Finam
[Châteauroux]
Notre homme faisait les cent pas, phosphorant. Ses pensées étaient toutes tournées vers son fils, qu'il ne voyait guère depuis quelques semaines, quelques mois. Melchiore marquait de plus en plus de détachement vis-à-vis des affaires du Comté, et plutôt que de l'énerver, le jeune homme l'inquiétait.
Car si Finam avait appris avec le temps à ménager ses attentes, à moins réclamer, à moins gronder aussi, ses espoirs brillaient toujours de mille feux. Ce fils là n'était pas comme lui: Melchiore n'avait pas reçu la même éducation, et n'avait donc pas développé les mêmes intérêts, les mêmes forces, ni les mêmes faiblesses. Finam le savait. Il savait toujours tout. Contrairement à ce que pouvait penser le jeune homme, son père le connaissait plutôt bien. L'homme avait toujours eu le goût des détails et n'avait jamais mis bien longtemps à juger une personne. Et pour sa progéniture, les comptes étaient faits depuis le premier porté de couilles. Melchiore avait toujours été d'une complexion très frêle malgré l'obligation de vivre en Gennes (sauf quelques ménagements) depuis sa naissance, ce qui aurait dû fortifier sa constitution. C'était un jeune poulain sauvage, plein d'insouciance et d'appétit, qu'on avait enlevé à la nature que pour mieux le soumettre à l'éperon. Le barbu savait que, si l'on ne s'éloigne pas avec dégoût des canailles angevines, on s'habitue malgré soi et peu à peu à leur esprit, et qu'insensiblement on en vient à entendre sans honte et sans indignation railler et flétrir ce qu'on vénérait jadis. Finam était une preuve irrécusable de cette assertion. Il avait de tous temps eu une affinité naturelle, presque involontaire, pour les fourbes et les mauvais garçons. Mais cela n'avait jamais atteint Melchiore: lui, son tempérament demeurait délicat année après année.
S'il ne faisait pas souvent montre de son intérêt pour son fils, ce n'était pas de sa part un rejet: c'était conscience, raison, et protection. L'avenir du jeune Montmorency était cerclé depuis sa petit enfance. Melchiore reprendrait un jour le flambeau sur le trône de Gennes, dans l'ordre naturel des choses, et en cela il ne devrait jamais recevoir le moindre filet d'un bonheur paternel. Il ne serait pas le fragile résultat d'une bolée de mollesse jetée à la hâte dans un moule institutionnel, Melchiore serait taillé à la hache, sillonné et brisé, et la sève bouillonnerait dans ses racines, pour qu'un jour mille verts rameaux rejaillissent sur le Comté. C'était là la destinée que lui avait décidé son père, il le comprendrait bien un jour.
Les minutes passaient. Après avoir longtemps marché, les bras croisés, la tête basse, le regard fixe et rouge, Finam s'arrêta brusquement devant le foyer éteint de la mairie, malgré la forte gelée survenue pendant la nuit. Une porte s'ouvrit et un homme entra. Le Comte tourna brusquement la tête sans changer de position. L'homme, répondait au nom de Coccyx, c'était un vétéran de Gennes. Armé en guerre, comme tous les angevins participant à l'entreprise berrichonne, sa largeur d'épaules semblait encore plus impressionnante qu'à laccoutumée. Il tenait dans ses bras un nouveau-né.
-Tout est prêt, mon Comte. Nous n'attendons plus que le signal pour embraser la ville.
Ordre avait été donné de disposer au pied de toutes les bâtisses de la ville assez de bois pour lancer une série d'incendies. Châteauroux n'était pas un nom convenable aux yeux des angevins, ils avaient toujours méprisé tout ce qui avait trait à la rousseur. L'objectif de leur entreprise avait donc fait l'unanimité: ils passeraient la ville sous les flammes pour qu'au petit matin naisse sous les noires cendres Châteaubrun.
-Très bien, nous allons rejoindre tout le monde. Le parquet craqua au fond, c'était Finn et Alessandro. Tu veilleras à ce que ceci parvienne à tous les Royaumes. Finam lui tendit un courrier.
-Ce sera fait. Et.. Et j'fais quoi de ça? Coccyx désignait le nouveau-né. C'était le barbu qui avait demandé, en sus de la préparation des incendies, de lui apporter un enfançon.
-Qu'est-ce que tu veux que je foute d'une merde pareille. Je déconnais quand je te l'ai demandé, jette-moi ça. Le ton mêlait l'autorité à l'hilarité. Coccyx serait capable de le mettre aux flammes. Où est ma fille?
-Elle se trouvait avec Falco deux rues plus loin et ils.. il vaut mieux que vous voyez ça de vos propres yeux. Ce disant, le visage du reître s'était soudain fait tout pâle. Il déglutit d'une grande gorgée avant de reprendre. Vraiment.
Notre homme faisait les cent pas, phosphorant. Ses pensées étaient toutes tournées vers son fils, qu'il ne voyait guère depuis quelques semaines, quelques mois. Melchiore marquait de plus en plus de détachement vis-à-vis des affaires du Comté, et plutôt que de l'énerver, le jeune homme l'inquiétait.
Car si Finam avait appris avec le temps à ménager ses attentes, à moins réclamer, à moins gronder aussi, ses espoirs brillaient toujours de mille feux. Ce fils là n'était pas comme lui: Melchiore n'avait pas reçu la même éducation, et n'avait donc pas développé les mêmes intérêts, les mêmes forces, ni les mêmes faiblesses. Finam le savait. Il savait toujours tout. Contrairement à ce que pouvait penser le jeune homme, son père le connaissait plutôt bien. L'homme avait toujours eu le goût des détails et n'avait jamais mis bien longtemps à juger une personne. Et pour sa progéniture, les comptes étaient faits depuis le premier porté de couilles. Melchiore avait toujours été d'une complexion très frêle malgré l'obligation de vivre en Gennes (sauf quelques ménagements) depuis sa naissance, ce qui aurait dû fortifier sa constitution. C'était un jeune poulain sauvage, plein d'insouciance et d'appétit, qu'on avait enlevé à la nature que pour mieux le soumettre à l'éperon. Le barbu savait que, si l'on ne s'éloigne pas avec dégoût des canailles angevines, on s'habitue malgré soi et peu à peu à leur esprit, et qu'insensiblement on en vient à entendre sans honte et sans indignation railler et flétrir ce qu'on vénérait jadis. Finam était une preuve irrécusable de cette assertion. Il avait de tous temps eu une affinité naturelle, presque involontaire, pour les fourbes et les mauvais garçons. Mais cela n'avait jamais atteint Melchiore: lui, son tempérament demeurait délicat année après année.
S'il ne faisait pas souvent montre de son intérêt pour son fils, ce n'était pas de sa part un rejet: c'était conscience, raison, et protection. L'avenir du jeune Montmorency était cerclé depuis sa petit enfance. Melchiore reprendrait un jour le flambeau sur le trône de Gennes, dans l'ordre naturel des choses, et en cela il ne devrait jamais recevoir le moindre filet d'un bonheur paternel. Il ne serait pas le fragile résultat d'une bolée de mollesse jetée à la hâte dans un moule institutionnel, Melchiore serait taillé à la hache, sillonné et brisé, et la sève bouillonnerait dans ses racines, pour qu'un jour mille verts rameaux rejaillissent sur le Comté. C'était là la destinée que lui avait décidé son père, il le comprendrait bien un jour.
Les minutes passaient. Après avoir longtemps marché, les bras croisés, la tête basse, le regard fixe et rouge, Finam s'arrêta brusquement devant le foyer éteint de la mairie, malgré la forte gelée survenue pendant la nuit. Une porte s'ouvrit et un homme entra. Le Comte tourna brusquement la tête sans changer de position. L'homme, répondait au nom de Coccyx, c'était un vétéran de Gennes. Armé en guerre, comme tous les angevins participant à l'entreprise berrichonne, sa largeur d'épaules semblait encore plus impressionnante qu'à laccoutumée. Il tenait dans ses bras un nouveau-né.
-Tout est prêt, mon Comte. Nous n'attendons plus que le signal pour embraser la ville.
Ordre avait été donné de disposer au pied de toutes les bâtisses de la ville assez de bois pour lancer une série d'incendies. Châteauroux n'était pas un nom convenable aux yeux des angevins, ils avaient toujours méprisé tout ce qui avait trait à la rousseur. L'objectif de leur entreprise avait donc fait l'unanimité: ils passeraient la ville sous les flammes pour qu'au petit matin naisse sous les noires cendres Châteaubrun.
-Très bien, nous allons rejoindre tout le monde. Le parquet craqua au fond, c'était Finn et Alessandro. Tu veilleras à ce que ceci parvienne à tous les Royaumes. Finam lui tendit un courrier.
-Ce sera fait. Et.. Et j'fais quoi de ça? Coccyx désignait le nouveau-né. C'était le barbu qui avait demandé, en sus de la préparation des incendies, de lui apporter un enfançon.
-Qu'est-ce que tu veux que je foute d'une merde pareille. Je déconnais quand je te l'ai demandé, jette-moi ça. Le ton mêlait l'autorité à l'hilarité. Coccyx serait capable de le mettre aux flammes. Où est ma fille?
-Elle se trouvait avec Falco deux rues plus loin et ils.. il vaut mieux que vous voyez ça de vos propres yeux. Ce disant, le visage du reître s'était soudain fait tout pâle. Il déglutit d'une grande gorgée avant de reprendre. Vraiment.
Citation:
Moi, Finam de Montmorency, Comte de Gennes,
A Georges, à tous,
Ab Imo Pectore -du fond du coeur-,
Salut.
A Georges, à tous,
Ab Imo Pectore -du fond du coeur-,
Salut.
- Plus le temps passe et plus l'indépendantisme berrichon trouve sa voie dans l'assistanat, plus il devient mesquin, odieux, et exaspérant.
Il y a un peu moins d'un mois Craon tombait entre les mains de Nevada, membre du FIER -premier parti politique berrichon. Par cet acte, Nevada dépouillait de leur auréole toutes les entreprises berrichonnes qui passaient jusque-là pour honorables et fières, et que nous considérions, malgré le sentiment d'être pris en otage, avec respect et compassion.
Et ce jour là ce n'est pas seulement la mairie qui a volé en éclats. Ce sont tous les liens qui unissaient l'Anjou au Berry qui ont été brisés. Car le Berry, par la voix de son dirigeant Georges, faisait alors le choix de substituer aux nombreuses relations angevino-berrichonnes, si longtemps ancrées, l'unique et impitoyable relation de haine entre deux pays. Il a compris "la réaction d'hostilité de certains berrichons et amis" et invoqué une trahison angevine à son endroit, noyant sa dignité dans les eaux glacées du calcul égoïste et d'une vengeance mal-apprêtée. Par sa déclaration Georges a foulé aux pieds presque huit ans d'Histoire et d'amitiés et fixé le degré de nos relations futures.
Nous leur renvoyons aujourd'hui l'épithète infamante de l'avilissement au désavantage de leur compétence. Saint-Aignan et Châteauroux tombées, mises à feu et à sang, voilà le droit de réponse des Buses à l'insolence berrichonne:
"Dans son communiqué, Georges a cherché à faire tourner à l'envers la roue de l'Histoire. L'Anjou aurait trahit, l'Anjou se serait compromis. Aux yeux de qui, aux yeux de quoi?
Au milieu de lÉté, la Bretagne, le Berry, l'Artois et l'Anjou formaient la Fédération du Commerce. L'Anjou qui n'était pas favorable à cette formation, a concédé sa participation uniquement parce qu'une pression se faisait ressentir sur le Berry et que l'Archiduché ne voulait pas voir l'épisode artésien se répéter.
A peine quelques semaines, quelques jours, après l'officialisation de cette alliance, le Berry s'est fait attaquer par les armées françaises. Les officiels alors présents au siège de la Fédération, angevins, bretons et artésiens, n'ont eu aucune information sur l'évolution de la situation. Aucun interlocuteur berrichon n'était présent pour soutenir un projet global. Et l'essentiel des forces présentes en Berry, plutôt que de s'organiser, s'est divisé entre divers plans d'action. On nous a demandé à nous de fondre sur Tours, avec quatre jours de préparation, assister une entreprise offensive alors que le Berry était en passe de tomber. Non seulement l'Anjou et la Bretagne n'étaient pas prêts pour un conflit immédiat, l'Artois incapable de bouger. Mais les forces berrichonnes, plutôt que de gagner du temps sur l'offensive française en défendant leur terre pour nous permettre une entrée en guerre qui aurait embrasé les Royaumes, promettant un tout autre scénario pour le Berry, ont construit avec brio et incompétence l'incapacité d'action de la Fédération. Car en perdant Bourges en 4 jours seulement, le Berry a rendu de facto stérile toute entreprise armée.
L'Anjou, par mon intermède, a alors proposé une sortie diplomatique au Berry, laquelle consistait à concéder la défaite pour mieux rebondir en Octobre. Ce n'était pas comme si le choix leur était donné. Mais par ego les berrichons ont quand même refusé d'accepter l'idée d'être défaits et la Fédération n'a jamais pu prendre position.
En parallèle Fatum, qui composait l'essentiel des forces "offensives" qui ont quitté le Berry vers le Mans, puis Tours, puis l'Anjou, puis la Bretagne, à des fins d'amusement ou pour ne pas subir la défense en Berry, nous a posé souci. Le représentant, Tonic, changeait d'objectif à chaque heure et ne sintègrait absolument pas dans un projet militaire global. Nous avons refusé le passage de leurs armées, et de leurs armées seulement -les membres étant libres à loisir de passer sur notre sol-, afin de ne pas étendre bêtement un conflit (devenu stérile, comme dit précédemment) sur les territoires angevins et bretons.
Le Grand-Duc de Bretagne, Patate, qui était officiellement sur la même longueur d'onde que l'Anjou, a alors invité Fatum à forcer en catimini le passage avec leurs armées. La Bretagne cachera sur son sol et durant les mois suivants les armées Fatum. Nous supposions, et nous le supposons toujours, l'implication de Georges dans cette décision.
Nous étions à ce moment là encore tous alliés et c'est à partir de cet incident que nos relations ont pris une autre tournure.
Dans les jours qui ont suivi, la Bretagne a fait le choix de quitter la Fédération en accord avec le Roy de France pour permettre la fin du blocus économique qu'elle subissait depuis plusieurs mois. Ça a sonné le glas de la Fédération.
Soulignons là le jeu diplomatique très intelligent de ce bel allié du Berry, qui a cherché une alliance avec l'envahisseur français entre Août et Septembre. Et qui, dans sa grande magnanimité, ne reconnaissait toujours pas à ses amis leur indépendance trois ans après la proclamation de celle-ci, par peur de la réaction française.
Les mois passent, et le Berry suivit finalement le plan proposé par l'Anjou, malgré eux. Les officiels berrichons faisaient des concessions devant les autorités royales mais préparaient en secret avec le Grand-Duc breton une reprise du conflit. L'Anjou fut mis au courant très tard, début-Octobre. Nous n'étions alors évidemment pas mieux préparés qu'en Été puisque ces génies avaient décidé de nous tenir écartés du plan avant la dernière minute.
Le plan était assez simple: il nous a été demandé de donner l'agrément aux armées Fatum et breto-berrichonnes, et d'y rajouter nos hommes, pour attaquer Tours. L'Anjou a refusé pour trois raisons:
-Par rapport à l'incident de lÉté, l'Anjou n'aime pas trop les manigances qui portent atteinte à sa souveraineté.
-Le Grand-Duc de Bretagne refusait de s'engager officiellement (parce qu'il ne pouvait pas le faire, n'ayant pas l'appui nécessaire de son peuple ou au moins de ses dirigeants) et nous déchargeait tout le boulot.
-La Touraine ne devait pas être un objectif alors que le Berry était toujours sous occupation.
L'Anjou leur a dit très clairement qu'il était inconcevable que ces armées passent chez elle. Leur insistance a amené l'Archiduchesse angevine, Calyce de Dénéré, à publier publiquement la position angevine, aux yeux et su de tous.
J'ai alors pris contact avec Georges personnellement, lequel était toujours à la tête des berrichons, afin de lui proposer un projet beaucoup plus solide. Je lui ai dit que l'Anjou s'engagerait avec toutes ses forces fin Novembre s'il acceptait nos conditions, lesquelles étaient (mot pour mot):
-Le Berry suivait une procédure diplomatique très stricte pour éviter un embrasement du conflit. A ce moment là, alors que la triplette Georges-Fatum-Patate pensait profiter des élections royales pour foutre le bordel facilement (ce qui était complètement utopique), nous souhaitions privilégier l'organisation militaire le temps qu'un régnant soit élu. Nous espérions encore un recours diplomatique plus intéressant pour le Berry et nos économies, et étions disposés à frapper seulement dans le cas contraire. Je pense que les dernières tractations diplomatiques entre Bourges et Paris nous donnent raison.
-L'objectif c'était Bourges, pas une autre province.
-L'Anjou ne bougeait pas avec Fatum. Non que l'Anjou avait des griefs les concernant, mais à des fins diplomatiques. Fatum cristallise les attentions et aurait soulevé toutes les provinces de France contre un projet de reprise de Bourges. Leur participation prévalait uniquement en cas de conflit étendu. Nous les pensions suffisamment intelligents pour comprendre cette position.
Georges a refusé, essentiellement parce qu'il tenait à ce que Fatum participe, et en partie de par les fausses promesses du Grand-Duc breton. Rajoutons à cela le fait qu'il nous sous-estimait, nos forces offensives étant pourtant plus conséquentes que ne pouvaient l'être les armées bloquées à Nantes en Novembre.
Au cours de ce 11ème mois de l'année, donc, la Bretagne nous a indiqué qu'elle rassemblait les forces présentes sur son sol pour attaquer le Maine (ce qui est était complètement stupide mais ne nous étonnait pas compte tenu de leur précédente demande). L'Anjou a laissé couler jusqu'à ce que nous découvrions 3 armées à un jour de marche d'Angers; qu'après un énième mensonge Patate et Georges comptaient, une seconde fois, bafouer notre souveraineté.
En l'espace d'un mois et demi, entre le moment où l'Anjou a déclaré qu'elle ne serait pas mêlée à ce projet fantasque, et cet épisode de Nantes, aucune des têtes pensantes de ce projet n'a modifié le carnet de route, mais par contre toutes nous font depuis le reproche de ne pas avoir respecté l'amitié qui nous lie à eux. L'angevin n'est pas un béni-oui-oui et ne l'a jamais été, qu'ils arrêtent de jouer les étonnés pour justifier leur bêtise."
Aujourd'hui, nous faisons un constat simple. Le Berry est incapable de subsister politiquement, diplomatiquement ou militairement tout seul, et il rejette ses maux à notre endroit. Le Berry a produit ses propres fossoyeurs, nous ne sommes pas les responsables de leur incompétence.
Bien sûr, l'Anjou a ses torts, comme tous les protagonistes de cette affaire. Mais toutes les décisions angevines ont été motivées par les manigances du Grand-Duc de Bretagne, l'incompétence crasse des dirigeants qu'ils soient bretons ou berrichons, et la suprématie française actuelle. L'Anjou n'a jamais mis le Berry directement dans la merde, il y était déjà et a souhaité de lui même barboter dedans. La décision angevine a toujours été la décision spontanée de l'intelligence politique au profit de la souveraineté berrichonne. L'Anjou a respecté tout le monde, l'Anjou a toujours été franc, aucun de nos "amis" ne peut en dire autant.
Le Berry aura tout perdu dans cette guerre de quatre jours. Tout. La Bretagne n'en est pas loin non plus. Et je peux vous dire que les angevins s'en foutent, vous méritez tous deux votre sort.