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[RP] Angoulême, acte 1 scène 1 : prémière!

Shiiraawonderlaand
Shira était en compagnie de Dame Alexandria et de la mairesse de Bergerac, Dexeryl, quand elle devait répondre aux innombrables missives qu'elle avait. Notamment celui d'un individu qu'elle ne connaissait lui proférant des menaces à son encontre comme elle portait le sang d'un criminel. Furieuse, elle avait écrit une lettre à Fifi après avoir demandé à sa chère amie si les informations données étaient vérifiées. Oui ... Fitz, celui avec qui elle avait tout partagé avait changé au point où elle ne le reconnaissait plus. Elle lui avait pourtant pardonné ses fautes antérieurs, mais là le mal touchait toute une ville. Elle demanda l'avis de ses amies sur la lettre avant de lui envoyer. Elle n'avait aucune idée de la réaction de cet homme, en même temps elle ne le reconnaissait plus. Mais elle était déterminée. Jusqu'à ce qu'elle reçoit sa réponse qui fût rapidement délivrée.

L'adjointe du conseil municipal de Bergerac riait de cette missive :

Oh, un homme qui se considère comme un animal, d'abord en l'Ours puis maintenant en Lion soi-disant pour montrer sa force ! En quoi est-ce une force de se cacher sous les jupons d'une putain en manque de confiance en elle pour devenir Reine de je ne sais quel terre ? Faisons lui plaisir, avec ses menaces de se torcher le cul, ça ne pourrait que lui faire du bien.


Elle ne se souvenait pas de ce qu'elle avait écrit par la suite, juste des mots pour apaiser la haine, une proposition d'aide qu'il refusera sûrement. La fatigue et l'ivresse lui monta à la tête. Shira se demandait si elle ne devait pas fuir et laisser cette histoire et son passé loin d'elle. Et dire que sa propre famille, son demi-frère, lui avait causé autant de mal. Elle en avait honte, mais après réflexion elle ne voulait fuir pour un crime qu'il avait commis. Elle allait se battre soit pour le retrouver soit pour l'enfoncer. Elle ne prendrait même pas la peine de prier le Très-Haut pour lui, mais elle lui demandera quand-même la faveur de punir cette femme qui causait tant de mal avec ses sujets corrompu. Elle continua avec ses autres missives, perturbée par cette histoire.
Cmyrille
In Da City

A peine le soleil levé, le matin de leur arrivée à l'asile, il planta l'étendard du Régiment d'Angoulême, sur lequel il avait fini par mettre la main, dans un coffre vermoulu à la cave. Puis il descendit la colline jusqu'au bas du rempart Sud, pas loin de la Charente. Là se trouvait une petite grille en fer forgé, dessellée la plupart du temps, et qui donnait sur les égouts de la ville. Bon certes c'est dégueu à la base. Mais comme la plupart des habitants préféraient jeter leurs saletés dans la rue plutôt que dans les égouts, au final, c'était pas si terrible. L'opération infiltration commençait donc. Il remarqua d'ailleurs que le rempart, à cet endroit, suintait pas mal, ça pouvait toujours servir.

Il passa donc une grande partie de la journée à la taverne municipale. Et si j'en entend un dire comme d'habitude, je... Bref! Croisant ça et là quelques vilains pas beaux. Certes moins crétins que les Corleone, il faut leur reconnaitre ça. Et moins désagréables aussi. Exceptée peut-être une petite peste à peine pubère. Il avait pu glaner quelques informations sur toute cette histoire. Bien sûr cela n'était que ce que les Black voulaient bien dire, mais bon, c'est mieux que rien.

Seulement point de détail qu'il avait omis, c'est que complètement bourré, on fait pas le malin en bas d'un rempart en pleine nuit. Et encore... Ça c'est dans le cas où on retrouve le chemin pour sortir... Il mit donc à profit ses compétences d'enquêteur pour trouver des traces qu'il aurait pu laisser à l'aller, le matin même. Saut que quand on s'infiltre correctement, ben... On laisse pas de traces.

Le voilà donc coincé dans Angoulême, sans son étendard, et accessoirement sans son régiment. Il faudra donc taper du manant avec les angoumoisis, dans les murs. Ça c'est déjà vu après tout...

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Mortymer
Une nuit supplémentaire à s'assurer que les murs tiennent. L'ennemi connait le lieu, l'ennemi le connait même bien mieux que lui, l'ennemi est fort, lui est faible. Mais le temps ne pouvait que jouer en sa faveur, car le comté d'Angoulème devait garder haut son étendard au dessus des donjons de la citée. A cette heure la campagne environnante devait surement déjà être sous le contrôle des forces du Périgord et nul doute que seule la capitale tenait encore et toujours tête à l'envahisseur.

Mais le jour arrivant ne pouvait laisser présager qu'une journée d'accalmie, quelques heures avant la prochaine charge. Le blond en avait fait des sièges, en avait subit quelques uns, entre les hors croisés, les armées papales et même celle des gens qui venait le déranger ces jours-ci, les compagnies d'ordonnances du Périgord et alors encore, de l'Angoumois. Et puisque cet adage était désormais officiellement à faire délier aux langues du plus grand nombre, le premier a subir le correctif serait le prévôt de l'indigeste envahisseur.


Citation:
Bonjour Sieur Bourgmestre intérimaire,

Je suis Cmyrille, Prévôt du Périgord-Angoumois. Nous nous sommes croisés rapidement en taverne hier.

Votre prédécesseur, le Sieur Sirius, m'a informé qu'il avait vu les traces de quelques malversations de la part du Bourgmestre légitime, Sieur Kidrarve. Celui-ci, selon Sirius, aurait utilisé les caisses de la mairie pour son propre compte, réalisant des transactions à des prix défiants toute concurrence avant votre arrivée. Ce qui n'est pas franchement faire-plaie.

J'aimerai pouvoir tirer cela au clair avant de tirer ma révérence, aussi, s'il vous est possible, pourriez-vous me faire parvenir un bref rapport concernant les transaction effectuées par Kidrarve et dont vous auriez les traces. Afin que, si besoin, je puisse transmettre cela au Procureur.

Cordialement,
Cmyrille, Prévôt des Maréchaux.


Surpris. Oui, le blond l'était, car voila que ses ennemis se regardaient entre eux, au travers du blond des yeux. La confiance règne entre ses opposants et cela ne pouvait que le conforter. Mais quant à trouver des indices, le peu de rapport retournant encore à la direction de la ville sous l'égide du contrôle de Périgueux, il ne trouvait que quelques petites malversations entre le précédent maire ... Et sa propre personne. Mais quitte à jouer l'affaire de la meilleur des manières, il n'était surement pas de trop que de rendre l'affaire plus grosse encore. Et qui sait, le blond n'ayant pas toutes les informations, le délit a t'il peut être eut lieu lors de la première tentative ? Soit, il écrivit.

Citation:
A Cmyrille,
Prévôt du Périgord et non plus de l'Angoumois.

Pour votre affaire de malhonnête fonctionnaire. Sachez qu'il a déjà su abdiquer devant notre arrivée, ce qui vaut bien le pardon pour toutes ses fautes, mais pour autant, savoir qu'un homme se permet de voler le peuple de ma terre, ceci me laisse aigre. Voici une preuve :

    2014-09-12 21:20:06 701 Vente de 1 poisson à kidrarve 7,00


Mais si vraiment vous désirer emmener cette homme devant la cour de justice, je peux parfaitement vous éviter cette ennuyeuse occupation et lui offrir le gibet sur la place du marché. Savoir qu'une ordure sortie du trou du cul du Périgord ait osé dérober les miens de ma terre, me suffit amplement à oublier toutes les vertus qui m'animent et délaisser la défense de la citée pour réaliser la chasse à l'homme. A vous de voir !

Fait en Angoulème,
Par sa Grandeur, Mortymer de Louvelle, Comte d'Angoulème et Baron de Confolens.


Voila qui devrait occuper !
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Cmyrille
Le lendemain, à bonne heure, il reçoit un rapport complet de la prévôté de la part d'un messager du château. Le message en question lui apprend d'ailleurs que c'est en train de se pouiller la tête au Conseil. C'est d’ailleurs la seule information vraiment importante qu'il lui apporte. Finalement les rivages de la Charente, c'est pas si mal. Bref, il renvoi le messager avec les consignes et informations du jour, un bref rapport d'investigation sur Angoulême, et la promesse de botter le train des douze conseillers si jamais ils refont le même coup que ce matin dans deux jours. Nan mais c'est vrai quoi... Normalement il devrait être un citoyen libre et tranquille aujourd'hui...

Après ce bref interlude dans sa matinée de joie et de bonne humeur dans le parc magnifiquement pas du tout entretenu de l'asile, un pigeon vient lâcher une mine juste devant lui. Enfin un message. A croire qu'on les dresse même à déposer le pli sans avoir besoin de se poser maintenant.


Citation:
A Cmyrille,
Prévôt du Périgord et non plus de l'Angoumois.

Pour votre affaire de malhonnête fonctionnaire. Sachez qu'il a déjà su abdiquer devant notre arrivée, ce qui vaut bien le pardon pour toutes ses fautes, mais pour autant, savoir qu'un homme se permet de voler le peuple de ma terre, ceci me laisse aigre. Voici une preuve :

2014-09-12 21:20:06 701 Vente de 1 poisson à kidrarve 7,00



Mais si vraiment vous désirer emmener cette homme devant la cour de justice, je peux parfaitement vous éviter cette ennuyeuse occupation et lui offrir le gibet sur la place du marché. Savoir qu'une ordure sortie du trou du cul du Périgord ait osé dérober les miens de ma terre, me suffit amplement à oublier toutes les vertus qui m'animent et délaisser la défense de la citée pour réaliser la chasse à l'homme. A vous de voir !

Fait en Angoulème,
Par sa Grandeur, Mortymer de Louvelle, Comte d'Angoulème et Baron de Confolens.


Tsss... On voit toujours la poutre dans l’œil de l'autre... Le problème c'est de se rendre compte que l'autre extrémité est dans le sien.

Citation:
A Mortymer de machintruc,
Avec pleins de titres derrière qu'on s'en cogne.

En justice, tout est affaire de point de vue Sieur.
Je ne prendrai certainement pas la décision de gibeter un homme pour un poisson. Surtout si, vu de l'autre côté des remparts de la Cité qui m'a vue devenir homme, on considère cela comme "planquer la came avant que les fadas d'en face ne fassent un barbecue avec".

Si vous, et votre collègue Messire Sirius, ne pouvez m'apporter plus d'éléments que celui-ci, je considèrerai donc que le bourgmestre légitime d'Angoulême, Messire Kidrarve, a fait son devoir en protégeant les stocks de la mairie de la venue d'affreux vilains méchants qui veulent tout prendre et même pas dire merci.
Quant à savoir s'il a spolié votre terre, là aussi, la propriété est une notion bien vague. Est-ce que ce que l'on réclame nous appartient? Est-ce que ce que l'on protège nous appartient? Est-ce que ce que l'on vous donne vous appartient? Vaste sujet... Je me garderai donc bien de vous attribuer titres et terres qui ne m'appartiennent pas.
Mais si vous tenez à faire une chasse à l'homme, pour ressouder les habitants d'Angoulême autour d'un but commun, l'on m'a parlé d'un père vert qui hanterai les rues du village en quête de chair fraîche à faire chauffer.

Cordialement,

Cmyrille,
Prévôt du Périgord et de son Angoumois.


Bon, c'est pas le tout mais il est temps d'aller voir s'ils ont remarqué la faille dans leur système de défense. Et accessoirement d'aller se ruiner le cervelet avec de la binouse.

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Sohane
    Petit matin du 19 septembre
    Angoulème


    ♪La nuit est chaude, elle est sauvage
    La nuit est belle pour ses otages.♫
    les avions


    C'est chantonnant que la demoiselle Baronnette d'Angoulème admire la retraite des sbires de Colhomban, avant bras en appui sur un des merlons surplombant le mâchicoulis. Le minois est illuminé par la joie d'avoir encore une fois menée son travail a bien. Une tape sur l'épaule, un sourire en réponse et voici ses petons qui dansent sur place tandis que son bras se tend afin d'agiter la mimine vers les visages blafards plus bas sur la lice.


    C'est un peu ça, la vie d'aventurier, et on y va y'a des gobelins à saigner !
    j'achèterai un carquois, j'y mettrai des flèches magiques, du genre qui t'arrache un bras !
    C'est un peu ça, la vie d'aventurier, et on y va y'a des squelettes à poutrer !
    j'achèterai un cheval, je sais pas vraiment monter, tant pis ça m'est égal !
    C'est un peu ça, la vie d'aventurier, et on y va y'a des porcs à décimer !
    j'achèterai une vorpale, pour arracher au prévot, ses parties génitales !
    C'est un peu ça, la vie d'aventurier, et on y va y'a un prévot pour tester !*

    Elle se souviendra de la main de dieu cette nuit là, qu'elle épargna après avoir compris de quoi il s'agissait : un signe de Déos.. ça ne pouvait être que ça. L'impie petite Sohane venait de recevoir la bénédiction du très haut. La Main de dieu s'était tendue vers elle, elle ne la prit point, elle la repoussa et la victoire leur fut offerte encore une fois



    19/09/1462 04:06 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Mano_de_dios parmi les assaillants.



    *La Vie D'Aventurier Donjon De Naheulbeuk
Robin_des_noix
Ca y'est. Les pégus de l'Angoumois se sont enfin trouvé un leader. Une meneur d'homme. Un qui les mène au combat et entretient le conflit. Un qui n'a peur ni des bourgeois ni des brigands. Un qui serait là pour les aider eux. Un qui soutenait les pauvres et les opprimés.
Avec son arc et ses flèches, sa tenue marron et verte qui passait inaperçue dans la forêt, mais pas du tout dans une ruelle, et ses bottes luisantes, il en imposait.

Il leur avait dit de s'armer pour le combat, bien plus lourdement que les jours précédents. Ils firent donc tout leur possible pour ne pas laisser entendre qu'aujourd'hui, même avec tous les efforts du monde, ils ne trouveraient rien de plus que la veille. A savoir des pelles, des marteaux, quelques fourches, plusieurs pioches piquées à la mine, et le gros Jojo avec son enclume.

Il se présentèrent donc devant la mairie, le soir venu, avec leurs armes de fortune, menés par leur leader magnifique. Ils firent face aux "défenseurs" de l'institution. Le chef de eux fit un signe et tous s'arrêtèrent à bonne distance, pour éviter les jets de pierre dans la mouille. Puis il prit la parole, s'adressant directement au Maire, qui ne pouvait probablement pas l'entendre, planqué derrière ses trois rangées de défenseurs, sa porte et ses murs, et probablement la porte du placard dans lequel il s'était enfermé.



-Ah! Ah!
...



Il se retourne vers ses gens. Fronce les sourcils. Les interroge du regard. Ceux-ci répondent par des signes de têtes, des haussement d'épaules ou quelques mouvements de main signifiant leur incompréhension. Il retourne donc à sa conversation, après un ou deux raclement de gorge pour s'éclaircir la voix.


-Et bien Bourgeois?!
J'ai dit: Ah! Ah!

...



Nouvelle scène de questionnement avec les pauvres derrière lui.


-Alors Bourgeois?! Aurais-tu peur de faire face au peuple qui récrimine?!
Que dis-tu Bourgeois?
Doit-on venir reprendre par la force ce que tu nous a lâchement soutiré?


Quelques cris montent dans la pénombre de la place de la mairie.

-Ouai! Même que c'est un vampirisement!
-Révolte!!
-Révoooolte!!!

Geste vif de la main du leader, et le brouhaha se tait.

-Alors Bourgeois?!
Ne viendras-tu pas justifier tes actes face à ceux que tu as spolié?!
Cmyrille
[Angoulême, 19 Septembre 1462, Vêpres.]

La situation devenait tendue pour lui.
Finie l'infiltration. Finies les amabilités. Finie la rigolade. Finies les promesses de mariage.
Les Seigneuries d'Angoulême et Confolens allaient tomber cette nuit.

Les courriers du midi l'avaient mis en vrac. La bière aussi. Mais le soir venu, il avait trouvé la force de s'extraire de son marasme intérieur pour tourner toute sa rancœur, son incompréhension, sa tristesse et sa colère vers les envahisseurs. Peut-être n'en étaient-ils pas responsable, mais peut importe. Ils avaient le grand avantage d'être là au bon endroit et au bon moment.

[hrp: Petite musique d'ambiance]

Il descend de la colline où est planté l'asile vers le mur extérieur de la Cité. Le visage peinturluré comme les guerriers calédoniens qu'on peut apercevoir par temps brumeux sur le lac de Sarlat. Il avait les traits tellement défaits par le chagrin et la colère qu'il ne fut pas dur de le rendre encore plus terrifiant. Pas de casque. Pas de bouclier. Seulement son épée. Ce soir il ne se protègerai pas. S'il devait la rejoindre, ce serait dans le sang et la fureur.

Il fend les rangs des périgourdins massés au pied de la muraille, l'épée au clair, pendant au bout de son bras. L'un d'eux a réussi à positionner une échelle contre la paroi de pierre. Il le repousse. On voit poindre dans ses yeux la froide détermination de celui qui s'en va rencontrer sa mort en emportant le plus grand nombre avec lui lorsque qu'il escalade les premiers échelons. Il évite une lourde pierre lâchée depuis le créneau au dessus de lui. Elle s'écrase mollement dans la terre retournée par les bottes des assaillants. Il arrive au bout de l'échelle. Le reflet de la lune joue sur le métal froid d'une lame qui s'avance au dessus de sa tête. Il évite le coup. Riposte. L'épée ennemie rebondit sur la pierre du créneau dans un bruit clair puis se retire. Il prend pied sur le créneau. Sur le chemin de ronde, les claniques se massent, mais il n'en cherche qu'une. Elle sera la première d'une liste qu'il espère longue avant la fin. Il ne la voit pas.


Alors gamine!!
Où tu te caches?!!
Viens donc te battre pour ta liberté et ta vie!


Ce soir, le Prévôt allait dîner en enfer.
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Sohane
    Petit matin en septembre
    Vers les 4 h du mat'
    A 5 minutes près..




    Alors gamine!!
    Où tu te caches?!!
    Viens donc te battre pour ta liberté et ta vie!


    Musique Maestro

    Bah elle se bat, repousse l'envahisseur, la botte repoussant une échelle parce qu'elle n'aurait jamais du être là ! Un petit signe à la tête d'ahuri qui s'éloigne en arrière, les deux mains accrochées au bois comme si ça allait le sauver. Il crie son nom.. comme si elle allait s'en souvenir pff. La voix du prévot l'interpèlle.. Elle la reconnaitrait entre mille celle là tellement elle lui hérisse la tignasse. Où est il celui là ? Sohane penche la tête, balance une torche enflammée.. ah oups c'était pas lui, elle se redresse et se tourne vers l'ouest.. parce que c'est toujours vers l'ouest que naissent les grandes aventures. jamais un héros n'ira vers l'est, le soleil dans le dos.. ou alors c'est qu'il serait bien matinal.. mais So n'est pas matinale.. Sauf depuis le 7 septembre. 'fin bref.. ouest donc. Il y a foule sur la coursive et sa petite taille n'est guère appropriée. Mais elle a d'autres bottes dans sa besace. So a un regard incrédule. ça y est, elle l'aperçoit.

    - Foutrecul ! Il est passé !


    Un petit saut sur le créneau, purée faut pas avoir le vertige quand vous êtes.. c'est que c'est haut quand vous êtes debout ! En bas ça fait du caca, en haut ça balance de l'huile dans des seaux.
    Et là.. leurs regards se croisent. Le monde autour d'eux n'existe plus, il disparait dans un brouillard silencieux. Il n'y a plus qu'eux. Mon dieu que c'est beau..


    Il s'est fait tout seyant le prévot.. L'ado en est tout émotionnée. Un petit rictus au coin des lèvres, elle avance avec prudence sur la largeur des pierres, ne le quittant pas des yeux. Une lame s'élance vers Cmyr.

    - Non !! Il est à moi..

    Les mains tenant fermement la garde de son épée, Sohane hoche brievement la tête pour remercier celui qui lui laisse l'honneur du combat.

    - tu arrives presqu'à la fin.. C'est quoi que tu as du mal à digérer Cmyr .. le paté de Gadz ?.. Les biscuits périmés de Cyrielle..?

    Un autre pas en avant..

    - Où mon courrier..?



20/09/1462 04:06 : Une tentative de révolte a eu lieu devant la mairie, et vous avez contribué à la mater. Dans la mêlée, vous avez reconnu Melpot79 parmi les assaillants.
Colhomban
Regard à droite. Regard à gauche. Dans ses mains son épée danse, affûtée.

Depuis combien de temps n'avait-elle pas été au clair ? Depuis combien d'années ne s'était-il pas battu ? Il leurs avait juré. Et quand on jure sur un tombe, on jure devant Dieu. Cubitérus et Azmaria toutes deux tombées aux combats quand il était lieutenant des Centaures d'Angoulême. Elles devaient encore dormir dans le cimetière de la cité et il se promit d'aller les saluer dès que possible.

Angoulême. Il y avait un tas de souvenirs. Depuis son arrivée en catastrophe auprès de son grand cousin, à sa rencontre avec Shappeless, Cmyrille, Orkaange et Sorianne. Sur le chemin de l'asile, où ils dormaient tous, il avait retrouvé l'étang dans lequel il s'était baigné nu avant que ses vêtements ne disparaissent. Première entrée dans le cercle des habitants de la belle ville.

D'une main fatiguée il se masse les yeux. Il faut encore tenir ce soir. Comme les soirs précédents, et comme demain, et après demain. Les renforts arrivent. La coordination est en branle.

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Lubna
[Quelques jours plus tôt départ Périgueux vers Angou]

La blonde avait reçu un message court de Cmy
-Départ ce soir
Fissa elle avait rejoint le groupe
"Tilt" la malle était bien légère ... un coup d'oeil sur la lune.. Elle avait encore le temps de retourner dans ses bureaux récupérer ses biens les plus précieux ...
Avec l'aide de Benjamin qui ramenait les caisses dans la brouette elle cherchait désespérément ses deux complices mais... Plus personne. Partis...


A "poire Bergerare" quand tu nous tiens...
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Cmyrille
[Malgré ma rage...]


Une provocation de plus. La boutonneuse n'en est certes pas à sa première tentative. Mais elle est encore trop jeune pour savoir qu'on n'attaque pas un animal blessé à moins d'être sûr de pouvoir le maîtriser.
Mais de tout cela il n'en a cure. Il en est rendu à un point tel qu'il va se battre contre une gamine, sur un mur haut de plusieurs mètres, comme un funambule. Et le pire dans tout ça, c'est qu'il a bien l'intention de l'occire pour de bon.
Il s'était bien dit au début de l'affaire que ça finirai mal, mais il n'aurait pas imaginé de telles proportions. Surtout à titre personnel.

Il le sait bien pourtant, qu'il existe de meilleurs endroits pour jouer, même s'il dit n'y avoir jamais été. Mais toutes les choses qu'il a vu se sont lentement dégradées.
Alors qu'elle, elle fait sa petite révolution.*



-Enlève cet air de ton visage, car tu n'épuisera pas mon cœur!*


Il entend en fond sonore le brouhaha de ses compatriotes qui tentent de prendre d'assaut le mur. Ainsi que les cris directifs des défenseurs pour les repousser. Mais il n'est pas dur d'en faire abstraction quand il plante ses yeux dans ceux de la peste honnie. Il assure sa position sur la parcelle de pierre qui leur servira de terrain pour leur jeu de mort. Pronostic vital engagé, il lui faut de l'oxygène. Et une vérification complète du système nerveux central.
Il prend un grande respiration, se fend, et lance sa lame en direction de la tripaille de la gamine pour un premier estoc.



En espérant que, dans votre lecture, le premier coup d'estoc ai coïncidé avec le départ du refrain .
*Inspiré de Don't look back in anger de Oasis.

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Sohane
    Ze duel

    Mur Ouest

    Les yeux se plissent tandis que les orteils essayent de s'agripper où ils peuvent, pas facile entourés de solide cuir italien.. les doigts gantés entourent l'un après l'autre la garde de l'épée, Sohane expire lentement... autour d'eux le bruit du fer qui s'entrechoque.. des cris qui s'éloignent, une voix fend l'air... mais la jeune femme reste concentrée . Ses azurs assombris ne perdent rien de l'expression du visage de son adversaire... Le moindre tréssaillement...le moindre rictus est scruté. Cmyrille semble déterminé à être le dernier homme qu'elle verra sur cette terre, la haine transpire de tous ses pores. Elle ne pense à rien d'autre qu'à son adversaire.. même pas à son lion.. faut pas.. restée concentrée.. voilà c'est bien So..

    La première attaque est portée par l'homme. La châtaigne pare l'agression d'une habile contre parade, cognant le poignet de Cmyr déstabilisant leur équilibre à tous deux. La " gamine " bat un peu des bras et d'un coup de rein se remet en place sur le créneau. Rapide regard porté vers le bas des murailles, si jamais elle tombe, il faudra qu'elle prenne de l'élan pour éviter le pont et atterrisse dans les douves. Impressionnant silence qui s'installe, à croire que tous ont arrêté le combat pour assister au duel. Pas sur qu'elle gagne cette fois là. Mourir à quinze ans ce serait vraiment un badtrip, mais la môme à la chevelure emmélée n'a peur de rien. Si son dernier jour est aujourd'hui, si son dernier râle est poussé à Angoulème, c'est que c'est écrit.... qu'il en soit ainsi..


    - Fais ta prière.. Ombre..


    Dit-elle dans un souffle avant de s'élancer sur son ennemi avec toute la vigueur de sa jeunesse. Epée sur sur le côté qui revient dans un sifflement sur le poitrail de Cmyr.
Cmyrille
[Zi haine ove ze peste?]


L'attaque pars, droite et directe. Pas de round d'observation, leur position est bien assez précaire comme ça pour ne pas s’embarrasser de complexes. Il y met toute la brutalité dont il dispose. Mais elle part habilement le coup, d'une pichenette dans le poignet. Non mais franchement on va où si la force brute ne suffit même plus à découper en deux une gamine?
Bon au moins elle vacille un peu. Dommage qu'il soit en extension totale. S'il avait eu un peu de marge il aurait pu la pousser et la faire basculer en contrebas.

Le temps de reprendre équilibre pour tous deux. Il se replace. La jauge. Sautille un peu pour mettre les muscles en alerte. Il sait que la meilleure défense c'est l'attaque, mais il a envie de voir ce que donne la petite.

Un bond en avant et un coup de taille. Cmyrille met sa lame en contre le long de ses côtes, enroule le mouvement de la gamine et lui assène un violent coup de coude au passage. Les classiques, ça marche toujours. Le voilà derrière elle. Sa lame suit le mouvement circulaire et montre directement vers le visage de la gamine.

"C'est le moment de perdre la face..." pense-t'il, alors que le coup, porté avec peu de force, mais vicieux et rapide approche son but.

_________________
Sohane
    Un de nous deux



    Les premiers rayons dardent la colline d'une douce empreinte, tandis que le combat a lieu. Le dernier des derniers. Les révoltés se sont repliés, les défenseurs pour ce soir ne quittent pas des yeux la benjamine des Blacks. Chacun est resté figer à sa place, armes encore en main. Et si elle venait à échouer.. ? Ils attendent dévoués, prêts à intervenir si jamais ça tourne mal.
    Les deux adversaires se jaugent, chacun estime les capacités de l'autre , Sohane manque de chuter dans le vide après l'attaque de Cmyr. Le coup est violent, lui coupant le souffle mais Sohane a de la ressource et elle sait qu'elle doit se battre où elle y passe.

    Il ne peut en rester qu'un.

    La môme redresse le menton lentement, puis écarte vivement l'arme de l'avant bras puis pliant un genou elle balance au même moment le pied opposé en arrière , espérant trouver son tibia. Aussitôt et dans un dernier sursaut , poussant un cri de délivrance son coude vient écraser ce qu'elle devine être le visage de l'ex prévot. Elle roule sur elle-même, dos contre le créneau, bras tendus, mains crispées, épée pointée vers le poitrail de Cmyr, souffle sur une mèche qui lui barre les yeux et essoufflée..


    - Avec le cœur, la foi, et le fer. À la fin, il ne peut en rester qu'un.





*Highlander
Mortymer
Comment se défendre lorsque vous ne maitrisez plus rien ? Tel était le dilemme du blond devant la citée d'Angoulème devenant de jour en jour, plus grande à ses yeux, bien trop immense pour s'en assurer un contrôle total. L'heure était donc venu de restreindre la défense, de se cloisonner au centre de la citée, quitte à délaisser quelques bâtisse à l'ennemi, l'heure de la reconquête viendrait alors plus tard. Nul doute que la vaillance des siens saurait faire défaut aux adversaires, mais le nombre grandissant des troupes du Périgord et la perte journalière des siens, ne pouvait que présager une défaite imminente.

Et le soir vint, l'heure des rues assombris, des portes qui s'entre ouvre, alors que l'ennemi avait surement déjà bien pénétré en ville, le moment était venu de délaisser certaines parties de la citée. Mais alors qu'il profitait seul de sa promenade, solution selon sa définition d'une sécurité plus crédible ... Peu de garde, peu d'importance ? Après tout, aucun membre de l'ost du Périgord ne connaissait sa tête, alors il leur aurait été bien difficile de pouvoir le capturer, n'étant qu'un pauvre éventuel voyageur, ou paysan du coin. Mais alors que l'idée de retrouver au plus vite la mairie lui tenait à cœur, afin de satisfaire un dernier bastion avant une capitulation qui viendrait seul, le voila que des gens se pointaient avant lui. Étrangement, il ne s'agissait pas de ses alliés, encore moins de bannière armée, surement les infiltrés de l'ignoble comte du Périgord. Fuir ? Oui, mais dehors ? Des armées devaient désormais encercler la ville, ne restait qu'à se terrer dans les rues et attendre que le temps ouvre les portes.

Les autres ? Il n'en avait que faire, il ne s'agissait ici que de vulgaire mercenaires qui l'accompagnait, s'il ne devait sauver qu'une personne dans tout ce marasme, c'était bien sa propre personne. Prétentieux, égoïste, fanfaron, peureux, tout pouvait lui coller, mais il s'en contrefoutait, l'important était maintenant de pouvoir regagner au plus vite la campagne ... Confolens serait sympa à visiter à nouveau.

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