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[RP] Cérémonie d'allégeance au duc Vaxilart

Johncena01
/me se leve et dit bonjour duc
Occitane


Occitane s'était décidée à venir assister à la cérémonie assez tardivement , ce n'était pas qu'elle manqua d'attrait à ses yeux mais elle devait se rendre à Paris aux épousailles d'une Angevine et d'un Bourguignon tout aussi illustres tous les deux ...elle entra dans la pièce ,espérant secrètement qu'elle pourrait partir à temps ...
Elle chercha du regard si une de ses connaissances était déjà là mais il y avait encore peu de monde...

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ex-bailli , ex Porte-parole du Duché d'Anjou , et maintenant Dijonnaise
Armoria
Son fin sourire, à peine perceptible, montra qu'elle avait noté l'hésitation de Vaxilart. Allait-elle froncer un peu le nez en constatant qu'il avait oublié qu'il était de bon ton de se lever pour l'accueillir, même vassale ? Elle prit un instant pour réfléchir à la question, et décida d'être magnanime. Le pauvre Duc la savait attachée aux usages, et était sur des charbons ardents quand elle était dans les parages, c'était bien assez... Et puis, il avait appris récemment à faire le baise-main.

Elle tira donc son épée d'apparat - pas de quoi faire mal à un Duc, ce genre de jolies petites choses ornées de pierres que l'on montrait dans les cérémonies, et la présenta au Duc, à plat sur ses mains, franchissant la distance qui les séparait :


Moi, Armoria de Mortain, ce jour comme depuis que l'on a octroyé Saulieu à mes bons soins, renouvelle mon serment d'allégeance ainsi que mon lige à la Bourgogne. A la Bourgogne, à ses terres, à sa couronne et au Duc Vaxilart qui la porte, je dois fidélité, conseil et soutien ; je le reconnais et m'y engage. Duc Vaxilart, mon épée est vôtre, mon savoir est vôtre, et vous me pouvez compter parmi les fidèles. Et par Sainct Bynarr, que pour félonne sois tenue si ce serment devais rompre.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Asdrubaelvect
Le Duc franchit les lourdes portes après avoir été annoncé, ainsi que sa fille et ses deux enfants. Avant celles-ci, il demanda aux nourrices des deux petits de vérifier que leur mise soit bonne et qu'ils observent la stricte tenue exigée pour leur rang.

Une fois entrés, Asdru commenta tout bas -pour Ellesya- chaque des têtes qu'il voyait, offrait parfois des détails croustillants et d'autres fois des critiques acerbes.

Sa Toison d'Or n'était pas présente autour de son cou -première fois lors d'une cérémonie officielle depuis qu'il l'avait reçue- il exprimait par là son sentiment de honte et son désaccord envers ce qu'était devenu la Toison, et aussi et surtout, ce qu'elle n'était pas devenue. Toute personne qui s'intéressait un temps soit peu aux prises de position du Duc savait à quoi il pensait en cet instant.

Il serra doucement sa main gantée -d'un noir aussi fort que celui de ses vêtements- sur le bras d'Ellesya.


Restons un peu ici si tu veux bien, nous sommes à bonne distance pour voir l'intégralité de ce qui se passe. Tu sais bien que les cérémonies bourguignonnes ont pour coutume d'être entachées d'événements inattendus.
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Vaxilart
Un cadeau? Pardi, une si belle épée en cadeau? Comment refuser, avec tous ces joyaux, cet or, ces, ces… C’était inestimable! Telle épée devait être familiale ou il ne savait quoi. Cette seule épée aurait pu être la dote d’une centaine de paysanne…

Le Duc avança sa main vers l’épée, puis l’idée que c’était peut-être là manière d’offrir la main de la pucelle de Mortain à sa personne, de quelconque manière subtile digne d’une princesse lui traversa l’esprit. Il se retint un instant, regarda la jeune fille de la princesse, elle était bien jeune encore… Mais, elle avait un tel héritage sur ses épaules… On ne pouvait certes pas refuser telle offre lorsqu’on se faisait vieillissant et quand l’espoir d’un jour prendre épouse aimée et mature se fanait. Puisqu’il le faut se dit-il en posant sa main sur la lame, à ce moment, il se sentit étrangement regardé, et la Princesse ne semblait pas vouloir se départir de la pièce…

Comprenant finalement le double sens (quelle idée d’user de figure stylistique lors d’un serment) de l’intelligente princesse, il se reprit rapidement, et tentant de sauver les meubles, il usa de sa manche de dentelle afin d’essuyer une courte section de cette épée d’argent. Pas de mariage, pas d’épée, rien qu’une allégeance… Puis à voix basse ajouta :


-Il y avait une poussière…

Évitant toute réponse de la Princesse, il se racla la gorge et entama solennellement.

-Moi, Vaxilart de la Mirandole, par mon titre de Duc de Bourgogne, ouï et accepte votre serment. En simple redevance, je vous offre ma protection. Vous serez accueillie partout en nos terres, et y trouverez refuge chaque fois que vous en ferez demande. Je vous offre la Justice, et ce afin que tous soient traités également en vertu de notre Codex. Et finalement, vous offre subsistance, puisse celle-ci garder en bonne proportion les courbes qui rendent votre corps agréable.

Je vous jure, l’âme d’un poète ce Duc! Malheureusement, simplement l’âme et rien d'autre… Fier de son coup sans doute, il salua la dame (qu’il ne connaissait pas) s’étant levé et l’ayant salué aussi (une fan peut-être!).
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Forrest_le_dru
Délaissant un instant le très interrogatif Philippe-Levan, le bon Forrest admira l'éloquence et la magnificence de sa maîtresse en pareille circonstance.
Il faut dire qu'elle s'y connait en matière de protocole et pardonne généralement assez mal les écarts, les récompensant d'une pique assassine.

Il semblerait que le Duc soit prêt à en faire les frais. Le bon Forrest le vit tenter de se saisir de l'épée d'apparat de la Princesse comme si celle-ci était un cadeau. Comment pourrait-on offrir un objet si précieux à un homme aussi mal élevé. Il fallait en revanche admettre qu'il était lui aussi des plus éloquent. Mais son allusion sur les courbes de la Princesse fit grimacer le bon Forrest. C'était pour lui d'une indécence crasse.

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Humble de serviteur de Son Altesse Armoria de Mortain
Armoria
Cette fois, aucun calcul, le nez se fronça de lui-même et le sourcil se leva, interloqué. Ses courbes ? Morbleu, son deuil était certes fini, mais de là à parler de la sorte ! C'était à croire que... Mais en plus, il regardait sa fille ! Le rouge lui monta aux joues, moitié offusquée par l'histoire des courbes, moitié par réflexe de mère protectrice de la virginité de son aînée. Hé, ho ! Il comparait ou bien ? Le ton, en guise de réponse, se fit glacial. A qui la connaissait - et depuis le temps, c'était le cas pour Vaxilart, le message était clair.

Mes... courbes vous remercient. Que Dieu vous garde, Duc Vaxilart.

Rha, la petite pique à mi-voix ne demanda pas son avis pour sortir...

Prenez garde à votre regard, messire Duc, il semble parfois se détourner fort curieusement. C'est le Roy que l'on ne regarde pas dans les yeux, lui et non sa famille.

Quoi, on était toujours dans le conseil, non ? Elle inclina légèrement la tête et retourna auprès des siens.
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Juliette
La Bourgogne, duché natal d'une dame qui l'avait quitté pensant trouver bonheur en Normandie, était animée en cette période par la cérémonie d'allégeance. Juliette se demandait vraiment si elle allait le trouver, ce bonheur car pour l'heure, tout était souffrance, solitude, inquiétude. Ô combien elle aurait souhaité Le voir avec une mine souriante, cela lui manquait. Elle songeait qu'elle avait peut-être surestimée ses capacités à être forte pour deux : le soutenir sans le voir, l'aider sans lui parler... voilà une difficulté à laquelle elle était confrontée actuellement. Se rajouter à tout ceci la disparition de son frère.
Voulant un peu s'échapper de cette détresse, elle avait entreprit un voyage avec sa fille. Aliénor avait vécu en Bourgogne bien évidemment mais grandissant toujours - fort heureusement - elle souhaitait découvrir plus de chose. Ainsi, Juliette avait décidé de l'emmener avec elle et de la confier à son parrain ou à l'époux de feue sa marraine qui lui avait si gentiment proposait de l'accueillir. Gaborn n'étant pas disponible actuellement pour la prendre avec lui en Bourgogne, Juliette s'était donc naturellement tournée vers le second. Une bonne chose aussi pour sa fille qui pourrait vivre auprès des enfants d'Asdrubaelvect. Juliette préférait mille fois la laisser en noble compagnie qu'à Mervans entourée des domestiques. Cela serait plus riche pour son éducation.

Juliette arrivait à point nommé au moment des allégeances, c'était un peu calculé aussi. Elle pourrait ainsi se présenter en personne et faire son allégeance de vive voix. La dernière fois, elle n'avait pu se déplacer mais vu ce qu'on lui avait rapporté, ce n'était pas un mal non plus. Il était aussi question qu'Aliénor, bien qu'agée de 5 ans, découvre ce que sont des allégeances. Elle aussi aura des obligations plus tard auprès du Comté du Limousin. A cette idée, Juliette repensa qu'elle devait aimer se diviser car entre la Bourgogne, le Limousin et la Normandie, il y avait de la distance. Et elle ne pouvait se trouver au même moment au même endroit. La Baronne espérait que sa présence à cette cérémonie serait pris avec honneur. La Limousin n'avait - jamais - pu avoir cette chance. Après cette cérémonie, elle passerai à Mervans après au cas où - cela est déjà arrivé - qu'on ne lui transmette pas tous les messages qui y arrivent.

Elle était donc sur le seuil de la grande porte, habillée comme toujours de pourpre mais cette fois avec des bordures très sombres. Quelques gens à elle la suivaient. Des gardes étaient postés à l'entrée. La sécurité du Duc ET de tous les nobles l'exigeaient. Elle ne les vit pas se boucher le nez quelques minutes après. A l'intérieur, rien n'avait vraiment changé. Tout lui était donc familier, rassurant même. C'était ce qu'elle recherchait. Un apaisement en retournant au source. Bien que... il y avait une odeur étrange, forte,... et pas très agréable. c'était la différente. Juliette ne broncha pas.

Le "nouveau" duc était Vaxilart. Quelle ne fut pas son erreur en (re)songeant qui était la personne auprès de laquelle elle devait faire son allégeance. Cela lui rappela la dernière fois où elle vit son frère. Il avait refusé de prêter allégeance se comportant comme un fou habillé étrangement et peu noblement.... Bien que la tenue ne faisait pas la noblesse - ni le moine disait certains -. Elle eut un arrêt net, le temps de reprendre ses esprits et de penser à autre chose au moins le temps de cette cérémonie. Elle se concentra sur les nobles présents. La princesse Armoria qu'on ne pouvait jamais rater, venait à peine de prêter allégeance, sa fille non loin. La baronne Angélique, le duc Asdrubaelvect... un petit garçon, Elleysa... Un petit garçon ???? Tiens donc, un autre enfant était présent durant cette cérémonie. Elle ne le connaissait pas. Elle s'avança un peu plus vers le centre de la pièce pour mieux voir qui était présent. Il y avait aussi quelques roturiers, étranges mais leur présence n'était pas interdite. Elle vit qui était le héraut qui officiait. hum... une champenoise, si elle l'était encore. Celle qu'elle ne préférait pas trop croisée, qu'elle évitait même quand elle pouvait. De vieux souvenirs encore resurgissaient. Rancunière elle était ? oh que oui ! mais là il faudrait oublier. Il y avait plus important.

Mesurant le temps qui passait, Juliette regarda pour voir si quelqu'un arrivée plus tôt qu'elle, ferait le pas vers le Duc de Bourgogne. Apparemment non. Elle finit par se décider et avança résignée vers le trône. Elle salua ainsi de plus près le héraut - noté que c'est le héraut d'abord - et Vaxilart à qui elle s'adressa.


Votre Grâsce, me voilà présente pour prêter allégeance... Ainsi.... s'éclaircissant la voix, elle s'inclina. Moi, Juliette d'Harles de Lasteyrie, Baronne de Mervans, Dame d'Etroyes, Douairière de Meyssac et porteuse ... de la ... toison d'or... Une pause involontaire pour s'apercevoir qu'elle l'avait malencontreusement oubliée ! Elle enchaina aussi rapidement que possible pour éviter de s'éterniser sur sa bourde. ... vous, Vaxilart d'Auxonne Duc de Bourgogne, ... hum non... cela ne va pas... Elle était un peu trop perturbée pour parvenir à dire tout d'un seul coup. Je reprend, si vous le voulez bien...
Moi... vous l'aurez compris, vous reconnais vous, Vaxilart d'Auxonne comme Duc de Bourgogne. Je jure fidélité au Duché de Bourgogne. Et je m'engage à aider que soit sous forme de conseil ou militairement si le besoin s'en faisait ressentir. S'il fallait prendre parti pour un duché ou comté auquel je dois allégeance, je porterai mon choix en priorité pour la Bourgogne.
Cette fois, elle pensait que c'était bon. A moins qu'elle devait aussi jurer justice, protection... Ce n'était pas la première fois qu'elle prêtait allégeance mais là, elle était ailleurs. Et sans s'en apercevoir, honteuse de s'être autant empourprée, elle s'était mise à rougir violemment sans non plus encore atteindre le même ton que sa robe.

Cette allégeance pouvait être comptée dans les pronostiques des serments malmenés, défigurés ou presque,... - 70 écus contre 20.

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--Philippelevan
Voyant sa mère revenir vers lui, il en oublia ses questions et sourit de toutes ses dents, anticipant le délice de sentir son parfum sucré... Cette délicieuse odeur de...

Il renifla.

Forrest, ça pue !

Bon sang, mais d'où venait cette odeur infecte ? Pris d'inquiétude, se demandant si le duc avait fait quelque chose à sa maman, il s'empressa de la sentir. Bon. Vanille. Ouf. Mais alors ? La dame qui venait d'arriver marcha vers le Duc, et l'odeur se déplaça avec elle.

Pouah !
Occitane


La cérémonie poursuivait son cours ; les allégeances se suivaient , et Occi dans son coin n'en perdait pas une miette ; elle plissa soudain le nez ...une odeur désagréable parvenant à ses narines ...elle flottait dans la pièce , alourdissant l'air tiède...
Alors qu'elle en cherchait la provenance ,un enfant sembla lui aussi avoir remarqué ces effluves pour le moins peu agréables ...et ne se gêna pour le manifester à sa façon .
Elle sortit un fin mouchoir brodé de son sac et s'en tamponna délicatement les narines , espérant que le doux parfum de lavande qui en émanait suffirait à effacer ces relents nauséabonds , puis se concentra à nouveau sur la cérémonie ...inutile de se faire remarquer , elle qui n'était pas noble ...

Certes, elle avait été conviée à y assister comme tout Bourguignon mais vu le peu de personnes présentes ,autant se faire discrète .

Occi d'ailleurs se demanda fugacement pourquoi si peu de gens s'étaient déplacés ...la cérémonie d'allégeances était toujours un moment riche de sens et d'émotions pour qui aimait son Duché ...

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ex-bailli , ex Porte-parole du Duché d'Anjou , et maintenant Dijonnaise
Ylalang
On avait beau dire que les hérauts devaient être impartiaux, représenter la noblesse tout ça, tout ça, mais il fallait admettre que ce qu'il fallait par dessus tout était une bonne dose de stoïcisme.

Stoïcisme qui avait permis au héraut de ne rien trahir de la nausée qui montait avec les effluves de vanille armoriennes, puis de rester calme en sentant les effluves étranges de la Baronne de Mervans.

Sylvestre venait ainsi de cocher le nom de la Princesse d'Etampes pour "allégeance valide", et attendit avec impatience que Vaxilart accepte l'allégeance de Juliette pour respirer librement à nouveau.

Elle mit aussi sur la pile de missives une nouvellement reçue, pour le duc.


Citation:
Par la grâce d'Aristote,
nous, Dame Saxaltesse de la Clairiere Chantante, humble Vicomtesse du Chatel de Ligny en Bourgogne et mon Epoux Saxotenor de la Clairière Chantante, Vicomte du Chatel de Ligny,

à vous, Vaxilart, Duc de Bourgogne par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Vaxilart, Duc de Bourgogne par la grâce des urnes.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Vaxilart, Duc du Bourgogne, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrerions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre sermentation obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous Dame Saxaltesse de la Clairiere Chantante, humble Vicomtesse du Chatel de Ligny en Bourgogne, a écrit et ratifié,

Le Mercredi 17 Juin 1457
Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen




HRP : absente IG de Bourgogne quelques jours, je reviens vite...
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Vaxilart
Le Duc aurait du flairer cette réaction milles pieds à l’avance! Mais le nuage vanillé de la princesse l’empêchait d’y voir clair! (Parenthèse à part, il avait parfois envie de renifler les deux enfants de la dite princesse, juste pour voir s’ils sentent également) Légèrement gêné de ses techniques automatistes désastreuses d’allégeances, il ne s’en formalisa cependant pas plus qu’il ne le fallait. Il devait s’échauffer, et n’avait même pas eu droit à quelconque pratique la veille (ni à un speach du héraut!). Et, qui plus est, bien que rancunière, la princesse s’était toujours montrer bonne bougresse à accepter ses quelques manières angloises… Il se disait que la pilule passerait cette fois encore, mais au-delà du dire, il l’espérait! D’ailleurs, l’allégeance ainsi coupé sans accolade, ni baiser, était-elle valable. Il jeta un léger regard à la héraut qui sembla cocher le nom, bon, tout roule alors!

Cependant, le doux sillage de la princesse se perdit rapidement quand quelconque odeur de flatulence ou de merdier fit son apparition. Le Duc d’abord curieux souleva une narine, puis l’autre. Il jeta un regard inquisiteur à l’assistance, tout d’abord, il scruta les roturiers à l’arrière, peu était présent. Il s’attarda un moment sur dame Occitane, surveillant tout mouvement louche… Rien… Dans ce cas, ce ne pouvait… ce ne pouvait être que le Prince de Condé! Ce bon, et gras, Coluche! Mais, face à lui ne se trouvait que la Baronne de Mervans… Le Duc fut investit d’un sentiment subtil, mais plaisant, elle était donc réellement venu. Et qui plus est, elle devait avoir combattu son orgueil pour se présenter parfumé au purin (Après un si long voyage, elle avait préféré l’allégeance au bain)! Cependant, cette douce heureuse réunion laissa peu à peu sa place à la mansuétude et à la sympathie… La perte du Duc Astérius avait touchée plusieurs cœurs, mais celui de sa sœur semblait anéanti. Point que cela était agréable à voir et à subir, mais c’était sans doute à cela qu’on reconnaissait ceux qui furent des grands hommes. Et malgré leurs querelles incessantes, Vaxilart ne pouvait prétendre le contraire. Bon, mais ce n’est pas tout, réponse était attendue.


-Baronne, nous sommes ravis de voir que vous avez fait le voyage jusqu’en Bourgogne pour faire votre serment de vive voix. Cela prouve encore une fois votre attachement et votre loyauté envers la couronne de Bourgogne. Ainsi, nous, Vaxilart de la Mirandole, Duc de Bourgogne, acceptons votre allégeance et y répondons par ce serment : Vous obtiendrez protection, justice et subsistance de notre part. Puissiez-vous rester aussi fidèle à la Bourgogne à jamais.

Je vous remercie encore au nom de la Bourgogne. Prenez soin de vous.


De suite après cela, une nouvelle lettre arriva.

Clothylde a écrit:
Par la grâce d'Aristote,

Moi, Clothylde Landrevault, humble baronne de Couches en Bourgogne,

à vous, Vaxilart de la Mirandole, Duc de Bourgogne par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, je reconnais comme suzerain, Vaxilart de la Mirandole, Duc de Bourgogne par la grâce des urnes.

Que je vous dois désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Vaxilart de la Mirandole, Duc du Bourgogne, mon suzerain, à un tiers, je jure que je prendrais cause pour vous.

Que je ne puisse enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant j'osais le tenter, que je sache que j'encourrais l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de mon serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, j'ai décidé de la confirmer par ma main et de la signer par l'impression de mon sceau.

Moi Clothylde Landrevault, humble baronne de Couches en Bourgogne, ai écrit et ratifié,

Fait à Urgell (Espagne), le 17 Juin 1457.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.



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Juliette
Ah oui c'était plutôt dans ce sens là ! c'était le Duc de Bourgogne qui lui jurer protection, justice et subsistance. voilà qu'il lui permettait de trouver le troisième mot manquant. Décidément, Juliette se révélait être loin de la réalité bien qu'ayant fait l'effort de venir. Deux gens qu'elle avait ramené avec elle de Normandie, l'avaient suivi jusque devant le trône en prenant soin de garder tout de même une bonne distance pour la baronne prête serment sans se sentir étouffer par l'espace ? l'odeur ? allez savoir. Pensant avoir fini ses devoirs de nobles, - bien que ceux là ne s'arrêtent jamais au serment, Juliette se retourna prête à s'éloigner du trône avec dans l'idée qu'elle n'avait plus rien à dire - c'est du moins ce qu'elle croyait. Mais en tournant les talons, elle (re)découvrit les deux gus derrière. Elle se demanda d'abord s'ils étaient venus pour l'arrêter, la mettre en prison... quelle idée ! Lorsque la mémoire lui revint, elle se frappa le front, s'injuriant intérieurement - ça fait du bien aussi -. D'un seul coup, elle refit face au duc Vaxilart. c'était moins une !

Je me suis permise d'apporter avec moi quelques "cadeaux" en gage de sincérité de mon serment et surtout en ma qualité d'ambassadrice normande. Afin de rapprocher nos deux duchés, j'ai trouvé intéressant de... elle fit signe aux deux roturiers de s'approcher sans un mot. Juliette ne voulait pas perturber le Duc avec le langage d'un paysan habillé plus correctement pour l'occasion. Elle commença par celui de gauche qui s'approcha d'autant plus du Duc. A ce moment là l'odeur ne devait plus être supportable du tout pour Vaxilart - et sûrement aussi pour le Héraut, bien fait ! se disait Juliette -. La sœur d'Harles s'était quant à elle habituée. La Baronne prit la "chose" et la proposa à Vaxilart en enlevant le tissus qui le recouvrait ...

Du Calendos de Normandie... et c'est du bon ! je vous assure que vous ne pourrez pas trouver meilleurs ailleurs. J'en ai apporter plusieurs que j'ai déjà donné aux domestiques du château. Vous en avez donc une petite réserve... dit-elle toute fière de son cadeau. Mais attendez ! ce n'est pas fini... un signe et le second homme approcha. Il avait un plateau recouvert lui aussi d'un tissus rouge en velours. Il semblait cacher quelque chose de haut aux formes bizarre.

Je vous l'avez promis lors de notre conversation à l'ambassade... elle enleva de nouveau le tissus. On pu alors découvrir une bouteille et un verre - vide encore - posé à côté.

Du Calva !... c'est fort et cela a le mérite de faire passer ses douleurs personnelles et... voyant qu'elle commençait à déraper de nouvelle elle se tut attendant la réaction du Duc. Pendant ce temps, le second homme servait un verre pour le faire gouter au Duc.

Quelques futs ont aussi été livré pour compléter la cave ducale.
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Forrest_le_dru
Philippelevan a écrit:
Forrest, ça pue !


Voilà qui en était trop. Comment ce mioche, tout futur prince qu'il soit, s'autorisait à parler ainsi à un valet de renommée internationale bourguignonne comme le bon Forrest.
Lassé de ce retenir, il décida cette fois de donner une leçon à la l'enfant.


Et qu'insinuez-vous là jeune homme ?! Que j'aime à patauger dans les bourbier et à prendre un bain deux fois par avant d'aller à la messe ?! Je vais ...


Il se tut un instant. Ses narines se retroussèrent. Par tous les Saints quelle était cette odeur nauséabonde ? Une chose était sûre, ça ne venait pas de lui. Rouge de honte d'avoir hausser la voix pour rien, le bon Forrest se fit tout petit.

Oui mon jeune maistre vous avez raison. Cela ne hume pas la rose ...

Le bon Forrest croisait les doigt. Pourvu que la Princesse n'ait pas vu ce petit manège. Elle pourrait, dans le cas contraire, lui voler dans les plumes.
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Humble de serviteur de Son Altesse Armoria de Mortain
Erikdejosseliniere
[Voici venu, le temps, de preter serment...]

... Dans l'chateau d'Dijon, c'est déjà plus le printemps ! C'est le pays curieux, des Vaxou furieux, des CAC injurieux mais qui bo-ssent tout l'temps... Si seulement, les brigands, avaient l'idée d'aller voir ailleurs, tout serait, beaucoup plus calme, mais la vie serait d'uuuun ennui mortel...

Erik chantonnait cette vieille contine enfantine "à sa maniere", tout en faisant donner des ordres pour que ses affaires de futur époux soient pretes lorsqu'il se souvint brutalement d'un courrier reçu quelques jours plus tot...

Flut'Zut ! Ces fichues allegeances ! Mais où ai-je la tête en ce moment...

Il se souvint tout à track que sa tête, il l'avait à ses épousailles, mais c'est tout de go -'ldorack- qu'il chevaucha son dernier étalon tout neuf, Cornofulgur, prit un Grand Panier de Saucissons pour la route, et se dirigea à bon train, enclenchant le turbo, vers Dijon-La-Belle où il se presenta sans plus attendre en la salle des allégeances... La cérémonie avait débuté mais il semblait qu'il n'etait pas encore trop en retard, pour une fois. Il y aperçu la Princesse de Mortain, chez laquelle il devait se rendre sans plus tarder apres que la corvée soit accomplie et juste avant de prendre route vers Paris-La-Grande, de même que sa bonne amie Juliette qui... Juliette... Mais qu'avait-elle donc bien pu boire ? Encore de cette infâme mixture nommée Calva et qui avait pour résultat de vous rendre bien âcre au bout d'un certain temps d'accoutumance ! La pauvre... Elle devait en être à la premiere phase de son addiction. Corbigny, n'écoutant que son -futur-courage, se fit promesse d'en prévenir la Dame d'Harles de Lasteyrie avant qu'elle ne fut définitivement atteinte... Une bonne purge au Morgon : voila qui devrait la remettre d'aplomb !

L'écoutant, malgré tout amusé, Erik attendit qu'une pause se fit afin que d'y passer à son tour...

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Duc de Corbigny
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