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[Chambery] Funérailles d'Alinoë de Chenot.

Xalta
Elle avait fait le trajet depuis les terres françaises jusqu'à la Savoie, elle l'avait fait après avoir évoqué le sujet avec la reyne de France, elle se sentait l devoir de le faire en tant que Grand Officier Royal. Mais tout avait été plus facilité avec les dernières annonces, c'est donc le coeur allégé d'une inquiétude mais attristé par la mort d'Alinoë qu'elle se rendit à Chambery. Elle avait accepté d'officier ces funérailles par sympathie envers la défunte mais aussi envers sa fille Ayelle. Le trajet se déroula sans encombre. Elle était arrivée la veille, afin de pouvoir jouir d'une bonne nuit de repos. Officier des funérailles, elle n'aimait pas vraiment, cela rappelait combien la vie humaine est fragile et le passage sur terre toujours trop court.

Elle avait perdu tant des siens, et les enterrements la ramenaient toujours à ceux qu'elle avait chéri et qui étaient partis trop tôt: ses propres parents dont elle gardait malgré tout un souvenir assez vivace, elle était même la gardienne de leur mémoire sa fratrie étant vraiment trop jeune pour se rappeler d'eux. Ils s'étaient suivis de peu dans la mort: le survivant brisé par la disparition de l'être aimé. Son père avait survécu une année à son épouse. Elle avait perdu nombre d'amis par la suite, des gens qui avaient laissés une trace indélébile en elle, ensuite une fille aussi, emportée par la mer, puis un époux: Belgarion. Belgarion dont les funérailles conformes à son souhait ne devaient réunir personne. Quelques amis malgré tout s’étaient joints à elle. Elle chasse tout cela d'un revers de la main qui balaie le vide devant ses yeux.

Elle prend la direction du saint édifice, accompagnée de quelques personnes payées, elle le prépare. Elle s'affaire. Le tout finit par être prêt. Un dernier tour d'inspection. Puis elle rejoint le seuil de la cathédrale, des corbeilles sont disposées à l'entrée, elle serviront pour l'office, enfin pour la fin de l'office. Elles sont la pour recueillir les dons en nature ou en écus qui seront en fin de cérémonie distribués aux plus démunis, enfin une partie seulement puisqu'une infime partie des dons seront utilisés au cours de la cérémonie.
Elle sort de sa poche une médaille d'Aristote qu'elle dépose dans la corbeille.
.

Voilà, tout est prêt, elle se place sur le seuil, car c'est ici que se déroulera la première étape de ses funérailles. Elle lance un regard au ciel, son visage est triste mais cette mine n'est pas seulement dictée par les circonstances.

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Lisa_luserna
Immanquable.
Il est des situations que l'on voudrait éviter, oublier ... mais c'était souvent celle là même qui était incontournable , simplement immanquable.
Elle avait assisté à cette fin inéluctable qui avait emporté sa Duchesse, son Impératrice. A chaque miles de ce navire qui remontait le Rhône, elle s’éteignait un peu plus. Lisa le savait, elle l'avait lu dans les yeux d'Alinoe quand celle ci lui avait demander de la ramener chez elle. Il est des choses qu'on ne peut refuser même si cela vous tue à petit feu.
Les derniers jours au chateau et elle avait fui cette vie en même temps que l'âme de sa duchesse s'était éteinte. Depuis la vie de Lisa avait changé, en bien , en mal... tout dépendait des points de vue.
Et aujourd'hui la voila en ce lieu où elle ne voulait pas être, pour un adieu inéluctable qu'elle avait fui.
Immanquable ... ... effroyable .. mais impitoyable réalité de la vie.

Elle s’était vêtu de clair pour venir et c’est la mine tristoune qu’elle se présenta sur le parvis pour cet au revoir qui ne serait pas de si tôt. Du moins elle l’espérait pour elle même.

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Elisa44
Assisse dans mon carrosse,je regardais défiler le paysage sous mes yeux, émue je repensais a mes si belles journées auprès de Mon Impératrice. Oh bien sur j'appréciais Oane mais cela ne pouvait estre comparable avec ce que j'avais ressenti pour Alinoë. Ma robe prenait presque toute la place dans le carrosse mais heureusement j'étais partie seule. J'avais fait emmener une malle avec moi ne sachant pas si j'allais rester quelques jours avec Ayelle en Savoie ou si j'allais repartir après.
Le voyage ne fut pas très long Dole-Chambery se faisant en quatre jours en attelage. J'arrivais la veille dans mon ancienne ville Chambery ou j'avais vécu un long moment. Je trouva une auberge et y passa la nuit.
Le lendemain matin je pris un bain et enfila ma robe de deuil,je passais un châle sur mes épaules bien que la robe me couvrit les épaules,je me rendis a pied de l'auberge jusqu'a la Cathédrale



Devant la porte, sur le seuil je vois une dame que je connais point,je la salue respectueusement mais je vois également Lisa je la salut. Je devine que Lisa est aussi triste que moi mais je n'en dis rien

Le bonjour Dame,le bonjour Lisa

Je n'ai pas envie de parler d'avantage....sauf s'il faut que je me présente a celle que je connais point
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Ayelle_de_chenot
Je n'avais pas dormi. J'avais passé la nuit au chevet de ma Mère avec mon père. Nous n'étions que tout les deux, un seul de ses enfants, elle qui en avait eu six.
Son ainé faisait la guerre pour l'Empereur, la fille était morte, l'autre fils faisait aussi la guerre mais sur la mer. C'est Mère qui aurait du la faire, il l'a remplacé et Erdrinn lui était trop petit. Il ne restait que moi.
Les cousins et cousines ne pouvaient pas être là. Mère qui avait voulu une grand famille ne l'avait pas auprès d'elle. C'est le destin qui décide.
Moi, je n'aurais pas de grande famille, cela ne servait strictement à rien du tout. On ne voyait les membres que lorsqu'ils avaient besoin de quelque chose de Mère. De la foutaise !

Ben oui, je suis en colère. Je sais ce que l'on me dira :"Mais tu ne nous a pas prévenu". S'ils pensaient que je ferais comme Mère qui faisait tout et allait chercher tout le monde, ils pouvaient se mettre le doigt dans l'œil jusqu'au coude ! L'amour se partage, même l'amour familiale. L'amour à sens unique je n'en avais rien à faire.

Je sortis de table, j'avais de la chance si cela s'appelait de la chance, mes chagrins ne m'empêchaient pas de manger. Là où tout le monde aurait l'estomac noué, moi, j'avalais.
Quand j'entrais dans ma chambre, je vis une magnifique robe sur mon lit. Une robe pour aller n'importe où sauf dans un enterrement.


- Qu'est- que c'est que cela Poline ?

Poline avait l'air aussi surprise que moi

- Je ne sais pas, Madame

C'est alors que Linah entra, droite comme la justice, elle m'agaçait à jouer les gouvernante de reine alors qu'elle était dans ma chambre.

- Madame votre mère avait laissé des consignes. Elle tenait à ce que vous portiez cette robe.
- Mais ce n'est pas une robe pour un enterrement mais pour une soirée et joyeuse en plus.

Poline sentant que ça allait tourner au vinaigre, recula un peu plus au fond de la pièce. Mais je n'avais pas de force pour me quereller, je tentais simplement de ne pas m'effondrer.

- Pourquoi cette robe, Mère vous a-t-elle dit pourquoi au moins ? On dirait une robe pour aller rencontrer le Prince Charmant.

Je regardais la robe, totalement désemparée et il fallait que je me dépêcha. Dans la cour, Père supervisait tout pour la marche funéraire. Il avait perdu l'être qui était le plus important pour lui au monde et il ne tolérerait aucun caprice de ma part.
Linah me tendit une missive.


Citation:
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    Ma chérie,

    Si tu lis cette lettre c'est que je suis partie rejoindre le Très Haut. Je ne te l'ai pas dit assez mais je t'aime et je te demande pardon pour toutes mes absences.
    J'ai des choses à te dire seulement je n'ai point la force de t'écrire longuement.
    Je ne voulais pas que tu assistes à ma mort. Je voulais être seule. Je suis certaine que ton père sera là. Il a comme un sixième sens. Je voulais t'épargner trop de pleurs, tu as déjà tellement souffert. J'ai des ordres à te donner. cela te fera rire que je te donne encore des ordres par delà ma tombe.

      1- Sois toujours fière de toi et de tes actes
      2- Réfléchis bine à ce que tu veux faire car il faudra assumer tes choix
      3- Ne te laisse pas influencer ni manipuler. Cela arrive souvent et l'on s'en aperçoit pas toujours à ce moment là ce n'est pas de ta faute donc n'aie pas honte et renforce-toi.
      4- Le respect cela se mérite et se donne. Quelque soit ton rang dans la société, fais toi respecter, par les armes s'il le faut.
      5- La fidélité est une chose essentielle, mais surtout sois fidèle à toi-même et à tes idées et le reste se fera tout seul.
      6- N'aie jamais peur du regard des autres et ne sombre pas dans aucun diktat.


    Voila si tu suis cela, je ne dis pas que tu seras heureuse, ce n'est pas en mon pouvoir, mais tu trouveras ton chemin, celui que tu auras voulu.
    J'ai choisi la robe pour mon enterrement, tu risque d'entendre ou de lire dans les yeux du mépris, des insultes et que sais-je encore. Je les ai subi à plusieurs reprises par celles qui pensaient tout connaitre. Je n'ai jamais rien dit, pas une seule réponse et j'ai continué à me vêtir à ma manière. dans notre société. le premier diktat pour la femme est le vêtement, elle doit se soumettre à des codes. Je ne m'y suis jamais soumise. Alors mon amour d'Ayelle, toi qui a toujours voulu faire ce que tu voulais en restant honorable, ce jour où tu va me mettre en terre, choisis ton destin. Mets la robe que je t'ai choisi et tu me montreras ainsi que tu as choisi la liberté comme moi et ta grand-mère ou alors choisis l'autre, celle que la société t'aura dicté de choisir.
    Sache mon amour, quelque soit le choix. Je te soutiendrais là où je serais.

    Vis ta vie et ne porte pas de deuil, je te l'interdis. Retrouve ton rire que tu as perdu depuis si longtemps.
    On se retrouvera le plus tard possible.

    Je t'aime
    Ta mère.


Je dévorais sa missive, je la lus une fois, deux fois.(Sois dit en passant, heureusement qu'elle n'avait plus de force, hein...) Je me sentais forte après avoir lu les mots de ma maman, je l'avais toujours appelé Mère. Enfin, je n'avais pas le temps de repenser au passé, j'avais eu toute la nuit pour le faire et j'avais encore l'avenir pour cela.
Là c'était le moment de me préparer.


- Poline, je mets la robe qui est sur le lit.

Je vis le sourire de satisfaction de Linah, elle avait surement du lire la lettre. Je souris à mon tour. J'avais trouvé ma Fluette.

Je vous épargne les préparation d'usage, ce fut long et à ma grande honte, j'avais perdu du poids, moi qui engloutissais tout ce que je pouvais. C'était surement du au voyage, donc il fallu réajuster la robe. Imaginez dans quelle humeur j'étais.
Linah avant de ma coiffer et de s'occuper de mon visage, me fit baigner le visage dans une cuvette remplie d'eau glacée avec des morceaux de glace dedans. Bizarre, cela me fit du bien et effaça les stigmates de ma nuit blanche.

Quand Père me fit appeler, j'étais prête. je portais la robe que Mère avait choisi




avec la veste

Un peu plus tard, je descendis du carrosse au bras de mon père et le laisser partir verifier si tout se passait correctement. S'il avait pu, il aurait tout fait lui-même.

Je m'approchais de Xalta et lui prit les mains, je les baisais et alors je levais mes yeux vers elle


- Merci Xalta !

Je ne pouvais rien dire de plus. Elle allait m'aider encore une fois. je le savais. je n'avais pas peur. je ne voulais pas pleurer, pas tout de suite.
Elisa44
Quelques minutes plus tard ce fut au tour de l'un des enfants d'Ayelle d'arriver dans...ohhh par Aristote,une toilette somptueuse pas du tout de circonstance mais après tout,Ayelle était la fille de la défunte Impératrice,elle pouvait porter ce qu'elle voulait.

Je pliai le genoux devant elle tout en admirant sa robe aux couleur verte et bleu avec de gros motifs...Par contre que lui dire,comment lui montrer mon soutient ? Je lui souris tristement et je m'exprimais a travers mon regard triste lui disant dans mes yeux emeraude que je serai toujours présente pour elle.

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Yrvis_de_chenot
La journée était belle, les oiseaux chantaient dans les arbres, pourtant Yrvis la trouvait morne et sombre, comme tout les jours qui avaient suivit le décès de son épouse.

Il avait beau savoir que c'était fini, que plus jamais il n'entendrait son rire ou ses cris de colères, oui, mes ses cris lui manquait, il aurait tout donné pour la voir en face de lui en train de lui faire des reproches en cet instant, bien vivante. Malheureusement il n'en était rien, l'être aimé qui accompagnait sa vie depuis si longtemps, sa femme n'était plus et il n'arrivait toujours pas à se faire à cette idée.

Seul les souvenirs lui restait, le faisant vivre encore et encore des moments qu'il aurait cru oublié et qui allaient maintenant le suivre et l'accompagner jusqu'à ce qu'il la rejoigne à son tour.

Depuis que son épouse n'était plus, il gardait sa colère, sa rage contre le destin et son chagrin bien profondément au fond de son corps, ne laissant paraitre qu'un visage vide. Il était dans la cour à attendre sa fille, en maugréant sur les oiseaux qui chantaient en cette journée.
Enfin sa fille arrivait, Yrvis ne pu s'empêcher de la regarder surpris en arrivant dans sa robe mais il ne dit rien, lui ouvrant simplement la porte du carrosse sans mot dire.

Avant de monter à son tour, il mit la main dans la poche intérieur de sa veste pour voir si la dernière lettre posthume de sa femme y était. Elle y était comme tout les jours depuis son décès, sur son cœur et elle y serait toujours, pour lui c'était comme si elle était à ses côtés.

Arrivé à l'église, après avoir aidé sa fille à descendre, le Duc alla voir vers les préposés à faire entrer le cercueil dans l'église si tous était en ordre et en tenue de circonstance. Après une inspection sans dire un mot et d'un rapide regard, il leur fit signe de faire entrer la dépouille jusqu'à sa place dans la nef.

Lui les suivant, s'arrêtant à l'entrée pour saluer Xalta qui allait diriger la cérémonie.


- Merci à vous...

Il ne savait que dire de plus et continua à suivre le cercueil.
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Elisa44
Après l'arrivée d'Ayelle ce fut le tour du Duc Yrvis de s'approcher,je fis révérence au veuf de ma chère Alinoë la gorge serrée.
Je ne l'avais jamais vraiment connu,je le voyais certes mais je n'avais jamais osé aller a lui et lui parler,ce n'était pas aujourd'hui que je pourrai le faire. J étais certaine pourtant qu'il était profondément humain a l'image de sa défunte épouse.
Il s'adressa a la Dame que je ne connaissais pas,la remerciant je compris a cet instant qu'elle allait sans doute aider a la Cérémonie d'enterrement,puis je vis le Duc suivit le cortège qui portait le cercueil Ducal jusqu’à sa dernière demeure


Le plus dur pour moi était ce silence pesant qui régnait
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Lisa_luserna
Elle salua Elisa quand elle arriva, d'un sourire triste.
Puis les voitures des De Chenot arrivèrent. Ayelle descendit et Lisa eu la gorge encore plus serrée. Elle ressemblait tant à sa mère dans sa robe.
La suite s'enchaina. Pas un mot ou un signe pour Elisa et elle. Elle serra un peu des dents, attristée mais pas si étonnée au final.
Elle quitta le parvis en suivant le cortège qui portait le corps de sa duchesse et pénétra dans l'ombre de l'édifice pour aller prendre place sur un banc un peu en retrait.

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Xalta
"Elle se place sur le seuil, car c'est ici que se déroulera la première étape de ses funérailles"*
Hum, dans sa soutane de diaconesse, elle attendait que les proches d'Alinoë arrivent. Une première femme, suivie d'une autre elle les salue d'un mouvement de tête et d'un sourire de circonstance,enfin la voiture aux armes de la famille et un voiture mortuaire. Ayelle qui est habillée d'une robe qui laisse notre duchesse-diaconesse perplexe prend ses mains éternellement gantée afin de cacher leur difformité au monde et y dépose un baiser, le geste la surprend mais elle lui sourit en retour, puis le cercueil est porté et un homme à la mine attristée qui suit le cercueil la remercie et s'engouffre dans la cathédrale et il est suivi par les autres.

Un regard à Ayelle, puis au cercueil qui avance lentement dans la nef jusqu'au pied de l'autel. Eh bien, elle va s'adapter, il est vrai que peu de personnes connaissent les usages en matière de funérailles ou de cérémonies tout simplement. Elle devrait pourtant le savoir, en général les gens n'entrent dans une église que pour leur baptême ou leur mariage entre deux, l’église n'existe plus. C'est une fatalité à laquelle elle a toujours du mal à se résoudre et puis qui est-elle pour juger ? Comme elle est de bonne composition elle sait toujours s'adapter. Un regard vers les corbeilles à l'entrée qui resteront surement vides du fait de l'ignorance des rites. Elle s'engouffre à son tour dans le saint édifice. Elle remonte la nef sans un bruissement de soutane, arrivée près de l'autel, d'un geste précis et délicat elle relance le balancement de l'encensoir qui est exhale un parfum délicat et non entêtant.

Elle se place entre l'autel et le cercueil où repose Alinoë.Elle attend que chacun s'installe puis d'une voix ferme et claire, elle débute la cérémonie


Xalta :Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens seigneur.
Les proches: Seigneur ne détourne pas ton regard de notre amie.

Xalta : Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qu’et la tienne Seigneur.
Les Proches : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre amie.

Xalta : Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Les proches : Seigneur ne détourne pas ton regard de notre amie.

Xalta : Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’ami qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi pour les siècles des siècles.

Tous: Amen


* Ah les vilains qui n'ont pas lu mon post ;) Ceci est une boutade, ne le prenez pas mal . C'est xal qui soupire , la jd elle s'en moque que personne ne sache comment ça marche . !

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Ayelle_de_chenot
Je suivis Xalta qui suivit Père. Je vis Elisa et Lisa mais je fuyais leur regard. je savais que je m'effondrerais si je lisais le chagrin qu'elles aussi ressentais.

Je compris le choix de la robe de Mère. Un enterrement c'est triste, elle qui adorait rire de tout. C'était son dernier clin d'oeil à la mort. Me robe c'était la vie, la beauté, la joie. Elle avait souvent été ironique Mère et en plus c'est moi qu'elle avait choisi pour que je continue. Je me redressais et un léger sourire se dessina sur ma bouche quand je pensais à ce que j'avais compris. C'était ma Mère qui était morte et pourtant c'était encore elle qui décidait, comme quand elle avait imposé le jaune à son sacre.

Je m'installais à coté de mon père et écoutait Xalta. Je répondis comme il le fallait.
J'étais concentrée. Pas de pleurs. Pas de deuil ordre du Grand Khan de Tamerlan.
Liamkorrigan

Liam gravit lentement la volée de marches conduisant au seuil de la cathédrale.
Ses pensées étaient toutes dirigées vers son amie disparue.
Il l'avait quitté en bonne santé, du moins le pensait il.
Que c'était il passé ?

il avait appris son trépas lors de son retour à la commanderie après une longue absence.
Abasourdi par cette nouvelle qu'il souhaitait fausse il avait cherché à en savoir plus sans résultat.
C'est le cœur lourd d'un immense chagrin qu'il s'était immédiatement mis en route pour la saluer une dernière fois.

Le Chevalier s’arrêta devant des corbeilles disposées à l'entrée, un éclat lumineux attira son regard. Une médaille d'Aristote en garnissait le fond de l'une d'elles. Clin d’œil pour rappeler que si les morts n'avaient plus de besoin de charité ce n'était pas le cas de certains vivants ? Divisant le contenu de sa bourse par deux, il en déposa une moitié dans la corbeille et entra dans l'édifice religieux.

Il vit le cercueil de son amie et une onde de tristesse le parcouru. Une femme prêtre officiait devant la famille réunie. Liam était surpris de ne voir que si peu de monde, était ce une cérémonie privée ?
Il se signa, avança de quelques pas en essayant d'étouffer les bruits de ses équipements militaires et s'assit pour se recueillir.

Les souvenirs des moments passés avec son amie lui revinrent en mémoire et malgré sa tristesse un léger sourire se forma sur ses lèvres à leur évocations.

Seigneur ne détourne pas ton regard de notre amie ? Liam n'avait aucune crainte à ce sujet, il l'accueillera sans réticence.

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Dacien_de_chenot


Parce que les grandes douleurs sont silencieuses et qu'à ses yeux il n'était de noblesse que dans la pudeur, l'ainé n'a pas manifesté sa peine à la manière des pleureuses.
Plus refermé encore, plus silencieux, il a fait le cheminement vers le deuil. Seul.
La guerre l'a tenu éloigné des préparatifs funèbres. Cette guerre qui ne lui a pas permis de voir sa mère une dernière fois avant que la faucheuse ne fasse son œuvre. Il l'a si peu connue cette mère ! Loin quand il était enfant à l'âge où tout se noue, et son engagement à l'Ordre a décidé de la suite.

Il sait que c'est le Grand Ambassadeur Royal qui officiera pour ces funérailles, mais en cet instant il n'a cure de la guerre des hommes.
Rien ne transparait dans la longue silhouette sombre qui rejoint le parvis de la cathédrale. Près de lui se tient Elektra. Tous deux avancent silencieux. Nul besoin de mots pour savoir ce que l'autre ressent.
Ils arrivent au moment où le cercueil disparait dans la cathédrale.
Ils se tiennent là, dans l'encadrement de la porte, lui, formidable dans son uniforme, elle, dans sa robe grise, aux couleurs du temps.

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Elektra.
Ils étaient en guerre contre la France, contre l’Hystérique de France qui tentait de régner sans en avoir les capacités. Cela faisait des mois qu’ils parcouraient l’empire, de l’Italie à la Franche Comté, qu’ils combattaient tous ceux qui se plaisaient à venir titiller les frontières impériales.
Un jour, autour du feu d'un campement, Dacien lui avait appris le décès de sa mère. Elle n’en avait rien su, et sans lui elle aurait continué de l’ignorer longtemps surement. Pourquoi ?

Alinoe avait toujours été son amie, elles avaient vécu pas mal de choses ensemble, drôles ou tristes, elles s’étaient battues cote à cote pour la Savoie, et elle l’avait suivie dans son rêve d’Orient. Mais ensuite, Alinoe avait changé. Le temps avait couru sur elle, les années l’avaient transformée, alors qu’Elektra était restée la même. Comme elle le disait souvent, elle regardait, immobile, le monde vivre autour d’elle, et Alinoe avait fait partie de ce monde.

Elle avait revêtu une robe de circonstances, de couleur perle, un voile couvrant ses cheveux et ses épaules. Alinoe avait été, avec Lavania, celle qui lui avait fait comprendre l’importance des vêtements féminins. Il avait fallut du temps à Elektra pour en accepter l’usage.




Si elle est là, sur le parvis de la Basilique, c’est pour son amie et pour personne d’autre. Mais elle aurait préféré lui dire au revoir seule à seule, sans un tas de gens autours. Elle hésite, elle pourrait aussi faire demi-tour, après tout, cela ne ramènera pas Alinoe à la vie.
Lentement, aux cotés de Dacien, elle monte les marches, une par une, elle les compte inconsciemment dans sa tête, puis arrivée à la dernière elle s’arrête de nouveau. Le cortège est entré. Les voix lui parviennent de l’intérieur. Un soupir s’échappe de ses lèvres. Elle passe le pas de la porte et ... Il n’y a pas tellement de monde. Une étrange robe bleue attire son attention, belle mais qui contraste totalement avec la raison de leur présence à tous ici. Puis une tignasse rousse qui se trouve un peu en hauteur devant l’autel.

Elektra fait un pas en arrière. Une française, et pas n’importe laquelle. Censée propager la foi Aristotélicienne mais qui colporte les pires ragots. Elle ne peut pas rester et elle fait demi-tour avec l'envie de ressortir, de retrouver l'air.

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Ayelle_de_chenot
Je vis mon frère arriver avec sa maitresse. Ils restèrent à l'entrée de la Cathédrale. Il avait beaucoup grandi et forci, cela faisait longtemps que l'on ne s'était pas vu.
Qu'attendaient-ils pour entrer ? Tout le monde sait que cela perturbe une messe que de boucher l'entrée d'une Eglise.

Un frisson me parcourut. Il n'allait pas y avoir une esclandre, encore ? Pas pour l'enterrement de ma mère. Mon cœur se crispa. Y'aurait-il une malédiction dans cette famille ? Je préférais donc ignorer, que faire donc. je reportais mon regard vers Xalta et serrais fort la main de mon père.
Xalta
Quelqu'un amène les corbeille qui étaient à l'entrée, elles serviront pour le signe des amis. Elles sont déposées sur l'autel.

Frères, si nous sommes ici, c'est pour entourer de notre amitié une famille qui est dans la peine. C'est aussi pour nous rappeler que Dieu se souvient de tout ce qu'il y a eu de bien dans la vie de notre soeur et de lui demander de lui faire bon accueil.

Le signe de la lumière
Elle allume alors les 6 cierges qui entourent le cercueil puis elle reprend la parole

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Qu'elle éclaire maintenant la route d'Alinoë qui la conduit maintenant au Royaume de Dieu !

Le signe de la foi
Elle prend la croix qu'elle avait déposée dans la corbeille.

Alinoë. nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et Christos, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle.


Le signe des amis
Elle prend la corbeille et la dépose sur le cercueil

Alinoë, nous déposons ces présents sur ton cercueil, signe de notre amitié, signe de notre prière, signe de notre cœur.

Le signe de la mémoire


Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :

Le souvenir d'une Ami aristotélicienne qui vient de nous quitter. D'une femme qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entourée de tendresse par Dieu. Qui a fait l'expérience de cette tendresse.
Nous voici dans cette cathédrale, autour d'Alinoë., pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.


La mort viendra pour chacun de nous. pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.
Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.
Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre soeur et que Christos intercède auprès du Seigneur pour qu’il la reçoive en son Paradis.

Laissons maintenant ceux qui l’ont connu parler d'elle.

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