François.de.macquart
[Lyon, Hostel de Macquart, à la fin de l'été]
Le Duc d'Albon ainsi que l'impétrant chevalier se trouvaient toujours à l'entrée de la cour de l'Hostel, qui était toujours sous la bonne garde des hommes d'armes de la famille. Le Preux Charles avait véritablement fait un recrutement de qualité. La majeur partie étaient d'anciens Sergents d'Armes de l'Ordre des Templiers, qui avaient suivi leur Commandeur lorsque ce dernier était parti pour l'Artois. D'autres avaient uniquement combattus sous ses ordres lors de ses campagnes aux quatre coins du royaume et du Saint Empire. L'ancienne commanderie templière sise sur le duché d'Hostun était elle devenue un véritable bastion destiné à la guerre. Les templiers, il semblait bien à François que l'actuel bourgmestre de la capitale en était un ancien. L'héritier de la maison Macquart se concentra sur sa discussion avec ce dernier.
Elle va bien et les enfants poussent vite.
Comptes tu t'installer en ville où n'es tu que de passage?
" A vrai dire, je ne saurais vous donner réponse dès à présent, répondit-il sur le ton de la conversation. Tout comme père, je me rends bien souvent où ma présence est requise. Or à l'heure actuelle, je ne sais guère où le Très Haut me mène. J'en saurais certainement d'avantage lorsque j'aurais eu le loisir de me renseigner sur le sort de nos deux anciens gouverneurs. Finalement, les seules prières qui leur sont dédiées nous auront fait parvenir quelques nouvelles. Il ne reste plus qu'à espérer qu'icelles ne soient point trop mauvaises. "
François de Macquart fixa alors l'horizon, le visage soucieux accentuant ses traits fatigués. Il resta un court moment figé dans ses pensés, qu'il n'était nullement difficile d'entrapercevoir pour toute personne dotée d'un bon esprit. Son attention revenant finalement au Duc, il s'adressa de nouveau à lui.
" Je ne saurais vous retenir plus longtemps Votre Grâce, je devine que votre temps est précieux de par vos fonctions, et je vous suis reconnaissant de m'en avoir consacré autant. Soyez certain que je saurai m'en souvenir. Nous nous recroiserons de nouveau, à n'en pas douter. "
Un bref salut et le hardi s'en retourna. Jehan, le surintendant de la maison Macquart lui remit les missives du Baron de Rochechinard, ainsi que les correspondances qui étaient destinées à Charles, et l'informa de la cérémonie d'allégeance se tenant en la capitale. François s'y rendit donc quelques heures plus tard, encore las de son périple mais revêtu de ses plus beaux atours, afin de faire bonne impression auprès de l'élite du duché. Son visage était toujours autant marqué, les nouvelles d'Italie qui l'avait eu n'étaient peut-être pas aussi bonnes que ce qu'il avait espéré.
***
HRP : Ce qui est souligné est un lien vers le RP en salle d'allégeance qui a déjà été fait. Et oui, ça tricote ça tricote. C'est certainement pour mieux vous tenir en haleine. Allez, bon jeu et merci à tous les participants et lecteurs attentifs.
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La fin de Carnil ici
Le Duc d'Albon ainsi que l'impétrant chevalier se trouvaient toujours à l'entrée de la cour de l'Hostel, qui était toujours sous la bonne garde des hommes d'armes de la famille. Le Preux Charles avait véritablement fait un recrutement de qualité. La majeur partie étaient d'anciens Sergents d'Armes de l'Ordre des Templiers, qui avaient suivi leur Commandeur lorsque ce dernier était parti pour l'Artois. D'autres avaient uniquement combattus sous ses ordres lors de ses campagnes aux quatre coins du royaume et du Saint Empire. L'ancienne commanderie templière sise sur le duché d'Hostun était elle devenue un véritable bastion destiné à la guerre. Les templiers, il semblait bien à François que l'actuel bourgmestre de la capitale en était un ancien. L'héritier de la maison Macquart se concentra sur sa discussion avec ce dernier.
Elle va bien et les enfants poussent vite.
Comptes tu t'installer en ville où n'es tu que de passage?
" A vrai dire, je ne saurais vous donner réponse dès à présent, répondit-il sur le ton de la conversation. Tout comme père, je me rends bien souvent où ma présence est requise. Or à l'heure actuelle, je ne sais guère où le Très Haut me mène. J'en saurais certainement d'avantage lorsque j'aurais eu le loisir de me renseigner sur le sort de nos deux anciens gouverneurs. Finalement, les seules prières qui leur sont dédiées nous auront fait parvenir quelques nouvelles. Il ne reste plus qu'à espérer qu'icelles ne soient point trop mauvaises. "
François de Macquart fixa alors l'horizon, le visage soucieux accentuant ses traits fatigués. Il resta un court moment figé dans ses pensés, qu'il n'était nullement difficile d'entrapercevoir pour toute personne dotée d'un bon esprit. Son attention revenant finalement au Duc, il s'adressa de nouveau à lui.
" Je ne saurais vous retenir plus longtemps Votre Grâce, je devine que votre temps est précieux de par vos fonctions, et je vous suis reconnaissant de m'en avoir consacré autant. Soyez certain que je saurai m'en souvenir. Nous nous recroiserons de nouveau, à n'en pas douter. "
Un bref salut et le hardi s'en retourna. Jehan, le surintendant de la maison Macquart lui remit les missives du Baron de Rochechinard, ainsi que les correspondances qui étaient destinées à Charles, et l'informa de la cérémonie d'allégeance se tenant en la capitale. François s'y rendit donc quelques heures plus tard, encore las de son périple mais revêtu de ses plus beaux atours, afin de faire bonne impression auprès de l'élite du duché. Son visage était toujours autant marqué, les nouvelles d'Italie qui l'avait eu n'étaient peut-être pas aussi bonnes que ce qu'il avait espéré.
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HRP : Ce qui est souligné est un lien vers le RP en salle d'allégeance qui a déjà été fait. Et oui, ça tricote ça tricote. C'est certainement pour mieux vous tenir en haleine. Allez, bon jeu et merci à tous les participants et lecteurs attentifs.
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La fin de Carnil ici