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[RP] Cérémonie d'allégeance au duc Vaxilart

Migisti
Tandis qu’un échanson aux traits marmoréens départissait des breuvages délicieusement purpurins dont la sapidité n’en précipitait pas moins le delirium tremens, d’aucuns s’échangèrent avec apprêts d’amènes urbanités, devisèrent d’affaires préoccupantes ou badinèrent en des sujets plus légers. Abstème, le Baron soupirait après ces hors-d’œuvre suscitant la curiosité de par leur diversité, tant de forme que de couleur, et aiguillonnant âprement l’appétit - Chimère embrasant notre estomac que seul un Bellérophon comestible parvenait à tempérer sporadiquement les aigres douleurs. Hélas, une exhalaison fétide vînt à perturber ses ptyalismes incongrus: il en plissa le front, arqua les sourcils et contorsionna enfin ses lèvres. Alors, comme inéluctable, un diptère fuligineux éploya prestement ses ailes puis emplit la salle d’un bzébzaiement onomatopéique !

Atrabilaire, il eut tôt fait d’apparaître irrité et éloigna l’insecte d’un revers de la main cependant celui-ci semblait nourrir quelque affection à son égard, malgré l’aversion du jeune homme redoutant légitimement brocards ou autre lazzis, l’enveloppant des hideuses ommatidies composant ses yeux à facettes. Le jeune homme délibéra de dispenser létal horion à ce volatile importun, de lui asséner lestement une estocade, mais il sembla que sa nocuité notoire comme la vélocité de ses artifices aériens s’élevèrent tels des impedimenta à toute tentative. Si spolier la sève intrinsèque de cette créature pusillanime tînt un temps de la gageure, le Colonel s’immobilisa et, inopinément proglosse, projeta sa langue vers cette proie de fortune. Au travers d’un « Splotch » splanchnique, il fit mouche ! Celle-ci expira sous des dents affilées puis titilla agréablement son palais ; le Luzycois en éructa d’alacrité et manqua même de se targuer de cette prouesse…


Hrp: Puisse mon retard, motivé par le zèle du personnage en ces actuels troubles, se révéler rémissible. Absent du 12/07 au 26/07.
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Vaxilart
-Allégeance d'Angelique-

Le Duc toussota voyant les gardes emmenés le fol sans ménagement, sans dissentiment cependant, puisqu’il n’en méritait aucun… Il ramena son attention sur la Baronne Angelique, attention qu’il conserva un moment suffisamment long pour être dérangeant. Enfin décidé, il débuta ainsi sa réponse.

-Baronne, pardonnez moi ces quelques minutes de réflexions éhontés devant lesquels vous durent vous tenir. Voyez-vous, déjà plusieurs nobles sont venu à mes devant, que ce soit lors de ce mandat ou de mon précédent. Déjà, je dois en être à ma vingtième cérémonie d’allégeance… Ce qui est dommage avec celle-ci, c’est lorsque l’inspiration vous quitte et que vous ne savez plus quoi dire ou ajouter pour rendre cet échange avec ses vassaux un moment unique. Surtout lorsque le noble se présentant au devant de son suzerain en est un qui mérite milles attentions et les meilleurs mots de son Duc. Sachez Baronne, que je vous tiens en forte estime, et que vous entrez dans cette catégorie de gens.

Ainsi, soyez sûr que nous entendons et acceptons le serment que vous nous prestez aujourd’hui. De même, entendez le notre : « Nous, Vaxilart de la Mirandole, par notre titre de Duc de Bourgogne, vous assurons protection, justice, et subsistance que vous retirerez des terres que nous vous baillons. »

De même, nous souhaitons par la présente vous signifier que nous attendons avec impatience noble descendance de votre personne. Vous direz de ma part à votre mari de délaisser un peu les textes de lois et l’armée, et de se mettre à labourer la terre de son avenir.


Sur ce, le Duc offrit un clin d’œil à la baronne – qu’il ne prenait tout de même pas pour si naïve qu’il eut été possible de le croire au début de la cérémonie. De suite, il s’avança question de lui faire juste accolade et sceller par le geste d’amitié ce serment.


-Moment suite à l’allégeance d’Angelique, alors que la héraut lui pose la question, puisqu’évidemment il n’aurait pas été poli d’interrompre le Duc en discussion avec une noble-

Il releva donc les yeux vers la héraut, piteux (question de réclamer pitié de ses affaires administratives).

-Ces nuits d’allégeance sont toujours les plus longue, et malgré cela le temps nous manque toujours… Ahhhh… Passez moi mon écritoire que je commence la rédaction de ses fichues lettres…

Vu que la soirée se fait tard, il sera sans doute possible de renvoyer la remise des nouveaux fiefs validés par la hérauderie à mon successeur? Je dois vous avouer que la chose m’allégerait énormément.


Évidemment, la question n’était point aussi pieuse et anodine qu’elle ne pouvait le sembler…
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Vaxilart
Le Duc tendit première missive à la Héraut.

-Celle-ci est pour la jeune Castelmaure.

Citation:
À Béatrice de Castelmaure, Duchesse de Nivernais, Comtesse du Lauragais, Vicomtesse de Chastellux, Baronne de Chablis & de Laignes, salut.

Montjoie, St-Bynarr,

Par la présente, nous accusons réception de votre serment concernant vos fiefs bourguignons. Notons également que nous ne connaissons point de Duchesse de Nevers, mais comprenons que cela ne fut sans doute qu’innocent lapsus et considérons donc sans explication supplémentaire que vous signifiez par là votre Duché du Nivernais, qui fut pendant de longues années possessions de votre feu père.

À ce vélin, également apposons en signe de réponse à votre allégeance ce présent serment que nous vous faisons. Ainsi, nous jurons devant Dieu que vous recevrez de notre part protection, justice et subsistance. En cela, nous scellons ce lien qui nous uni présentement.

Finalement, sachez que nous vous souhaitons passer le meilleur des temps en cet Abbaye qui vous accueille, et nous réjouissons de voir une de nos vassales perfectionner ses connaissances religieuses. De même, nous espérerons de cœur avec vous que notre mandat puisse être aussi paisible que ces flocons graver en notre mémoire et que la Bourgogne ne soit la cible de quelconque attaque malicieuse – mais si ce devait arriver : Nous vaincrons!

Faict à Dijon le 15e jour du moys de juin MCDLVII


Duc de Bourgogne, Vicomte de St-Fargeau, Baron d'Auxonne
Là ou ailleurs,



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Vaxilart
Suivait une réponse au tuteur de la Baronne Jehanne, cette allégeance étant... bah, pas très importante - la baronne étant trop jeune, et étrangère à la Bourgogne actuellement, il fit vite et sans énorme frioriture

Citation:
À Jehanne Elissa Raphaelle de Volpilhat, Baronne de Malpertuis,
Par extension à son tuteur, messire Cristòl de Sìarr,
Salut.

Nous recevons et acceptons en ce jour l’allégeance par vos soins porté à notre connaissance.

Par la présente, nous répondons comme suit : « Jurons à votre personne, protection, justice et subsistance. » Que cela scelle les liens vassaliques nous unissant.

Nous terminons cette missive en espérant vous rencontrer dès que faire se pourra. Puisse la vie être aussi bonne à votre égard qu’elle le fut envers le grand feu Jehan.

Faict à Dijon le 15e jour du moys de juin MCDLVII


Duc de Bourgogne, Vicomte de St-Fargeau, Baron d'Auxonne
Là ou ailleurs,




Celle-ci serait à envoyer par les soins de la héraut puisque je ne connais pas le nom IG de l'interlocuteur! Merci.

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Ylalang
Le Héraut eut un froncement de sourcil à la question du Duc. Elle avait entendu parler de façon déplaisante du sieur Verbam par des missives arrivées à l'hérauderie. Cependant, elle n'avait pas à se prononcer sur celles-ci...
Elle répondit d'un ton sec.


Qu'est ce que vous racontez ? Pourquoi un noble bourguignon devrait attendre presque deux mois pour recevoir son fief ? Tout cela parce que vous êtes "un peu" fatigué ?
Auriez-vous oublié qu'être à votre place vous oblige à des devoirs envers vos vassaux ?
Il nous reste quelques minutes avant de clore la cérémonie, il manque encore le baron de Lormes qui n'a pas fait son hommage, et nous procéderons ensuite à la remise des fiefs, que cela vous plaise ou non...


Pour appuyer son propos, elle mit en évidence sur son pupitre les édits héraldiques concernés.

Citation:
Nous, Legueux, dich Montjoie, Roy d’Armes de France, Pair de France,

A tous que la présente liront ou entendront,

Adissiatz !

Par la dite présente, faisons savoir :

Selon les lois héraldiques en cours au sein du Royaume de France et au terme de sa Régne sur les terres ducales de Bourgogne, Messire Verbam se voie octroyer le fief de Chamilly, fief élevé en Vicomté.

Qu'il portera "De gueules à une fasce d'or.", soit après dessin :




Que nous précisons qu'avons reçu plainte concernant l'impétrant, qu'instruction est en cours,

Que ne préjugeant pas du résultat, la dite instruction ne sursoit en rien aux droits & devoirs de vassal de Bourgogne du vicomte de Chamilly.

Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel,

Siaga atal.

Fach lo primièr junhienc de l'an MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le premier de juin de l'an MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.


Citation:
Nous, Legueux, dich Montjoie, Roy d’Armes de France

A tous que la présente liront ou entendront,

Adissiatz !

Par la dite présente, faisons savoir :

Que selon les textes & coutumes héraldiques en cours au sein du Royaume de France,
Qu'au terme de sa Régence sur les terres ducales de Bourgogne, Messire Theognis se voie octroyer le fief de Seignelay, fief élevé en Baronnie.

Qu'il portera "Chevronné d'or et de gueules, à la bordure engrelée et componée d'argent et d'azur. ", soit après dessin :




Qu'afin que nul ne puisse contester la vigueur et l'autorité de la présente, apposons notre scel,

Siaga atal.

Fach lo vint e quarten d'abrial de l'an MCDLVII en la gleisòla de sant Antòni lo pichòt
Fait le vingt quatrième de l'an d'Horace MCDLVII en la chapelle de Saint Antoine le Petit.


Citation:
    A tous présent et advenir salut.

    Nous, Nebisa de Malemort, dicte « Marche », Maréchal d'Armes Royal en charge du Duché de Bourgogne, après consultation des édicts de l'Hérauderie de France, validons et contresignons les procédures d'anoblissement proposée par la Duchesse Saxaltesse .

  • Messire Rampa est élevé au titre de Seigneur de Chenove et portera :

    De gueules à la croix ancrée d'argent remplie de sable au chef de gueules, au II bandé d'or et d'azur de six pièceset à la bordure de gueule.





    Afin d'attester de la conformité de nos mots, nous imposons de nostre mains nostre scel et cachetons ce jour la présente déclaration rédigée en la Chapelle Sainct Antoyne le 01 éme jour de Juin 1457 sous le glorieux régne du Roy Levan.






(HRP : je rappelle que RP la cérémonie se déroule sur une seule journée, donc le 15 juin 1457. Casanier a donc jusqu'au 15/16 juillet pour faire son hommage, et on enchainera ensuite sur les remises de fief. Je préviens que je suis absente jusqu'a samedi, voire dimanche, ainsi hésitez pas à lancer le cérémonial par vous-mêmes
LJD Yla)

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Vaxilart
Le Duc marmonna quelques mots audibles pour la héraut.

-Avec un vassal dans son genre, plus besoin d’ennemi… Je n’en reviens pas que le Duc ne puisse refuser fief en ses terres à un ignare et un abrutis dans son genre… Z’allez voir m’dame la héraut, il saura même pas quoi dire pour son allégeance, m’enfin, il parlera, mais ses mots sonneront creux – de fait, il n’y comprendra rien…

À ces mots, il soupira, s’affairant à une autre lettre, encore une… Quelle perte de temps incommensurable… Ceux étant présents sur place, pas de problèmes, mais les lettres… Arf!

Citation:

À Guilhem de Vergy, Comte de Beaumont-sur-Sarthe, Baron de Saint-Vérain, Seigneur d'Auriac, salut.

Nous recevons en ce jour la lettre portant en son sein l’allégeance que vous faites à la Bourgogne. Je ne sais si celui-ci est sincère au-delà de la propriété du dit fief ne vous ayant jamais à ma connaissance croisé en Bourgogne, cependant, sachez que je l’espère.

Par la présente, je vous renvois donc juste rétribution à ce que vous m’avez juré. Ainsi, soyez assuré recevoir Protection, Justice et Subsistance en Bourgogne.

Que Dieu scelle ce pacte.


Faict à Dijon le 15e jour du moys de juin MCDLVII


Duc de Bourgogne, Vicomte de St-Fargeau, Baron d'Auxonne
Là ou ailleurs,




À envoyer – j’ai pas le nom IG du mec!


Citation:

Roland Wallère dict Wolfar, Baron de Cudot, Seigneur de Tillenay, salut.

Cher vassal, par deux fois pour cette fois, sache que j’apprécie recevoir votre serment d’allégeance en les temps (je te remercie de même pour les rappels dont tu m’as déjà assaillis alors que j’allais oublier celles-ci dans le passé!).

Soit assuré de recevoir de ma part protection, justice et subsistance en Bourgogne.

Montjoie, St-Bynarr!

Faict à Dijon le 15e jour du moys de juin MCDLVII


Duc de Bourgogne, Vicomte de St-Fargeau, Baron d'Auxonne
Là ou ailleurs,




Citation:

Au Duc Morkail, et à sa femme Aurore de Hautefond, salut.

Nous accusons par la présente réception de votre allégeance. De même y répondons comme suit : Nous vous jurons protection, justice et subsistance en nos terres de Bourgogne.

De même, nous souhaitons prompt rétablissement au Duc Morkail, puisse ce dernier nous revenir avec la force de l’âme de sa prime jeunesse.


Faict à Dijon le 15e jour du moys de juin MCDLVII


Duc de Bourgogne, Vicomte de St-Fargeau, Baron d'Auxonne
Là ou ailleurs,





Ouf! C’était presque terminé!
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Maathis
Maathis n'avait pas réellement réalisé que la cérémonie était presque terminée, qu'on n'attendait sans doute plus que lui, tant il semblait absent et pas dans son état normal.

Un claquement de talons proche de lui le ramena à la réalité. Faire allégeance à la Couronne de Bourgogne... Oui, bon, c'était au moins la quinzième fois, il arriverait à le faire les yeux fermés !

Il devrait y arriver si perturbé qu'il devait être. Alors, coupant la foule d'un air grave qu'on ne lui avait plus connu depuis fort longtemps, il se présenta devant le trône.

Comme le voulait la coutume qu'il s'était donnée depuis qu'il avait reçu noblesse, il tira hors de son fourreau son épée et la prenant dans ses phalanges nues en s'avançant devant le trône et fixant son suzerain solennellement, et reprit le serment auquel il s'était attaché, mot pour mot :


Nous, Athanase Serwane Damase Basile Maathis, vicomte de Mellecey et seigneur de Pisy, tutélaire de la Toison d'Or, renouvelons, en tant qu'il est de besoin, notre serment d'attachement et de dévouement à la couronne de Bourgogne, et en son représentant légitimement élu, l'assurant comme il a toujours été, de notre indéfectible fidélité, de notre infrangible aide et de notre incorruptible conseil. Que félon soyons déclaré, si jamais faillissions...

Il semblait digne malgré les impitoyables événements qui ne tarderaient pas à fondre sur lui, et malgré la faiblesse physique que toute son apparence manifestait, en attendant la réplique consacré de celui à qui la Couronne de Bourgogne était dévolue.
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Armes en cours de réfection.
Ylalang
Alors que Maathis allait faire son allégeance, le dernier noble manquant à l'appel fit parvenir par missive ses promesses de devoirs.

Casanier a écrit:
Par la grâce d'Aristote,

Nous Casanier de la Forge d’Antan, Baron de Lormes

à vous, Vaxilart de la Mirandole, Duc de Bourgogne par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, je reconnais comme suzerain, Vaxilart de la Mirandole, Duc de Bourgogne par la grâce des urnes.

Que je vous dois désormais respect, aide et conseil,

Que si un conflit venait vous opposer vous, Vaxilart de la Mirandole, Duc du Bourgogne, mon suzerain, à un tiers, je jure que je prendrais cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourrions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre serment obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main et de la signer par l'impression de notre sceau.

nous Casanier de la Forge d’Antan, Baron de Lormes en Bourgogne, a écrit et ratifié,

Fait sur les routes, le 13 Juillet 1457.

Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.




recu le 14 juillet, donc dans les temps, je m'occupe des noms IG

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Vaxilart
(Rappelons que le 15 juin, le Duc n’était pas encore malade)

Encore un fois, la dernière fois réellement? Il n’en était pas si sûr, mais on peut toujours rêver… Il se leva et accueillit le Duc (enfin, Vicomte pour l’occasion) Maathis.

-J’entends Duc, et à cela je vous réponds.

Pour votre vicomté et votre seigneurie, nous, Vaxilart de la Mirandole, Duc de Bourgogne, vous assure protection, que nul ne puisse vous atteindre sans gouter de ma lame, Justice, quoi que sur ce cas j’utiliserai sans doute votre devoir de conseil, et subsistance.


Il s’avança pour l’accolade, le baiser étant toujours moins apprécié auprès des hommes.

De suite, il pris la plume et répondit au Baron Casanier.


Citation:

Montjoie St-Bynarr,

Nous, Vaxilart de la Mirandole, Duc de Bourgogne, à Casanier de la Forge d’Antan, Baron de Lormes, salut.

Par la présent, nous acceptons le serment prêtez par vous selon le même médium et y répondons de la suite.

Soyez assuré de recevoir en juste rétribution de notre part : Protection, Justice et Subsistance.

Que Dieu me foudroie si je faillis!

Faict à Dijon le 15e jour du moys de juin MCDLVII


Duc de Bourgogne, Vicomte de St-Fargeau, Baron d'Auxonne
Là ou ailleurs,




À la héraut,

-On aura réellement le temps de remettre ces nouveaux fiefs?
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Ylalang
On va le trouver... J'ai cru voir d'après les personnes présentes que les Sieurs Verbam et Rampa étaient déjà présents, par lequel voulez-vous débuter ?

Puis un instant d'interrogation...

Vous savez comment on fait j'espère ?
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Vaxilart
Regarda la héraut pour le moins sûr, s'il savait... Il avait déjà anobli plusieurs personnes, mais y avait-il réellement UNE technique?

-Eh bien... J'ai déjà ennobli 4 personnes, mais peut-être un récapitulatif serait-il de bon augure, question de ne rien oublier.

Pendant ce temps il faisait le poids des deux mesures: Les deux étant assez détestés de leurs comparses nobles, aucun des deux anoblissement ne sauroit être plaisant, ça c'était pour sûr...
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Ylalang
Une seconde le héraut resta perplexe. Un dernier vélin arriva... Apparement le noble avait du s'absenter de la cérémonie... Bref...

Citation:
Par la grâce d'Aristote,
Nous Migisti, Baron de Luzy,

À vous, Vaxilart, Duc de Bourgogne par la grâce des urnes,

salut.

Par la présente, nous reconnaissons comme suzerain vous, Vaxilart, Duc de Bourgogne.

Que nous vous devons désormais respect (obsequium), aide (auxilium) et conseil (consilium),

Que si un conflit venait vous opposer vous, Vaxilart, Duc du Bourgogne, notre suzerain, à un tiers, nous jurons que nous prendrions cause pour vous.

Que nous ne puissions enfreindre la page de ce serment, ou aller à son encontre par un courage téméraire. Si cependant nous osions le tenter, que nous sachions que nous encourions l'indignation du Dieu tout-puissant et de ses bienheureux prophètes.

Pour que l'autorité de notre engagement obtienne une vigueur plus ferme dans les temps à venir, nous avons décidé de la confirmer par notre main.

Nous Migisti, Baron de Luzy (Bourgogne), a écrit et ratifié,

Le Dimanche 12 Juillet 1457
Qu'il en soit ainsi et heureusement. Amen.


Sylvestre répondit enfin au duc.

Bon... ça devrait aller...

En résumé, la personne vient, vous vous prenez les mains, il vous jure aide, conseil et fidélité, en retour vous lui promettez protection, justice et subsistance. Après vous vous faites un baiser de paix, et vous lui remettez les armes de son fief...


Bon allez, appelez le premier à annoblir.
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Rampa
Le vieux chevalier teutonique avait à présent beaucoup de mal à supporter ces longues cérémonies bien que celle ci fut assez paisible au final. De sa position de poursuivant d'Armes de Bourgogne, il avait appris qu'il allait être anobli un jour.... ceci c'était en décembre de l'année dernière, voici 6 mois qu'il patientait sans mots dire, sans se plaindre de la lenteur de cette noblesse avachie de Bourgogne.

Voici qu'à présent, c'est le Duc..... un ami à la base, un homme qui présentait une droiture irréprochable quand ils étaient à eux deux, le tiers de l'Armée de Bourgogne. Le bon temps était passé, la Bourgogne en déchéance et lui malade... le glas semble sonner à l'horizon.

Fulminant à présent, partagé entre partir en quittant les paillettes de cette noblesse et rester en l'affrontant droit dans les yeux, il chercha du regard une sorte de réconfort dans ceux de ses amis présents.

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Vaxilart
Pas encore malade le 15 juin!

L’inspiration manquait pour toutes ces lettres! Arf!

Citation:
Par St-Bynarr, puisse-t-il protéger la Bourgogne.

Nous, Vaxilart de la Mirandole, Duc de Bourgogne, à ce cher Migisti, Baron de Luzy, salut.

Par la présent, nous acceptons le serment prêtez par vous selon le même médium et y répondons de la suivante.

Soyez assuré de recevoir en juste rétribution de notre part, soit : Protection, Justice et Subsistance.

Que Dieu m’attache par les couilles et me fasse faire 10 tours si à ce présent serment je faillis!

Faict à Dijon le 15e jour du moys de juin MCDLVII


Duc de Bourgogne, Vicomte de St-Fargeau, Baron d'Auxonne
Là ou ailleurs,



Il tendit la lettre à la héraut, et suite à ces explications sur la remise de fief, il ajouta.

-Bien bien, comme d’habitude…

Se retournant vers la salle il appela :

-J’en appelle le messire Rampa à se présenter devant moi.

Son choix était allé vers le moins pénible des deux futurs-nobles présents… Et puis, même si Rampa n’avait pas la cote auprès du collège de la Noblesse de Bourgogne, il n’en restait pas moins que le Duc l’avait toujours bien apprécié. Comme tous il avait ses failles, comme tous il avait fait des erreurs, et tout le tralala… Ce n’était pas là raison de l’honnir (enfin, tant que les failles et les erreurs ne sont pas majeur comme l’hérésie, etc). Seulement le pauvre, il s’était pris en grippe avec de grandes têtes, de grandes gueules… Et ça, c’était toujours une sacrée épine dans le pied! Mais bon, le Duc n’espérait que de voir l’homme refaire ses preuves et montrer qu’il était encore digne de la Bourgogne, digne des royaumes – cela nécessiterait de grands changements, de grands efforts (nous ne sommes jamais totalement sec), mais cela se pouvait et se pourrait.
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Rampa
Par une brève tirade, Vaxilar, le duc de Bourgogne venait de mettre un terme à cette demi année d'attente. Surpris mais pas non plus bouleversé, il se rendit compte que même pour les cérémonies officielles l'on continuait à l'appeler "Rampa" et non Enguerrand de Pierre Brulée ou bien chevalier Enguerrand comme le voudrait l'étiquette, ici, il n'était que messire Rampa.

Au final, il appréciait toujours ce genre de "familiarités", il était bien plus à l'aise. Ceci lui fit rappeler les moments de plaisir quand d'anciens soldats de l'Ost qu'il avait eu sous ses ordres l'appelaient toujours "Capitaine". Rien ne valait plus à ses yeux que le respect des hommes qui se battaient chaque jour pour la Bourgogne, la vraie, celle qui ne sera jamais mieux représentée que par son peuple directement.

Un sourire pincé au coin des lèvres, plus de réflexe que de réelle satisfaction, le vieux chevalier s'avança jusqu'au pieds du Duc. Sa Canne à tête de cygne frappait le sol à chacun de ses pas, La Romagne,, terre de Bourgogne qu'il était fier d'administrer depuis le jour de sa remise à l'Ordre Teutonique, tout un symbole pour lui.

Plus jeune, il aurait surement été ravi de se retrouver dans cette situation mais à présent quelle ironie.... Rampa intégrant une noblesse qui le rejette déjà qui se joue de lui.... cruelle dérision.

Il dégagea sa cape de ritter sur son épaule. Il posa genou à terre. Il attendit les prochaines paroles de son Duc.

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