Maryah
Pendant que certains travaillent à la paix, d'autres irréductibles ne s'en remettent pas. Parmi ceux là, une étrangère, une bridée, née pour faire chier certes, mais dont l'esprit de vengeance est aiguisé, naturel, et le désir de cogner de l'Impérial ou du Croisé, irrépressible. Incorrigible.
L'An de Grâce 1462 et la gestion des émotions ne font pas bon ménage. La tristesse, la déception, elle ne sait pas gérer. Pas plus que l'affection ou l'amour. Mais la colère, la vengeance et la Guerre ... Haaaaaaa. ça c'est bonheur. Comme l'armée du Bonheur avec qui elle devait tout massacrer, corriger, rééquilibrer ... en envoyant quelques uns sur la Montagne de la Désolation. Empalés, ça va de soi ! Pas pour rien qu'on a inventé la chaise de Judas, hum ! Des milliers de p'tites piques qui vous rentrent dans la chair, et vous mettent à sang ; et ces jolies sangles de cuir qui vous tiennent enserrer, dans ses bras ... hummmm ... c'est si poétique.
Elle en vient à regretter son passé de bourreau à la Horde Sanguinaire. Le sang, voilà c'qui manque, pas faute de l'avoir dit au Vieux. Mais le Vieux est vieux, il parlemente ... avec succès en plus. C'est bien sa veine ! Y en a tant et tant qui ont échoué dans les négociations, et celui avec qui elle va travailler, réussi ! C'est à virer bourrique ça ! Pire ... Mule d'Izaac !
Bref. Le temps passe. Elle ne digère pas.! Elle a beau se défouler en alignant les stères de bois pour le retour d'Hilde et Cobra, elle tourne en rond, comme une Lionne en cage. Partir, il lui faut partir. Vite et bien, parce que sinon elle ne répondra plus de rien.
Le 52ème commandement résonne avec son bannissement des terres d'Empire, à cause de sa foi réformée ! 3 mois d'exil et un déménagement qui lui a tout fait perdre. Ô rage, Ô désespoir. Obsession qui tourne au cauchemar et s'insinue dans chaque cellule de sa peau fiévreuse :
"52. Qu'ils disparaissent donc tous, ces faux prophètes qui disent au peuple : « Paix, paix ! » Malheureusement, il n'y a pas de paix ! » "
Elle se sent glisser, l'humanité à de moins en moins de prise sur elle. Elle repousse, elle rejette, elle s'exclue pour prier avec force, se rattacher à l'Unique ... seul qui peut l'aider à lutter contre ses démons. Déos peut lui montrer le chemin. Elle prie plus intensément encore, sa fureur n'a d'égal que sa ferveur. Elle combat sa rage de combattre, mais les propos des uns et des autres en taverne accroissent le malaise. Elle l'a dit à l'Hydreuse, elle est à un doigt de commettre le pire, de faire un massacre. Ce serait si bon. Si tendre ... ce sang si chaud, du velours rouge comme dans les grands domaines ... humpf. Confort, chaleur, ... appétit. Et venger tout ce qu'elle a perdu, compenser. Hum ...
MAIS Cendres veut la paix, et le Croisé rencontré plus tôt dans la journée le lui a bien rappelé.
Un vrai chemin de croix ... ou un itinéraire tavernesque. Y a que l'alcool pour effacer quelques moments le goût de sang qui recouvre le palais assoiffé. Du coup, la nuit tombée, elle erre comme une âme en peine qu'elle a. Oui, elle en a gros. Et vu qu'les gens d'icy sont plus du genre moqueur indifférent que réconfortant, l'meilleur ami, c'est le tonneau. Il se laisse boire à petite gorgée, ou grande lampée. Sauf que l'Epicée a un sacré débit, et qu'les taverniers lui suggèrent vite d'essayer une autre taverne.
Elle sort, elle arpente rageusement les quais du port. Elle tape du pied dans les caisses, les besaces en plan, les cageots d'poissons pas frais et de bulots puants. Et c'est là qu'elle le voit ... le revoit ! Le croisé ! Un fol ... euh un Folques ! Celui là même qui lui a fait son discours sur la paix, l'aristotélité, tout en gardant un calme admirable ... qui l'a profondément gonflé, il faut le dire. Un cran de plus de passer. Il s'est même permis de refuser le duel proposé, le corps à corps où elle lui proposait de le déposer tout droit en Enfer Lunaire. Bah quoi ??? Elle s'est pris trois mois d'exil pour une simple nuit de défense, de Genève la Grande, sans avoir embroché un seul Croisé ou Impérial. Et lui, il s'en sortirait à bon compte. Justice !
Revancharde, c'ui là elle va pas le rater ! L'air de rien, elle regarde de part et d'autres des quais. Pas un chat. Elle tapote ses habits, repérant les pommeaux de ses lames. Haineuse, elle se dit en son for intérieur :
" Viens mon mignon ... que j'te mette les nerfs à vif ! Comme c'te guerre avortée me les mets ! On va comparer nos degrés d'irritabilité ! On va jouer au chat et à la souris ... Chat ! ".
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L'An de Grâce 1462 et la gestion des émotions ne font pas bon ménage. La tristesse, la déception, elle ne sait pas gérer. Pas plus que l'affection ou l'amour. Mais la colère, la vengeance et la Guerre ... Haaaaaaa. ça c'est bonheur. Comme l'armée du Bonheur avec qui elle devait tout massacrer, corriger, rééquilibrer ... en envoyant quelques uns sur la Montagne de la Désolation. Empalés, ça va de soi ! Pas pour rien qu'on a inventé la chaise de Judas, hum ! Des milliers de p'tites piques qui vous rentrent dans la chair, et vous mettent à sang ; et ces jolies sangles de cuir qui vous tiennent enserrer, dans ses bras ... hummmm ... c'est si poétique.
Elle en vient à regretter son passé de bourreau à la Horde Sanguinaire. Le sang, voilà c'qui manque, pas faute de l'avoir dit au Vieux. Mais le Vieux est vieux, il parlemente ... avec succès en plus. C'est bien sa veine ! Y en a tant et tant qui ont échoué dans les négociations, et celui avec qui elle va travailler, réussi ! C'est à virer bourrique ça ! Pire ... Mule d'Izaac !
Bref. Le temps passe. Elle ne digère pas.! Elle a beau se défouler en alignant les stères de bois pour le retour d'Hilde et Cobra, elle tourne en rond, comme une Lionne en cage. Partir, il lui faut partir. Vite et bien, parce que sinon elle ne répondra plus de rien.
Le 52ème commandement résonne avec son bannissement des terres d'Empire, à cause de sa foi réformée ! 3 mois d'exil et un déménagement qui lui a tout fait perdre. Ô rage, Ô désespoir. Obsession qui tourne au cauchemar et s'insinue dans chaque cellule de sa peau fiévreuse :
"52. Qu'ils disparaissent donc tous, ces faux prophètes qui disent au peuple : « Paix, paix ! » Malheureusement, il n'y a pas de paix ! » "
Elle se sent glisser, l'humanité à de moins en moins de prise sur elle. Elle repousse, elle rejette, elle s'exclue pour prier avec force, se rattacher à l'Unique ... seul qui peut l'aider à lutter contre ses démons. Déos peut lui montrer le chemin. Elle prie plus intensément encore, sa fureur n'a d'égal que sa ferveur. Elle combat sa rage de combattre, mais les propos des uns et des autres en taverne accroissent le malaise. Elle l'a dit à l'Hydreuse, elle est à un doigt de commettre le pire, de faire un massacre. Ce serait si bon. Si tendre ... ce sang si chaud, du velours rouge comme dans les grands domaines ... humpf. Confort, chaleur, ... appétit. Et venger tout ce qu'elle a perdu, compenser. Hum ...
MAIS Cendres veut la paix, et le Croisé rencontré plus tôt dans la journée le lui a bien rappelé.
Un vrai chemin de croix ... ou un itinéraire tavernesque. Y a que l'alcool pour effacer quelques moments le goût de sang qui recouvre le palais assoiffé. Du coup, la nuit tombée, elle erre comme une âme en peine qu'elle a. Oui, elle en a gros. Et vu qu'les gens d'icy sont plus du genre moqueur indifférent que réconfortant, l'meilleur ami, c'est le tonneau. Il se laisse boire à petite gorgée, ou grande lampée. Sauf que l'Epicée a un sacré débit, et qu'les taverniers lui suggèrent vite d'essayer une autre taverne.
Elle sort, elle arpente rageusement les quais du port. Elle tape du pied dans les caisses, les besaces en plan, les cageots d'poissons pas frais et de bulots puants. Et c'est là qu'elle le voit ... le revoit ! Le croisé ! Un fol ... euh un Folques ! Celui là même qui lui a fait son discours sur la paix, l'aristotélité, tout en gardant un calme admirable ... qui l'a profondément gonflé, il faut le dire. Un cran de plus de passer. Il s'est même permis de refuser le duel proposé, le corps à corps où elle lui proposait de le déposer tout droit en Enfer Lunaire. Bah quoi ??? Elle s'est pris trois mois d'exil pour une simple nuit de défense, de Genève la Grande, sans avoir embroché un seul Croisé ou Impérial. Et lui, il s'en sortirait à bon compte. Justice !
Revancharde, c'ui là elle va pas le rater ! L'air de rien, elle regarde de part et d'autres des quais. Pas un chat. Elle tapote ses habits, repérant les pommeaux de ses lames. Haineuse, elle se dit en son for intérieur :
" Viens mon mignon ... que j'te mette les nerfs à vif ! Comme c'te guerre avortée me les mets ! On va comparer nos degrés d'irritabilité ! On va jouer au chat et à la souris ... Chat ! ".
RP convenu entre les JD, les résultats de l'altercation seront déterminés par le combat en lice qui aura lieu le vendredi 10 octobre, à midi.
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