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[RP] Hostel Mórdha – Dangereux billard.

Finn_o_mordha
Dans l’eau brûlante, sa peau commençait à rougir de manière inquiétante pour qui n’était pas coutumier du fait. L’Irlandais se demanda s’il n’était pas en train de cuire à petit feu. À tous les coups, il allait bientôt se mettre à fondre.

Un tantinet méfiant, bien qu’un peu moins depuis qu’elle avait accepté d’épargner sa barbe, il sentit son épouse approcher dans son dos. Un agréable frisson lui parcourut l’échine, comme chaque fois que la belle et blanche Blonde se trouvait dans les parages. Un phénomène qui ne le laissait jamais indifférent, même après toutes ces années. Penchant la tête en arrière pour chercher son regard, il vit plutôt une poignée d’herbes jaillir de ses mains.


… J’avais dit PAS d’herbe ! Ma parole, vous cherchez à m’assaisonner ?!

C’était sans compter l’annexion souveraine d’une partie de sa tignasse, violemment tirée vers une dague particulièrement effilée. Farouche, le bestiau se mit bien évidemment à gesticuler dans sa bassine pour tenter d’échapper au traitement.

Ça suffit ! Arrêtez tout ! En plus vous êtes même pas À POIL !!
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Marzina.
Quand le terme "assaisonner" fusa, elle comprit de suite que l'animal était devenu paranoïaque. Ce que la suite lui prouva alors qu'il se mit à s'ébrouer violemment. Elle s'accrocha de toutes ses forces à la poignée de cheveux tout en protestant.

"Mais nan mais...ARRETEZ! Restez tranquille! Je veux que vous sentiez BON! Mais arrêtez GAST!"

Histoire de le calmer, la poignée de cheveux bien en main, elle fronça les sourcils et coupa à ras les cheveux de sa dague. La tête de l'Irlandais retrouva soudain sa liberté tandis que les cheveux poivre et sel tombaient lentement pour finalement flotter à la surface de l'eau.
Comme un cheveu sur la soupe...


"Ah ben voilà!Vous direz pas que je vous avais pas prévenu!"

Poings sur les hanches, la Blonde le toisait.

"Maintenant calmez-vous, faut égaliser."
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Finn_o_mordha
Remuant comme un beau diable, il sentit soudain que quelque chose venait de rompre. Un petit courant d’air soufflait sur un coin de son crâne, sur lequel il enquêta du bout des doigts avant de se retourner face à elle, la mine décomposée.

Arrière MEURTRIÈRE !

Blême, il observa la poignée de frisettes noires qui se balançait tranquillement sur l’onde récemment troublée par leur lutte. Garce ! Elle venait tout bonnement de l’amputer. Il s’agissait seulement de quelques tifs, pourrait-on dire, mais elle prévoyait déjà de récidiver. Il fallait mettre le holà avant qu’elle n’entreprenne de lui raser le caillou.

Vous égalisez rien du tout ! Je veux rester inégal, c’est très bien comme ça !

Et de lui envoyer une vague de flotte avant de croiser les bras, inflexible.
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Marzina.
L'homme était devenu un véritable démon lorsqu'il avait senti qu'on l'avait dépossédé. M'enfin, c'était juste quelques cheveux, pour qu'il se calme un peu! La dague à la main, en position de combat, elle fronça les sourcils.

"M'enfin vous pouvez pas rester comme ça! Ca vous fait un trou sur le crâne, c'est immonde c'est...on croirait que vous perdez vos cheveux!"

Elle comptait miser sur l'apparence de vieillard que ça lui donnerait afin qu'il l'autorise à faire disparaitre ce trou. Déjà elle approchait insidieusement sa dague de la chevelure mutilée afin de récidiver, quand elle fut stoppée par de l'eau reçue dans la tronche.
Vexée, elle essuya la flotte de sa tronche.


"Vous allez me le payer, Finn!"

Elle passa alors toute habillée une jambe blanchâtre dans le bain, et s'y glissa sans aucune grâce face à lui, dague à la main.

"Vous allez me laisser vous couper les cheveux oui, enflure d'Irlandais?!"
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Finn_o_mordha
Ah il l’attendait celle-là. Le coup du vieillard, comme c’était facile…

Le jet d’eau eût néanmoins l’effet escompté, la stoppant dans sa course. Mais on ne faisait pas battre en retraite cette Blonde aussi facilement. Une menace plus tard, la voilà qui prenait place dans son bain… et sans même tomber la cotte !


L’enflure vous dit bien des chôôôses, sale Bretonne.

Faisant mine de réfléchir à la proposition, il contempla un instant l’eau mettre à mal l’opacité de la robe adverse avant de s’ébrouer et de s'échapper à l’autre extrémité du baquet.

Je REFUSE ! Vous allez me tondre !
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Marzina.
Il resta un instant tranquille, instant pendant lequel elle s'approcha doucement, pour ne pas brusquer l'animal. Maintenant qu'il lui manquait une poignée de cheveux, il était hors de question de se taper la honte en le laissant vaquer avec un trou sur le crâne! Lorsqu'il s'échappa, elle fronça à nouveau les sourcils, agacée.

"Revenez ici brigand!"

Puis il lui vint à l'esprit qu'il pouvait craindre la douleur de l'acte.

"Ca fait même pas mal, je vous jure!"

Elle s'approcha lentement de lui, regardant ailleurs comme si ce rapprochement était totalement fortuit. Puis d'un bond, elle lui sauta sur le dos en ricanant.

"Vous tondre oui! Comme un mouton! Un VIEUX mouton noir!"

Les jambes repliées autour du ventre de l'Irlandais, le bras solidement enroulé autour de son cou, elle plaqua la lame de sa dague sur son crâne de sa seule main libre.
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Finn_o_mordha
La Blonde s’était avancée comme l’on progresse vers l’étalon rétif. Tant et si bien qu’il ne sentit sa capture approcher que lorsqu’elle s’harnacha à lui avec l’énergie du désespoir. Le vieux bourrin rua violemment en tentant de se soustraire à l’emprise de ses membres.

Mais rien n’y faisait, elle lui demeurait greffée comme la moule à son rocher. Un regard courroucé se retourna sur elle tandis qu’elle lui caressait le caillou avec son couteau ; regard qui devînt bientôt sournois.


Vous savez toujours pas nager, hein ?...

Et de brusquement chavirer en arrière dans l’espoir de la noyer dans son bouillon d’herbes de Provence.

J'vous en foutrais du mouton !
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Marzina.
L'Irlandais avait beau s'agiter en tous sens, la chétive Altesse s'enroulait autour de son dos et de ses épaules avec bras et jambes, le ligotant de ses membres d'albâtre. La force qu'elle n'avait pas dans les bras, elle l'avait dans l'entêtement à ne faire que ce dont elle avait envie. Ses yeux d'enfant dissipée croisèrent le regard du vieil animal, avant de s'écarquiller de terreur à la question, lui faisant lâcher la dague.
L'Irlandais tenta alors de lui faire boire la tasse mais, sitôt que la tête plongea sous l'eau, la Blonde muta en un animal sauvage. La vision translucide de l'eau au dessus de ses yeux lui rappela instantanément l'eau glacée où elle faillit se noyer suite à une mauvaise blague. Totalement en panique, elle chercha à inspirer, expira l'air qui lui restait dans les poumons, eût l'impression d'étouffer. Elle chercha à se dégager, pleurant, frappant, griffant jusqu'à avoir de la peau sous les ongles, elle aurait tué mari et enfant pour sortir la tête de l'eau.
Et c'est d'ailleurs ce qu'elle fit, son bras passant brusquement des épaules à la gorge de l'Irlandais, serrant de toute la force de son désespoir tandis que sa tête se frayait un chemin vers la surface à quelques centimètres, qui lui semblait si loin...

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Finn_o_mordha
De vaguement rougie sa peau vira au rouge sang à force de lacérations animales de la part de la bête phobique de la baignade. Ayant repris le dessus et, la menace d’une lame s’étant éloignée de son crâne, l’Irlandais retrouva ses sens. Se rendant compte qu’il était peut-être en train d’assassiner sa femme, il lui sortit vivement la tête de l’eau.

À peine le temps pour elle de reprendre son souffle qu’il fit l’inventaire des griffures qui constellaient à présent son buste, en lui lançant avec une mauvaise foi catégorique :


Ça devait pas faire mal, ben voyons…
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Marzina.
L'instinct ayant repris le dessus tandis qu'elle voyait l'Ankou lui faire coucou au dessus de l'eau, la Blonde tentait donc d'étrangler son mari, qui essayait lui-même de la noyer...
Un couple charmant.
Lorsque soudain, sa tête fut brusquement sortie de l'eau. De suite, elle s'accrocha sur le côté du bain, reprenant son souffle, la respiration saccadée et sifflante, le visage aussi pâle que la mort. Elle se jeta alors tremblante dans ses bras, le serrant contre elle.


"Oh ma Doué, j'ai bien cru que j'allais mourir!"

Elle l'enlaça comme ça quelques secondes, avant de le repousser, le fusillant du regard.

"Vous avez voulu me noyer! Vous l'avez fait exprès!"

Le nez se fronça, tandis qu'elle lançait un poing furieux vers le visage de l'enflure.

"Me tuer! Pour une gast de poignée de cheveux! Vous êtes un grand malade!"

Elle hésita un instant entre le frapper encore et sortir du bain, toussant à s'en décrocher les poumons, tremblante de peur.
Finalement, le visage rageur, elle le tapa à nouveau sur le bras.


"Je me casse!"
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Finn
Le « Je te tiens, tu me tiens » n’avait pas tardé à se transformer en « Je te tue, tu me tues ». Une escalade de la violence que l’on pouvait généralement attribuer au féroce appétit qu’avaient l’un et l’autre pour les défis et autres compétitions de préférence musclées. Ainsi, il n’était pas non plus fou de croire qu’en vérité Ó Mórdha mâle et Ó Mórdha femelle avaient à cœur de se montrer à la hauteur l’un de l’autre. Cela, même s’il leur fallait parfois caresser le trépas. Rivaliser, non pour se mater, mais pour se mériter ; et en définitif, se gagner. Leur union l’exigeait et leur flamme s’en nourrissait quand au comble d’une troisième mi-temps passionnée, la tension retombait pour laisser place à la plus parfaite osmose.
Chiffes molles s’abstenir.

Sauf que cette fois-ci, le rituel s’était quelque part rompu. La reconquête et son lot de réjouissances déjà compromises au moment où il s’était égaré en exploitant probablement la pire de ses phobies, la Blonde acheva de balayer du poing le statu quo d’usage. Autant dire qu’on avait déféqué sur la tradition et dans les grandes largeurs.

…Ou peut-être pas. Vérifiant l’état de marche de sa mâchoire frappée du poing de la vengeance, un nouveau coup se fit sentir suivi d’une annonce. Tournant les yeux vers la Bretonne mouillée jusqu’aux boucles, l’Irlandais sonda son regard en n’espérant y trouver ni la volonté ni la nécessité pour elle de quitter ces eaux devenues froides.


Vous n’y êtes pas allée de main morte non plus., tenta-t-il finalement en posant une main calleuse sur celle qu'elle avait fermement arrimée au rebord du baquet.
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Marzina.
Se battre avec lui, ca ne l'avait jamais dérangée. Verbalement, ou avec pieds et poings, c'était la façon qu'avait trouvé leur couple pour s'exprimer. Et même si la plupart des gens trouvaient ça étrange, ils ne cherchaient pas de troisième larron de toute façon. Qu'ils se battent et se chamaillent donc, ce n'était pas grave, ça finissait en traces de griffes, bleus et autres coupures plus ou moins profondes. Mais là, exploiter sa peur la plus profonde, c'était pas pareil...Ce n'était pas simplement qu'elle ne savait pas nager, c'était surtout qu'elle craignait non seulement de mettre la tête sous l'eau, mais de façon générale d'avoir de l'eau au dessus du genou. Elle n'avait toujours craint l'eau, elle avait même rêvé à une époque d'être capitaine...jusqu'à sa rencontre avec un petit noble français sadique, qui avait pris son pied en la poussant dans une vaste étendue d'eau extérieure en plein hiver. La sensation du froid glacial qui mordait sa peau, et de cette eau gelée qui remplissait ses poumons...dans son esprit désormais, c'était la sensation que l'on ressent lorsque l'Ankou vous tend la main. Il prend possession de votre corps et votre âme, et détruit tout ce qui se trouve sur son passage...y compris les petits embryons affaiblis. Elle ne le savait que trop bien.

Restant figée le long de la paroi du baquet, son cœur battait à tout rompre comme s'il tentait de fuir, peu importe où plutôt que de rester ici ! Sa peau était couverte de picots, bien que l'eau fût encore tiède, et une intense nausée lui vrillait le ventre menaçant de rendre l'entièreté de son repas. Quant à ses jambes, elles n'étaient pas en état de la mener où que ce soit à l'instant. La Blonde n'avait que rarement peur, peu de choses en réalité lui faisaient vraiment peur. Se noyer en faisait partie. Cette sensation de crainte ne lui était pas habituelle, elle la redoutait d'autant plus. Elle n'aimait pas se montrer faible, alors elle préférait frapper que pleurer. Et là, elle avait très très envie de pleurer...

Elle tourna des yeux noirs assassins vers l'Irlandais. Avec ses boucles blondes détrempées qui gouttaient sur ses épaules et sa peau opaline presque transparente, elle avait l'apparence de son emblème: les Marie Morgane, ces sirènes bretonnes insolentes qui entrainaient au fond d'une mer déchainée les hommes qui posaient les yeux sur elles. Elle retira vivement sa main de sous la main de l'Irlandais et croisa les bras pour se réchauffer et cesser ce tremblement agaçant.


"Vous vous trompez, répondit-elle d'une voix glaciale, j'ai arrêté de vous frapper alors que mon poing ne me fait pas encore mal. Je sais même pas pourquoi je vous fais cette faveur!"

Et finalement, après quelques instants de silence se déversa dans l'eau du bain la véritable raison qui avait donné naissance au trouble.

"Y'a une partie de moi que vous aimez pas! Vous êtes un menteur! Vous disiez m'accepter toute entière, mais mon nom vous plait pas! Mais je suis née avec, et je vais pas le renier!"

Finalement, elle lui asséna un coup de pied rageur.

"Vous me faites même pas confiance, et vous vous permettez d'utiliser ce que je vous ai confié pour me blesser!"

Non, elle n'était pas prête à faire la paix.
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Finn_o_mordha
Le regard habillé d’un noir assassin, la Blonde s’était lancée dans une homélie récapitulant tous les crimes dont elle l’estimait coupable. Il n’en retenait qu’un à-même de l’apitoyer, honnêtement le seul qu’il ne pouvait nier.

Je m’suis laissé emporter… ça arrive. C’est que vous savez m’animer comme personne. Ah ça vous pouvez vous en vanter !

Réplique un tantinet cavalière mais que pouvait-il bien plaider d’autre ? La vérité rencontrerait peut-être un écho favorable dans le cœur givré de la Bretonne.

Quant au reste, vous vous fourrez le doigt dans l’œil jusqu’au coude ma pauvre petite femme martyrisée. J’ai rien de personnel contre votre nom, c’est juste pas le mien. Quand bien même vous, vous me demandez de renier ma charmante odeur de sanglier. Peu me chaut que mon prochain rejeton s’appelle Penthièvre tant qu’il est à part égale de vous et moi.

Après quelques secondes d’hésitation, l’Irlandais reprit avec la même farouche insolence dans le ton.

On pourrait même le faire dès maintenant si vous vous donniez la peine de retirer cette dague du baquet avant qu’on s’empale dessus.
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Marzina.
Elle se mit à grogner, révoltée.

"M'enfin, je viens de frôler la mort et tout ce que vous pensez à faire c'est forniquer!"

Certes elle grognait, râlait, pestait, néanmoins le regard se faisait plus boudeur qu'agressif. Les arguments avaient fait mouche.

"Et il n'est pas question qu'on le fasse là dans ce baquet, vous risqueriez de me noyer à nouveau!"

Elle prit une grosse voix, tentant de l'imiter avec un air benêt:

"Je me suis laissé emporter..."

Et d'ajouter avec un index menaçant posé sur le torse déchiqueté à coups de griffe:

"Je n'accepte que si, au contraire, je peux garder la dague à la main. C'est pour que vous vous rappeliez mieux qu'il faut pas tenter de me noyer, même dans le feu de l'action..."
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Finn_o_mordha
À mesure que la grogne se transformait en bouderie, l’Irlandais sentit que sa diplomatie insolente se frayait un chemin dans le cœur de la Bretonne. Les arguments avaient fait mouche. Il dût même se contraindre au silence lorsqu’elle l’imita avec tant de justesse qu’il faillit s’en esclaffer, ne pouvant en revanche réprimer un sourire disputé par son hémiplégie. D’un doigt, elle vînt appuyer ses exigences contre son torse velu. Ó Mórdha mâle de s’avancer alors au devant de la Blonde détrempée pour lui arracher un baiser.

Ce serait justice. Je suis moi-même lourdement armé…

Patrick allait reprendre du service.
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