Moi, Cesare Farnezze, Seigneur de Celon, Berrichon à temps plein,
À Finam, à l'Anjou, à tous les Angevins.
Du bout du bâton, salut.
Je me prête à votre jeu à ce jour afin d'employer le même langage pour mieux nous comprendre. Il me semble que la communication pour les amis autant que pour les ennemis est essentielle.
Le bâton et la plume. Le chapitre du bâton me semble achevé, voici donc le chapitre de la plume.
Si je m'adresse ici à tout l'Anjou, et en particulier à Finam, je n'entends pas m'exprimer au nom de tout le Berry, et c'est ici la principale leçon que j'ai à vous enseigner à ce jour. Je m'exprime donc en mon nom et en celui de chaque berrichon qui reconnaîtra en ma voix la sienne propre.
Votre pillage de notre cité Châteauroux a soi-disant été commise au nom d'un différent avec George et avec le FIER, une certaine Nevada étant la principale accusée.
Je dois vous avouer que si l'idée d'accuser le FIER d'être incapable de mener une politique stable et pacifiste ne peut qu'entrer dans mes opinions, celui de voir ma ville être brûlée par des étrangers
sans annoncer de quelconque déclaration de guerre me semble particulièrement insultant. Souffrez de n'avoir pas été prévenu et faites-en tout autant pour ne pas valoir mieux que votre ennemi.
Mon vocabulaire
exige que les revendications soient présentées avant l'attaque. J'aurai apprécié que votre plaidoyer anti-FIER ait été publié envers les berrichons avant de songer à piller. Ils auraient pu en apprendre beaucoup sur leur politiciens et peut-être même demander des comptes sur des événements obscurs dont nous n'avions aucune connaissance. Mais je ne peux accepter qu'ils l'apprennent au détriment de leurs biens dans le feu et le sang.
Gardez à l'esprit, maintenant que vous avez été chassés des murs de la mairie, que le Berry n'est pas George, le Berry n'est pas le FIER. Le Berry est constitué de nombreuses âmes qui souhaitent emprunter des voies différentes. Et ses âmes là sont nombreuses à Châteauroux.
Gardez à l'esprit que mettre tous les Berrichons dans le même panier que le FIER, et leur faire souffrir une correction qu'ils ne méritent pas, c'est vous faire de nouveaux ennemis qui se dresseront contre vous et dresser non pas le FIER, mais
tout le Berry d'une seule bannière contre vous.Le Berry n'est pas sur le déclin, le Berry est en pleine mutation et attaquer notre cité était une grave erreur. Gardez-le également à l'esprit.
Je vous laisse désormais le choix.
Partez immédiatement, quittez le Berry, Saint-Aignan inclus, et vous pourrez envisager une amitié sur le long terme entre nos deux nations. Une aubaine en soi des plus profitables.
Restez, luttez et souffrez de vous faire un nouvel ennemi qui sera sur votre dos une épée de Damoclès tout autant sur le long terme.
J'espère que vous admettrez comme moi qu'une alliance aussi prestigieuse que l'Anjou et le Berry serait bien plus profitable et apporterait un certain vent de nostalgie de ces alliances perdues, qu'une lutte insensé entre les nations du Ponant se déchirant pour quelques égos démesurés.
Je vous laisse un jour pour réfléchir. Usez-le à bon escient.
Cordialement.
PS: Inutile de tenter de reprendre notre cité, la défense est d'ores et déjà en train de s'organiser.