Maximin
Comme à chaque fois, l'on était réellement arrivé au "quitte ou double".
Dire qu'il n'avait pas d'appréhension aurait été faux, mais il s'attendait à tout, ayant vu tant de choses, trop diraient certains, pour un esprit humain.
Elle l'approcha, il la laissa faire. Peut-être comme Rozenn, elle lui pincerait la joue. Heureusement non, car il se rappelait encore la douleur du geste, car la petite y avait mis du coeur ... ou plutôt de la poigne.
L'inspection terminée, elle revint face à lui.
En vérité, que gagnerais-je à vous mentir ?
De fait, il n'espérait absolument rien d'elle ; elle n'avait rien de matériel qu'il pût convoiter ou désirer, quant à corrompre les esprits ou les âmes, il n'était pas tordu à ce point-là.
Comme je vous l'ai expliqué, je possède tous ces souvenirs, qui me sont revenus peu à peu car au début j'étais comme amnésique. J'ose espérer que ce sont les miens. Le corps, évidemment, est autre, exempt de toute navrure, marque, cicatrice ou blessure. Quant à l'âme ... que dire, qui serait capable de le savoir.
Si vous avez des pistes, je suis preneur.
J'ai du apprendre la réserve, Ellya, je n'allais pas vous prendre dans mes bras lorsque j'ai entendu votre voix sur le marché. Je n'allais pas - à ce moment - vous dire que je suis heureux de vous revoir ... pourtant, indubitablement, je le suis ; je souhaiterais vous serrer contre moi, comme un Frère ayant retrouvé une Soeur mais ... je ne veux pas non plus vous brusquer, vous froisser, vous blesser ou vous contraindre.
Comprenez la difficulté que je peux éprouver à communiquer sur cela. Je ne peux le faire à vrai dire, qu'avec des personnes avec qui j'ai vécu des moments très forts en émotion. Et encore, nombre restent sceptiques ...
Il restait toujours sur sa réserve, occultant la spontanéité.
Quant à la mort ... c'est très subjectif ... tout dépend de quel point de vue on se place. Il faut déjà savoir comment on caractérise la vie.
Je serais tenté de vous dire : non, je ne suis pas mort ...
Mais il n'était plus le même. Il avait gardé cette bonté, cette tolérance qui le caractérisait, cette conviction en l'Action Divine, mais il avait perdu la Foi en la plupart de l'humanité ...
Dire qu'il n'avait pas d'appréhension aurait été faux, mais il s'attendait à tout, ayant vu tant de choses, trop diraient certains, pour un esprit humain.
Elle l'approcha, il la laissa faire. Peut-être comme Rozenn, elle lui pincerait la joue. Heureusement non, car il se rappelait encore la douleur du geste, car la petite y avait mis du coeur ... ou plutôt de la poigne.
L'inspection terminée, elle revint face à lui.
En vérité, que gagnerais-je à vous mentir ?
De fait, il n'espérait absolument rien d'elle ; elle n'avait rien de matériel qu'il pût convoiter ou désirer, quant à corrompre les esprits ou les âmes, il n'était pas tordu à ce point-là.
Comme je vous l'ai expliqué, je possède tous ces souvenirs, qui me sont revenus peu à peu car au début j'étais comme amnésique. J'ose espérer que ce sont les miens. Le corps, évidemment, est autre, exempt de toute navrure, marque, cicatrice ou blessure. Quant à l'âme ... que dire, qui serait capable de le savoir.
Si vous avez des pistes, je suis preneur.
J'ai du apprendre la réserve, Ellya, je n'allais pas vous prendre dans mes bras lorsque j'ai entendu votre voix sur le marché. Je n'allais pas - à ce moment - vous dire que je suis heureux de vous revoir ... pourtant, indubitablement, je le suis ; je souhaiterais vous serrer contre moi, comme un Frère ayant retrouvé une Soeur mais ... je ne veux pas non plus vous brusquer, vous froisser, vous blesser ou vous contraindre.
Comprenez la difficulté que je peux éprouver à communiquer sur cela. Je ne peux le faire à vrai dire, qu'avec des personnes avec qui j'ai vécu des moments très forts en émotion. Et encore, nombre restent sceptiques ...
Il restait toujours sur sa réserve, occultant la spontanéité.
Quant à la mort ... c'est très subjectif ... tout dépend de quel point de vue on se place. Il faut déjà savoir comment on caractérise la vie.
Je serais tenté de vous dire : non, je ne suis pas mort ...
Mais il n'était plus le même. Il avait gardé cette bonté, cette tolérance qui le caractérisait, cette conviction en l'Action Divine, mais il avait perdu la Foi en la plupart de l'humanité ...