neveu, narquois et triomphant, face au Prince rayonnant et parfait dans l'épreuve, elle ne peut répondre ou partir en chasse de celui qu'elle dépècerait volontiers dans l'instant. Seul son regard flamboie, à présent, de colère. La douce et sereine teinte de brume de ses iris vire à la plus sombre des tempêtes tandis qu'elle promet qu'il paiera, longuement, pour cet affront qu'elle sait être délibéré... mais, pour l'heure, elle doit tâcher de faire oublier ce désastre au Prince avant qu'il ne se persuade qu'elle n'est qu'une dévergondée délurée incapable de faire régner l'ordre dans sa famille et ayant fait le récit de leur nuit commune -pour autant que chaste et pure- à tout le campement. Son neveu était peut être trop âgé pour les fessées (ou sa nature dépravée le poussait à trop les aimer pour que sa tante s'engage sur cette voie) mais il connaitrait bientôt le souffle de sa colère... Une Malemort ne rendait pas coup pour coup, c'eut été trop commun, oh oui... au contraire, une Malemort recevait l'affront, l'assimilait et prenait le temps de murir la juste vengeance qu'il convenait d'élaborer afin de laver l'affront, en suite, elle pardonnait mais, jamais, elle n'oubliait. Et Grégoire avait réussit l'exploit de lui faire perdre et son assurance et sa sérénité. Pire, il l'avait fait en public et devant une personne qu'elle ne voulait, à aucun prix, voir se détourner. Cela appellerait un châtiment d'une ampleur telle qu'elle ne pouvait même pas l'énoncer encore... pas alors qu'elle ne disposait pas des matières premières nécessaires.


C'est donc, désormais pâle comme l'albatre, ce qui lui seyait au teint, et en affichant un sourire un rien artificiel qu'elle place sa main dans la sienne, s'y agrippant comme s'il l'arrachait à un naufrage programmé sans trouver quoi que ce soit à dire à son neveu qui peut bien s’envoler vers l'enfer lunaire si tel est son bon plaisir.... elle le retrouverait, de toute façon, avant l'aube pour lui faire connaitre le châtiment qu'elle lui réserverait. De toute façon, en l'état, elle n'aurait put que bafouiller misérablement... Serait elle même en état de danser ? Bien sur que oui ! Elle prenait des leçons auprès d'un maistre depuis l'âge de cinq ans. Elle pouvait danser brulante de fièvre s'il le fallait, elle l'avait d'ailleurs fait une fois, ce n'était pas un soucis. Mais trouver la force d'affronter le regard du Prince de Cetzes, ça... elle ne s'en sentait pas le courage. Pas après un tel affront, pas alors qu'il devait regretter d'être venu vers elle, bien qu'il lui eut promit, tantôt, de ne point l'oublier... Bien sur, elle ne savait pas ne devoir son invitation qu'à la rigueur du protocole.

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Sega


Voilà qu'il l'invite, charmeur, à guincher. Elle rosit de plaisir, la blonde, et se prend au jeu. Mais si elle joue la séductrice et lui le romantique, tous deux savent très bien ce qu'il advient de leur situation. Lui connaît la jeune femme depuis qu'elle est enfant. Depuis qu'elle a dix ans, elle vit avec lui avec pour seule mission de le protéger au péril de sa propre existence. Il sait qui elle est, quel est son devoir de réserve. Elle a juré le protéger, et malgré l'attachement qu'ils avaient l'un pour l'autre, aucun autre sentiment, sinon fraternel, n'avait sa place dans le duo. Quant à elle, elle sait qui il est vraiment. Elle connaît son don pour les mots, son regard qui se veut charmeur, son grand coeur qui sait devenir pierre quand il le veut bien. Elle sait sa violence, sa force, son impétuosité. Elle connaît plus que bien cette parure qu'il se met pour ne pas montrer qui il est. Et il le fait merveilleusement bien.

Car il est délicieux, le June, quand il la regarde et qu'il danse les yeux dans les siens, un sourire aux lèvres. Il est séducteur, il est beau malgré ses traits secs, il a un charisme certain et un charme fou quand il le décide. Elle décide de se détacher des yeux junesques, désintéressée par tout ce que cette danse pouvait donner comme envies, et jette un oeil autour d'elle, pendant qu'ils dansent encore. Elle regarde les femmes, leurs cheveux, leurs robes, et tombe sur une paire d'yeux noirs qui la fusillent du regard. Elle penche un peu la tête, sans quitter la femme des yeux, et lui sourit d'un air doux. Mais chaque femme sait qu'à travers cet air doux, la provocation commence. Elle quitte enfin la brune des yeux, après quelques secondes, et chuchote à June :


"Je crois que tu as une admiratrice... J'en vois une qui m'aurait tuée si elle avait des dagues à la place des yeux."

Un sourire amusé à June, qui forcément allait se retourner pour regarder qui c'était.

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Gregoire_de_malemort
Séance de tout les délices, instant de tous les caprices, insidieuses nonchalance enivrant les plaisirs de ce prince bâtard. Imaginez au plus profond de son cœur, le battement incessant d'un râle de plaisir, un cri de joie et de fougue devant la scène qui se dessinait devant lui, à son regard. Ô déesse, supplique de grâce que vous m'offrez à cette seconde même, comment ne pas jouir de ce point qu'il venait de prendre aux yeux de la pauvre Blanche, et ce silence dernière promesse d'une vengeance qui ne saurait tardé. Mais que dire des flammes des enfers, de cette brûlante rage illuminant le regard acier de l'altesse royale, ce frisson de rage qui devait la parcourir. Ô quel délice.


Mais n'est ce pas la le seul instant étrange et magique, est ce aussi le balbutiement de ce prince de haut range, d'un sang royale a n'en pas douter. Masquerait il lui aussi une pulsion sauvage, une chaleur enivrante à l'encontre de sa tante. Nulle certitude, mais n'en est il pas moins interrogateur sur cette étrange processus. A peine le temps de s'en intriguée, que voilà les deux âmes mains dans la main prenant direction d'une danse qui s’annonçait étrange.


Mais qu'en est il dans la victoire, ne point mettre KO dans la dernière seconde la victime de sa condescendance. Ainsi donc, la main se pose sur l'épaule de sa blanche tante qu'il retient dans un geste ampli de ce simulacre à peine dissimulée. L'acier brûlant affrontant l'acier froid, mais ce n'est point dans le regard qu'elle obtiendra d'avantage, au contraire le sourire de Grégoire n'est point un bon présent. Le voilà qu'il se penche et pose délicatement ses lèvres sur la joue de Blanche.


Comme la peau est brûlante, comme la vengeance est douce, comme il paiera son outrecuidance.


Ô ma tante, vous m'abandonnez donc au bras de votre prince charmant, n'oubliez donc point mes cours dans le jardin, il vous seront d'une grande aide en cet instant de magie. En ce qui me concerne je vous me trouver ce qu'on nommerait à Segur une Minon de cette demeure.


Puis se tournant vers le Prince, aurait il pu retenir plus longtemps son envie de placer entre eux cette gène si délicieuse.


Votre Altesse, je vous la confie, je suis sur qu'entre vos doigts expert elle ne pourra que se sentir à merveille.


Grégoire s'incline une dernière fois, dans cet art magistrale, avant d'abandonner les deux âmes à leur destination, et se dirigeant vers la servante aperçue pour échangé quelque verbes dans un langoureux instant.

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June
La blonde reste insensible à son charme et il le sait bien, mais il ne peut s'empêcher d'être lui-même : un romantique. Si si, vous avez bien lu, un romantique. Sega et lui étaient comme sœur et frère, et s'il avait toujours pensé qu'il l'aurait quand même bien mise dans son plumard, il la respectait au plus haut point. Non seulement parce qu'il l'aimait bien, depuis le temps, mais surtout parce que si elle pouvait le défendre de façon efficace, elle n'aurait aucun mal à lui tordre elle-même le cou. Le jeu n'en valait donc pas la chandelle. Mais pour cette fois comme à chaque rare fois qu'elle s'invitait avec lui, il aimait bien jouer à ce jeu de fausse séduction, pour faire jalouser les unes et faire plaisir aux autres. Sega, bien que plus jeune, était une belle femme. un peu mince pour l'époque, mais c'était plus la musculature qui faisait ça. Bref.

Elle lui signale, amusée, qu'il vient d'avoir une touche parmi les unes - celles qui jalousent, je vous ai dit -. Pas manqué, le grand blond tourne lentement la tête, et regarde qui peut bien faire face à Sega, de loin. C'est forcément une jolie femme, une qui peut prétendre à prendre la place de la Gardienne au bras de June ; avec de beaux vêtements, de beaux yeux de biches, et un joli visage rond, normal quoi ! Mais en suivant le regard de la blonde, il tombe sur un regard noir haineux, sans savoir à qui d'elle ou de lui le ressentiment est adressé. La Princesse de France serait-elle jalouse d'une pauvre jeune paysanne un peu trop parée pour ce qu'elle est ? Peut-être ne se doute-t-elle pas tout simplement de la condition de Sega, et qu'elle la prend pour plus haut rang qu'elle n'est réellement. La pensée amusa June en son for intérieur. Pour qui se prenait-elle, celle-là ? Un regard à Sega.


"La danse vient de terminer, je te laisse te reposer pour la prochaine, une petite affaire à régler. Va donc te déshydrater, si tu veux, ils servent à boire là-bas."

Il lui désigna un endroit et lui fit signe d'y aller sans broncher. Puis, une fois qu'elle s'était éloignée sans un mot de plus, il se retourna et se dirigea directement vers la Malemort. Elle allait voir de quel bois il allait se chauffer, celle-là ! Il se fichait bien qu'elle soit accompagnée de toute la suite princière et du gratin de la cour. Le grand, très grand blond, avec ses bottes de sept lieues, fit la distance qui les séparait en quelques pas. Elle avait détourné la tête, discutait avec tout le monde. L'orchestre reprit sa musique, plus douce que la précédente, annonçant une nouvelle danse. Il sentit le regard brûlant de Sega qui le surveillait de là où elle se tenait, prête à dégainer une trentaine de dagues et à les planter dans quiconque lui ferait le moindre mal. Il s'approcha de Mélissandre et posa sa main sur son bras, l'obligeant à se retourner pour le regarder.

Et un sourire, faussement charmeur, mais tellement attirant. Il s'inclina légèrement pour la saluer.


"Son Altesse Royale me ferait-elle le plaisir de m'accorder cette danse ?"

Si elle refusait, elle ferait se poser des questions à tous ceux et celles qui avaient suivi son regard noir. Et il était probable que Sega la surveille de plus près ; tous ceux qui manifestaient une hostilité ouverte en direction de June étaient directement fichés dans la liste "à ne pas louper". Si elle acceptait, et il valait mieux pour sa tronche du coup, elle ferait sûrement bien des envieux, et pourrait presque penser qu'il laissait la "blondasse" pour elle. Quoiqu'il en soit, elle avait face à elle un blond bien plus grand, plus impressionnant qu'elle, qui la scrutait de ses yeux bleus, et elle devait répondre.
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Philippe.de.cetzes
Le neveu venait d’ajouter l’outrage à la vulgarité. L’impudeur à la provocation. Si Philippe aurait rit de bon coeur dans une taverne, ou dans un bordel s’il en avait fréquenté, il ne trouvait la chose que trop déplacé en ce lieu et à cette occasion. « Que cela doit être difficile d’être à la tête d’une famille avec des membres tel que celui-ci. Dieu me garde. Si j’apprends que Richard tourne ainsi, je le renie avant de le faire découper en rondelle de saucisson ». En attendant, ne pouvant agir de la sorte contre ceux de Malemort, il ne pouvait que partager la peine et la colère de sa partenaire, de danse. Par compassion il adressa un regard entendu et assez clair à son capitaine de sa garde. Et après s'être assuré d’avoir capté son attention il indiqua la cible en fixant le jeune Malemort qui se retirait, sans avoir compris le message diplomatique qu’il lui avait adressé. Il n’était pas l’offensé mais il espérait bien que Blanche serait vengé par le sale quart d'heure qui était maintenant promis au neveu afin de lui faire passer l’envie de tenter d'humilier ainsi publiquement ou non, une princesse de sang. Restait à espérer que la vicomtesse de Lautrec comprenne et ne le zigouille pas avant de jeter son corps aux ours. Il fallait aussi souhaiter que tout se fasse discrètement. Enfin… il faisait confiance à Ishtara pour régler l’affaire comme il le fallait, et au fond il espérait que l’homme ait un tantinet de savoir vivre pour ne pas hurler comme un cochon que l’on égorge. Comme sa digne tante qui s’était réfugié dans le plus profond silence et la plus grande résignation. En somme le Malemort venait de gâcher un moment qui s’annonçait délicat et beau. Paix à son âme. En voulait-il à la jeune femme ? En aucun cas. Pouvait-on en vouloir au seigneur d'une terre sur laquelle un rat mordait les plus nobles de ses habitants ? Nenni ma mie. Nenni. Philippe l'accompagna donc jusqu'au centre de la piste de bal, sans aucune manifestation de dédain envers elle. Et il attendit de la saluer, comme c'était la pratique, pour lui glisser enfin quelques mots. Vous êtes resplendissante ce soir et… ces couleurs vous vont à ravir. Face à elle, pour la danse qu’ils devaient effectués, il fit de son mieux pour initier les premiers pas n’ayant ni son expérience, ni son assurance pour danser. Alors il faisait aussi bien qu’il pouvait pour ne pas s’approcher trop, ni reculer trop loin. Pour tourner en un cercle harmonieux, et ne pas venir buter contre elle. Seulement à chaque fois qu’il passait devant son visage, il avait l’impression que le sien s’allumait comme une guirlande de Noël, et quand il passait derrière, il pensait aux « blanches-fesses » qu’il avait eu si près de lui l’autre nuit. De quoi faire tourner la tête d’un garçon qui découvrait la volupté des femmes et de le faire rentrer directement dans sa partenaire, ce qu’il manqua de faire d’un rien, à force notamment de s'évertuer à faire la conversation, entrecoupé par les séparations contraintes par la danse. Avez-vous pensé à moi ? En somme toutes les questions qui l'avaient taraudé ces derniers jours y passaient et il espérait que Blanche délierait sa langue pour lui apporter une ou même des réponses ! Pourquoi êtes-vous partie si vite l'autre matin ? Et sans doute la dernière question qui franchit ses lèvres était la plus importante à ses yeux, et peut-être la plus énigmatique bien que faisant écho aux grossiers propos du neveu qu'il souhaitait à cet instant déjà en train de recevoir la bastonnade. Pourquoi moi ?
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Joutes équestres & verbales de Lévis. 20 avril
Leandra.
Happée par la luminosité et la musique ambiante, je marque un temps d’arrêt en resserrant l’étreinte du bras offert par mon Champion. Le mal aise laisse son empreinte à fleur de peau, n’étant plus habituée à sortir mon minois en société autrement que pendant les arbitrages de joutes qui se faisaient eux aussi assez rare. J’inspire profondément en réprimant l’envie de rebrousser chemin afin d’aller admirer les étoiles, et le masque d’un visage détendu affublé d’un sourire de circonstance se dépose doucement. La tête s’incline gracieusement envers les personnes près desquelles Humbert m’entraine, alors que je tente de calmer la tempête d’émotions au fond de mon être. Le sourire est rendu à Amarante, que je viendrais saluer certainement un peu plus tard. Je reçois l’invitation salvatrice du Chevalier d’un sourire reconnaissant.

Avec plaisir Humbert, bien que j’ai eu loisir d’en découvrir la saveur grâce à son Altesse Philippe lors de notre travail sur le Pas d’Armes. Ce sera une joie de le déguster de nouveau.

Je tairais précieusement que la baisse du stock de Gaillac et de miel est due à ma personne, le Prince ayant été attentif à ce que je ne manque de rien depuis les quelques semaines que je suis ici, et il est su que le tanin du vin et le miel sont excellent pour la voix et j’ai usé et abusé de mes cordes vocales tout au long des joutes. Et c’est donc avec une coupe de vin apposée à mes lèvres qui savourent le divin nectar alors que les émeraudes parcourent la salle de bal éphémère reconnaissant ci et là des visages, puis elles se posent sur Parrain qui entre en scène. Je manque de m’étrangler en avalant une gorgée de Gaillac et mes joues s’empourprent légèrement du à ce faux-pas dans ma gorge et non du fait que je sois agréablement accompagnée d’Humbert, quoi que. La main délicate se pose instinctivement sur le bras de mon cavalier, transmettant en message subliminal un « medey, medey, ennuis en vue, vous auriez du garder votre armure et même votre épée. Chaperon-dragon en vue. ». Geste qui devrait lui permettre de suivre mon regard figé sur le Prince de Clichy qui s’avance l’air de rien, mine de tout vers eux. Je me mordille la lèvre comme une enfant prise en faute le doigt dans le pot de confiture quand soudain…Zoyah est arrivée ! Je la bénis, je la vénère , alors qu’elle agrippe le bras de Parrain et je compte sur son soutien pour ne pas être la cible de l’humour si délicat de Iohannès, surtout quand un homme est trop proche de ma personne à son goût. Un sourire ravi s’étire avant de les saluer.

Bonsoir Parrain, je ne vous présente pas Humbert de Saint Just, il me semble que vous le connaissez. Bonsoir Zoyah, vous êtes toujours aussi magnifique ! Mais qu’est-ce donc ?

Les émeraudes se déposent sur le bras en écharpe de Zoyah, remerciant presque le ciel de pouvoir détourner la discussion sur la blessure de la Vicomtesse. Je porte de nouveau la coupe à mes lèvres afin d’effacer cette sensation de gorge asséchée détournant mon regard un instant pour capter la scène entre le Prince Philippe et la Princesse Blanche de Malemort rencontrée à Limoges. Un sourcil s’arque, seule réaction du masque qu'elle maintient du mieux qu'elle peut afin de garder toute contenance en public malgré l'humiliation fraîchement reçue en plein coeur. Reviennent à mon esprit certaines rumeurs à leur sujet qui semblent se confirmer tandis que le couple Princier prend place alors que la musique s’élève. Le bal est ouvert, mes émeraudes se perdent sur la danse des corps parfaitement assortis et mes pensées s'égarent plus qu'il ne faudrait tant la souffrance qui rongeait mon corps en silence depuis quelques temps et qui s'était estompée sous les coups de cravache d'une perdition totale dans le travail, est ravivée. Pensées tant et si bien perdues que je ne capte aucunement les paroles de Zoyah.

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Ishtara
- Une Blanche Vicomtesse pour le "Male-Mort" -


La Capitaine, en robe pour l’occasion, normal c’est un bal, buvait quelques gorgées de son Gaillac à défaut de calva, observant d’un œil professionnel quand même le déroulement du bal. Elle aurait bien prit le bras d’Anthy s’il avait été là, ca aurait pu être l’occasion de se revoir, ou même celui d’un inconnu puisqu’il fallait être bonne représentante des Cetzes. Mais ses émeraudes furent attirées par Son Prince. Ce lien magique qu’il y avait entre eux, le temps l’avait fait, elle était sa protectrice depuis la mort de Jean, elle l’avait vu grandir, devenir un homme, alors que pour elle, il était toujours cet enfant qu’elle devait protéger encore plus.

Elle comprit qu’il y avait un souci, et posa son regard sur l’homme que lui indiqua son Couzerain. Elle grinça des dents tout en donnant son verre à une servante à qui elle adressa un sourire de remerciement. Elle replaça sa tresse tout en se dirigeant d’un pas rapide et discret pour rejoindre le brun qui semblait se diriger vers une servante, bien trop jeune pour se faire accoster de la sorte par celui-ci. Et son bras se glissa sous celui du brun, affichant un faux sourire sur se vermeilles pour que tout se passe dans une discrétion exemplaire. Et s’il poussait un cri, elle s’excuserait de lui avoir marché sur le pied. Quelques mots glissés à vois basse au jeune homme.


On se connait pas, pour l’heure je n’ai pas envie de vous connaitre, mais j’ai vu la scène de loin avec le Prince et la Princesse, scene des plus déplorable. Vous allez me suivre en affichant un sourire sur vos lèvres, on va sortir d’ici comme si nous étions un couple qui a un besoin de prendre l’air frais de la nuit.

Posant sa deuxième main sur son avant bras, la Blanche Vicomtesse lui sourit à nouveau, mais rien ne la faisait rire là, elle travaillait au lieu de profiter du moment comme tout le monde. Toujours dans une voix très basse et sèche.

Et un conseil, ne tentez pas d’esclandre, je ne suis pas d’humeur à cela. Ben oui, elle avait perdu au premier tous des joutes. Nous allons sortir, et nous rejoindrons tous les deux mon bureau pour des explications en attendant que le Prince me fasse savoir ce que je dois faire de vous, à part vous amocher votre joli minois, ou vous jeter dans les geôles de Levis pour une nuit ou deux, bien que suivant, je serais bien tenter par les deux, un besoin de me défouler !

Sourire d’hypocrite à nouveau sur son visage opalin, ne rien faire voir auprès des invités ce qu’il se passe, prenant le chemin de la sortie.

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Sarah_elisabeth
Qui dit festivités dit bal, dit robes et fanfreluches dit Sarah désespérée dans sa tente à regarder ce que sa dame de compagnie a bien pu fourrer dans sa malle pour l'occasion. bien sur, il fallut que ce soit une robe corsetée avec un collier de perles assorti. Le genre de tenue ingérable au possible lorsque l'on doit se vêtir seule, sous une tente de campement. Autant dire que la pauvre blonde maudit mille fois l'idée saugrenue qui lui avait pris de se rendre à ce bal, sans cavalier de surcroît pour honorer leur hote quand elle ne rêvait pour le moment après journée si bien remplie que de se blottir au creux de sa couche et se reposer du sommeil du juste. Asociale la blonde? Non. Juste réaction face au supplice brodé de perles qui accaparait son attention depuis de longues minutes. Tirant enfin sur un énième ruban, domestiquant ses boucles blondes dans une résille de pourpre, la jeune comtesse rejoignit la tente dédiée au bal pour s'y faufiler en toute discrétion vu son ret...


LA COMTESSE SARAH ELISABETH VON STRASS DE LEFFE, COMTESSE IMPERIALE DE WALDECK, MARECHALE D'ARMES D'EMPIRE...



Ou comment se taper la honte à peine entrée par la faute de la conscience professionnelle d'un héraut à l’affût. Manquant de se prendre les pieds dans le tapis de l'entrée, dissimulant le début de chute dans une révérence de salut, l'opaline pénétra les lieux, le rouge aux joues et la lippe mordillée distraitement, à la recherche d'un échappatoire à son embarras, scrutant les lieux à la recherche d'une présence amie. Mais pourquoi avait il fallu qu'elle s'aventure à se conduire en dame de salon? D'autant que ses prunelles venaient de se poser sur SA Malemort et qu'elle ne put se retenir de redresser les épaules, rentrer le ventre et remonter le menton légèrement en souvenir inconscient d'une séance de cour de maintien épique. Par tous les enfers, au secours, mais où était elle tombée????
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Rector of Imperial Heraldic School - Imperial head translator - Imperial Marshal of Arms
Blanche_de_malemort
La chair de la char de Feue sa soeur venant de sonner l'hallali, c'est une Blanche plus morte que vive qui se laisse conduire vers la piste, repoussant son désir de châtier l'impudent au moment ou il lui sera possible à nouveau de raisonner correctement. L’écartèlement, l'éviscération ou la pendaison ? Hélas, les châtiments corporels n'étaient pas de mise au sein de la famille et Grégoire est un homme fait, plus un enfant, ce qui était dommage car on peut éduquer les enfants et seulement punir les hommes.

Par chance, son embarras est atténué par la galanterie du Prince qui aurait put s'enfuir après cette affreuse scène mais qui la sauve, elle et son honneur, tel le héros délivrant la Princesse du monstre qui l'outrage. Lorsque les premières mesures du morceau s’élèvent, la poupée de glace qu'elle était devenue reprend vie. Les gestes reviennent tout naturellement, les pas s'enchainent sans soucis. Ses nombreuses leçons lui assurent la technique nécessaire, le gout qu'elle a pour la danse assurant le plaisir. Leurs mains se frôlent, leurs corps s'effleurent parfois, sans rien d'impudent dans les échanges codifiés de la danse mais ses yeux étincellent à nouveau et ses joues se colorent joliment alors qu'elle reçoit le compliment du Prince.



Je vous remercie... pas seulement pour vos mots qui m’honorent. Je tenais à rendre hommage aux couleurs des Cetzes et... à m'assurer que vous ne m'ayez point encore oublié.


Avec un sourire elle effectue le petit entrechat opportun avant de tourner autour de son partenaire pour que leurs mains se retrouvent au moment ou, tous deux, se doivent saluer... la première question fait écho à ce qu'elle aurait voulu demandé, mais le privilège revient au Prince, aussi lui répond elle au mouvement suivant, alors que sa bouche approche suffisamment de l'oreille princière.


Au point d'être incapable de dire qui j'ai vu sur la lice ces derniers jours ou de ne pas savoir qui remporta les jeux...


La confession est sincère et se veut innocente, après tout, elle ne révèle rien d'inconvenant et dire autre chose aurait été un mensonge. La seconde question est plus délicate... Comment confesser avoir paniquer face à une échéance dont elle ne voulait pas ? Comment dire avoir préféré la fuite à la fin ? Était ce possible d'avouer qu'elle aurait préféré périr de froid que devoir jouer la scène de la Princesse faisant sa révérence au Prince sous les regards sceptiques de ses gardes ? Que tout cela aurait été trahir la nuit qu'elle avait vécu au profit de la mascarade de son quotidien et qu'elle n'avait put s'y résoudre... En outre, elle avait les adieux en horreur, depuis toujours, son existence ne lui semblant en être qu'une succession ininterrompue.


J'ai pensé que cela valait mieux... Il n'y avait rien à ajouter et vos gens... se seraient interrogé d'avantage... Et je ne voulais pas... que l'on se dise "au revoir".


Alors qu'elle décrivait une gracieuse arabesque en suivant le rythme de la musique, la dernière question princière l’achève, manquant de lui perdre le compte de ses pas... Pourquoi lui ? Qu'en savait elle ? Pourquoi elle ? Pourquoi cette rencontre ? Pourquoi cette nuit, cette licorne, cette tour et ce coup de vent les ayant donné l'un à l'autre pour une nuit ? Était elle en mesure de seulement savoir comment il était possible qu'une alchimie se soit crée entre eux ces heureuse durant ?


Peut être parce que l'imprévu n'a pas sa place dans ma vie et que, pourtant, vous en êtes le fruit... Peut être parce que j'avais besoin de ce que nous avons partage, même s'il s’avère que ce n'est déjà plus qu'un souvenir. Ou peut être parce que le Très Haut se joue de moi et se divertit de mes tourments.


Tournoyante, la Princesse se dérobe une nouvelle fois à la vue du Prince avant de revenir face à lui, sans fuir son regard, sans se dérober, prête à assumer ses folies et son embarras, sans rien regretter de ce qu'elle ressentait et de la certitude qu'elle avait qu'il fallait saisir les présents offerts par la vie car trop de dangers guettaient, prêt à détruire ou à abattre et si elle n'espérait jamais grand chose pour elle même, si elle ne pouvait nommer la nature de ce qu'elle éprouvait, elle se connaissait suffisamment pour admettre que c'était quelque chose de bon, de chaud et de doux qui la réchauffait et l'animait de l'intérieur, au point de lui faire ressentir un manque qu'elle n'avait jamais connu auparavant.
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