Gregoire_de_malemort
Non mais sérieusement, au nom de quel dieu ancien ou même païen a-t-elle réussi à emmener dans ce lieu de torture psychologique et physique le pauvre vicomte. Attention, non pas qu'un bal soit désagréable, ce n'est que le contraire ! Rendez vous compte du nombre de belles damoiselles de beau rang se laissant plus facilement abordée et bernée par la verve du loup, imaginer le nombre des servantes bien plus serviles en une telle heure de liesse ! Non rien de tout ça ne rendait ce bal pénible ou ennuyant. Mais voilà le plus gros problème se trouvait à sa droite, si attention on y portait, il se trouvait au bras de Blanche de Malemort, sa tante! Imaginez donc la tête de se pauvre Grégoire emmenée contre son gré au plaisir de cette femme dont le nouveau surnom ne sera autre que « Blanche Fesse ». Fallait pas prendre un bain alors qu'on attendait sous la tente la famille Malemort pour une rencontre des plus atypiques. Et ce soir l'humeur de Grégoire n'était point à la réjouissance sinon il aurait bien parlé de l'anatomie complète de sa tante.
Enfin, tout cela uniquement pour faire comprendre que le prince bâtard était aussi ravi que pourrait l'être un enfant privé d'anniversaire et que son visage ne dissimulait aucune liesse, il n'y en avait aucune tout simplement. Néanmoins, le Malemort avait eu le plaisir de revêtir le présent offert quelque heure auparavant par sa cavalière, une tenue s'alliant parfaitement à celle de la Marquise de Maintenon. Des braies moulantes d'un blanc neigeux, un pourpoint rehaussé d'or et un long manteau brodée d'hermine complétait la tenue mettant parfaitement l'homme en valeur. Au moins, c'etait la bonne nouvelle de la soirée, elle avait bon goût. Mais ses doigts glissèrent particulièrement sur le collier, il avait un quelque chose d'atypique, une correspondance parfaite à la psyché du jeune homme. Bien évidement, il n'était pas m'heure des sentiments et de la gratitude pour ce présent, mais plutôt de la rallerie absolue quant au devoir qu'elle venait de lui imputer.
Enfin, il reçu l'autorisation de pénétrer en ce lieu, la soirée ne faisait que commencer, et pourtant son envie de fuir était à son comble, n'est ce pas le comble justement ? Et c'est à cet instant que sa douce tante ne pu s'empêcher de faire remarque et mise en garde à son attention. Au moins, il n pu retenir un sourire en imaginant sa plus jeune tante faire de même. Encore un trait de famille !
Blanche, comme vous pouvez vous en doutez, le plaisir n'est point partagé en cette délicieuse soirée. Je vous remercie du compliment et malgré mon envie de ne point vous faire plaisir, je cautionne de vous dire que vous êtes vous aussi ravissante, Ô douce Blanche Fesse.
Ah oui, ne pas oubliez de sourire, un sourire tellement forcée qu'on aurait pu penser son visage fendu en deux. Elle avait marqué le point en début de soirée, mais le revers de la main risquait bien de lui ramener le jeu, le set et le match non juste un point ce serait déjà plus que plaisant. En attendant, les voilà sous la toile près à se lancer dans la cour pour inaugurer par une première danse.
Du moins, première danse pourra t'il y échappé, voilà qu'un homme s'approche de Blanche venant lui murmurer quelque mot. Etrange comportement, étrange personnage, mais derrière ce geste Grégoire ne peut que faire une chose, une prière muette à tous les dieux connus et inconnus, les dieux de ce monde ou bien d'autre, priant pour que sa tante accepte la proposition de cet énergumène et que Grégoire ouvre l'oeil et balaie déjà la salle à la recherche d'une damoiselle peu farouche à détroussé au coin d'une table.
_________________
Enfin, tout cela uniquement pour faire comprendre que le prince bâtard était aussi ravi que pourrait l'être un enfant privé d'anniversaire et que son visage ne dissimulait aucune liesse, il n'y en avait aucune tout simplement. Néanmoins, le Malemort avait eu le plaisir de revêtir le présent offert quelque heure auparavant par sa cavalière, une tenue s'alliant parfaitement à celle de la Marquise de Maintenon. Des braies moulantes d'un blanc neigeux, un pourpoint rehaussé d'or et un long manteau brodée d'hermine complétait la tenue mettant parfaitement l'homme en valeur. Au moins, c'etait la bonne nouvelle de la soirée, elle avait bon goût. Mais ses doigts glissèrent particulièrement sur le collier, il avait un quelque chose d'atypique, une correspondance parfaite à la psyché du jeune homme. Bien évidement, il n'était pas m'heure des sentiments et de la gratitude pour ce présent, mais plutôt de la rallerie absolue quant au devoir qu'elle venait de lui imputer.
Enfin, il reçu l'autorisation de pénétrer en ce lieu, la soirée ne faisait que commencer, et pourtant son envie de fuir était à son comble, n'est ce pas le comble justement ? Et c'est à cet instant que sa douce tante ne pu s'empêcher de faire remarque et mise en garde à son attention. Au moins, il n pu retenir un sourire en imaginant sa plus jeune tante faire de même. Encore un trait de famille !
Blanche, comme vous pouvez vous en doutez, le plaisir n'est point partagé en cette délicieuse soirée. Je vous remercie du compliment et malgré mon envie de ne point vous faire plaisir, je cautionne de vous dire que vous êtes vous aussi ravissante, Ô douce Blanche Fesse.
Ah oui, ne pas oubliez de sourire, un sourire tellement forcée qu'on aurait pu penser son visage fendu en deux. Elle avait marqué le point en début de soirée, mais le revers de la main risquait bien de lui ramener le jeu, le set et le match non juste un point ce serait déjà plus que plaisant. En attendant, les voilà sous la toile près à se lancer dans la cour pour inaugurer par une première danse.
Du moins, première danse pourra t'il y échappé, voilà qu'un homme s'approche de Blanche venant lui murmurer quelque mot. Etrange comportement, étrange personnage, mais derrière ce geste Grégoire ne peut que faire une chose, une prière muette à tous les dieux connus et inconnus, les dieux de ce monde ou bien d'autre, priant pour que sa tante accepte la proposition de cet énergumène et que Grégoire ouvre l'oeil et balaie déjà la salle à la recherche d'une damoiselle peu farouche à détroussé au coin d'une table.
_________________