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[RP] PS : Et ramenez-moi la recette des churros !

Finn
L’Irlandais grommela quand Choovansky lui ôta le pain de la bouche. Elle échappa de peu à son fameux laïus sur son enfance misérable entre guerres et famines, le conte si controversé du pauvre petit Finn sans chemise et sans pantalon. L’absence de violes y était pour beaucoup. Loin de se démonter, la Flamangevine disposa de lui tel le metteur en scène d’une triste comédie, le faisant s’approcher à contrecœur de l’invité avant de lui faire perdre un dixième à chaque œil en ouvrant grand les rideaux sur la lumière du jour. Pantin grognon, il mit une botte devant l’autre et toisa la collerette qui lui lançait des vers.

Qu’est-ce qu’il m’récite des poèmes celui-là ? T’es pas au Louvre, saltimbanque.

L’écoutant déblatérer, Ó Mórdha bailla à s’en décrocher la mâchoire d’un air de dire « cause toujours, vermisseau. », tandis qu’on servait enfin les boissons.
Ou alors juste à lui. Ça sentait mauvais tout à coup.


Le sourcil touffu s’arqua lentement sur une Montmorency irradiant l’autosatisfaction avant de se froncer à nouveau quelques têtes plus bas, sur l’insolent garçonnet. Il lui fallut bien quelques minutes pour avaler que le fruit d’une ancienne passion avec Saint Just se tenait là, juste devant lui. Alors c’était ça la petite chose rose criard qu’on lui avait foutu dans les pattes à l’étage d’une auberge de Bourgogne, il y a de cela autant de printemps qu’en comptait maintenant l’adolescent presque homme. Cette progéniture qui déjà à l’époque était source de tant de tourments, au point qu’il avait préféré lui offrir un avenir sous la noblesse et le nom d’un autre. Au moins avait-il pu lui choisir ce prénom gaélique qu’il arborait toujours sans manifestement douter de ses origines : Lonàn, le Petit Merle.

Anesthésié par la nouvelle, l’Irlandais passa par quelques vertiges non sans faire éclater la tasse de tisane sur les dalles. À ceci près qu’il ne la laissa pas tomber, il la jeta tout bonnement au sol.


Je bois pas de ça... !

Déjà, d’une. Et d’asséner un regard assassin à sa Marraine qui ne manquerait certainement pas de jubiler du succès de son mauvais tour.
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Katina_choovansky.
«Ce sera Son Altesse Royale Lonàn Sylphaël de Blanc Combaz. Pour le fils de Béarnais.. »

Et le cancrelat qu’en rajoutait une couche sans qu’on n’ait rien à lui demander…
Punaise, elle était pas belle la vie ?
Elle en oublierait presque de le pincer pour lui avoir coupé la parole…
Sauf que j’ai bien dit « presque », aussi, un sourire plein de dents sur sa bouille de cougar de vingt ans (*), elle pinça le bras de Lonàn pour lui apprendre la politesse sans quitter son fillot des yeux.


- « Ouais », renchérit elle pour capter l’attention de Finn et avoir droit elle aussi à un regard de canard lobotomisé « Pour vous, ce sera Son Altesse Royale Lonàn Sylphaël de Blanc Combaz, fils de béarnais », fit elle pour clore les présentations selon les termes et les envies de chacun, se jurant d’en faire un écusson à broder qu’elle offrirait à l’irlandais pour la prochaine fête des pères.

Car il était bon de s’en gargariser.
Si elle avait pu créer un écho, elle l’aurait fait, manque de bol, c’était pas donné à tout le monde de déplacer des montagnes. Katina avait mis tout son budget du mois en appâts irlandais pour s’assurer ce grand moment, ET SA MERE COMMENT CA LE VALAIT !!!!
Elle aurait dû embaucher un peintre.
Et un Mime pour qu’il grave à tout jamais l’expression sur la moitié de visage opérationnelle de Finn et la refaire à tous les Noëls de toute la vie …

Enfin, les réflexes primaires de l'irlandais reprirent le dessus :

Je bois pas de ça... !

Regard assassin collector en poche, la Montmorency frotta les menottes, satisfaite. Celui-là valait cher, il devait au moins rivaliser avec un de ceux que pouvait prendre Marzina. Elle était même sûre que si elle le refaisait pour Calyce, ça lui foutrait la trouille.

- « Encore heureux, ça me mettrait mal de vous prêter des origines anglaises… »

Trois points de suspension qui disaient à eux seuls : « Déjà que vous êtes un peu béarnais maintenant… »
Et de lui tendre la carafe de rouge parce qu’elle se doutait bien qu’un seul verre suffirait pas.


- « J’ai rencontré Son Altesse Cancrelat lorsque nous sommes partis accompagner Aimbaud à la recherche de la recette… »
commença-t-elle avec un sourire niais comme à chaque fois qu'elle parlait d'Aimbaud avant de s'interrompre tout net...

Illumination.
Eclair de la conscience.
Les churros !


- « Et elle est où, d’ailleurs, ma recette ?! », demanda-t-elle sans plus de détour à Lonàn.

S’il y avait moyen de faire d’une pierre deux coups, elle allait pas se priver.



(* HRP: C’est de famille d’essayer de la faire passer pour une vieille carne les O’Mordha père et fils ?)

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Maitre Troubadour à la Confrérie
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