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[RP] La psychologie, y en a qu'une: défourailler le premier!

Magda
Nan mais j'étais entourée d'enfants de choeur ou quoi???

Hey vous croyez qu'on est venu faire de la dentelle??? Qu'on est venu tendre la joue?
Ils nous ont trahi. Vous n'allez quand même pas leur offrir des fleurs!!!


Puis enfin Vic et Cassendrenne prirent la parole. Je vis bien à leur oeil tout guilleret que le spectacle allait les amuser.

Pas de V... c'est ballot.
Pas de Y... c'est reballot.


je soupirais d'un air tragique en secouant la tête.

Ahlalalala. Une ou deux victime? Un seul qui virevolte ou vent ou 4 jambes qui gigotent?


D'un geste théatral je tirai la liste.

Mhmm et notre heureux gagnant est....Saaba qui croupit en geôle . on va lui épargner une agonie lente et douloureuse.
Qu'on monte la potence!!

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Aubenard
[Avance rapide]

Le lendemain, Nanard avait les yeux rougis et le teint blafard. Il n'avait pas dormi de la nuit et était parti vers l'est. Loin de ces brigands, de ces vilenies. Et de Sakurah. A Bourges se trouvaient ses amis genevois, alors ce fût là qu'il décida de se rendre. Tout le long de sa marche dans cette nuit berrichonne, son esprit restait rivé sur une seule chose : il avait fauté. Il ne méritait rien d'autre que la potence. Il était devenu un vil brigand. On devait le punir.

Alors, arrivé dans la première taverne bourgeoise qu'il trouva, il s’attabla et, les yeux dans le vague, fût dérangé par une blonde vénitienne. Il ne s'agissait rien de moins que la fameuse Nevada dont la légende veut qu'elle aurait été la cause du début de calvitie du vieux Finam. Cette rencontre conforta la décision du Nanard. Il quémanda alors de quoi écrire ; bougon, le tavernier lui tendit un vieux bout de parchemin et une plume aussi vieille qu'Oberthur. Aubenard écrivit donc, le cœur gros mais le sentiment de faire ce qui était juste. Il n'aimait pas les geôles, mais les supplices physiques n'étaient rien face à la félicité de se retrouver à la droite du Très-Haut. Aussitôt rédigé, aussitôt envoyé. La Duchesse reçut une petite missive. Qu'elle le torture, lui appose sa marque au fer rouge comme sa compatriote savoyarde, Aubenard n'en avait cure. Au moins, il aurait la conscience tranquille.




salut madame la duchaisse

jai participer au sac de chateau dé rout. jai fais le mal au tour de moi pasque jé étai stupide et aveugle. Alors jaimerions bien que vaut justisse me puni aprai que jssoi aler a con faisse.

punissé moi svou plait

vout me trouveré a craiché dan une taverne du centre de bourje pasque je cé pa ou daurmir encore

Bisous
Aubenard Corbières


Déjà, en s'en revenant du pigeonnier, il se sentait mieux. Il s'accorda même le mérite d'une petite bière, pour faire passer le nœud qu'il avait en travers de la gorge.
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    « Dire des idioties, de nos jours où tout le monde réfléchit si profondément, est le seul moyen de prouver qu'on a une pensée libre et indépendante. »
                        - Boris Vian -
Caesar
[Sur la route menant à Châteauroux, le 14 décembre]

De retour de Celon, dès que les hurlements de Châteauroux atteignirent les oreilles du Farnezze, Cesare s'élança pour rejoindre sa cité. Il voyait au loin plusieurs chaumières qui s'embrasaient laissant dans le ciel un épais panache de fumée noire. Que s'était-il passé?
Il fit aussi vite que sa monture le pouvait pour arriver dans l'enceinte de Castelroux pour y apprendre que des angevins avaient pris le pouvoir. Un certain Finam. On lui indiqua la gargote pour qu'il aille y lire sa lettre ouverte à George, au FIER, au Berry... D'entrée un bel amalgame. Cesare se sentit alors le devoir de donner une certaine leçon à ce Finam, et c'est ce qu'il fit dans la foulée.

Il rentra dans son humble maison qui n'avaient pas été épargné et accéda parmi les décombres à une caisse qui dans une excavation du mur avait survécu. Il y retira des parchemins, une plume et de l'encre et se mit à écrire à la hâte plusieurs plis.
A ses amis proches déjà, Angelo, Agnesia, Yohanna, Crazy, mais aussi à Olorin le maire légitime, Ceci, entre autres...


Citation:
Bonjour,

Aujourd'hui nous nous sommes fait attaquer et piller par les Angevins.
N'entreprenez donc aucune action, désobéissez et révoltez vous pour récupérez Châteauroux!

Nous ne laisserons pas notre ville entre les mains de vils brigands!

Berrichons,

AUX ARMES!

Cesare Farnezze
Seigneur de Celon



Cesare écrivit ceci à la va-vite. Il fit simple et efficace s'émancipant des détails. Qu'ils fussent brigands ou non n'étaient pas la question, l'essentiel fut de motiver les troupes à débouter ces orgueilleux ponantais.
La journée passa, et Cesare rencontra Finam qui avait l'audace d'être en taverne. Il était bon de rencontrer l'intéressé. Il était semblable à la description qu'il en avait lu jadis dans le journal d'Eriadan Wolback. La révolte était en marche, Cesare s'occupa des derniers détails et lorsque la nuit fut venue, l'événement arriva.
Il y eut plus de castelroussins que ce à quoi il s'attendait. Olorin avait sans doute du aider grâce à son message. Ceci était là à ses côtés. Il ressentit à cette idée une émotion étrange, comme une cendre ravivée. Et la flamme embrasa la bannière angevine pour placer ce dernier à la tête de Châteauroux.


[15 décembre]

Au petit matin, les choses commençaient d'ores et déjà à se réorganiser. Cesare écrivit à Ceci pour le remercier, il se dit qu'il remercierait d'une manière ou d'une autre tous les castelroussins pour leur participation, mais avant, il se devait d'achever sa leçon. Il prit alors à nouveau la plume et écrivit cette lettre qu'il rendit publique en gargote, à la suite de celle de Finam.


Citation:
Moi, Cesare Farnezze, Seigneur de Celon, Berrichon à temps plein,
À Finam, à l'Anjou, à tous les Angevins.
Du bout du bâton, salut.

Je me prête à votre jeu à ce jour afin d'employer le même langage pour mieux nous comprendre. Il me semble que la communication pour les amis autant que pour les ennemis est essentielle.
Le bâton et la plume.
Le chapitre du bâton me semble achevé, voici donc le chapitre de la plume.

Si je m'adresse ici à tout l'Anjou, et en particulier à Finam, je n'entends pas m'exprimer au nom de tout le Berry, et c'est ici la principale leçon que j'ai à vous enseigner à ce jour. Je m'exprime donc en mon nom et en celui de chaque berrichon qui reconnaîtra en ma voix la sienne propre.
Votre pillage de notre cité Châteauroux a soi-disant été commise au nom d'un différent avec George et avec le FIER, une certaine Nevada étant la principale accusée.
Je dois vous avouer que si l'idée d'accuser le FIER d'être incapable de mener une politique stable et pacifiste ne peut qu'entrer dans mes opinions, celui de voir ma ville être brûlée par des étrangers sans annoncer de quelconque déclaration de guerre me semble particulièrement insultant. Souffrez de n'avoir pas été prévenu et faites-en tout autant pour ne pas valoir mieux que votre ennemi.
Mon vocabulaire exige que les revendications soient présentées avant l'attaque. J'aurai apprécié que votre plaidoyer anti-FIER ait été publié envers les berrichons avant de songer à piller. Ils auraient pu en apprendre beaucoup sur leur politiciens et peut-être même demander des comptes sur des événements obscurs dont nous n'avions aucune connaissance. Mais je ne peux accepter qu'ils l'apprennent au détriment de leurs biens dans le feu et le sang.

Gardez à l'esprit, maintenant que vous avez été chassés des murs de la mairie, que le Berry n'est pas George, le Berry n'est pas le FIER. Le Berry est constitué de nombreuses âmes qui souhaitent emprunter des voies différentes. Et ses âmes là sont nombreuses à Châteauroux.
Gardez à l'esprit que mettre tous les Berrichons dans le même panier que le FIER, et leur faire souffrir une correction qu'ils ne méritent pas, c'est vous faire de nouveaux ennemis qui se dresseront contre vous et dresser non pas le FIER, mais tout le Berry d'une seule bannière contre vous.
Le Berry n'est pas sur le déclin, le Berry est en pleine mutation et attaquer notre cité était une grave erreur. Gardez-le également à l'esprit.
Je vous laisse désormais le choix.

Partez immédiatement, quittez le Berry, Saint-Aignan inclus, et vous pourrez envisager une amitié sur le long terme entre nos deux nations. Une aubaine en soi des plus profitables.
Restez, luttez et souffrez de vous faire un nouvel ennemi qui sera sur votre dos une épée de Damoclès tout autant sur le long terme.

J'espère que vous admettrez comme moi qu'une alliance aussi prestigieuse que l'Anjou et le Berry serait bien plus profitable et apporterait un certain vent de nostalgie de ces alliances perdues, qu'une lutte insensé entre les nations du Ponant se déchirant pour quelques égos démesurés.

Je vous laisse un jour pour réfléchir. Usez-le à bon escient.

Cordialement.


PS: Inutile de tenter de reprendre notre cité, la défense est d'ores et déjà en train de s'organiser.







Un mot effacé pour en corriger l'échéance...

La psychologie, il n'y en a pas qu'une non. Il y en a toute une flopée qui n'attend qu'à être utilisée, telles les pièces d'une partie d'échecs. Il voulait jouer. Que la partie commence...

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Payen
Saint-Aignan

Nuit faste pour le jeune reître.
La mairie était encore debout et en prime la fine fleur de la maisonnée de Gennes était dans la place.
On pourrait tenir ce bled pendant mille ans si on voulait.
Sifflotant tranquillement pendant son tour de garde, Payen surprit un jeune effronté placarder une affiche.
Houspillant l'énergumène et le faisant décamper, Payen s'approcha de l'affiche et soupira d'avance.
Par expérience, il savait que les placards publics étaient du gaspillage de bon papier.
La plupart du temps, les gens crachaient dessus ou urinaient selon leurs humeurs.
S’approchant, il lit de haut en bas la prose Berrichonne et se retint de cracher la bile qui venait de lui monter subitement.
Il préféra plutôt taguer à côté de l'affiche une réponse plutôt classique :

" Quand j'entends le mot paix, je sors ma bâtarde!" Signé Payen, un angevin.
ps: Katina, ramène ta fraise!


Un peu plus tard après son atelier écriture, Payen s'incrusta dans la sympathique activité organisait par la mairesse


O ma mairesse!
Pendre un pauvre bougre à moitié mort ne m’intéresse guère.
A la rigueur le faire par charité aristotélicienne peut être mais franchement...
Par contre ton coupe cheveux haut de gamme, ça je dis oui!
Alors je dis U comme urticaire!

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Magda
Je m'affalais sur ma chaise. Pourrait-on qualifier mon état d'esprit à ce moment là?
Dépitée? Aigrie?

Au pire j'embarque les plus motivés et on s'fait un raid tranquille plus tard.

Je soupirais puis adressais un geste vague au planton.
Ramenez croupir le gonz dans sa geôle.
Ces messieurs dames font les fines bouches.


Je repris ma bouteille d'une main , l'autre, de l'épée, dessina dans le bois un pendu. Un pendu pour les petits n'enfants!!!!!!Gnagnagnagna

Y a pas de U non plus!

Et hop troisième barre!

En attendant les autres propositions, je commençais une oeuvre d'art de l'autre coté du mur.Je murmurais:

Point Cé c'est pour toi

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Alessandro.di.roja
Premier soir : Une danse dans Chateaubrunit.


La nuit ne tomba pas cette nuit là sur Chateauroux; nourris par nos passions vengeresses, les flammes brûlèrent longtemps, et empruntaient à l'aube ses lumières orangées.
Les détails m'échappaient. Pour plusieurs heures, je n'étais que le spectateur silencieux de mon corps abandonné à ses instincts.
Dispersés dans la ville qui ne nous attendait pas, nous avions volé, battu, incendié les chaumières, gorgés de vin ou de narcotiques.
L'avertissement lancé au Berry, à Georges et au Fier devait être à cette heure visible jusqu'aux murailles de Bourges : les feux qui dévoraient Chateauroux n'étaient pas moins vifs que ceux de notre colère.
Ils avaient eu l'audace de s'attaquer à une ville Angevine, pour quelque manigance politique. Nous y avions répondu de la façon la plus angevine possible : deux villes berrichonnes étaient tombées, et nos visages découverts témoignaient de notre assurance.
Aux tentatives de déstabilisation fomentées derrière les masques des couards, nous avons présenté notre franche réaction. Je n'avais laissé après les cris révoltés des victimes, les promesses de vengeance ridicules et les discours ignorants qu'un bâillement et quelques flaques de sang.

Suspendu par de longues ailes immobiles, j'observais stoïque le terrain de jeu de la bête tapie en mon âme. Le vent nocturne portait au ciel les derniers râles malheureux, et les cendres rougeoyantes. Les restes calcinés d'une famille de paysans me maudissaient et m'accusaient de leurs maux. D'un coup de botte je les fis taire. Si je leur accordasse volontiers l'innocence dans les raisons de notre présence ici, leurs plaintes ne m'atteignaient pas. Quand le berger invite les loups, les brebis se font dévorer. Libre à ceux qui en ont le luxe d'en philosopher, il est des dénouements trop naturels que pour être discutés.
Nous n'étions pas connu pour nos demi mesures, ou notre frilosité. Qu'espéraient-ils après tout à signer leurs actions sur notre sol, si ce n'est la violence de nos représailles. L'aveugle méprise-t-il la falaise quand son guide l'y a conduit ?
Il ne suffit pas de naître Homme pour être un Homme. Ainsi ponctuais-je ma réflexion lorsque d'un coup de lame sous la gorge, j'épargnais à un blessé isolé une agonie inutile. Il n'y a que dans la mort que les Hommes sont égaux. Je savais qu'au delà de la douleur, c'est un peu de dignité que mon épée leur offrait.
Ainsi je lavais mon esprit de toute culpabilité. J'étais ce soir une Salamandre de la Maison de Gennes. J'avais le sang froid, épuré des émotions inutiles.
Précis et méthodique, je dessinais les esquisses du cauchemar berrichon. L'Artiste de Gennes troqua ses pinceaux pour une lame affûtée. Quand les matériaux ont la tête dure, il convient d'emprunter des instruments appropriés. L'Art prévaut sur la manière. J'avais ce soir laissé mon emprunte sur la ville, comme un violeur sur une pucelle.



Second Soir : Quand le chat n'est plus là, les souris aboient.


L'allégorie est belle, et combien proche de la réalité.
Comme le professionnalisme l'incitait, nous avions suivi le plan sans connaitre d'accro. Sans prendre la peine de déguiser notre sortie, nous quittions comme prévu Chateauroux pour rejoindre nos compagnons. Le succès de notre opération était inévitable. Notre colonne avançait en silence, vers notre prochaine étape. Nous étions aguerris; voilà toute la différence. Si celà pouvait choquer les premières fois, nous ne nous étonnions plus depuis fort longtemps de l'arrogance mal placée des cités conquises. Jusqu'à Saint Aignan, nous entendions les porteurs de nouvelles. Chateauroux aurait été libéré, grâce à la vaillance de ses habitants, leur courage, leur unité !
Foutaises. A chaque fois pareil. Reprendre une mairie vide de ses occupants est à la portée du premier plouc qui passe. Quiconque nous voyait profiter du vin de Saint Aignan pouvait témoigner de notre indifférence quant aux menaces. Ce n'est pas la peur qui nous a fait quitter Chateauroux, non, c'est l'odeur.
Je dois confesser que l'envie de répondre à l'annonce ridicule du baronnet de basse campagne m'a tenté, de prime abord. Mais la sensation de déjà vu m'inspira davantage de lassitude.
Monsieur exige, Monsieur explique, et Monsieur se caresse la trique loin de là où tout se passe.
Sait-il seulement ce qui se passe, en fait ? L'homme du se prendre un sérieux coup derrière le crâne, lors de l'assaut de la veille. Quelque chose dans son ton laissait à penser qu'il se croyait roi de france.
Le lire invectiver notre Seigneur Finam avait quelque chose d'irritant, et de ridicule. Mais surtout de ridicule. Il y a des domaines où chacun devrait connaître sa place. N'avait-il pas des châteaux de sable à bâtir, celui là ?
Nous avions encore du travail, aussi, je ne m'autorisais qu'une brève halte devant l'affiche placardée. Le temps de baisser mes braies et me soulager la vessie. J'avais depuis longtemps l'incontinence chronique en réponse aux diarrhées verbales. C'est que le métier vous apprend à être pragmatique.
En bon Angevin, je vouais respect, ami comme ennemi, pour ceux dont les actes élevaient au delà du commun des mortels.
Combien d'entre nous portaient un nom qui déliaient déjà toutes les langues ?
Celui du Caesar m'était complètement inconnu. C'est de somme toute logique que j'en conclus que l'individu ne devait avoir pratiqué de sa vie que le maniement néophyte de la plume, et celui de son zizi.
C'est ainsi que s'achève la brève entrefaite. Magda avait été rendue célèbre en même temps que la chute de la ville. J'avais hâte de rejoindre ma femme.
L'anecdote sera classée dans mon recueil des Futilités. Pendant que les baronnets déclament, les angevins poursuivent leur oeuvre.



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Finn
[Saint-Aignan]


Ayant abandonné les cendres fumantes de Châteaubrun – ou Châteauroussi – à l’appel de Saint-Aignan, l’Irlandais prit soin de conserver intact le présent délivré des bras du Gennois Coccyx, cette petite chose remuante dont il commençait à douter de la nature. On ne peut pas dire qu’il soit doué en créature vivante, et les critères berrichons en la matière faussaient son jugement.

Le soir même, avec quelques Buses au troquet municipal.


    « Moi j'ai un Berrichon nain. »
    « Nain ? C'est pas un pléonasme ? »
    « Il est vachement petit. J’connais pas bien les normes locales mais quand même. »
    « Un bichon plutôt ? »
    « Ah non, il aboie pas. Mais qu'est-ce qu'il braille. »
    « Ne l'offrez pas à Calyce ! »
    « Non non, j'offre jamais rien. »
    « Ne lui vendez pas non plus ! »
    « Le vendre au marché ? »
    « Il est pour Marzina. »

    Se souvenant du dernier Berrichon nain qu’il lui a refilé, l’épouse s’écrie aussitôt :
    « Je vous ai déjà dit que c'était un renne ! »
    « Non non mais c'en est un autre là.
    Je suis pas con, non plus.
    Je vais pas faire deux fois la même erreur.
    Il est imberbe celui-là.
    Tout lisse. Et rose. »
    « C'est un rôti ? »
    « ... »

    Là, le doute s’ancre pour de bon. Qui plus est lorsque l’Altesse-épouse achève son œuvre de démolition d’un :
    « C’est pas un nain si c'est pas poilu ! »

Peu de temps après, il retrouve sa créature berrichonne bavant dans sa petite cage qu’elle a pris la peine de copieusement souiller durant la journée. Il ne peut décemment en faire cadeau dans cet état. Il l’en libère et l’inspecte. Quelques poils de rennes autour de la bouche de l’enfançon, du miel pour que ça adhère, et le vieux reître lui tord le cou dans la foulée : on ne dissèque pas à vif, c'est la bavure assurée. C’est ainsi qu’il se présente devant sa femme, son offrande dans les bras.

« Bon il a subi le transport mais c’est du vrai, de l'authentique berrichon nain. Beau cobaye, hein ? »
_________________
Victarion
Saint-Aignan

Après l'euphorie de la victoire, la conquête et le feu. Une fois les cendres tiédies par le vent hivernal. Une fois reposé après une autre nuit agitée. Une fois les rêves de grandeur estompés. Le géant flechois c'était levé. Le corps ankylosé, les bras lourds mais un grand sourire béat. Deux jours et Magda était toujours mairesse. Surement la première fois qu'une mairie berrichonne était bien administrée. Le mieux avec les maires Angevins c'est qu'il respectait les traditions locales. Dans notre cas, la Bonne Magda avait laissé les coffres de la ville vide comme le voulait la tradition saint-gnagnanaise


Pas de taverne, pas de bière, pas de tartine ni de fromage de chèvre pour lui aujourd'hui. Pour se gâter il fallait mériter. La vie de Victarion était simple et dictait par des maximes simples. Vers le midi, le ventre serré et la gorge sec il se mit à travailler.
Premièrement aller vider le marché sur ordre de la mairie afin d'avoir du bois et de la corde. Puis nettoyer un peu le barda de la place devant la mairie que les Berrichons tardaient à rendre propre. Seulement une fois cela accompli, noir de suie.

Le restant de l'après-midi il le passa à monter une potence approximative. Il n'en avait jamais vu apparemment mais bon tant que la structure était assez solide pour que certains puissent se balancer en paix. Le tout était monté et ressemblait, ma foi, aux rumeurs qu'il avait entendues sur la nature de la potence.

Il retourne, bouteille à la main, gigot dans l'autre à la mairie.


Ho grande mairesse. La balançoire est prête devant votre' bureau.

Je eux proposer une autre lettre . Parce que j'aime bien les T moi. Y a que des trucs chouettes qui commencent par T : tartes, tulipe, tué. V'la t'vois il doit forcément avoir un T.

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Magda
Enfin du baume au coeur!!
OOh Vic!!! Oui, un T il y a!!!

Je m'approchais de la balançoire, toute émue.
Elle est de guingois, j'aime ce côté bancal!!

Je retournais dans la salle

-e/ T-----/c'e-t/---

Puis me remis à mon oeuvre...

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Orian
Il avait eu quelque sueurs froide quand ses camarades s'amusèrent à proposer des lettres impossible pour qu'un berrichon soit pendu, cependant une partie en lui rêvait de donner ce coup de botte dans le tabouret et de voir la bave mousser aux lèvres du condamné, sans compter ce regard devenant fou et privé d'oxygène, voilà tout ce qui était plaisant dans la pendaison, bien sur il y avait aussi le grincement de la corde quand les cris et autres acclamations se font entendre.

Si nous ne les pendons pas, qu'en faisons nous alors ?

Et l'angevin d'enfin jeter un œil à la liste, il y avait pas mal de femme cela laissait un choix de possibilités assez large.

Pouvons nous proposer d'autre lettres ?

L'ouverture d'un bordel au Berry avec retour des bénéfices en Anjou pouvait se faire, après tout il venait d'hériter d'une chaîne de bordels ayant appartenu à Zelgius, bon après une histoire de délaies non respecté il avait soit disant tout perdu mais rien empêchait d'en ouvrir de nouveaux, ce genre de commerce fonctionne plutôt bien sur les terres berrichonne.

Si nous le pouvons, je propose le S comme Salo...perie !
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Marcelyne
...tarte, tulipe, tué.....

Oh oui, Vic, il y a un T....!!!!


gnagnagna, et gnagnagna....

Je me demande si Vic n'est pas un peu le chouchou de Magda?
Quand j'ai proposé le T un peu plus tôt, elle ne m'a même pas regardé, et n'a pas noté que je l'avais dit!!!
Et là, paf, Vic arrive, et de suite, elle l'écoute...c'est louche je trouve...

d'accord, je suis pas bien grande et pas bien forte, mais quand même, moi aussi j'ai participé à la révolte, alors j'ai droit à mes pendus!

Bon, d'habitude, je suis pas une harpie, mais là, tiens, je vais bouder un peu!!

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Magda
Pourquoi je me tournais vers elle? Je n'en ai aucune idée .Peut être était-ce ce fameux sixième sens féminin. Ou juste son regard assassin. Ou ses grognements. Mais je me tournais vers elle.
On me chuchota alors, qu'elle avait donné une lettre mais que certainement le brouhaha l'avait mangé.
Voilà qui expliquait cet air boudeur. Comme c'était mignon!!

Allez pour Marcelyne la Ronchon, j'offre une lettre . Une belle lettre, présente dans deux mots!!
le O


Je gravais alors:

-e/t---o-/c'est/-o-

Alors qui veut la hache?
Je me penchais vers mon voisin et chuchotais : "tu pourrais me trouver des pigments jaunes et rouges"
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Falco.
Aprés chateauroux où une vieille fille noble a tentée de le faire cramer dans ses propres auto dafé, notre aveugle, toujours solidement escorté par la créme angevine, arrive à ST Aignan.

Ici c'est le fief du Poilu, un bastion du Fier, le coeur du Berry, alors les consignes données par le vieux Finam sont faciles à saisir.
Tenir la cité.
Le temps que le soufflet infligé porte bien dans la chair des concernés.

Trimballant sa carcasse en kit à dos de palefroi de bataille, le Baron de Cravant erre dans les ruelles dés le soir venu.
A l'heure où les habitants sortent de leurs chaumières pour tenter de reprendre leur mairie.
Il profite de la pénombre pour dissimuler sa cécité, comptant sur sa silouhette en armure pour décourager la gueusaille.
Et ça marche.
Contrairement à ses camarades, bien sur, il ne reconnait personne parmis les assaillants.
C'est d'ailleur à peine s'il a à user du plat de l'épée pour disperser les agités.

Au second jours il s'octroie une pause dans les locaux de la mairie.
Se vautrant dans le sapin de noel comme dans ceux des tavernes.
Ce qui fait ricaner plus d'un galopin angevin.


Dites donc Magda, et le I comme Idiot ou Infirme, ça marche?
Sinon, mettez moi donc une morte ou deux de coté.


Sur sa trogne ravagée par une balafre en sus de ses yeux crevés s'illumine un sourire salace.
Les berrichonnes tombées entre ses pattes ont parfois été dépouillées de bien plus que de la vie et de leurs biens.
Ce qui horrifie à juste titre son épouse.


Il reste plus de hache? J'ai des envies de génocide de sapins de tavernes.


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Magda
Je regardais celui qui fut un jour un homme. Oui un homme quand maintenant il ne restait que des bouts. Ah ils devaient bien s'amuser le soir le Point C et l'aveugle.
Et si on s'faisait un puzzle ce soir chérie? Tu me remets en place?

Mais bon il était aussi celui qui, un jour d'illumination? avait offert la chandelle. un homme aussi prévoyant avec son épouse ne pouvait être que bon.

Un I?? Mais évidemment qu'il y a un I!!!
Rhha Falco vous allez faire des déçues.... ou des heureuses. je ne connais pas trop les moeurs des SaintAignainoises.
(oui je n'avais aucune idée du nom donné aux habitants et alors???)

Je me tournais pour graver

-e/t--io-/c'est -o-!

Des haches ? quelles haches? je n'en ai vu aucune!
Puis, de la pointe de l'épée, je lui montrais mon Oeuvre, hommage à Point Cé son épouse.



Et fière de moi

Vous aimez? Cela restera gravé à jamais en ces murs pour que tout le monde se souvienne des angevins
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