[rp]Les bonnes oeuvres du Lion.

Jheane

Un coup de balai par-ci, une pause pour penser.
Un coup de balai par-là, un arrêt pour rêver.
Un coup de pied dans une gamelle et hop, "ça c'est fait", gamelle cassée, c'est la fessée...
Et personne pour la lui donner!

Bin alors?! C'comme ça qu'on range?!

Dans un volte face de surprise, la sica déjà pointée.

Rhaaaaaaa qui va là? Karty????

Retour au calme, cœur palpitant quand même...
Ça lui faisait toujours ça à la Jeje quand elle était surprise en flagrant délit de "bayage" aux corneilles... Ceci dit, comme rêvasser, voire fantasmer faisait partie de sa vie, c'était souvent que son cœur atteignait le plein régime dans sa poitrine.

Mais t'es folle toi!!!!
Tu m'sures le risque qu'tu viens d'prendre??

J'ai bien cru qu'c'était l'autre et j'étais prête à égorger sur le champ!

Pfiouuuu, s'en est fallu d'peu!

La sica reprit sa place en même que le rythme cardiaque de la jeune sicaire et le sourire remplaça le pincement des lèvres.

T'arrives au bon moment ma naile.
Y a qu'un balai, on tire à la courte paille, hèhè?

Dis, Aysun, t'aurais pas dans ta besace, un p'tit r'montant, t'sais, comme dans l'bon vieux temps, c'lui qui fait oublier et qui aide vach'ment?

Œil malicieux, sourire aussi carré que niais, complicité de tant d'années...
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Aysun

Elle adore lui faire cet effet là. C'est qu'elles se connaissent bien toutes les deux, et elles ont le même sens de l'humour. Parce que risquer sa propre vie et celle de son amie en lui faisant frôler l’arrêt cardiaque, oui, c'est de l'humour. Tout le monde n'en est pas doté, elles oui. Et elle sont douées pour ça.

Y a qu'un balai, on tire à la courte paille, hèhè?
Heuuuuuu ... bin c'est que ... là, tout d'suite ... 'Fin tu comprends quoi ... J'peux pas tirer à la courte paille, j'me suis rongé un ongle trop court et ... bin c't'handicapant tu vois ...

Comment? Elles ne feraient pas de bonnes femmes d’intérieur? Mais elles n'ont jamais prétendu le contraire. Houlà non! Elles savent peut-être pas toujours où elles vont mais elles savent exactement là où elles n'iront plus. C'est déjà pas mal , trouvez pas?

Dis, Aysun, t'aurais pas dans ta besace, un p'tit r'montant, t'sais, comme dans l'bon vieux temps, c'lui qui fait oublier et qui aide vach'ment?

Et le petit regard de la rouquine qui va avec, celui qui veut tout dire. Celui que la brune comprend le mieux. Vous connaissez cette petite étincelle qui brille dans les yeux de deux amies sur la même longueur d'onde? Non? Vous voyez pas? C'est bien dommage. Je dirais pas que sans ça vous avez raté votre vie mais pas loin.

Et hop! Une bouteille fait son entrée.

Ouéééé! La gnôle à pépé! Parce que tu m'crois capable de me trimbaler sans elle? Jamais sans ma gnôle!

Plop!

Une bonne rasade pour commencer, accompagnée de quelques toussotements. ça commence toujours comme ça. d'abord on tousse, ensuite on brûle un peu de l’intérieur ensuite ça réchauffe bien en bouche et enfin, le gout de "r'viens-y" qui reste entre la langue et le palais. Un délice. Mais là non plus c'est pas donné à tout le monde. Yen a qui s'y feront jamais. Mais pas elles. Elles, elles ont été élevées à la gnôle à Pépé.

Jheane

Une fiole tendue par la main d'une sœur, ça ne se refuse pas! Et quand il s'agit d'une aile qui vous console à coups de gnôle à pépé, ça, c'est un privilège à côté duquel aucune amie véritable ne peut passer.

Gloup....RRRRRRR....ohhhh ça réchauffe dis donc!!
Attaaaaa, encore une tite gorgée!!
Sois pas si pressée.
On a touuuuuut notre temps.
D'ailleurs...

La Betchète se débarrasse de sa cape, la pose au sol et d'un tapotement de la main invite Aysun à prendre place à ses côtés.

Faut qu'on parle.

Tu sais, ici, les habitants sont étranges.
Ils ne nous parlent pas, ils crachent!
Oui, c'est ça, ils crachent et franchement les paroles qui sortent de leur organe à venin sont si.... euh...si répugnantes que j'en ai eu la nausée.
C'est pas qu'ça m'démoralise, loin d'là mais ça me rend songeuse car je n'ai pas rencontré une seule exception à la règle! 'fin si mais c'était pas des Bourguignols, c'étaient des gens de passage, très bien d'ailleurs.
Et donc, je m'd'mande si la p'tite particule qu'ils s'acharnent tous à fourrer devant leur nom pour s'donner un genre, n'y s'rait pas pour quelque chose.
C'est quand même pour obtenir un nom à rallonge qu'ils se mangent le nez entre-eux! Mais chose encore plus étonnante, c'est que pour se r'produire, c'est plus l'nez qui s'bouffent... Bon, t'm'as comprise hein, c'que j'veux dire, c'est qu'on dirait bien qu'ils se détestent mutuellement puis qu'ils se réconcilient en engendrant des petits "de" qui deviendront grands et qui feront comme eux.Et le pire de tout c'est qu'ils ont la bénédiction du curé...ou de l'évêque...ou ch'sais pu qui, bref, celui qui fait sonner les cloches et qui porte de longs jupons et un chapeau biscornu sur le sommet d'son crâne.

T'as pas l'impression qu'c'est l'serpent qui s'mord la queue et qu'ils doivent franch'ment s'embêter chez eux?

Grimace en se grattant la tête et s'envoie une rasade plus que sympathique dans le gosier.
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Aysun

Les acolytes sont assise, le cul sur la cape de le Betchète, la bouteilles passe et repasse d'un main à l'autre et les esprits se posent des questions existentielles.

C'est certain tout ça ma naile. Ils s'ennuient. ya pas à tortiller du cul pour caguer droit hein comme dit. Mais étrangement, quand tu leur emmène un peu de changement, un peu de soleil, de gaieté et de simplicité bin ils rejettent tout en bloc. Ils se font croire qu'ils sont unis, qu'ils vont sauver leurs terres main dans la main mais toi et moi on sait que tout ça c'est du vent. Déos aussi le sait. Et au moment du jugement dernier, leurs noms à rallonges, leurs fortunes, leurs pouvoirs, tout ça ne le servira à rien. Devant l'Unique ils devront rendre des comptes. Et ils pourront pas la lui faire à l'envers à Lui. Il sait tout, il voit tout. Même notre intérieur.Nos pensées, nos états d'âme. Il leurs sera impossible de Lui mentir. Et crois moi, c'est pas la porte du jardin des délices qui s'ouvrira pour eux.

Et la bouteille continue sa ronde, se vidant à grande allure.

Tu sais, c'est un peu comme en Provence. On est arrivés en paix, avec pour seul et unique but de nous investir et remettre un peu de couleurs dans leur quotidien en noir et blanc.On a récolté quoi? Des insultes, des procès, des amendes, des séjour en geôles même pour V. et Moi. J'sais pas si on a servi à grand chose là bas, j'sais pas si on a vraiment fait bougé les choses ou même illuminé quelques esprit perdu dans l'ombre de la noblesse et du pouvoir de Rome. Mais on a trouvé une sœur. Et pas n'importe laquelle.
Elle était comtesse, nobliaute, bien ancrée dans ce manège d'hypocrite. Et aujourd'hui, elle est à nos côtés, elle s'est ouverte à la Vérité. Alors j'me dis que si il faut encaisser tout ça pour ça, bin ouais ma naile. C'est là notre mission, et elle vaut l'coup.

La brune vide la bouteille et en sort une nouvelle. Les joues commencent à rosir, couleur locale il parait. Le rose aux joues pour les filles, le rouge au pif pour les bonhommes.

Alors qui sait, peut-être que dans l'tas, yen a un ou deux qui commencera à poser des questions, à trouver certaines choses injustes ou anormales. Et peut-être que dans quelques temps, tu recroisera un de ceux qui t'ont malmené aujourd'hui et qu'il aura laissé pousser la graine de Réforme en lui pour laisser passer le Lumière ... Tu crois pas?

Jheane

Si les faux nobliaux s'en donnent à coeur joie
Avec leurs poupées et les soldats du roi,
Leur fausse justice et leur croyance aux croix,
Pensez que les fioles de gnôle...à pépé
Grâce aux deux ailes ne sont plus seules désormais. *

Ah ben dis donc, le bouloooooooot!! T'imagines au jour du jug'ment dernier? Pauvre Déos, la foule qu'il va d'voir juger!
'reus'ment qu'il n'est pas seul hein.

C'est vrai qu'lui, il n'va pas s'embarrasser des titres, décorations et d'tout l'tointoin, il n'en a rien à faire, il sait c'qui s'cache derrière!

Il voit TOUT! Il sait tout! Il est PARTOUT!

Non mais attends, j'suis passée au tribunal, et t'sais quoi? Ils m'accusent de tra-hi-son!
Oui, oui, t'as bien entendu, trahison ma Raya, t'rends compte?
Tu m'connais quand même, on n'peut trahir qu'son pays, pas un autre...

Comme si moi, Jeje la Betchète, j'allais trahir le phare, la sérénissime, la...

Bah, j'vais boire un coup tè, ça m'remettra!

Si les gros nobliaux dorment dans un lit bien ficelé
Et peuvent faire fructifier tous leurs écus volés,
Avez-vous pensé que les fioles de gnôle...à pépé
Ne sont plus seules désormais grâce à deux réformées.*

Pas à dire c'est l'paradis avec ça! Embrasse la bouteille qu'elle refile à sa comparse.

J'disais donc...ah oui, l'tribunal.
Est-ce que l'aut'là, le proc, y vient pas dire que l'chef d'armée à assuré la sécurité des Chalonnais!!
Ahahahah, lui qu'a sucé les tulipes par la queue et qu'a fait r'tirer ses troupes parc'qu'on était bien plus malins qu'lui!

Namého, j'préfère êt' sourde qu'entendre ça!

Alors moi, j'lui ai dit qu'on était v'nus sans armes et remplis d'bonnes intentions, guidés par notre foi, la seule, la vraie!
Et si l'aut'orgueilleux, prétentieux et arriviste n'avait pas pointé son nez dans nos affaires en embarquant une clique derrière lui, pour sa propre gloriole, y aurait jamais eu d'sang! Il en a plus rien à faire lui maint'nant de tous les blessés, hein, il a son heure de fausse gloire...
Beuuurk, tout est faux dans c'pays, tout!

Et la Jeje, qui a un coup dans l'aile se lève et crie:

Hèèèè Vicomte Asclépiade de la machin chose, tu d'vrais être pendu par les pieds, la tête dans ta déraison pour avoir fait couler l'sang inutil'ment dans ta satanée Bourgogne! Venduuuuuuuuuuuu!!!

Valà, ça mérite bien une chtite gorgée!

Pendant qu'ils comptent et recomptent l'argent,
En profitant davantage de tous leurs opprimés,
Avez-vous pensé que les bouteilles de gnôle...à pépé
Grâce aux ailes réformées, ne sont plus seules maintenant...

*(Paroles revisitées de "La ronde des bouteilles de lait" de Claude Léveillé.)
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Aysun

Duché de folie.

Et tu t'tape, te tape, te tape ce procès qui leurs plait,
Et ils frappent, frappent, frappent, c'est leur façon d'mener,
Cette justice qui t’entraîne au jardin des délices
Réveille en toi le tourbillon d'un vent de martyyyyyyre *

Ma Jéjé ... Va falloir que tu m'explique juste une chose.

L'heure est grave. La brune sort un parchemin signé de sa naile et lui colle sur le nez.

T'peux m'dire kessessé c't'histoire d'testament?! Hein? Parce que tu crois qu'tu vas crever ici ou quoi?!

Elle l'attrape par les épaules des deux mains et la secoue légèrement,

JAMAIS je te laiss'rais caner loin d'moi! Tu m'entends?! JAMAIS! S'tu tombe , je tombe! T'rappelle?!

Puis , après l'avoir bien secoué, elle la prend dans ses bras et la serre fort contre elle.

Y t'auront pas ma Naile. T'es trop forte pour eux. Y crèv'ront avant toi, crois moi. Et si faut qu'j'vienne -vraiment- et qu'les achèvent tous à coup de coquille de moules pas fraîche, j'le f'rais!

Elle la libère et s’envoie un bon gros cul sec de gnôle.

JAMAIS! note bien ça dans t'a ptite tête de rouquine. non mais ...

*Quoi, vous avez pas r'connu? tsss ..."Nuit de folie" s'pece d'inculte ...

Jheane

Et Paf le chien! Euh, non...

COUPEEEEEEZ.

Et Paf, le parchemin...

Heureusement, missive dégagée du messager!

Aieuuuuu.
Mon nez!

Ouai, t'dis ça parc'que t'as pas envie d'mes donations, avoue.

Faut bien dire quelque chose.

Envoie la fiole, égouaste!

Bah ma naile, ch'sais bien qu'tu m'aimes.
T'sais bien aussi qu'le jardin des délices m'effraie pas.

MAIS! Mais imagine seulement une seconde que j'meurs pas et que ch'sois obligée d'passer un laps de temps, aussi court soit-il, loin d'mes frères et sœurs, dans c'trou à rats!

Envisage seul'ment l'horreur.
Dis, t'viendras m'voir?
T'm'apport'ras plein d'choses à manger hein parc'que les infâmes de c.... molles, rhoooo, retirent un sacré paquet d'denrées d'leur marché.

Quelle belle bande d'incultes!
Déos veille, j'le sais alors que pendant c'temps les envieux d'médailles, les gens d'église ne voient pas leur heure arriver...

Reste pensive, ou plutôt prostrée dans la brume de son esprit enfumé de vapeurs agréables.

Dis, t'sais tricoter toi?
Moi, oui et pourtant, j'me rappelle pu qui m'a appris...
C'que ch'sais, par contre, c'est qu'c'est pas des gens d'Fatum!

Pourquoi elle parle d'une lance Fatum qui fait du tricot la Efflissiiiii...la Sfilissianor... euh, Siffilissianor?

...Parait qu'c'est une Vicon...Vicomtesse, de Souffre, naa, de Saffres, Prévôt des machéraux, euh, des maréchaux.
Encore un nom à la nain d'jardin qui sonne bien... Ahahahah, 'attaaaa, j'va l'trouver...

Se redresse, raide et froide comme une porte de geôle, le nez vers les étoiles et la bouche pincée pour plus de réalisme. L'annulaire en l'air, les yeux vaporeux et s'incline...

Je me présente, Dâââme de la Hauuuute, très Hôôôteuuuu société:
Vicomtéééééésssss de Sââââffreuuus, Effi *ch'sais pu quoi* de Vôôôsne-Rôômanée...
Tenez ma traine je vous prieuuuu.

Romanée!!!!

Encore un nom qui en dit long! Finit-elle par dire en s'écrasant sur Aysun, morte de rire.

Hein non qu'j'ai pas bu si tant?
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Les bonnes oeuvres du Lion.

Jheane

OYEZ OYEZ braves gens, peuple de Chalon, approchez et écoutez-moi bien, ceci n'est pas une arnaque!!

Aujourd'hui est organisée la SOUPE POPULAIRE, pour venir en aide aux plus démunis.

Je commencerai néanmoins par vous citer quelques versets, COMPRÉHENSIBLES PAR TOUS, des "52"

Sachez que:

Citation:

V.40. Les trésors de l'Église ne sont ni suffisamment définis, ni assez connus du peuple.
V.41. Ces trésors ne sont que des biens temporels ; et loin de distribuer ces biens temporels, les prédicateurs en amassent plutôt.

Reprend sa respiration avant de continuer en souriant au peuple.

Comprenez aussi que:

Citation:

V.34. Il faut enseigner que celui qui donne aux pauvres ou prête aux nécessiteux voit s’entrouvrir les portes du Ciel.
V.35. Car par l'exercice même de la charité, la charité grandit et l'homme devient meilleur.

Peuple de Chalon, vous m'avez comprise, j'en suis sûre, vous nous avez compris, vous avez compris notre cause!

Que celui qui est dans le besoin se présente ice lieu, il lui sera donner du pain à très bas prix.

Approchez, approchez braves gens...

Le Betchète passe alors derrière l'étal qu'elle avait préparé avec ses frères et sœurs pour cette occasion unique à Chalon.

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Lionix

Lionix passait par là et entendit une dame crier à s'époumoner

Elle vient d'où votre soupe, dame, de notre marché ?
Que faites vous ici ?
Le peuple d'ici a assez de soupe, et bien mieux que cela !
Espérez tout au plus attirer quelques voyageurs dépouillés en chemin ou quelques renégats
Les portes du ciel ne s'ouvrent pas comme cela ma bonne dame, il faut avant tout respecter l'autre et ne point le forcer en offrant la charité !
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Arcenyk

Une rousse, une noiraude, une blonde en tablier pour servir la soupe populaire, une Noble qui crache dedans.... le bien n'est pas dans sa nature, le partage n'est pas dans son vocabulaire.

Déos ne regarde ni vos corps, ni vos images ...mais il regarde vos coeurs et vos actions
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Lionix

Ah oui ! Je préfère mon coeur et mes actions aux vôtres, votre Déos doit rougir en vous voyant ainsi vous imposer, car la charité sans le respect d'autrui est un peché
Oh regardez moi, je suis de petite noblesse, oui, mais avant tout pour le peuple et pour aider autrui, pas pour m'imposer !
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Squeegie

La jeune rousse n'avait pas mangé depuis quelque jour. Le voyage avait été long, très long. Elle avait plus que faim et il lui restait que 3 écus en poche.

Elle entendit le message au loin et s'empressa d'approcher

Jheane a écrit:

Citation:

Reprend sa respiration avant de continuer en souriant au peuple.

Comprenez aussi que:

Citation:

Je vous prendrais bien un pain Dit-elle affamé

Arcenyk

La Blonde se retourna et vit une jolie rousse, le visage un peu serré....

Jolie demoiselle, tenez deux miches pour vous offertes par le Lion de Juda

Régalez-vous
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Karty

le brun marché quand il entendais les cloches sonné en fanfare ...
ooH qu'es qui ce passe encore! ils sont remit a neuf l'église ou quoi!
Il continuer ça route voyons un regroupement de dame à chouette!

_bonjour qu'es ce passe ici hein!

Karty tourné la tête et voyais lionix ...

- tien tu es la toi ! n'oublie pas votez karty !

karty attendait a la fille d'attente renifle une odeur de soupe

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Karty!

Rang bleue héhé !

Magenoir

En place pour la distribution! En place pour de bonnes œuvres!
Ils avaient fière allure les Sicaires en tablier.
Postés derrière une étal, ils attendaient les citoyens pour distribuer le pain aux nécessiteux.
Evidemment... tout ne se passait pas comme prévu. Lionix fit son apparition.

- Mais qu'est c'quelle a à beugler partout elle?! Elle va faire fuir les citoyens. C'est qu'ils vont prendre peur!A peine de le temps de finir se phrase qu'elle était là, devant, face à la petite troupe.- Déos? Honte de nous? Mais que racontes-tu ma p'tite dame? Manque de respect? Mais en quoi? Je ne comprends pas un fichtre mot de c'que tu m'racontes! Nous sommes là, avec de bonnes intentions, distribuer le pain à ceux qui ne peuvent se l'offrir. Ah ben tiens d'ailleurs...

- Bienvenue jeune demoiselle! Ravi de vous voir ici! V'là vot'pain quotidien! C'est offert d'bon cœur!

Citation:

03/03/1463 19:50 : Vous avez vendu à Squeegie 1 miche de pain pour 2,00 écus.

Et à la blonde de partir aussi vite. Le sourire aux lèvres.
Quel doux sentiment d'aider son prochain!
En y réfléchissant, il se dit que cette ville n'était pas si mal... remplie de femmes.. quel bonheur!
Se retournant vers Lionix.Vous voyez bien qu'on est pas inutile! On permet à cette citoyenne de vivre! Partir serait peut-être la condamner! Et ça j'le conçois pas! Alors, vous v'nez nous aider?

A Karty de faire son apparition. Energumène bien étrange. Venu faire sa campagne... n'avait-il pas compris que là, il n'y avait aucun enjeu politique, tout n'était que charité...
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Non Inultus Premor

Gian5

se promenant en ville accompagné de son fidèl Jody Gian vit un attrouppement et des personnes qui crianet assez fort !!! il s'approcha et vie que c'était les envahisseurs les malfrats pilleurs de mairie qui essayaient d'ammadouer les villageois avec de la soupe et des pains !!!!!!

Mais ma parole c'est toi Karty qu'attends tu ici la charité, la soupe le pain volé..... toi qui disait et criait toujours tout haut que tu tue les brigands !!! alors tu attends quoi là ? et en plus tu mange de leurs soupe !!! hahahahaha et tu voudrais qu'on vote pour toi ..... !!!
et vous la, les Lions ou plutot les voleurs, les pilleurs de mairie !!! partez retournez chez vous et laissez nous tranquils vous êtes répugnants, hypocrites, malsaints pour tout le monde ....

voyant avec désespoir ce qui se trâme et la bassesse des personnes qui se laissent avoir a leurs jeux préfere; tourner les talons et s'en aller, en se retournant pour partir il apperçu son coeur et alla vers elle..

vien mon ange ne restons pas là, ces misérables le payeront déjà un jour
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Jheane

Ah... il s'en va ce grossier merle et bien tant mieux, ici, on ne polémique pas, on partage!! Et pas de temps à perdre avec les calomnieux!

Se tourne alors vers l'homme qui venait d'en prendre plein la trogne et se mit à rire.

Ahahaha, l'autre prend ses jambes à son cou après tant d'injures et de mensonges, après s'en être pris à un concitoyen, quelle merveille, quelle entente de bon voisinage.

Et de continuer à rire sans s'offusquer pour autant devant cette animosité non justifiée, Jeje s'adresse à ses frères et sœurs derrière l'étal.

Et bien en voilà un qui balance et qui n'a pas la bravoure d'attendre qu'on lui réponde. Et pire encore, il a insulté un sieur qui n'a même pas eu sa soupe au pain.
La lubie agressive, ça se soigne ça, non?
Trouvez pas qu'on devrait prévoir des tisanes calmantes en plus de la soupe?

Que Déos guide ses pas. Pense-t-elle en reprenant son travail.
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Gian5

Entendant vomiférer dérrière lui Gian se retourna et vit la rouquine cracher son venin ...!!!!

Laissez moi rire, la charité votre soupe facile à faire avec les produits dérobés dans notre mairie et sans doute dans d'autres alors arrêtez de parler de charité et arrêtez de prendre les gens pour des idiots !!! vos belles paroles endormiront peut être les plus faible d'ésprit mais vous aurez toujours des personnes qui vous combatteront !!! Dégagez partez d'ici quitter la Bourgogne de toute façon vous ne savez que vous attaquer a des villes faibles en défense alors prenez votre meute de loups affamés et retournez d'ou vous venez !!! et en parlant du soit disant sieur prenez le avec vous ça rendra l'air plus respirable !

Puis gian resta droit devant cette rouquine la fixant sans baisser le regard !! la main sur la garde de son épée près à en découdre
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Lionix

Pffff laisse les avec leur Déos, dans le fond je les plains, c'est encore une secte de pauvres fous qui pensent connaître la vérité

Lio réprima un sourire en écoutant la dernière phrase de son époux et le tira plus loin
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Magenoir

Regarde l'homme, se tourne vers Jheane et ses consœurs, et explose de rire.

- C'est qu'il a bien trouvé sa femme c'lui là!

Puis, se plaçant devant les femmes. Oui...faut dire qu'à gueuler autant, le m'sieur crachait de partout. Ainsi, Mg se devait de protéger ses princesses. Et, s'adressant à l'homme, toujours tout sourire, tentant d'apaiser la situation.

-Mon brave gaillard, à quoi bon discutez avec toi si tous tes mots ne sont que des insultes et des diffamations à notre égard. Ce n'est pourtant pas la première fois que je te parle, t'ayant croisé en taverne, dans ta taverne d'ailleurs, que j'ai faite vivre par tant de tournées. N'en es-tu pas ravi? N'est-ce pas bénéfique pour tous que ta cité se réveille? Quant à cette soupe populaire que nous organisons. Ne t'ai-je pas déjà affirmé que cette initiative menée par le Lion de Juda n'est que bénévole?
Comme toi, nous sommes des paysans, des artisans, des marchands, de simples vagabonds pour certains, ce qui nous unit est la foi en Déos. Nous vivons de nos terres, nous nous enrichissons du même travail que toi. Et ce pain que nous offrons est acheté à des boulangers Chalonnais avec notre argent. En somme, nous ne faisons qu'alimenter ton marché. Cela est profitable à tous : nous achetons à des boulangers du pain à 6 écus, prix permettant à chacun de vivre, et nous revendons ce pain à 2 écus aux nécessiteux. Ai-je besoin de te faire un calcul ou as-tu compris que ceux qui perdent au change dans cette histoire, si nous parlons seulement écus, c'est nous!

Se grattant le menton. Laissant quelques instants pour qu'il comprenne... le trouvant un peu lent à la détente.- Après, nous ne sommes évidemment pas perdants car cette initiative est faite de bon cœur, et qu'aider les plus pauvres d'entre nous, citoyens de la République, est un acte de bonté, un acte de foi, un acte citoyen... Pour mieux vivre avec son prochain, entre citoyens, offrons à tous un niveau de vie équivalent? N'es-tu pas de mon avis? Libre à toi de croire en notre bonne foi ou non, mais ce que peuvent constater les citoyens comme cette jeune femme, ou comme Karty qui, je l'espère, tu n'as pas fait fuir, c'est que nous offrons du pain sans rien demander en retour. Penses-tu vraiment que des "voleurs", des "brigands" et tous les noms dont tu nous traites feraient cela? Si nos intentions étaient mauvaises, sois certain que nous serions déjà partis loin avec les caisses de la mairie. Or, nous ne l'avons pas fait. Pourquoi? Car ce ne sont pas nos intentions, car ce n'est pas digne du Lion de Juda.

Difficile de conserver son calme face à un tel énergumène, de plus qu'il était accompagné d'un spécimen féminin de la même sorte. Mais, se faisant violence avec lui-même, il garda son sang-froid, répondant le plus calmement possible en espérant se faire entendre par cet homme.
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Non Inultus Premor

Jheane

N'écoutait même plus l'homme qui braillait à s'en arracher le gosier, dans un langage on ne pouvait plus ordurier.

Approcha de Madgic et lui tapota l'épaule.

Quelle patience mon frère.
Toi, tu ferais saigner une pierre!

Approcha encore un peu, jusqu'à atteindre son oreille.

C'est bien Lionix, le nom de c'te dame?
T'crois qu'c'est un nom prédestiné?

Fallait l'avouer, elle ne pouvait pas passer à côté de ce détail.
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Andrew_largs

Andrew n'arrivait pas vraiment tôt, mais il valait mieux être être un peu en retard que de ne pas venir du tout. Il n'avait pas grand chose sur lui sauf quelques maïs et des plantes. Ce qu'il avait ramassé sur les chemins, il le gardait pour en faire quelques potions. Les épis, il les donnerait très volontiers. Il avait entendu plusieurs habitants de Chalon répéter les versets qu'elle avait cité. Ils tombaient justes.

Pourtant ceux qu'Andrew avait entendu le plus semblait être deux nobliaux, avides de terres et de titre. Pour sur, ces deux là ne devait manquer de rien et le coup d’œil à la silhouette de la Lionne machin-chose le confirma rapidement. Mais l'essentiel n'était pas là. La soupe populaire était une merveilleuse idée et si il n'y avait même qu'une seule personne qui en bénéficiait, c'était déjà un succès.

Andrew se rapprocha de Jhéane et des autres.

Je a apporte du manger un peu aussi. Si vous voule, je pouve aide pour faire le cuisson ou autre. On est assez renomme pour ce genre d'activité par chez moi.

Il allait aider pour tout. La seule chose qu'il refuserait, c'était de porter un tablier. Avec le kilt, cela serait ridicule. D'autre part, il n'en était plus à une tâche près...
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Andrew Largs, Réformeur
Argumentum baculinum

D'autres RP d'Andrew

Jheane

Sourit de toutes ses quenottes en voyant arriver Andrew. Valait mieux tard que jamais. Un Lion en retard est un Lion qui a ses raisons que seul Déos connait.

Salvé frérot! Surveille la cuisson d'la soupe si tu veux bien, tu pourras y ajouter un peu de miel, mais à la fin.
Ça adoucit le miel car certains en ont assez du pain noir. D'ailleurs, ces deux-là, en montrant du menton le couple qui s'en repartait, feraient mieux d'abuser du miel, ça les rendrait aimables!

Au fait, tiens, j'te prête mon tablier. j'voudrais pas qu'les éclaboussures tachent ton joli jupon!

Et Jeje de continuer à chantonner en coupant menu menu le pain de seigle "armé de toute sa fleur de son".
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Lionix

Lionix déjà éloignée avait entendu leur réflexion ne se retourna point car elle n'appréciait pas que son époux crie de la sorte même si il avait raison.

Elle comprit ensuite

Citation:

Salvé frérot! Surveille la cuisson d'la soupe si tu veux bien, tu pourras y ajouter un peu de miel, mais à la fin.

Elle pensa, du poison oui, qu'ils la mangent leur soupe !

Elle leur cria de loin avant de disparaître

He les énergumènes !
Déos vous punira pour avoir chassé notre maire de sa mairie, quant à Karty, j'espère bien qu'il mangera votre soupe et que vous le prendrez en partant
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Karty

le brun sur sauté la famille Lionix arrivais au galop , karty je ce ferait crié dessus

Mais ma parole c'est toi Karty qu'attends tu ici la charité, la soupe le pain volé..... toi qui disait et criait toujours tout haut que tu tue les brigands !!! alors tu attends quoi là ? et en plus tu mange de leurs soupe !!! hahahahaha et tu voudrais qu'on vote pour toi ..... !!!
et vous la, les Lions ou plutot les voleurs, les pilleurs de mairie !!! partez retournez chez vous et laissez nous tranquils vous êtes répugnants, hypocrites, malsaints pour tout le monde ....

Le brun le regarde et lui répondait

_Hein oui toi aussi vote pour moi ! je t'aiderais glisser le bulletin dans le trou de la boite si tu veut hein .
Euh je ne mange pas de soupe... je suis venue ce qui ce passait ?!Sait interdis venir voir pourquoi tel regroupaille!?
De plus si le maire avait réagi peut être qu'il viendrait moins pilier déjà hein!

Oui sait des chacals , des profiteurs ! je dit pas le contraire mais personne m’empocheras marché et regardé ce qui ce passe! no me oh!vive chalon!

le brun lui parlé sens faire attention au alentour en oublient l'odeur de la soupaille

_Autre chose je tien te rappelait monsieur de la famille noble que pendant 7 mois vous n'avez pas mit une seul miche de pain dans la taverne municipal alors certes oui on n'es envahie mais on moins ils donne a bouffer ce que le maire fessait pas

A cause de vous qui voté pas pour moi moi j'aurait nourrir le peuple au moins ! au lieu tous garde dans votre taverne nobliau

Je ne suis pas un brigand j'en n'es tué tous comme ils ont tué des voyageur et ce n'es par parce que on n'es envahie que viendrait être d'accord avec toi .
Je garde mes conviction jusqu'au bout!

IL tournée les tallons en ramenait ça femme quand une dame surement l’envahissante lui répondait .
Ils s'échangeais des mots et homme se retourne pour lui répondre

le brun regarde envahissante lui disait

_Oui il mente oui il donne pas mangé a la taverne municipal oui ils ose dire qu'il ne faut pas voté karty et voici le résultat on ne peut n'y mangé n'y voir un regroupement qu'elle spectacle!

Hors il la raison sur un potint z'ete des profiteurs attaquent quand y'a plus et le peuple mourront mais aussi si le peuple voté avec leur cerveau on n'en serais pas .
Les grouillot non pas assez de jugeote pour garde un bureaucrate pendant 7 mois nous obligent prendre a mangé au marché sans pouvoir s'asseoir ouhhh!Puis si toute les personnes ici présante sont fautif d'un procé d'etre un brigand je te ferais dire que toi aussi tu es venu et t'as blondinette était venu avent moi hein !

Alors ne vous en faite pas je suis la vous pouvez tous partir et me laissé la mairie sans touché a la caisse , et nos resserve hein !
Ne salissait pas m'on futur bureau et sur tous voté karty!
Bon je sait même plus pourquoi j 'était venu ah oui qu'es ce passe ici hein!

Lionix haussé la voix bien forte et lui répondait

_Jamais tu entend! je me battrais tous les jours pour avoir du pain en taverne municipal ! je resterais tous les jours! jusqu'as que ta famille et monsieur le maire donne à mangé au voyageuse et voyageur ! t'on portier peut me jeter de chez de ta taverne mais ose passé le pied dans ma petite maison !

Moi aussi ! peut je peut crié votez kartyyyyyyyyyy

le brun toussé la voix a sait limite
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Karty!

Rang bleue héhé !

Charlotine

Pendant ce temps, moi, femme au foyer émérite - non c'est pas vrai! - je tournais la soupe. J'avais trouvé des légumes sur le marché, je les avais achetés avec MES deniers, pelés et découpés avec amour et je les avais mélangés au pain. Un peu de thym et de romarin, sans lesquels jamais je ne me déplaçais, et hop, le tour était joué.

Oh je n'en avais pas moins entendu les cris de basse cour, mais dans mes résolutions pour l'année 1463, j'avais noté "garder la foi, le calme et la sérénité dans toute épreuve". Et je tenais bon. Oui, je tenais, je tenais surtout ma cuillère en bois suffisamment fermement pour ne pas les frapper avec. Heureusement l'arrivée de l'écossais me sortit de cette réalité et je lui tendis la cuillère.

Tien, touille pendant que je remet un peu d'eau! on est cuisinière ou on ne l'est pas. Et là, boum, badaboum, un chamboulement dans mon cerveau, autant inexpliqué qu'inexplicable, en entendant la voix de la femme crier suffisamment loin pour que son merveilleux courage ne soit pas ébranlé.

Oh la truie, tu vas arrêter de grogner de la sorte oui!

Ni plus, ni moins, sans lever les yeux de la marmite. Il faut dire que cette femme m'inspirait le dédain. Encore une noble qui n'avait pas plus de finesse d'esprit qu'une oie. Et du coup, je passais même du coq à l'âne, une vraie histoire de ménagerie, quand soudain, mon esprit se rembobina - si si, ça arrive.

au fait, je réalise ... Y a des Lions? où ça? je croyais que ça vivait dans les pays chaud moi. VIGNOLLESSSSSSSSSSS vite, remet ta peau d'ours et vient faire peur aux lions !!!
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Squeegie

Squeegie n'en revenait pas. Elle mangeait son pain en silence en regardant et écoutant la scène. "Pourquoi tant de bruit pour rien? Pourquoi dénigré publiquement c'est brave gens qui veulent aidé leurs prochain?" Elle fit un grand sourire à cette généreuse Dame qui lui avait offert à mangé, qui lui avait offert de vivre une journée de plus, sans la jugé et sans distinction sociale.

J'aimerais me joindre à votre cause. J'aime ce que vous faite pour ces gens qui ont besoin.

Elle cria très fort pour enterré cette foule hurlante pour que cette femme puisse l'entendre dans ce capharnaüm ridicule.

La vie l'avait menez dans ce village, était ce un coup du destin? Elle n'en s'avait rien mais normalement ses pieds ne l'avait jamais trahit et les avait toujours amenez au bon endroit.

Lionix

Tiens Squeegie, vous appréciez les voleurs de mairie, je me suis trompée sur vous alors...
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Jheane

Sans nul doute, la soupe populaire attirait du monde et faisait quelques émules. La place s'animait et ça, pour la ville, ça changeait.
Bon, c'était pas qu'ils se disputaient pour obtenir leur gamelle mais bien pour déverser leur rage, les uns par rapport aux autres.
Quel peuple étrange que celui-là... Donnez lui du pain et vous déchaînez les rivalités, les jalousies, les calomnies tapies depuis certainement des mois, voire des années, au sein de chaque petit habitant.
Bien entendu, ces réactions en chaine montraient bel et bien que les loups se mangeaient entre-eux, que leur paix était fausse et que dès lors, la peur régnait: celle de perdre ses acquis, celle de ne plus pouvoir rendre le peuple "MOUTON". On n'éclaire pas un peuple, non, ce serait trop dommage, comment en tirez profit, sinon???

Le Lion lui, n'a pas peur, il a le recul suffisant pour s'amuser de ces futilités, pour tenter de répandre la paix, la vérité.

Jeje, elle, s'amusait et sa sœur Cha la faisait rire.
Jamais elle n'aurait cru Charlotine dotée d'un tel organe sonore!

"J'aimerais me joindre à votre cause..."

Ahhhh ma p'tite dame si vous saviez comme ça fait du bien d'entendre une parole qui a du sens.
Pour peu, on vous aurait perdue dans tous ces gueulards!!
Approchez, assoyez-vous sur ce banc pour manger en paix, si toutefois la lionne vous le permet car c'est une sacrée matrone celle-là!!

Soyez la bienvenue, vous l'avez compris, nous ne mangeons ni les Chalonnais, ni les étrangers, ce n'est pas notre viande préférée.
Rejoignez-nous en taverne municipale, quand nous y sommes hein, parce que les vautours guettent et sont là pour exercer sur vous la pression avec leurs menaces ou leurs faux sentiments... Osa-t-elle ajouter en lorgnant l'autre furie qui aurait mieux fait de suivre son époux.
Nous vous expliquerons qui nous sommes.

Sur ces bonnes paroles, Jeje s'adressa à Cha, non sans lui faire un clin d’œil.

Ahahahah la peau de l'ours...négocie-la bien. Fortunée y tient vraiment!
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Lionix

Te fatigues pas elle a parlé en l'air elle s'est rendue compte de son lapsus, elle vient d'arriver et pensait que le maire était légitime, déception...
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Squeegie

La jeune rousse regarda les deux femmes se parlé.... certes certaine discutions avait eu lieu en taverne mais à son souvenir, elle ne s'était pas prononcé.

Merci de votre bon vouloir Dame Lionix mais, il me semble que je suis capable de parlé pour moi, non ?

Elle n'aimait vraiment pas que l'on parle en son nom

Elle se tourna vers la Dame et lui dit

Je vous attendrez en taverne pour que nous puissions discuté d'avantage !

Jheane

Un sourire radieux se dessina sur les lèvres de la Betchète.
Décidément, tout le monde n'était pas à mettre dans le même sac.

S'adressa alors à Lionix.

Chère dame, il me semble que vous savez user de délicatesse, de mots bien calmement posés quand il s'agit de rallier des êtres à votre cause, n'est-ce pas?
Je vous vois vois, je vous écoute défendre votre Bourgogne Renaissante, je constate, avec bonheur, que non seulement vous réussissez à contenir votre rage devant certaines personnes, et croyez-moi que j'en doutais vu le spectacle que vous donnez ici, mais que vous réussissez également à étoffer votre programme grâce à ce que vous voyez et entendez ici.
Vous servir des dualités existant entre gens de Bourgogne et sur lesquelles nous avons publiquement mis le doigt, vous a rendu service, avouez-le.

Votre mode de fonctionnement est tout bonnement hypocrite et guidé par vos propres intérêts, par contre, vous êtes plus futée que l'autre de Bogosse. Celui-la même qui écrase du pied droit ceux qui s'opposent à lui, en caressant d'une main ceux qu'il réussit à manipuler et qui de toute façon, se sert de son pied gauche pour pousser tout le monde car en définitive ses propres envies prendront le dessus.

Malin ou pas, votre égo en soif de pouvoir vous guide et c'est très dommage.

Sur ce, vous pouvez disposer, Dame, sans quoi je vous demanderai d'endosser un tablier qui a déjà servi.

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Karty

le brun écouté et parlé

__ Déjà la bourgogne renaissante ce titre et de m'on idée! Qui m'as étais volé .Car je devait être de la liste!Si vous ne le faite pas on vous dit oust !
Et oui car pour être dans liste il faut obligatoirement voté pour les pantins de la famille lionix!

Elle est plus futée ça dépend le point de vue .. Et sur tous les domaines!
Les poster sont donné au copain qui réfléchisse pas et qui ne font même pas le job!
Bla bla bla bla bla et couche toi la que je te voit pas voila la bourgogne bien bon!
Le n'es pas le sujet !

Madame la brigande de lyon et doas chez pas quoi n'avait point le droit être ici cassé nos porte !
Vous aurez le droit de vole après savoir payer vos pécher de attaquent !
bien!

Et oui la bourgogne renaissante sait moi!m'enfin! le temps que les popins de la famille lionix vote avec un cibolo on n'es pas sortis de l' auberge!
Car des ils ont le siège plus rien n'es fait!

Alors donné ce fauteuil merci d’être passé et en revoir aller hop hop hop hop rangé moi tous ça !
N'oublie pas votez karty! celui que vous verrais a sont bureau et en taverne!
Alors vous partez quand dite moi? Ce soir serait parfait!

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Karty!

Rang bleue héhé !

Lionix

Karty, c'est qui le pantin ici !
La prévôté regrette de t'avoir demandé quelque chose, c'est bon, lache l'affaire je m'en occupe !
Et pour une fois que je t'écoute tu rouspètes encore, faudrait savoir...

Se tournant vers la rousse

Oui dame je vous attends en taverne, volontiers !
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Karty

la regarde

_Bin oui sait boulot t'on pas le mien ! Est que toi tu fessait m'on travaille hein non!
IL est temps oui que tu bouge et t' a popotine!
Lâché quoi ? de passé derrière toi j’espère bien!
Tu es méchante! tu devrais me dire merci de t'avoir aidé!
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Karty!

Rang bleue héhé !

Lionix

Je travaille tous les jours moi Karty et je fais plein de choses si tu l'ignores ne dis rien
Je ne suis pas méchante moi, je t'ai écouté !

Sur ce Lionix s'en alla travailler abandonnant cet endroit malsain
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Andrew_largs

Elle avait osé ! Un tablier ! Elle lui refilait un tablier !
Et pourquoi pas des jupons et un corset !!! Andrew respira un bon coup et retrouva son sourire naturel. Enfin ce qui dans son cas se rapprochait le plus de cela...

Jehane, ce est vraiment gentil de toi mais comme vous est déjà nombreux, je va aide le Chalonais pour autre chose. Depuis on est ici je pense que les marionnettes de moi s'ennuient. Alors, un petit pestacle ce va faire du bien. Puis ce va change de entendre toujours le même râleuse. D'ailleurs, elle dit toujours elle s'en va mais ce est elle que elle prend le plus de place. Peut être que dans le final, elle voule juste reste ici pour aide aussi ? Je croye que il faut tu lui propose le tablier...

Je va reviendre pour dire quand le pestacle va commence.
Comme ce est prêt dans mon tête ce va être assez rapide.

Andrew salua ses amis de la main et s'en alla en direction de sa roulotte. Il n'y aurait pas grand préparation à faire mais il fallait tout de même que ce soit fait pour que le spectacle puisse avoir lieu.
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Andrew Largs, Réformeur
Argumentum baculinum

D'autres RP d'Andrew

Andrew_largs

Andrew pensait que les préparatifs allaient être rapides mais ils le furent encore plus que prévus. Il était donc déjà de retour. !
Nous étions en début de soirée et ceux qui avaient besoin étaient probablement déjà venus. Le temps était donc bien choisi. Andrew monta sur une des tables et harangua les personnes présentes :

Oye, oye !

Viendez voir le grand pestacle de marionnettes de le roulotte de l'Ichtus !

Vous aimez les intrigues ?
Voir la réalité en face ne vous fait pas peur ?
Vous voulez pouvoir rire et oublier la morosité dans laquelle les "biens-pensant" vous maintient ?
Alors, il FAUT assiste à le représentation !

Le pestacle est gratuit pour tous, que vous soyez vagabond, paysan, charpentier ou prince royal.
Avec l'Ichtus, nous est tous égaux !

Et ce est même pas le peine de alle bien loin. Ce est juste de le autre côte de le place.

Lorsqu'il descendit de la table, il manqua de tomber.
Le premier effet comique failli sortir avant même le début du spectacle...
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Andrew Largs, Réformeur
Argumentum baculinum

D'autres RP d'Andrew

Elyass

"Travaille, pioche, creuse. Silence manant ! Tais toi, paie tes impôts. Mange ton maïs, va dormir et reprend ton train-train demain."

Elyass avait observé la cohue quelques instants. Gardant ses distances, épaulé à l'ombre de la paroi d'une vieille bâtisse. Depuis plusieurs jours, le vagabond se plaisait à contempler le mode opératoire des Lions de Judas. Galopant par les villes et par les champs, répandant insatiablement, sans relâche leur bonne parole où qu'ils allaient. Ces gens faisaient preuve d'une patience, d'une conviction à toute épreuve. Cet éclat d'espoir de voir un jour le Royaume libéré du joug de ses tyrans, d'admirer le soulèvement du peuple contre une noblesse, un clergé décadent, des politicards aussi avares qu'incompétents. Ce beau jour ou l'épée et la hache de guerre remplaceront la pioche et la fourche.

Le blond, lui, avait perdu ses convictions depuis bien longtemps, sa foi en l'homme se tenait aussi misérable que le moignon ridicule qui lui servait de petit doigt. Ainsi, si cela n'avait tenu qu'à lui, il aurait fait pendre tout nobliaux et inconscients se permettant d'insulter les Lions et Fatum en publique. Justice expéditive, né en mouton, vit en mouton, meurt en mouton. Et dire que ceux-là ne se rendaient même pas compte qu'aucune goutte de sang n'avait été versée. Que si les Lions l'avaient voulu, c'est les chaumières, maisons, champs et exploitations qui auraient été incendiés, pillés et dévastés. Et non cette vulgaire mairie. Figure de proue d'une autorité tyrannique. En effet, Elyass regrettait de ne pas avoir plus profité de cette prise pour soutenir leur effort de guerre.

Il regrettait autant qu'il admirait le bon cœur des Lions envers la populace. Il ne rêvait que de voir tout les faux patriotes se balancer au bout d'une corde et pouvoir ainsi dormir sur ses deux oreilles. Libérez les de leur chaines, et comme les fidèles cabots qu'ils sont, ils s'empresseront de retourner auprès de leurs Maîtres. Instinct animal, défiance, crainte de représailles ... empêtrés dans leur ignorance, heureux dans la servitude. Elyass se surprenait à envier ces ignares, car maintenant qu'il était libre, l'homme se rendait compte que seul les imbéciles étaient heureux. Le blond aurait aimé faire partit de ces gens, se satisfaisant d'un travail acharné pour une paye de misère, il aurait apprécié goûté à une vie paisible. Grandir autour d'une famille, apprendre des valeurs, aimer, se marier, avoir des enfants. Mais le vagabond n'avait aucune envie de voir sa progéniture grandir dans ce monde de traîtrise.

Aussi se réjouissait-il à l'idée que son décès prochain se fera en homme libre, de toute envie, de toute pensée, de tout acte. Et qu'il aura mené une vie riche en aventure, que son âme glorieuse ira reposer auprès de celles des grands héros de notre histoire.
D'un soupire las, il préféra se retirer plutôt que de participer à ce geste de bonté qui était, à son sens, dénué de tout intérêt pour leurs projets.

Jheane

La Betchète s'essuya le front du revers de la manche, d'un geste lent. C'est qu'elle avait couru derrière Andrew pour lui annoncer une bonne nouvelle.

Quelque chose la perturbait, comme un pressentiment.
Nuage gris qui passe et repasse dans l'esprit qui s'embrume.
Mauvais présage?
Un poids sur les épaules. Une étrange mélancolie bercée par le calme trop soudain du lieu.

Psssst, ça va pas?

Oh Pipo, c'est toi!

Réaction inattendue de Jheane qui habituellement accueillait très mal la venue de la petite voix, son "Jiminy Cricket".
Soulagement éphémère sans doute...

Ben, comme tu vois Pipo, j'sais pas c'qui m'arrive, comme un vide dans la tête.

Le mal du pays? Un doute sur votre mission?

Naaa, j'suis bien ici, j'aime c'que nous apportons aux gens. Même s'il en est qui nous agressent, tu sais qu'nous sommes habitués et parés.

Et là, pour la première fois, le miracle se produisit: Pipo fut d'une grande utilité!

Je suppose que comme moi, tu as remarqué la présence du jeune homme appuyé à la vieille bâtisse?

Doucement, Jeje leva la tête, posa sans détour son regard au bon endroit et comprit.
Ses yeux s'écarquillèrent, signe que la lumière réapparaissait.
En effet, c'était bien ça qui la troublait, cet homme, seul et silencieux qui les observait depuis un long moment.
Il était déjà là quand elle avait quitté le groupe ce matin et était toujours présent à son retour.

Qui c'est? Qu'est-ce qu'il fait?

Rhannn t'as de ces questions toi parfois!

T'crois qu'il est méchant? Un traitre? Un espion?

Meuuuuu non, il a l'air de porter toute la misère du monde sur ses épaules.

Ohhh, il s'en va, attends-moi là!

Messire, messire, s'il vous plait, ne partez pas!!!

Et Jeje de courir vers la silhouette qui s'éloignait, le pas lent et la tête basse...
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Elyass

Il s'en allait. Le pas traînant, labourant la bouillasse formée par les pluies de la veille quand on s'approcha dans son dos.
L'homme se demanda un instant si c'était à lui qu'on s'adressait. Ce guerrier livide, en cotte de maille rougeâtre de rouille, crasseux des bottes aux cheveux.
Passant le regard au dessus de son épaule, il esquissa un rictus dubitatif, comprenant qu'il s'agissait bien de sa petite personne.
La rousse des Lions de Judas s'approchait, légèrement essoufflée. Il l'avait évidemment remarqué depuis ces quelques jours. La plus fervente servante du peuple, la plus apte aux discours éloquents pour faire valoir la bienfaisance des Lions.
Il fit volte face.

-Vous devez vous tromper mam'zelle, y'a pas de "Messire" ici.

Il haussa un sourcil, se montrant néanmoins curieux du vouloir de la rousse.

Jheane

Dans sa précipitation, elle faillit bousculer l'homme en lui fonçant dedans.
Fallait l'avouer, c'était pas malin, pas très élégant, pas très féminin de poursuivre pareillement un homme sans savoir pourquoi.
Elle n'avait pas réfléchi. Elle s'était lancée, d'instinct comme toujours et se retrouvait comme une pauvre cruche qu'elle était, sans avoir la moindre idée de ce qu'elle allait lui dire.
Cependant cet arrêt, ce face à face entre deux regards la troubla davantage.

Euh, pardon, si, si croyez-moi, il y a bien un messire ici: vous, vous qui faites le pied de grue depuis belle lurette et je voulais... je voulais savoir...'fin, je n'sais pas c'que je voulais...

Elle se perdait dans ce regard à la fois vide et puissant.
Déos, viens-moi en aide... Pensa-t-elle mais il ne vint pas...

Pffff, je me sens si petite de vous avoir apostrophé de la sorte mais je me disais, que cette nuit est peu-être notre dernière et que si vous vouliez, vous pourriez... mais non, laissez tomber, j'croyais...

Pensées furtives qui agacent, qui rendent stupide et maladroite une femme si préoccupée par l'avenir des siens.

J'me présente, mon nom est Jheane, mes amis m'appellent la Betchète parce que je ne suis pas très grande.

Dites-moi, vêtu de la sorte, vous faites partie de ceux qui nous attendent devant la porte, en bas des remparts?

C'est qu'elle priait la Jeje, très vite dans sa tête, suppliant le Très Haut que la réponse à sa question fût négative...
Elle ferma les yeux, pour ne pas s'égarer, pour ne pas permettre à l'homme de lire en elle.
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Elyass

Et elle maintint ses petites foulées, un pas hâtif, faisant fit du limon et de la foule. Elyass n'eut pas à la voir agir bien longtemps pour déceler une femme d'action. Agile, versatile comme les vents et marées, uniquement guidée par son bon vouloir. Elle avait derrière elle des tas d'affamés à nourrir mais se préoccupait d'un soudard en attente du combat.
La rouquine, agile mais fébrile sur ses gambettes, manqua de s'affaler contre le torse en maille du blond. Ce dernier tressailli légèrement, saisissant la maladroite par les hanches de peur de basculer et que ceci finisse en bain de boue.

-Euh, pardon, si, si croyez-moi, il y a bien un messire ici: vous, vous qui faites le pied de grue depuis belle lurette et je voulais... je voulais savoir...'fin, je n'sais pas c'que je voulais...

Elle tenait désormais bien sur ses pattes, il put la lâcher. La lionne le fixait, une teinte de curiosité animait son regard. Un poids infernal sembla soudain peser sur les épaules du blond alors qu'elle paraissait chercher quelque chose dans ses pupilles, comme si elle tentait brièvement de lire en lui. Cela ne manqua pas de déstabiliser le blond, fronçant les sourcil, il se gratta nerveusement l'arrière du crâne en rétorquant.

-Faites erreur, je n'suis et ne serai jamais le sire de qui que ce soit. Croyez moi.

La rousse semblait gênée, peinant à trouver ses mots. Elyass se doutait que quelque chose la travaillait, mais ne voulait point sortir du couvent de l'esprit. Baissant un court instant la tête, Il esquissa un sourire, distrait par le désarroi de la Betchète.

-Pffff, je me sens si petite de vous avoir apostrophé de la sorte mais je me disais, que cette nuit est peu-être notre dernière et que si vous vouliez, vous pourriez... mais non, laissez tomber, j'croyais...

J'me présente, mon nom est Jheane, mes amis m'appellent la Betchète parce que je ne suis pas très grande.

Dites-moi, vêtu de la sorte, vous faites partie de ceux qui nous attendent devant la porte, en bas des remparts?

Feignant l'étonnement pour assouvir sa curiosité sur ce qui animait cette femme, il répliqua :

-Que puis-je ? Qu'avez vous cru ? vous m'semblez pleine de certitudes, moi qui pensais que nous autres étions bien au dessus des convictions d'ici-bas...

Il passa la main sur ses lèvres sèches, sous prétexte d'un grattage machinal de barbe, d'un mouvement de mâchoire contre sa paume. Il s'agissait juste d'une façon pour lui de faire taire cette mauvaise langue qui prenait souvent le pas sur la sagesse. Se rappelant ses bonnes manières, il la salua, inclinant légèrement la tête, la main sur le cœur.

-Je suis Elyass, plaisir d'vous connaitre Jheane. J'vous ai vu, z'êtes bien grande oratrice. Si seulement cette bande d'ingrats pouvaient reconnaître la bonté rarissime dont vous faites preuves, vous et vos compagnons....

La rouquine baissa alors le regard, comme pour rappeler au blond qu'il avait omit de répondre à une question. Il souffla du nez, d'un rictus amusé.

-Ce soir, je me battrai avec vous et me taillerai une bonne tranche de cette belle noblesse Bourguignonne. Je suppose que cela répond à vot'question.

"Advienne que pourra" Songea-t-il. A ces mots, il se rappela du devoir qu'il l'attendait cette nuit, à la cinquantaine d'assaillants qui s'apprêtaient à lancer l'assaut. Il songea à la mort, au jugement prochain qui l'attendait s'il tombait au combat. Pour l'heure, son âme, son esprit étaient entièrement focalisés sur la bataille qui se préparait. Et alors, livide, froid comme l'acier de sa lame, il alla pour poursuivre son chemin. Tournant le dos à la petite rouquine.

-Tachez de survivre, les ingrats, nobliaux et autres royalistes finiront au bout d'une corde si vous et vos hommes n'êtes plus là pour les protéger.

Jheane

Elle le regardait partir, des tourbillons de pensées plein la tête et resta plantée là, avec les seules paroles qui avaient trouvé un issue par sa bouche:
Prenez soin d'vous. Qu'elle avait crié...et que Déos vous protège. Avait-elle ajouté, dans un murmure.

Combien de temps s'était écoulé avant de reprendre le chemin inverse de celui qu'elle ne reverrait peut-être plus?
Mollement, les bottes s’extirpèrent de la boue dans laquelle elle s'étaient engluées alors que l'homme parlait et qu'elle, désarçonnée, se dandinait d'un pied sur l'autre, creusant des sillons dans le sol meuble.

Alors, c'est pour aujourd'hui ou pour demain?

Hein, quoi? Pipo?
Oui, oui j'y vais, j'y vais.

T'as encore du pain sur la planche avant le grand combat et te reposer te serait salutaire.

La voix disparut.
Manque de place pour elle, les pensées occupaient tout le territoire de son cerveau.
Jeje, absente, avançait vers son étal, en s'aidant de ses doigts, comme un enfant qui apprend à compter, pour se remémorer les mots clés de cette rencontre fugitive.

1. Il a souri.
2. Il est des nôtres.
3.Il a dit: "je combats à vos côtés"...Le verrais-je alors?

Ohhhh toi qui es tout là haut, je t'en prie, guide ses pas.

C'est pas tout ça, mais... à qui l'tour???

Soudain, comme une sensation de déjà vu.

Non mais dites donc vous, seriez pas déjà passé?
Allez, vous êtes le dernier, j'vous ressers volontiers.

On ferme, y a pu d'pain!!
A demain, si Déos le veut.
N'oubliez pas vos bâtons, fourches, haches, couvercles de chaudrons, pelles, couteaux, tout c'qui peut assommer, percer, trancher, transpercer, écraser!
Tout est bon!
_________________

Jheane

Retour derrière son étal, fourbue, cassée, épuisée mais contente, voire souriante. La nuit avait été longue et mouvementée et mis à part une bosse sur la tête et quelques jolis bleus qui parsemaient sa peau, elle était indemne.
Elle n'avait plus peur, depuis longtemps, se préparant chaque veille de combat à mourir pour sa cause. Et ce soir, si elle devait prendre le chemin du Jardin des Délices, ce serait en victime car finalement s'ils avaient pris une mairie sans faire couler le sang, ils n'en étaient pas de même pour tous ces gens qui les attaquaient sans raisons valables. Pourquoi?
Encore et toujours cette satanée peur de perdre le pouvoir devant ceux qui se montraient justes et bienveillants.Peur qui entrainait derrière elle des tas d'innocents qui eux allaient tout à perdre.

Qu'est-ce que tous ces nobliaux avaient promis pour être suivis par la population?

A quoi bon se poser tant de questions? Les faits étaient tels et peu entendait la voix de la raison.

Encore et toujours ce nuage gris, insufflant dans son corps un sentiment de tristesse.
Elle avait cherché parmi les blessés, certains méconnaissables, si le sieur Elyass s'y trouvait mais en vain et elle n'avait aucune nouvelle.
Déos devait avoir ses raisons de l'éprouver pareillement.

Elle chassa donc les idées noires et se remit au travail avant la seconde nuit.

LA SOUPE EST TERMINÉE! Vous pouvez avancer. Cria-t-elle, sans trop de conviction.
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Karty

le brun ce mettais a la queue le le le , intéresser de leur sens du partagé .
Sachent que en taverne , ils ne savent point répondre et encore moins juste partagé une chopine .
Tous comme la cousine Lionix le mot partage et gentillesse et vite limite en t'en voulut . Nous verrons bien ...
_________________
Karty!

Rang bleue héhé !

Jheane

Elle l'avait repéré le cloporte et avait haussé les épaules en roulant des yeux, pensant que ce pauvre n'avait décidément pas toute sa raison.
Lentement, très lentement même, elle servait ceux qui se présentaient devant elle, non sans leur offrir paroles réconfortantes et sourire d'accueil

Malgré tout et à son grand désespoir, la file avançait et le grossier merle se retrouva face à elle.
Comment ne pas se rappeler les injures reçues?
Comment n'être toujours pas offusquée de tant de venin déversé par une aussi petite personne.
Le toisant, elle parla de la sorte:

Cher Karty, avec tout le respect que je ne vous dois pas et avec le souvenir de vos paroles plus que déplacées en taverne, je n'ai pas du tout l'intention de vous servir quoi que ce soit, cependant...

Interrompue par une pensée saugrenue mais tellement irrésistible, des images défilèrent à la vitesse de l'éclair devant ses yeux rieurs:

Une main qui se soulève, portant un bol de soupe.
Le bol approchant dangereusement le visage de l'importun.
Une tête de mariolle dégoulinante.
Un quignon de pain détrempé, mollement entrainé dans sa chute, s'écrasant sur une épaule... CHPLOUTCH.

Les yeux de la Betchète avaient suivi la trajectoire, alors que sa tête fut prise d'un léger sursaut au son du CHPLOUTCH qui chantait encore elle.
Réprimant un fou rire, ses pieds reprirent possession du sol.
Le bol n'avait pas quitté la table et Jeje pouvait poursuivre.

Je disais donc, cependant, sachez que Déos est magnanime, surtout avec les simples d'esprit.
Je vous en prie, mangez, et que cette soupe vous remette les neurones en place.
Sachez également, que dans sa grande mansuétude, Déos ne nous oblige pas à converser avec ceux qui ne le peuvent pas et je l'en remercie vivement.
Tenez-le vous pour dit.

Au suivant!
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Karty

humm le brun roulez des yeux a sait dire

__ Hum manquerait plus que doive rien dire , alors que vous ne partage rien et ne répondez même pas
Après il n'y a rien de simple esprit a parle par contre faire du boudin d'enfant ...

Elle lui servait la souplette et la regardez :

_ mué m'avait coupé l’appétit !
déos m'oblige écoute des connerie si ?Puis t'on déos ne dit pas de trié les personne par rapport a leur esprit! Le fait de désigné les personne en pointent du doigt sait te prendre pour un dieux !
Je pense pas que tu en n'es l'étoffe
le brun ce mette sur le coté
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Karty!

Rang bleue héhé !

Arcenyk

Tranquillement, comme la ville d'ailleurs reflétait, la Blonde avança vers la soupe populaire.... un mets bien chaud, qui retape le corps et l'esprit.
Elle ne se tourna pas vers l'homme, le fol du coin, avec ses réflexions, lui qui n'en avait que pour les écus, sa gloriole, elle se dirigea vers Jeje.

Merci ! tu me donneras la recette et surtout sais-tu si le magicien d'Oznavaille y a goûté, il me semble un peu perdu ^^

Elle regarda la population autour et eut un sourire de bienveillance.

Déos il n’y a point de divinité en dehors de Toi, le Vivant, le Substituant
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Karty

le brun s'étirait voyait le soleil avançais bien que le beau était la fallait bien bosser
-En revoir tous le monde !

le brun partais vers la petite maisonette à lui rien cas lui!
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Karty!

Rang bleue héhé !

Jheane

Les deux amies attendirent que l'enquiquineur fût loin, vraiment très loin pour enfin oser rire de bon cœur.

T'sais quoi, il a dû être croisé avec une sangsue ce gaillard là, Seigneur, j'ai bien cru qu'il allait rester accroché à nos basques encore longtemps. déja qu'en taverne il aprle tout seul...Et puis t'as r'marqué sa manie de toujours proposer des choses indécentes? Beurkkkk.
Ch'suis sûre qu'il nous aime en fait!

Et de repartir à rigoler en se tenant le ventre...

Bon, c'est pas tout ça mais va falloir débarrasser l'étal, ramener les tonneaux à la mairie et donner un coup d'balai au sol...

Quoi?
Comment ça, t'as de l'ordre à mettre dans tes malles?

Hèèèè, t'en va pas...

Fort.... Fortunée, viens ici toussite!!!!

Attrapa ce qui lui tomba sous la main, la louche en l’occurrence, et l'envoya avec force dans la direction de la blonde.

Raté! Mortecouille!

Lâcheuse! Vieille chamelle!!
J't'aurai!

Ah, l'amour était grand entre les deux sicaires mais bon, quelques fois l'amour aussi a ses limites.
Ce qui, néanmoins, n'empêchait pas la Betchète de sourire...

La place sale était vide
Tous les amis étaient partis.
Elle est restée seule avec son guide,
La Jeje...

Ben voilà!

Voilà quoi? Qu'est-c'que t'as encore à dire mon Pipo?

Rien, juste que te voilà seule avec moi, enfin, face à toi.

Oui, et alors, ça m'dérange pas.

Tous ces gens là... t'ont pas déçue?

Les bourguignols? Mais non Pipo, ils m'ont fait rire!

[... ]

Et puis, t'as vu tout c'beau monde qu'est arrivé?
Si la ville revit, c'est grâce à nous Pipo, grâce à nous!
Tous ces gens, c'est pour nous qu'ils sont là.
Certes, ils ne nous aiment pas mais ça, c'est qu'un détail.
En attendant, les tavernes tournent, les gens sortent... eux non, les gens se cachent et osent encore moins parler... mais pas tous, Pipo, pas tous.
Y en a qui se manifestent, surtout aux élections et ça, c'est tant mieux!
Et puis nous, on leur montre que nous sommes aimables, courtois, on n'perturbent pas leurs élections.

Pas faux tout ça. Mais dis jeje, il n'en reste pas moins que le bourguignon est bizarre.

Je l'conçois, Pipo. En attendant, ça fait marcher l'commerce et les nobliaux, par peur, se sont beaucoup bouger les fesses... pour se justifier, j'en conviens... même si nous, nous n'sommes pas dupes.
Que veux-tu, s'ils préfèrent recevoir des écus que la lumière...On peut pas faire saigner des pierres, tu comprends?

Pas faux non plus...
C'pendant, y a quand même un truc que m'chiffonne.
Tssss, v'là que j'me mets à parler comme toi.

T'inquiète mon Pipo, sommes entre-nous.
Qu'est-ce qui t'chiffonne? Qu'ils nous attendent au tournant? Mais ça c'est prévisible et même pas peur! Y a qu'les ignorants qui ont peur, ceux qui ont des choses à s'reprocher. Nous, nous sourions à l'idée du Jardin des Délices.

Je sais ça.
C'est qu'le bourguignon, vois-tu, il est trop têtu pour que c'soit normal! Doit y avoir d'la sorcellerie là d'sous.

Ahahahah, mais non Pipo, parait juste qu'ils se r'produisent trop vite.

Ah??? T'veux dire qu'ils se r'produisent même entre-eux?

Voilà, t'as tout compris!

J'comprends surtout qu'ils sont bel et bien tarés!

Ah ça, la consanguinité ça n'arrange pas les neurones, c'est clair.

Pipo, tu passes le balai s'te plait?

Bah, final'ment, mission réussie pour notre Alliance fatum-Lion d'Juda!
D'accord, c'était sans compter sur les fils de cousins germains.

[...]

Pipo?

[...]

Piiiiiiiipooooooo??

Et zut, me v'là seule, seule!
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Aysun

La brune se promène. Elle flâne. Faut dire qu'elle n'a que ça à faire. C'est pas comme si elle était là en mission. Non, elle, elle fait du tourisme. Du tourisme et de l'accompagnement spirituel.
Et c'est donc en gambadant dans les rues Chalonnaises qu'elle se retrouve à l'étal de la soupe populaire.
Sa Naile est là, elle à l'air de faire le ménage. Mais juste l'air. Oui parce que la Bétchète, aussi appelé "Jéjé l'embrouille" sait très bien avoir l'air. Surtout lorsqu'il s'agit de nettoyer.

Alors la noiraude sicaire s'approche tout doucement, sans faire de bruit. Elle avance vers la collectionneuse de cagouilles furtivement, comme un chat en pleine partie de chasse.
Et c'est une fois à bonne distance de la proie, c'est à dire tout près, qu'elle sort d'un bond d'une charrette de foin, comme un diablotin qui sortirait d'une boite.

Bin alors?! C'comme ça qu'on range?!

Jheane

Aysun

Jheane

Aysun

Jheane

Aysun

Jheane

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[rp]Les bonnes oeuvres du Lion.