Medea7
Quand la félicité côtoie la mort.
Le campement fût levé, les regards, les attitudes pendant le rangement trahissent la soirée quils viennent de passer. La rousse est partie chercher des braies, une chemise, elle na pas darmure. Elle nest pas soldat, elle est juste Noble de Franche-Comté, aimant et défendant sa terre. La flamboyante profite de ces derniers moments de calme. Elle selle Mour, les yeux et la tête encore prise de cette soirée. Elle cherche Valerian des yeux, il nest pas loin, elle le sait, ils se sont promis de ne point rester loin lun de lautre. La rousse caresse sa jument.
Là, tranquille ma belle, nous allons chevaucher, encore.
La rousse sait, la jument sait, ils vont au-devant dun grand péril. Rejoindre Dôle et se battre au côté de petit noble et grand gueux, tous unis. Elle ne sait pas ce qui va se tramer, elle ne sait pas encore quelle narrivera jamais à Dôle. La rousse est calme, le corps détendu dune soirée de volupté. Contraste entre le danger qui lattend et le bonheur retrouvé. La main sert le licol, le passe à la jument. Accroche la longe.
Là, là, ma douce, je te mettrais ton mord seulement au moment de partir profite de cette liberté encore un moment.
Elle cherche sa Patronne, son parrain, vérifiant que les denrées soient bien arrimées au convoi. Vérifiant que chaque chose est à la place prévue. La félicité laisse peu à peu place à la concentration, se remettre dans le bain.
Elle sapproche de Valerian, lui passe une douce main dans le dos, et lui dépose un baiser sur lépaule. Essayant de ne pas le déranger dans son travail.
--- Quelques minutes après---
Les voilà en selle, elle a refusé de monter en charrette, cette fois on a bien voulu lui laisser faire comme elle le voulait. Dague dans sa botte, une autre à la ceinture. Elle est montée. Caressant Mour, elle attendant que le convoi se mette en branle. Un dernier baiser à Valerian et les voilà partis. Ils chevauchent serré, cétant promis les quatre de veiller les uns sur les autres. Un pour tous, tous pour un. Quelques bribes de conversation, réfléchir à comment on rejoindra larmée etc etc mais les conversations laissent vite place au silence. Medea tend sa main pour serrer celle de Valerian un instant, Mour ne bronche pas, elle a lhabitude des frasques de sa maitresse. La rousse à besoin de ce contact avec Valerian. Silence dans cette nuit effrayante. La rousse na pas vraiment peur, elle est déterminée, elle veut protéger sa terre, la terre qui aurait dû voir ses jumelles grandir, la têrre qui la faite-t-elle quelle est aujourdhui. Secrètement elle espère combattre au côté de son père aussi. Le rendre fière, le voir, et lui montrer que sa fille est redevenue ELLE. La fille droite dans ses chausses, et plus la brigande. Toute à ses pensées la rousse resserre les doigts sur les rennes. Mour sent que sa maitresse pense, cogite, elle renâcle un peu, aimerait bien que celle-ci se concentre, et lâche un peu la bride. Cest que lenvie de galoper est forte. Claquement de langue.
Non Mour, il nest point lheure de jouer.
Puis tout senchaine. La rousse qui avait le regard perdu sur les oreilles de sa jument ne les voit pas se tourner dinquiétude. Elle jette un il à ses compagnons. Elle les aime chacun de façon différentes. Lamour dune enfant presque, pour Leonin, son parrain, amour dune presque fille pour une être proche qui a toujours été là pour elle, qui la toujours soutenu même dans sa débâcle. Un amour inconditionnel pour sa Patronne. Celle qui fait de sa vie un petit rayon de soleil, Sarah, une amie, une sur, une mère, un bout de femme jeune mais tellement vieille aussi. Un tout. Medea ne lui dira surement jamais mais elle a une fierté énorme dêtre sa secrétaire, et de vivre à ses côtés, cest une grande femme qui en a vu dans la vie, ces abrutis de Savoyard traites ne lauront pas tué. Elle est droite dans ses chausses et sait ne pas mélanger politique, et survit dun pays. La rousse ferme les yeux et regarde le ventre rebondie. Elle frissonne, elle protégera la blonde et son enfant au péril de sa vie ! Puis le regarde se fait changeant en se posant sur le brun. Souffle de vie, il lappelle sa petite sorcière mais cest lui le sorcier, il a su effacé les affres du blond, il a su la réconcilier avec le mot amour. Elle qui senterrait avec un gentil soldat, juste pour ne plus avoir à souffrir de la passion, aimer avec raison, ne pas sapprocher dune flamme qui brule trop fort au risque de réduire son cur déjà bien brulé, en cendre. Mais la rousse est un phoenix à présent, un bel oiseau mythique aux couleurs aussi flamboyantes que sa chevelure, le révélateur ? Ce brun à ses côtés. Elle laime oui, ne lui a pas dit, mais il est un fait. Elle creve de peur de le perdre, ces derniers jours furent un abandon des sens et un abandon de ses douleurs les plus profondes. Oh tout nest pas rose bien sûr, mais elle a confiance, elle retrouve enfin confiance en lHomme. En Lui. Elle lui sourit doucement, un petit sourire crispée par la situation, mais dans ses yeux il peut voir combien elle laime éperdument. Toutes à ses pensées, elle na pas vu Mour piaffer, sinquiéter, na pas senti le stress de la jument et na pas entendu les bottes de en face.
« Le bruit des bottes est un mauvais réveil »
Et les lanternes sont là, la foule, en face. La foule face à eux est impressionnante, ils ne sont que 4. Deux hommes, deux femmes dont une qui porte la vie. La rousse inspire, la peur lenvahit, mais elle est solide. Le cur tambourine, elle aggripe son bouclier, regarde Valerian et lui murmure.
Comtois, rends toi, Neni ma foi
Mais ne meurt pas
Elle reporte son attention sur les gens faisant face, belliqueux, il y aura affrontement, cest sur, dailleurs leur vitesse est impressionnante, La rousse sort sa pauvre dague de sa botte. Elle ne rendra pas les armes comme ça. Mais elle sait elle nest point sotte, quatre contre une armée ça va faire mal. La rousse se prépare. Elle respire, elle maintient Mour, puis elle ferme les yeux, quand il faut y aller. Elle ne fuira pas, de toute façon elle ne peut pas. Elle ressert ses cuisses sur Mour.
On garde la trajectoire ma belle, courage, on en a vu dautres toutes les deux allez, allez.
Elle na quune envie, descendre de sa jument et la laisser partir, la sauver mais elle sait que ça serait allé de façon encore plus certaine au-devant de la mort. Le temps passe, bien trop vite, et voilà les quatre compères devant les soldats de la chienne de Reyne française. La rousse deviendrait presque sanguinaire, mourir daccord, mais elle en tuera un aussi. Il est hors de question quelel meurt pour rien. Elle arme sa dague, comique de situation, javoue, Un premier coup lui est porté, elle hurle.
Comtois, rends toi, Nenni ma foi !
Elle veut faire honneur à sa suzeraine et défendre les gens de Villers-la-Combe, de Dôle, la Franche Comte, et plus loin, lempire. Le deuxième coup arrive. Mour est blessée, elle tombe à terre, Medea manque de se retrouver bloquer sous elle, le sang est déjà ruisselant sur ses jambes. Les plaies sont présentes, mais elle tient debout, elle parvient à porter un coup à une personne face à elle, elle sait quelle ne la blessera pas, mais cest pour le moral, elle naura pas que été frappé. Puis, elle ne peut faire le compte des coups. Elle cherche ses amis. Ils sont en mauvaise posture aussi. Les larmes roulent sur les joues de Medea mais le tempérament est de feu, elle ne tombera point comme ça. Et voilà, les épées la transpercent et si elle tombe. Elle pousse un dernier râle Valleorah allez comprendre vous puis sécroule, laissée pour morte.
Elle lutte la rousse, la vie, la mort elle ne sait comment elle finira, elle nentend plus rien, plus les cris des blessés, plus les bruits des lames, plus le cri horrible de sa jument sacrifiée. Elle nentend plus rien. Les cris de Valerian, Leonin, Sarah, sont lointains elle meurt.
Si les joueurs suivants veulent rp : vous êtes les bienvenus, en plus de mes 4 acolytes.
05/04/1463 04:09 : Félicitations ! Vous avez débloqué le trophée Chair à canon.
05/04/1463 04:09 : Votre bouclier a été détruit.
05/04/1463 04:09 : Vous avez frappé Claude_kermance. Ce coup ne l'a pas blessé.
05/04/1463 04:09 : Tensa86500 vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
05/04/1463 04:09 : Joe7bar vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
05/04/1463 04:09 : Nolweenmonnier vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
05/04/1463 04:09 : Joe7bar vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
05/04/1463 04:09 : Cynanque vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
05/04/1463 04:09 : Antoine_longshanks vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
05/04/1463 04:09 : Saintalban vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.
05/04/1463 04:09 : Vous avez été attaqué par l'armée "*Memento Mori*" dirigée par Gwenhwyvar.
05/04/1463 04:09 : Félicitations ! Vous avez débloqué le trophée Chair à canon.
05/04/1463 04:09 : Votre bouclier a été détruit.
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