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[RP] Angoulême, acte 1 scène 1 : prémière!

Sherynne
Quelque part dans le Périgord Angoumois

Ils avaient bataillé dur, chaque nuit pour leur idéal et de là où la brunette se trouvait , elle pouvait percevoir les cris de hourrah qui se répercutaient dans chaque recoin du Périgord. Le Comte, faible petit homme mis devant ses erreurs d'appréciation, de jugement, se voyait rouler dans la poussière d'un côté par Castillon.. Sa Castillon.. Son village.. Sa terre bien aimée.. et de l'autre de vaillants pourfendeurs de la liberté de penser et d'agir.
Le ras le bol était général dans ce Comté qu'elle a tant chéri du temps de feu Vonafred, puis de Renlie et enfin d'Henry de Silly. Qu'était il donc devenu ? Un tire lait pour son peuple.

Que les anciens se réveillent et voient ce qu'ils ont fait de notre Comté !

Eloignée de son cher et tendre, ses pensées allaient vers lui, un soutien sans faille sur tout ce qu'il entreprenait tant sa confiance en lui était grande.
De son côté, une envie soudaine de grimper les murailles l'avait pris une nuit. Etait ce vraiment insensé ? Non. Elle s'était tenue droite face aux gardes de Sarlat ce matin là et leur avait sourit. Un sourire de défi, comme pour leur dire : je ne suis pas auprès des miens mais en cet instant.. j y suis un peu.

La brunette s'était toujours jurer de ne jamais s'en prendre à son Comté. Mais celui ci était en danger, son village l'était. Ses amis.. s'ils l'étaient encore après toutes ses années. Quand on piétine ses valeurs, n'est il pas normal de s'élever pour repousser l'envahisseur ? Et l'envahisseur ce n'était ni Mortymer, ni Sirius Black le nouveau baron d'Angoulème, encore moins Nabeille la fière Castillonnaise qui a mené sa révolution.. Non, le seul et unique responsable s'appelait Colhomban .

Elle avait hâte de rejoindre les siens mais il lui fallait attendre. La nouvelle de la prise d'Angoulème lui essuya un bref sourire. De vraies teignes, bataillants jusqu'à obtenir satisfaction. Elle aime ça.

Elle prit de quoi écrire et fit envoyer un pli à son mari.




Cher toi

Nous pouvons être fiers d'avoir accompli ce pourquoi nous sommes venus. Félicite les bien pour moi, et pour toi j'envoie un baiser d'encouragement pour chacun des jours qu'il reste encore avant que nous soyons réunis.

Sais tu que cet abruti de Colhomban a fait poutrer des connaissances pacifiques et Sarladaises qui partaient en voyage ? Rien de moins qu'un ancien maire de Sarlat, homme à l'accueil chaleureux qui a donné tant de temps à Sa ville.. son épouse..
Comment peut on accepter ce geste emprunt d'inhumanité ? S'en prendre à une famille ..
Rien que pour cela j'ai défié quelques gardes..

Je suis à l'abri, et espère te rejoindre très prochainement ailleurs.

Ton épouse aimante
Et nouvellement Baronne de Confolens

Sherynne
Morgan.black.
Entendant son père s'énerver, Morgan retourne dans le bureau.

T'énerve pas P'pa! On s'est révolté et la révolte est juste. Je suis en procès? Pas de soucis! Si je dois être jugé, je le serai, et je serais bien étonné si le nom de Black devait encore être trainé dans la boue. C'est l'occasion ici de reprendre des couleurs si je puis dire!

Nous avons œuvré pour le bien de ce Comté, pour combattre la corruption. Gain de cause, nous avons eu, et la justesse de la cause entendue. Je ne vois vraiment pas ce qui peut nous condamner si ce n'est l'injustice et la mauvaise foi.

Calme toi! Ce ne sera qu'un épisode, mais sache que j'ai été heureux et honoré de combattre pour les habitants de cette ville. Nous n'avons fait de mal à personne, nous n'avons rien détruit à ce que je sache.

Te voilà Baron et Maréchal du Comté d'Angoulème! Je suis fier de toi, de maman, de toute notre famille, fier d'avoir combattu à tes côtés, fier de te servir aussi. Il faudra penser très fort à l'avenir, très fort aussi à nos responsabilités.


Morgan regarde son père, lui sourit et le presse contre son torse.

Je voudrais te dire merci pour tout ceci aussi, pour l'éducation et l'amour que vous nous avez donné; vous dire à vous, mes parents simplement "t'm t'm!"
Fitzwill
Angoulème, 1ère révolte.

Les révoltés du « Bout ne 'tit » sont chacun aux prises avec plusieurs maréchaux. Le champ de bataille est confus, assourdissant des cris des uns auxquels répondent ceux des autres. L'Ours, lui, tient la main de sa princesse, pour la mettre à l'abri en priorité. Mais alors qu'ils s'enfuient tout deux en longeant les murs, la main de Sohane est brutalement arraché de son étreinte. Fitz a à peine le temps de se retourner qu'une masse le plaque contre le mur, en lui volant un cri rauque de surprise et de douleur. Une pierre de soutien, qui dépassait du mur, lui cogne les dos, vrillant sa colonne d'une douleur lancinante. Sous le choc, son épée vole au loin. Ses mains se portent d'instinct au cou de malotru qui se révèle n'être personne. Il ne le connaît pas, ne l'a jamais croisé en taverne. C'est n'est qu'un homme comme un autre. Il serre alors ses mains, en étau, sur sa nuque, le privant de son mieux d'air, vital. En réponse, l'homme lui assène un coup de poing, véritable coup de massue, directement au ventre. Mais la côte de maille, qui se cache sous ses frusques, absorbe le coup en grand partie. Néanmoins, la douleur est là, dans le dos, au ventre. Pourtant, l'homme s’effondre. Il perd connaissance, aussi Fitz relâche son cou, dont la marque violacée de ses doigts se voit à la lueur des torches.

Le temps de reprendre son souffle et de se décoller du mur froid et dur, le Bergeraçeois au courage sans pareille tourne son regard vers l'arrière. Sohane. Il la voit au sol, aux prises avec un autre soldat, pointant sur elle son arme, sur sa poitrine, dont il aperçoit la chair à nue. Son sang ne fait qu'un tour et il s'élance, ramassant au passage son épée qui traîne au sol. Arme de fortune, elle est cependant fort utile à cet instant. Il se plante, devant le maraud qui s'en prend à sa lionne. Il brandit son épée, prêt à tailler dans sa chair de l'homme, mais celui-ci, au dernier moment, relève la tête, le voit et esquive l'attaque terminant sa course dans une roulage au loin. Fitz fonce sur lui, chargeant en hurlant.


"- PLUS JAMAIS TU NE TOUCHERAS UN CHEVEU DE MA REINE !"

L'homme accuse le coup, reculant d'un pas, mais se place en position de défense et pare l'attaque de Fitz. Un duel démarre alors, durant lequel le Bâtard Blond fait preuve d'une hargne sans égale, ne reculant devant rien pour protéger celle qui, secrètement depuis plusieurs mois, fait battre son cœur d’artichaut. Un faux mouvement, et Fitz reçoit à l'épaule un coup de dague qui lui transperce la chair et lui arrache un cri de douleur. Celles-ci se font sentir, partout dans son corps, lui rappelant l’échec de cette nuit. Dans la douleur, le Blond prend conscience du rempart qu'il est. Il ne peut flancher, ne peut être vaincu. Un ultime effort lui fait agripper le poignet de l'homme, dont la lame est toujours fichée en lui. Son autre main, tenait l'épée, mouline et vient frapper aux genoux l'individu qui s’effondre, terrassé. Dans sa chute, Fitz est entraîné, tombant sur le dos, sombrant dans la douleur, s'en remettant au Très-Haut, pour faire que cette nuit se termine mieux qu'elle n'a commencée. Il murmure, le visage recouvert de terre et de sueur.

- Sohane...
Mortymer
Finalement, le confort comtale n'était pas aussi luxueux qu'on souhaitait tant leur vendre. Un peu de pain, à peine plus de vin et d'innombrable interrogation pour les jours à venir. On ne s'invente pas seigneur d'un matin à l'autre, c'était une véritable sinécure en vérité, sauf dans les douloureux instants ou l'on ose vous désigner comme le futur perdant d'un conflit, si tant est qu'on accepte de vous considérer ... Mais puisqu'il dominait les hauteurs du comté de l'angoumois, de facto le puissant seigneur voisin ne pouvait longtemps l'ignorer. Et pour parfaire sa présence, le temps était peut être venu de faire valoir son accession aux trônes, par les autres vassaux aquitains.

A ce jour, tout juste s'était-il gardé de provoquer les provinces voisines, malgré quelques échanges houleux avec le sud guyennais. Mais les quelques missives à venir, en plus de saluer la douce écriture de sa compagne, saurait définir les nouvelles frontières de l'ancien duché d'Edouard III. Et c'est après quelques directives envoyés à son maréchal sur l'organisation des jours prochains que le blond se décida à prendre la plume.


Citation:
Ma douce, mon ange,
Votre grandeur,

Nous vous saluons avec amour !

En ce jour nouveau, le bonheur m'envahit tout autant que le désespoirs de vous savoir loin de moi, loin des nôtres, en danger sur le territoire de l'infâme comte du Périgord. Sachez bien que ma tendresse survole à ces heures les sombres nuages nous séparant et que tout mes sentiments se portent en votre cœur, à défaut de votre corps.
Qu'Aristote me pardonne si je dois mettre à mort les bon prêtres des régions du Périgord jusqu'à la libérée Castillon, mais je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour vous retrouver et vous sortir de votre trou à rat. Que la guerre soit cruelle, que le despote qui nous sert de voisin harasse nos valeureux camarades, que le sang et la mort soit au rendez-vous, tout ce que Deo voudra, mais je ne vous abandonnerais pas.

La guerre, je la fait au nom de mon puissant Comté et pour la grâce de vos yeux, nulle autre en aurait mérité tel privilège !

Fait au camp de fortune du comté libéré,
Sur les fondements du futur donjon comtal,
Ce quinzième jour de Septembre 1462.


Le plus important était fait, temps était maintenant offert aux drastiques emplois diplomatique, en premier lieu, l'assurance du soutient des affranchis du Sud saurait lui fournir son premier allié. A l'heure actuel, l'Angoulème est bien seul et si un seul allé pouvait être trouvé, cela serait bien dans cette citée, soustrait à la tyrannie de Colhomban. Ne resterait ensuite qu'à susciter la fibre émotive du voisin de Guyenne, ou réside encore et toujours le castel, bien vide, du Duc d'Aquitaine.

Citation:
A Nabeille,
Seigneur des révoltés de Castillon,

Sa Grandeur Mortymer de Louvelle, Comte d'Angoulème, Baron de Confolens,
Vous salue !

Fierté et émotion transcende notre personne, savoir qu'il y a ici bas, encore et toujours, des personnes dotés d'une opinion suprême, non mené par les orgueil des puissants. Sachez tout d'abord que je soutiens en tout point votre entreprise, que vous pouvez voir en moi le premier allié dans votre combat.

Mais je ne vous assure ma satisfaction qu'à cette heure pour la douloureuse demande et un honneur en même temps. J'ai, il y a quelques heures, déclaré la guerre au comte du Périgord, votre ancien suzerain pour sa volonté de revendiquer les terres d'Angoulème qui sont miennes. Et c'est donc, avec tout mon respect que je vous demande de vous allier à ma personne et repousser le malotru Colhomban jusque dans sa forteresse de Périgueux et le voir abdiquer.
Il ne s'agit ici plus d'assurer nos indépendances, mais de démettre de son trône le triste comte et d'en offrir l'héritage au plus méritant de ses collaborateurs acceptant la réalité des faits : Votre citée libre et l'indépendance d'Angoulème.

Acceptez vous donc cette alliance ?
En outre et en terme bien diplomatique et quelque peu confidentiel, avez vous déjà décidé du type de gouvernement que doit posséder votre cité ? J'ai entendu par la une question de principauté, mais il me semble ceci assez surprenant, sachant bien que nous sommes tout deux légitimes vassales du duché d'Aquitaine.

Fait à Angoulème,
Le quinzième jour de septembre 1462.


Ne restait plus qu'à attendre cette première réponse pour mieux définir le contact à prendre avec le sombre voisin du Périgord, ainsi que l'éventuel soutient de Guyenne et qui sait ... Verra t'on enfin quelqu'un s'asseoir sur le trône d'Aquitaine ?
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Cmyrille
Il est fatigué de tout ça...
Déjà qu'il ne voulait pas être Conseiller, mais le voilà le Prévôt qui perd deux villes en une semaine. Bon en même temps ça peut faire classe sur un C.V., mais c'est pas le débat. Encore deux jours à tirer...
Bref, il commençait sérieusement à en avoir sa claque. Du coup, il décida de troquer Ork, son âne, pour un beau destrier tout neuf, encore emballé dans sa coque de fourrage et de crottin, et de chevaucher cette nuit jusque Angoulême, pour aller coller quelques pains aux crétins d'en face. Et cette fois on ne le prendrai pas à demander comment ils ont fait pour aller en face d'ailleurs, vu que la dernière fois l'un d'eux lui a répondu qu'il était déjà en face et que tout le monde s'était foutu de sa mouille.
Enfin bon, un peu de dégourdissage de jambes, ça ne pourrai que lui faire du bien en ces temps de crise.
Angoulême, me voilà!

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Mortymer
Alors que la nuit fut agitée -encore-, le vieille homme arpentait soucieux les rues de sa citée d'un jour, sa citée de l'aurore. Puisque lorsque le soleil venait pointer son nez à l'azur, que l'heure de la révélation du nouveau maire d'Angoulème sous l'égide du Périgord et de l'Angoumois devait recevoir ses clés, l'histoire en a voulu autrement. Alors que la ville et ses environs était dorénavant aux mains du néo Comte d'Angoulème. Mais le blond n'était pas le brigand qu'on voulait bien annoncé, venu ici pour prendre écus et violer les jeunes femmes, il était bien le membre de l'éminente maison Louvelle et se battait ici pour ses droits féodaux. Peut être était il accompagné de malandrin, certes il ne connaissait guère les personnes qui l'accompagnait, mais il avait senti l'odeur d'un juste retour des choses, la ficelle trainait et il en avait fait une corde, qui venait l'emmener jusqu'à la terre de sa maison. Au fond, l'important ne se trouvait peut être pas entre ces murs, car Angoulème ne fut jamais terre Louvelle, tout juste fut-elle autonome depuis qu'il l'eut connu ? Même pas, le comté d'Angoulème avait été fagoté sous la volonté de l'abdiquant Lévan le Fol, réduit à de simple campagne et de citée, certes prospères, mais non plus comtales. Alors que ce comté dit du Périgord et de l'Angoumois approchait bientôt de sa décennie, le mayennais s'était dit que le temps était venu de mettre fin à cette idée burlesque et de rendre à chacun des comtés aquitain sont véritable rang ... Qui sait, il aurait même pu prêter main forte au comte du Périgord si ce dernier aurait voulu ceindre la couronne royale d'Aquitaine ... Mais l'idée était bien lointaine, quand même la couronne du duché d'Aquitaine n'avait plus de tête ou se poser. L'absolutisme royale semblait tout étouffer et ce même jusqu'aux simples petits comtés, qui pourtant ne dépendent pas un instant de sa gouvernance. On bafouait le droit féodal et plus personne ne semblait réagir ... Alors que l'on voyait une nouvelle tête sous la couronne parisienne tout les six mois ? Incompréhensible de voir un pays ou les provinces courbes l'échine devant des rois si éphémères ! Ces lettrés n'avaient ils jamais lu les déboires de l'empire romain, celui la même ayant vue ses vassalités s'amoindrir au fur et à mesure que le règne des César venaient se réduire ? Incompréhensible, voila bien ce qu'il en résultait et encore plus à la lecture d'une insipide annonce royale.

Mais l'heure n'était plus à ruminer, maintenant que le blond tenait les rennes de la ville, il était important d'unifier les forces comtales et de repousser l'ennemi qui ne tarderait pas à poindre son nez sous les remparts ... Bien que son seul souhait fut que Confolens soit toujours à ses mains. Après tout, il pourrait bien céder ici, voir la grande porte s'écrouler, qu'il irait se battre jusqu'aux plus profonds des cachots de Périgueux, pour le droit à la maison Louvelle de posséder leur terre. S'initiant alors en meneur d'homme qu'il n'était pas, il revint au parvis de sa mairie, afin de saisir le peuple et de lui faire l'annonce.

Peuple d'Angoulème, notre citée souffre et ce n'en est que le début ! L'ancestrale et si jeune Comté d'Angoulème à besoin des bras de chacun de ses enfants afin de repousser l'ennemi venant du Périgord, ainsi que tout ses chacals d'allié ... Quoi ? On dit des chacaux ?

Instant réflexion, puis il reprit.


Bientôt nous verrons devant nos murs poindre tente aux couleurs de notre voisin, des trébuchet des roches plein la cuillère et des épées qui annoncent déjà le sang angoumois comme versé ! Nous nous devons de refuser une telle réalité iront nous battre jusqu'au dernier afin de renvoyer l'envahisseur jusqu'au fin fond de son donjon et à son abdication !

Peuple d'Angoulème, lève toi ! Peuple d'Angoulème libère toi de l'oppresseur périgourdin !

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Cyriellle
[Hors de la cité opprimée]

Entre la reine des abeilles du sud ouest et les usurpateurs du nord que faire? Plouf, plouf, la piècette s'eleve dans les airs en jolie vrille puis retombe sur la main de la brune. Face.
Direction le nord.
Jamais au nord. C'est une malédiction!
Chaque fois qu'on va au nord..pif..pouf c'est la tuile!*

La tuile c'est pour la myrtille.

Matin frais au reveil, le coquelicot voit un piaf voler au dessus d'elle, tournoyer puis squater sa selle, même pas le temps d'approcher les portes de la ville. Elle parcourt le bout de vélin et vit rouge.
La confondre avec une blonde, mais il est fou.
Le piaf-retour-express s'envole pour rejoindre son maître ignoble.
Dans le campement de fortune non loin de la cité opprimée, le Trèfle, faut bien ça contre une malédiction, relu chaque courriers envoyé des vrai Angoumoisins qui eux souffrait du joug des usurpateurs.

Commence alors l'attente pour les rejoindre, bercée aux sons des lames qui s’affûtent et des histoires des gaillards qui l'accompagnaient. On se croirait des mois en arrière chez les tournoyeurs, joyeusetés des trophées à venir en moins quoique un doigt du Comte des fous ferait du plus bel effet en offrante à la collectionneuse castillonnaise. Et alcools...

Morbieu Montache lâche cette chope!

Loin du juge, la russe aurait pu, aurait du pour cette nuit.
Cette nuit...
La nuit brillera de mille bleus.. ou feux.


*inspiration de Reflets d'Acides
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Cmyrille
[Sur la route... Tam... Tadam... Tadadadam....]

Il voyageait finalement en bonne compagnie. La Chancelière, le Comte, l'amivrogne de toujours, pas trop mal. Pis en plus, c'est lui le chef de eux. Et ça, c'est la classe.
Bon ce qui est moins classe c'est que du coup c'est lui qui ouvre la voie. Et vu le bousier dans lequel se trouve le Comté, c'est pas très malin de partir en éclaireur. Donc il trainait un peu, histoire de se faire rattraper par le reste du groupe, en jetant des œillades inquiètes dans les sous bois de temps à autres pour faire genre. Ni vu ni connu.

Au bout d'une bonne heure de manœuvres pour se faire rattraper, il fut enfin rendu à portée de voix de ses compagnons d'infortune. Il fit le tri dans ce qui serait bon de dire ou pas. Et il piocha dans la case "anecdote toute pourrie". Il se concentre quelques instants puis démarre son monologue, tel le vioque du village pendant la fête des feux.



Vous savez?...
Il y a de ça quelques années maintenant, un ami et moi, on a eu un projet fou.
A l'époque il avait déjà une solide expérience en tant que soldat et voyageur, alors que bon, moi, je faisais juste de la soule.
Mais il m'avait parlé d'une technique de guerre novatrice et encore expérimentale, la guerre asymétrique. Et comme en Provence ça chauffait sévère, on a décidé d'aller aider les troupes royales là bas. Et on a créé le Régiment d'Angoulême, à deux.
Pendant que les troupes royales et provençales se mettaient sur la tronche à Avignon et Arles, nous on s'était infiltrés dans les terres, en loucedé, et on attaquait tous les convois de ravitaillement qui passaient par là pour renforcer les troupes provençales. Et on se débrouillai pour retraverser les lignes pour ramener le tout à notre armée. On en a saisi des trucs là bas. On a même coffré la Princesse de Provence et rançonné son père. Enfin... Le Régiment a été tristement célèbre pendant quelques temps là bas. J'ai même pas pu y retourner près d'un an après.



Il fait une pause, pour reprendre le souffle et laisser le temps pour quelques commentaires ébahis ou enthousiastes. Le silence se faisant bien présent, il en conclut que son histoire a captivé l'auditoire et s'apprête à en arriver au point d'orgue.


Ben je me disais.
Comme on s'en vient pour libérer Angoulême, ce serait la classe de reformer le régiment.
Et au lieu d'aller cogner dans la porte comme des bourrins, on s'infiltre. On leur fait la guerre comme eux la font. Et on leur met la misère. Non?


...
Pas de réponse, bonne réponse...



Fin bon. En attendant on peut toujours dormir à l'asile. J'ai encore les clés.
Le ménage a probablement pas été fait depuis un moment mais on sera pas embousés par les faux autochtones. Pis c'est sur une colline, on aura une belle vue sur la ville.

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Fofinha
Quelques jours auparavant à Perigueux

La brune avait quitté les rangs de l'armée du Connétable, après une énième prise de bec avec le Comte, c'est qu'ils était têtue autant un que l'autre .
La sécurité était de prime pour les deux sans aucun doute, mais la brune l'avait en rogne depuis qu'il l'avait viré , elle avait du mal à passer dessus et
à rester calme sans lu sauter à la gorge pour lui arracher les yeux, oui elle était assez sauvage et tant que la colère ne descendit pas, ils aurait du mal à travailler ensemble ...
elle décida donc de quitter l'armée et rester sur la Capitale pour s’aérer ainsi que de prendre une bonne cuite en taverne et peut être même qu'elle arrivera à jeter quelques malotrus dans l'abreuvoir pas loin pour se défouler ...

Le soir venu et après un bon bain aux essences de roses dans son appartement privé, elle descendu en taverne . Un repas copieux qu'elle avait commander que le cuistot à prit un malin plaisir à lui refuser à plusieurs reprises,
elle à dut finir pour le jeter dans la cuisine de force et l'obligé à faire cuire la saucisse qui pendouiller pas loin et qui lui fessait tant envie , la dague à la main en signe de menace il s’exécuta pas sans marmonner dans sa barbe
des mots que la brune connaissais pas .
Assise enfin tranquillou mangeant et buvant sans préoccupations ... Quand un pigeon maigrichon qui avait perdu la moitié de ces plumes venais de se poser à coté de son assiette .
Elle failli s’étrangler en avalant de travers regardant la bestiole, quel taupé , n'a t'il pas peur de venir perturber son calme et servir de viande à son plat suivant ?
Secouant la tête , elle décrocha le mot accrocher à sa cheville .


Citation:
Expéditeur : Colhomban
Date d'envoi : 08/09/1462 - 21:51:58
Titre : Rendez vous à l'état major : urgent
Salutations,

Vous êtes attendus en EM de toute urgence

Vous remerciant,
Colhomban d'E.


Hum, cela devait être urgent en effet pour qu'il lui écrive après leur dispute, allez t'elle arrivée à rester calme en sa présence ? avait elle seulement envie de le faire ?
Un instant d’hésitation et elle est parti au château aussi vite qu'elle à put, la sécurité passer avant tout, et elle se devait y aller, même si actuellement elle n'avait plus aucun ... heu ... si elle était Sénéchal, enfin un grade à quoi ont savait même pas à quoi sa correspondais, sans statut en gros travail et ferme ta gueule ... enfin là voilà dans la salle écoutant ...

Une menace sérieuse planer sur le Comté et le Comte compter sur elle pour surveiller les routes, et éplucher chaque rapports déposer par la milice et maréchaux et aider le Prévôt ... soit elle aimer cela éplucher !
Et la mairesse de Castillon qui signaler qu'elle montais ou monterais une armée, cela dépendait de comment ont lisait sa missive cela semblais plus à une information que à une envie réel de demander autorisation et de travailler avec le Comté ...
Elle était assez fier que la mairesse s’intéresse autant à la sécurité de leur ville, et après tout une armée de plus ne pouvait pas faire de mal ?!?
Elle se dépêcha d'aller dans son bureau après l'entretiens avec les concernées sécurité du Comté et se dépêcha de fouiller ces rapports et envoi missive à Angoulême


Citation:
Bonjour à toi qui dort tout la journée !

Il est temps de te lever et aller faire la tournée de la ville,
une menace pesante sur le Comté et quelques mouches se promène de ville en ville depuis quelques jours ... sans doute en repérage !

N’étant pas sur, évite de réveiller la ville !
surveille les routes les jours à venir et transmet moi ce que tu voit et entend!

Gare à toi si tu te rendort, tu sait que je serait vite au courant
et je serait obligé de te dénoncer à qui tu sait ...

La brune



Le jour suivant

Tout les rapports de milice et maréchaux tombés tous un derrière les autres, mais un à retenu son intention plus qu'un autre ... Castillon ! Tssss voilà une armée debout , déjà ?? comme s'il en avait pas déjà a faire pfff...
allez sa de coté pour montrer au Prévôt et elle continua d’éplucher les rapports, pas mal de personnes étrangère au comté à priori était arrivée sur Angoulême , et les autres villes sembler avoir des visites aussi ...
un méga triage et elle déposa tout les rapports à la maréchaussée laissant au Prévôt le soin de mettre certaines villes en alerte rouge et d'autre juste en surveillance.
Re discutions en EM et Conseil sur la sécurité du Comté ...ils tourner en rond avec Castillon , mais le sort des autres villes les inquiétait autant ...
Elle se dépêcha de faire route pour Sarlat dans la nuit .



Les jours suivant à Sarlat

Le levé du jour se ressembler aux précédents, rapports qui tombait des parts et d'autres et ah!!!Castillon Ville Franche, po possible, la mairesse à pas fait sa ??
Ouille c'est une déclaration de guerre, c'est un appel aux sang qu'elle fait là, mais heu ...la brune en revenait pas une armée oui, emmerder le conseil en place pourquoi pas
mais sa, non la brune ne comprenais pas et pour elle ceci relevais de la trahison quand ont décide de retirer une ville d'un Comté c'est que cela à était murement réfléchi
et cela devais faire longtemps qu'elle mettait sa en place, voilà pour la première fois elle était déçue de sa mairesse celle à qui elle n'avait rien à lui reprocher dans son travail bien au contraire...
Une énorme respiration et elle continua malgré tout, voilà que cela promettait des grands débats au conseil et ailleurs.

Le lendemain somnolant entre deux couloir dans le chateau elle sursauta entendant le CAM arriver avec un tas de missives et en hurlant que la Mairie d'Angoulême avait subi une tentative de révolte.
Allez hop au travail ont reprend chaque rapports et ont les dépose et les deux jours suivant se sont ressembler, plusieurs tentative de révolte d'un coté ,
et Castillon de l'autre voilà les discutions les plus accrus au château, tous allez de leur avis et de la façon de faire.
Et un ordre pour elle, rassembler les soldats et mettre une armée en place ...

Le soir venu épuiser elle fini pour s’écrouler dans son bureau, pendant combien de temps elle dormi sa elle ne le saura pas dire, étant dit elle fut réveiller par un gosse qui hurler au pied du château


Citation:
14/09/1462 Révolte à Angoulême ! Sirius.black. prend le pouvoir

Révolte à Angoulême ! Sirius.black. prend le pouvoir


Cornediou !! mais c'est quoi ce bordel, mais que qu'il dit se gamin !! ... ils était ou ?!? mais heu ... et elle parti en courant essayant de trouver les autres pour essayer de comprendre comment cela à était possible ...

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Sohane
    11 Septembre
    1 ere revolte

    Elle assiste à la scène désemparée, puis se redresse lentement et crapahute vers son blond.. Son héros. bah ouais, elle est accro et même si elle ne l'était pas encore.. ayé c'est fait. Il vient de lui épargner un cauchemar, à elle à présent de lui montrer le chemin.. son chemin. Arrivée à son côté elle pose la main sur sa joue, se penche et embrasse ses lèvres. Puis sans attendre, alors que la lutte continue autour d'eux , So déchire le tissu de la chemise ensanglantée au niveau de son épaule avec précaution. Pas de rictus sur le minois de la châtaigne, le rassurer d'un sourire qui se veut réconfortant. Oubliant ce à quoi elle vient d'échapper.. le plus important est là.. à terre.. et elle aura du mal à se le pardonner.


    - Ce n'est pas profond.. tu pourras me serrer dans tes bras de nouveau ne t'en fais pas. Tu peux te lever ? Je te ramène.. ils sont trop nombreux ce soir..

    Si ce n'est pour ce soir, ce sera pour un autre. Jamais Sohane ne laisse tomber une idée qui lui trotte au derrière, et surtout.. elle s'est engagée et jamais la môme devenue grande ne faillit a ses engagements. Autour d'eux le calme se fait, et le couple traverse à pas lents la place, bras dessus bras dessous, lui retenant ses gémissements de douleur, elle tentant de ne pas glisser sur le pavé mouillé.

    12 Septembre
    2ème révolte

    Jamais un Black ne ploie sous la menace. Ni menace, ni ordre. Le projet est de prendre Angoulème et ils la prendront, coûte que coûte. On vient les voir, les questionner, amusant comme tout semble ouvert, portes, fenêtres, ça sort ça rentre.. sauf dans cette fichue mairie.


    - Les consignes pour ce soir So ?
    - Comme hier, jusqu'à ce qu'elle soit à nous.

    Non ce n 'est pas la cheffe. Il n'y a pas vraiment de chef ici. Deux groupes différents, d'un côté les Black entraînés par la Benjamine, et de l'autre ITW, mené par Sherynne et son époux Mortymer. Chacun est là pour la même chose, mais avec une ambition différente. ça se respecte du moment que le plan fonctionne. Sherynne de son côté se trouve sur Sarlat. Elle surveille les allées et venues, elle attend un groupe pour soulever la ville poissonnière du Périgord. Groupe qui laissera tomber l'idée à peine arrivée. Peut-être qu'ils ne sont pas assez organisés mais au moins les Black et Mortymer ( fallait que je la place celle là ) iront au bout.
    Deuxième révolte et deuxième echec. il y a quelque chose qui ne va pas. Faut tout revoir, tout recalculer, y a une nouille dans le potage et So veut la trouver. Et avec l'aide de Mortymer, ils la trouvent.

    Sherynne révolte seule, courageuse Baronne et sème la panique autour du lac. Bien sur elle rate. Seule faut pas non plus pousser Mémé dans les orties. Mais quelle classe. Seule, elle les fait tourner en bourrique. Jamais une femme ne grimperait sur les remparts si bien gardés de Sarlat toute seule. Eh bien si. Et So applaudit l'audace.

    Castillon 1 - Comte Zéro.
    ITW 1 - Comte Zéro

    C'est le 14 enfin qu'ils arrivent à bout de la défense d'Angoulème. Sirius s'installe dans le fauteuil du maire, devient baron, ses filles Baronnettes d'Angoulème.. et la journée qui suit font ripaille et se congratulent. Tous ses révoltés,. Vous les auriez vu.. que des gens formidables. Autant le Comte se trouve dans une situation cauchemardesque ayant perdu deux villes, autant Castillon et Angoulème exultent de joie et se félicitent. Il ne faut pas croire certaines rumeurs, soit disant le peuple ne serait pas content. Oh que si il l'est. Bon pas tous évidement. Colhomban doit faire les cent pas autour du lac cherchant des indices.. mais si.. certains sont heureux. Angoulème vit. Il y a une quantité impressionnante de nouveaux habitants qui s'installe, gageant que le futur pour ce village aux âmes endormies serait animé, enfin !

    Black Mortymer 1 - Comte Zéro.

    Et c'est dans la nuit du 16 au soir que la volonté des habitants d'Angoulème installe celui qui demande réparation, sur le fauteuil de maire. Désormais Le Comte d'Angoulème siège à sa place alors que le Comte Colhomban sème sur son trône.

    Castillon 3
    Black Mortymer 3
    ITW 3
    Comte.. Zéro.
Gadzelle
[Entre Péri et Angou, la route est longue]

Rha il l'avait bien eue ! D'abord il l'avait mise dans de bonnes conditions, en la faisant rire et boire, puis l'air de rien il lui avait exposé sa mission. Elle n'y avait vu que du feu : des combats, des hommes ruisselant de sueur, une victoire méritée et un banquet bien arrosé comme il se doit. De la poudre aux yeux ! Le seul avantage qu'elle avait vu jusqu'à présent, c'était le cheval qu'on lui avait fourni. Chevaucher sur Nyrb, son âne n'était pas du même stand-dingue ! Gadzelle avait même imaginé pouvoir reluquer tranquillement le séant de Cmyrille pendant le trajet, mais le fourbe avait galopé à l'avant pendant une heure puis à la nuit tombée, il revint "comme de par hasard" vers eux, pile au moment où elle ne verrait plus rien.

Elle bouda.

De toute son histoire, la brune ne souffla mot. Et puis franchement ! Capturer une princesse, à d'autres ! Elle ricana.


Dis moi Myrmillmze, mon faux-prévôt à moi, plutôt que de nous conter des balivernes, tu ne devrais pas surveiller nos troupes ? Il me semble que la Chancelière ne nous suit plus... Tu crois qu'elle est retournée chercher une bonne réserve de poire ? A moins qu'elle n'ait aussi suivi la mauvaise Cyrielle...

Et de rire de plus belle ! Puis en essuyant la larme de joie qui lui coulait au coin de l’œil :

M'étonne pas que tu ais encore les clefs de l'asile, un coin de ton esprit un peu plus sain a du trouver que les autres parties en auraient p'tetre besoin un jour. Sinon en terme de clefs, tu sais bien qu'il faut qu'on ait une discussion sérieuse un jour...

Un petit regard de travers pour vérifier que le Comte à côté d'elle était toujours plongé dans ses pensées. Elle l'avait bien choisi son compagnon de route : le Comte en personne ! Gadzelle se fichait de son prestige, moins des soldats qui le suivaient à la trace, prêt à tout pour le protéger. Elle aussi par la même occasion. Du moins l'imaginait-elle.

[Près de Angoulême]

Maintenant qu'on est arrivé, quand est-ce qu'on mange ? Et surtout, quand est-ce qu'on boit ? On leur saute dessus tout de suite ou on attend d'avoir le ventre plein ? Non, la brune n'avait pas la fibre stratège.

Le pavillon flottait au dessus des murailles et soudain, la jeune femme réalisa ce qu'elle était en train de faire. Rapatrier Angoulême dans le giron du comté.

Pardonne moi Choubinet... Qu'est-ce que tu penserais de moi ? ... Au moins, ils ont mis une magnifique bannière au dessus, il manque tout de même du rose. Et des jolies couleurs. Notion toute relative !

Elle espérait que Lekaiser serait fier d'elle tout du moins. Et de soupirer une n-ième fois en pensant à lui...

_________________
[En réfection...]
.Mordock45., incarné par Mordock45
Mordock s'était installé dans une auberge en ville. La chambre était confortable et il recevait les visites incessantes de femmes qui lui demandaient des petits services.
Nabeille ,Stelliem étaient de celles là et ce n'était pas pour lui déplaire. Ce soir, il avait même reçu une invitation pour un Rv dans une clairière voisine... La lettre n'était parfumée, écrite à l'encre noire... la femme était du style efficace et sûre d'elle....
Tout ça n'était pas pour lui déplaire et ses pensées matinales se teintaient d'une touche fleur bleue inhabituelle....

"Foutre, avec toutes ces gueuzes qui rentrent dans ta chambre à toute heure ou qui t'écrivent pour te donner RV en plein bois, tu vas bien finir par en culbuter une !!! Ambassadeur va me faire économiser sur mon budget lupanar !!!"

Il attrapa son matériel d'écriture pour satisfaire la dernière demande de Nabeille : répondre à un certain Mortymer qui venait de lui écrire.

Mordock déplia le parchemin, le parcouru en souriant.


Citation:
A Nabeille,
Seigneur des révoltés de Castillon,

Sa Grandeur Mortymer de Louvelle, Comte d'Angoulème, Baron de Confolens,
Vous salue !

Fierté et émotion transcende notre personne, savoir qu'il y a ici bas, encore et toujours, des personnes dotés d'une opinion suprême, non mené par les orgueil des puissants. Sachez tout d'abord que je soutiens en tout point votre entreprise, que vous pouvez voir en moi le premier allié dans votre combat.

Mais je ne vous assure ma satisfaction qu'à cette heure pour la douloureuse demande et un honneur en même temps. J'ai, il y a quelques heures, déclaré la guerre au comte du Périgord, votre ancien suzerain pour sa volonté de revendiquer les terres d'Angoulème qui sont miennes. Et c'est donc, avec tout mon respect que je vous demande de vous allier à ma personne et repousser le malotru Colhomban jusque dans sa forteresse de Périgueux et le voir abdiquer.
Il ne s'agit ici plus d'assurer nos indépendances, mais de démettre de son trône le triste comte et d'en offrir l'héritage au plus méritant de ses collaborateurs acceptant la réalité des faits : Votre citée libre et l'indépendance d'Angoulème.

Acceptez vous donc cette alliance ?
En outre et en terme bien diplomatique et quelque peu confidentiel, avez vous déjà décidé du type de gouvernement que doit posséder votre cité ? J'ai entendu par la une question de principauté, mais il me semble ceci assez surprenant, sachant bien que nous sommes tout deux légitimes vassales du duché d'Aquitaine.

Fait à Angoulème,
Le quinzième jour de septembre 1462.


"Ah ben en v'la un qui doit avoir une paire de couilles à faire pâlir le taureau de Pupuce !!! Il doit peiner à marcher le pauvre.... vais un peu lui faire dégonfler en lui écrivant une gâterie !!!"

Il trempa sa plume dans l'encrier et écrivit la lettre, tout en tirant la langue. Quand celle-ci fut terminée, il envoya son apprenti postier la remettre à Mortymer.
Mortymer
Combien ?
Une quinzaine ...
Quinze de trop !
Si seulement.
Comment ça ?
Il semble y avoir un peu plus de monde au delà de la ville ... Du beau monde !
Qui ?
Des gens, mais surement pas vos amis.
Les truands ! Le Périgord voit une révolte sur ses terres sans arriver à la contenir et préfère venir se présenter sous les remparts de MA ville ?
Qui vous dit qu'ils sont du Périgord ?
D'ou veux tu qu'ils viennent ?
Leurs alliés, des ordres militaires, le roi ...
Le roi ? Qu'il reconnaisse enfin un Duc d'Aquitaine plutôt que de vouloir interférer dans les affaires de ses vassaux ... Et puis les alliés ? Qui voudrait être l'allé de cet infâme homme qui ose prétendre à mon territoire ?!
Le votre, le votre ... Vous venez de débarquer.
L'éternité ! Je représente la Casa Lovela ! ... Après oui, Angoulème n'est peut être pas notre terre, mais par la force des choses Confolens s'étend !
Pourquoi ne pas vous être annoncé comme le Comte de Confolens alors ?
Hum ?! ... Bonne remarque. C'est un peu tard maintenant.
Tiens, du courrier ... Tenez !


Un jeune fille venait de ramener du courrier à l'homme en entretien avec le comte, un peu presser la jeunette observait le presque noble homme du haut de ses trois pommes. Un regard accusateur de l'interlocutaire ducale lui fit remarquer qu'elle n'était peut être pas la bienvenue dans la pièce, une fois le pli remit, elle s'en alla. Et au comte d'ouvrir sa paperasse ...

Quoi ?!
Le comte, vert de rage, rouge de fureur, enfin ce que vous voulez ...
Quoi ?
Fils de chien !
Colhomban ?
Pire !
Le roi ?
Castillon !
Elle a été reprise ?
Pire !
Pire ?
Pire !
Vraiment ?
Oui.
Dévasté ?
Par l'idiotie, oui.
Hein ?

Et au comte de jeter la lettre au visage de l'homme, qui lu alors la réponse à la première déclaration amicale d'Angoulème.

Citation:
Monsieur,

en temps qu'ambassadeur de Castillon, j'ai été chargé par dame Nabeille de répondre au courrier que vous lui avez adressé.

J'en ai parcouru attentivement chaque recoin et je vais tenter de vous répondre en espérant trouver la justesse des mots nécessaires en pareille circonstance.

Notre volonté est de garder notre indépendance et de ne signer aucun traité de vassalité qui nous rendrait esclave de politiques que nous ne partageons pas. Nous souhaitons simplement faire vivre notre cité de façon sereine en signant des traités de "bon voisinage" qui ne dépendraient pas d'un système abêtissant dépendant du dernier crétin élu ou désigné à s'assoir sur son trône.

Pour conclure, vous avez toute notre sympathie et nous sommes prêts à envisager des discussions pour définir les frontières d'une alliance.

La terre appartient à ceux qui la travaillent.
Mordock Oran, ambassadeur de la principauté de Castillon


Ah oui.
Ah oui ? Il se fout de moi ce gueux se prenant pour un prince ... Il sorte les fourches et les pelles et se prennent déjà à jouer des ronds de jambes dans les couloirs du Louvre ! Ils se croient insoumis, pas même sous le regard de l'église et ils osent ... Oui, ils osent ! Ils osent mépriser le grand, le majestueux Duché d'Aquitaine !


Une profonde inspiration ducale. Un dépit sans égal, le blond se sentait maintenant bien seul dans ce marasme, tout juste accompagné des hors la loi qui l'entourait, venu ici entre plaisir de l'or et la gloire d'aider les insurgés de Castillon.

Nous défendrons, jusqu'à la mort. Que la dehors se trouve une, deux, trois ou dix mille bannière, nous nous battrons jusqu'à la mort puisque c'est ici que se trouve le dernier bastion des hommes d'honneur ! Si l'inspiration du grand Perturabo doit définitivement s'éteindre et que Confolens doit oublier ses dignes seigneurs, alors ce sera sous les murailles de cette ville !

Sortez ! C'est la guerre !

_________________
Fitzwill
Angoulême,
Septembre 1462
La ville est à nous.


Le Blond-Lion dort depuis un bon moment déjà, quand un pigeon vient se poser sur le rebord de la fenêtre de la chambre à l'étage. Il frappe du bout du bec sur un carreau de la vitre, sans s'arrêter, de plus en plus fort, jusqu'à réveiller le pauvre bougre encore endolori des révoltes et actions menées. En se redressant, il se tient l'épaule droit en grimaçant et regarde vers la fenêtre comprenant seulement ce qu'il en est. D'un regard alentour, il constate que la jeune femme aux cheveux couleur châtaigne dort paisiblement, du sommeil des justes. Les justes avec eux-mêmes et leurs consciences. Nu comme un ver, il s'avance jusqu'à la fenêtre et l'ouvre, pour récupérer ce qu'il trouve, c'est à dire un courrier, qui lui est destiné. Haussant un sourcil, il ouvre le vélin cacheté d'un seau qu'il ne connait pas. Les mots qui suivent le laissent de marbre, jusqu'à ce qu'il lise les insanités proférées contre sa Lione. Une veine palpite sur sa tempe. Il retourne au niveau du lit et réveille la jeune femme pour lui montrer ce qu'il vient de recevoir.




Fitzwilliam,

Toi qui t'appelle l'Ours Blond, le Batard de Bergerac, et tout ces autres surnoms, moi je t'appellerais toujours ainsi : Fitzwilliam. Malheureusement tu es mon frère, je t'ai rejeté pour le mal que tu m'as fais et je ne regrette pas de l'avoir fait après avoir appris que tu déviais vers le mauvais chemin, celui du brigandage et des roturiers révoltés attaquant des villes paisibles. Que cela t'apporte-t-il de faire honte à notre sang ? Je sais que tu m'ignore et ne me reconnais pas comme étant ta sœur, mais cela est de mon devoir de te ramener à la raison. Est-ce une femme qui te pousse à cela ? L'or peut-être ? Tu sais que pour ce dernier tu as des amis prêt à t'aider dans notre ville. Les actes que tu fais ont des conséquences, tu salis ton nom, tout le monde en parle de ta putain que tu considères comme ta reine. Elle n'a aucune légitimité, tout se fait par les élections et tu es assez intelligent pour le savoir. Est-elle reine par la délégation du peuple ou une reine tyrannique qui te soumet ? Pauvre homme que tu es. Tu connais la sanction que tu encoures si on te fou un procès au dos ? Sache par les bonnes nouvelles qui courent loin de toi que je suis au Conseil, que je demande la place de juge juste parce que ton affaire m'inspire. De plus, je vais écrire un article sur La Bergeraçoise sur ta reine, dénoncer ces crimes qui ne peuvent être acceptable. Semer le désordre partout, sur terre, dans les cœurs, et dans l'esprit des pauvres types perdus comme toi.

Qu'Aristote te guide, ton âme perdu retrouvera la raison si le Très-Haut le veut,
ShiiraaWonderlaand, ta sœur si tu l'avais oublié.


En la laissant à sa lecture silencieuse, il se dirige vers le bureau, simple meuble de bois de petite facture et rédige à la hâte une réponse méprisante et dédaigneuse à l'encontre de l'insolente. Il relit une fois sa réponse pour en vérifier l'écriture.



Shiiraa,

Je n'ai jamais été un ours, je m'en suis rendu compte. Je suis le Blond-Lion. Un vrai lion, qui ne crains rien, ni ne redoute personne. Je ne dévie pas sur le mauvais chemin. Il n'y aucun bon ou mauvais chemin. Il n'y a que des routes que nous empruntons tous. Qui es-tu pour me juger? Qui êtes-vous pour me juger, qui ne me connaissez en rien. Seul le Très-Haut comme tu dis, dans sa grande Justice, sait que ce que je fais n'est en rien motivé par l'or ou l'amour, ni même la gloire. Je suis ma voie, car je n'en ai pas.

Je n'ai aucun compte à rendre à Bergerac. Dexeryl restera une amie. Bergerac ne sera jamais inquiétée, sachez le tous, de là où vous êtes, qui pensez détenir la vérité.
Maintenant je vais répondre à tes mots. Que tu fasse partie du conseil m'importe peu. Je n'ai jamais été intéressé par la politique. Que tu désires être juge pour m'envoyer en taule, peu me chaut. Tes menaces passent au dessus de moi.

Ce que je ne tolère pas, depuis Angoulème, la cité libre, ce sont tes propos sur la femme que tu ne connais pas et qui partage ma vie. Si jamais tu fait ce que tu prétend, et qu'un article parait sur elle. Tu te mordras les doigts, d'avoir écrit pareil chiffon. Je ne m'en servirais même pas pour me torcher le cul.

Mon nom n'est en rien sali. Mon nom, vous ne le connaissez pas.
Fitzwilliam.


Il tend la nouvelle lettre à Sohane qui émerge difficilement de son sommeil. Il boue, à l'intérieur, sans rien laisser paraître. L'injustice n'a d'égale que le déni et l'ignorance. Il roule la réponse et l'accroche sans plus attendre aux pattes du volatile qu'il laisse repartir aussi vite qu'il est venu. Il se tourne ensuite vers la Chieuse, qui va l'être littéralement d'ici peu. Un sourire méchant se dessine sur les lèvres du Blond-Lion, d'habitude si joyeux.
Sohane
    Angoulème
    Toujours et encore


    Heure de la sieste. Sohane ronchonne en se couvrant la tête de l'oreiller de Fitz, puis grommelle contre le zozio qu'elle aperçoit entre deux battements de cils pour essayer de sortir de sa torpeur. C'est que les jours et les nuits sont bien courtes depuis Angoulème. Garder une ville n'est pas de tout repos. L'oreiller vole et le nez s'écrase sur le matelas couvert d'un simple drap de lin. Le sommeil est encore coupé alors qu'elle reprend le rêve où il s'est arrêté. Elle saisit le courrier dans une main et de l'autre se frotte mollement les paupières. Fitz n'a pas l'air dans son assiette.. mauvaise nouvelle ..? Elle commence la lecture du vélin et finit par se redresser sur le lit, pas totalement réveillée mais ça ne serait tarder.
    Des mots lui sautent aux yeux et semblent sortir du courrier pour la percuter en pleine poitrine. Les azurs se posent sur le dos crispé de son blond, le visage blême se tourne de nouveau sur les lettres qui dansent devant ses yeux.


    - Catin.. c'est ce qu'on pense de moi... ?

    So n'est pas du genre à pleurer sur son sort, elle a tant déjà vécu d'horreur que de ce côté elle est blindée. Mais la peine qui vrille les épaules de son blond.. le mot catin.. pour elle Catin c'est vendre son corps.. Vend t elle le sien ..? Non. Et de quoi elle parle avec sa légitimité ?? Fitz lui présente la réponse toujours sans déserrer les dents.
    L'oiseau bientôt repart portant son fardeau, So se lève, traverse la pièce et vient se coller à son dos, les bras glissent autour de sa taille et ses mains fines sur le ventre de Fitz.


    - Pardon.. par ma faute tout ça..

    Un soupir ... elle a promit à Fitz de ne pas s'en prendre à sa ville... comment peut-on juger quelqu'un qu'on ne connait pas ? So vient de prendre une leçon. Ne jamais promettre quelque chose. Parce qu'il lui suffit d'un mot à la " petite " pour que Bergerac ne soit qu'un regrettable souvenir.. juste un mot. Et désormais un nom s'ajoute à la liste noire des gens à abattre. Si ce n'est Bergerac ce sera cette femme. n'importe où.. n'importe quand.. Cette femme payerait pour ça. Et So peut avoir une patience énorme.

    Ce soir ils seraient encore fort occupés sur les remparts d'Angoulème. Le Comte a fait le déplacement avec son prévot.. fallait pas rater la fête..


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