Sherynne
Quelque part dans le Périgord Angoumois
Ils avaient bataillé dur, chaque nuit pour leur idéal et de là où la brunette se trouvait , elle pouvait percevoir les cris de hourrah qui se répercutaient dans chaque recoin du Périgord. Le Comte, faible petit homme mis devant ses erreurs d'appréciation, de jugement, se voyait rouler dans la poussière d'un côté par Castillon.. Sa Castillon.. Son village.. Sa terre bien aimée.. et de l'autre de vaillants pourfendeurs de la liberté de penser et d'agir.
Le ras le bol était général dans ce Comté qu'elle a tant chéri du temps de feu Vonafred, puis de Renlie et enfin d'Henry de Silly. Qu'était il donc devenu ? Un tire lait pour son peuple.
Que les anciens se réveillent et voient ce qu'ils ont fait de notre Comté !
Eloignée de son cher et tendre, ses pensées allaient vers lui, un soutien sans faille sur tout ce qu'il entreprenait tant sa confiance en lui était grande.
De son côté, une envie soudaine de grimper les murailles l'avait pris une nuit. Etait ce vraiment insensé ? Non. Elle s'était tenue droite face aux gardes de Sarlat ce matin là et leur avait sourit. Un sourire de défi, comme pour leur dire : je ne suis pas auprès des miens mais en cet instant.. j y suis un peu.
La brunette s'était toujours jurer de ne jamais s'en prendre à son Comté. Mais celui ci était en danger, son village l'était. Ses amis.. s'ils l'étaient encore après toutes ses années. Quand on piétine ses valeurs, n'est il pas normal de s'élever pour repousser l'envahisseur ? Et l'envahisseur ce n'était ni Mortymer, ni Sirius Black le nouveau baron d'Angoulème, encore moins Nabeille la fière Castillonnaise qui a mené sa révolution.. Non, le seul et unique responsable s'appelait Colhomban .
Elle avait hâte de rejoindre les siens mais il lui fallait attendre. La nouvelle de la prise d'Angoulème lui essuya un bref sourire. De vraies teignes, bataillants jusqu'à obtenir satisfaction. Elle aime ça.
Elle prit de quoi écrire et fit envoyer un pli à son mari.
Cher toi
Nous pouvons être fiers d'avoir accompli ce pourquoi nous sommes venus. Félicite les bien pour moi, et pour toi j'envoie un baiser d'encouragement pour chacun des jours qu'il reste encore avant que nous soyons réunis.
Sais tu que cet abruti de Colhomban a fait poutrer des connaissances pacifiques et Sarladaises qui partaient en voyage ? Rien de moins qu'un ancien maire de Sarlat, homme à l'accueil chaleureux qui a donné tant de temps à Sa ville.. son épouse..
Comment peut on accepter ce geste emprunt d'inhumanité ? S'en prendre à une famille ..
Rien que pour cela j'ai défié quelques gardes..
Je suis à l'abri, et espère te rejoindre très prochainement ailleurs.
Ton épouse aimante
Et nouvellement Baronne de Confolens
Sherynne
Ils avaient bataillé dur, chaque nuit pour leur idéal et de là où la brunette se trouvait , elle pouvait percevoir les cris de hourrah qui se répercutaient dans chaque recoin du Périgord. Le Comte, faible petit homme mis devant ses erreurs d'appréciation, de jugement, se voyait rouler dans la poussière d'un côté par Castillon.. Sa Castillon.. Son village.. Sa terre bien aimée.. et de l'autre de vaillants pourfendeurs de la liberté de penser et d'agir.
Le ras le bol était général dans ce Comté qu'elle a tant chéri du temps de feu Vonafred, puis de Renlie et enfin d'Henry de Silly. Qu'était il donc devenu ? Un tire lait pour son peuple.
Que les anciens se réveillent et voient ce qu'ils ont fait de notre Comté !
Eloignée de son cher et tendre, ses pensées allaient vers lui, un soutien sans faille sur tout ce qu'il entreprenait tant sa confiance en lui était grande.
De son côté, une envie soudaine de grimper les murailles l'avait pris une nuit. Etait ce vraiment insensé ? Non. Elle s'était tenue droite face aux gardes de Sarlat ce matin là et leur avait sourit. Un sourire de défi, comme pour leur dire : je ne suis pas auprès des miens mais en cet instant.. j y suis un peu.
La brunette s'était toujours jurer de ne jamais s'en prendre à son Comté. Mais celui ci était en danger, son village l'était. Ses amis.. s'ils l'étaient encore après toutes ses années. Quand on piétine ses valeurs, n'est il pas normal de s'élever pour repousser l'envahisseur ? Et l'envahisseur ce n'était ni Mortymer, ni Sirius Black le nouveau baron d'Angoulème, encore moins Nabeille la fière Castillonnaise qui a mené sa révolution.. Non, le seul et unique responsable s'appelait Colhomban .
Elle avait hâte de rejoindre les siens mais il lui fallait attendre. La nouvelle de la prise d'Angoulème lui essuya un bref sourire. De vraies teignes, bataillants jusqu'à obtenir satisfaction. Elle aime ça.
Elle prit de quoi écrire et fit envoyer un pli à son mari.
Cher toi
Nous pouvons être fiers d'avoir accompli ce pourquoi nous sommes venus. Félicite les bien pour moi, et pour toi j'envoie un baiser d'encouragement pour chacun des jours qu'il reste encore avant que nous soyons réunis.
Sais tu que cet abruti de Colhomban a fait poutrer des connaissances pacifiques et Sarladaises qui partaient en voyage ? Rien de moins qu'un ancien maire de Sarlat, homme à l'accueil chaleureux qui a donné tant de temps à Sa ville.. son épouse..
Comment peut on accepter ce geste emprunt d'inhumanité ? S'en prendre à une famille ..
Rien que pour cela j'ai défié quelques gardes..
Je suis à l'abri, et espère te rejoindre très prochainement ailleurs.
Ton épouse aimante
Et nouvellement Baronne de Confolens
Sherynne