Uranciel
Un ange passe ..... enfin une heure ou deux quoi.
Pour ne pas aggraver la situation et l'état des blessés, la charrette avance lentement, Uranciel grimpé à l'arrière, ne quitte pas la main de son blessé, vérifiant tout de même l'état des deux autres.
Il ne savait guère où il allait d'ailleurs, n'avait pas repris le chemin du village .... mais il avait entendu Hermance parler d'un domaine, d'une dame blanche ... mais bon, il ne s'en souciait guère.
Le seul à ne pas avoir repris une fois connaissance, c'était Valerian, surement à cause de la blessure à la tête, mais cela devenait inquiétant.
Lorsque le convoi sarrêta enfin, ce fut devant une magnifique demeure, un domaine en effet, d'où accoururent des serviteurs.
Il cru d'abord que ses serviteurs appartenait au frère Vissac puisque après tout, Hermance avait été dépêché sur place, mais il compris rapidement que tous se désolait de leur maitresse.
La femme avec son enfant était donc la maitresse de ses lieux. Les femmes se mirent à pleurer, cacophonie infernale, et, n'en pouvant plus, il hurla.
OHHHHHHHHH Les pleurs, il sera temps de nous les jouer plus tard!
Votre maitresse a besoin de soin, pas de vos jérémiades, il faut les monter dans leur chambre.
Parce que ça va bien cinq minutes, mais ce n'étaient pas elle qui l'avait découvert ... Uranciel en avait encore des frissons dans le corps.
Les hommes d'Hermance l'aidèrent de nouveau, guidé par le personnel, et ils installèrent la blonde dans ses appartements, serrant toujours son enfant dans ses bras. Lorsqu'elle reviendrait à elle, il faudrait qu'elle ne soit pas seule, et il ordonna à une femme d'un certains age de la veiller, une jouvencelle ne servirait à rien.
C'est qu'il reprenait du poil de la bête notre jeunot, c'est surtout qu'il se sentait investit d'une mission, après tout, ils étaient ses blessés, et surement des proches du brun qui agonisait toujours.
Puis ce fut au tour de la rouquine, qu'on plaça dans une chambre, une jeune fille se portant volontaire pour la veiller.
Enfin, il se fit guider jusqu'au appartement de Valerian, il était fébrile, il découvrait un autre morceau de sa vie....
Il s'assura qu'il était bien installé, et chassa tout le monde, prétextant devoir le soigner.
Bien sur il le soignerait, mais il ne supporterait pas qu'un autre que lui le veille. Il demanda de l'eau chaude et un linge à une servante, et lorsqu'elle revint, l'homme est nu sous ses draps, et Uranciel attendait assis sur une chaise.
Il la remercia d'un geste, et tout en douceur, nettoya les plaies du jeune homme, le lava entièrement, et pu enfin examiner sa tempe ensanglantée.
La blessure n'était pas profonde, et son évanouissement prolongé venait de là. Uranciel le pansa, et le recouvrit d'une couverture, l'ayant laissé nu, ne connaissant pas la maisonnée.
Puis vint le temps de l'attente, long, trop long pour le jeune homme, qui caressait la chevelure brune, tenait la main de l'homme, priant le Très Haut qu'il revienne enfin à lui.
Il fini par s'endormir, assis sur la chaise, la tête sur le lit, tenant la main de cet homme qui avait changé son existence.
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Pour ne pas aggraver la situation et l'état des blessés, la charrette avance lentement, Uranciel grimpé à l'arrière, ne quitte pas la main de son blessé, vérifiant tout de même l'état des deux autres.
Il ne savait guère où il allait d'ailleurs, n'avait pas repris le chemin du village .... mais il avait entendu Hermance parler d'un domaine, d'une dame blanche ... mais bon, il ne s'en souciait guère.
Le seul à ne pas avoir repris une fois connaissance, c'était Valerian, surement à cause de la blessure à la tête, mais cela devenait inquiétant.
Lorsque le convoi sarrêta enfin, ce fut devant une magnifique demeure, un domaine en effet, d'où accoururent des serviteurs.
Il cru d'abord que ses serviteurs appartenait au frère Vissac puisque après tout, Hermance avait été dépêché sur place, mais il compris rapidement que tous se désolait de leur maitresse.
La femme avec son enfant était donc la maitresse de ses lieux. Les femmes se mirent à pleurer, cacophonie infernale, et, n'en pouvant plus, il hurla.
OHHHHHHHHH Les pleurs, il sera temps de nous les jouer plus tard!
Votre maitresse a besoin de soin, pas de vos jérémiades, il faut les monter dans leur chambre.
Parce que ça va bien cinq minutes, mais ce n'étaient pas elle qui l'avait découvert ... Uranciel en avait encore des frissons dans le corps.
Les hommes d'Hermance l'aidèrent de nouveau, guidé par le personnel, et ils installèrent la blonde dans ses appartements, serrant toujours son enfant dans ses bras. Lorsqu'elle reviendrait à elle, il faudrait qu'elle ne soit pas seule, et il ordonna à une femme d'un certains age de la veiller, une jouvencelle ne servirait à rien.
C'est qu'il reprenait du poil de la bête notre jeunot, c'est surtout qu'il se sentait investit d'une mission, après tout, ils étaient ses blessés, et surement des proches du brun qui agonisait toujours.
Puis ce fut au tour de la rouquine, qu'on plaça dans une chambre, une jeune fille se portant volontaire pour la veiller.
Enfin, il se fit guider jusqu'au appartement de Valerian, il était fébrile, il découvrait un autre morceau de sa vie....
Il s'assura qu'il était bien installé, et chassa tout le monde, prétextant devoir le soigner.
Bien sur il le soignerait, mais il ne supporterait pas qu'un autre que lui le veille. Il demanda de l'eau chaude et un linge à une servante, et lorsqu'elle revint, l'homme est nu sous ses draps, et Uranciel attendait assis sur une chaise.
Il la remercia d'un geste, et tout en douceur, nettoya les plaies du jeune homme, le lava entièrement, et pu enfin examiner sa tempe ensanglantée.
La blessure n'était pas profonde, et son évanouissement prolongé venait de là. Uranciel le pansa, et le recouvrit d'une couverture, l'ayant laissé nu, ne connaissant pas la maisonnée.
Puis vint le temps de l'attente, long, trop long pour le jeune homme, qui caressait la chevelure brune, tenait la main de l'homme, priant le Très Haut qu'il revienne enfin à lui.
Il fini par s'endormir, assis sur la chaise, la tête sur le lit, tenant la main de cet homme qui avait changé son existence.
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