Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] La Grande Forêt de Rouen

Florieanne
Totalement surprise, florie n'avait même pas réagit aux éclats de rire venus de.. nul part! Enfin presque, elle vit apparaitre Seve, sortant de derrière son arbre. Oui elle décida que ce serait son arbre, après tout il avait du l'accueillir, entendre je ne sais quelle complainte, alors Son arbre, pourquoi pas ?

Et voilà que le Sartaze tentait de de se justifier du mieux qu'il pouvait.


Vous appréciez la nature... hum soit. enfin d'ici je l'apprécie tout autant vous savez ?

Elle ne put s'empêcher de pouffer de rire, imaginant quelques situations coccaces pour apprécier les choses dans ces conditions. Une bonne choppe, se rouler dedans.. s'applatir dessus et l'apprécier ? ah non! il a dit nature... euh... reste à trouver autre chose donc


Et Sartaze dans tout sa splendeur de pitre incontournable qui en rajoute

Sartaze a écrit:
Ah oui ! Et il y a Seve aussi !


Elle se tourna donc vers Seve et lui sourit

Bonjour à vous Seve! vous aussi vous êtes venue apprécier la nature ?

Et un ton plus bas, ajouta

Et c'est quoi cette histoire de martre ? il a bu Sartaze ? une martre qui le coiffe en plus ?

Elle les regardait tour à tour, moitié intriguée par ce remue-ménage, moitié entrain de se remettre de sa nuit. Les paupières encore lourdes,e elle réfreina un baillement en se frottant les yeux
Placestbeau
Sortant de ma cachette, j'essayai tant bien que mal de me contraindre à ne plus rire...pas facile dans ces conditions!!
Et Florianne d'enchaîner...
Citation:

Bonjour à vous Seve! vous aussi vous êtes venue apprécier la nature ?


AAaaahhh....ça!pour sûr oui..enfin, j'aime surtout y venir avec le ratounet parce qu'il lui arrive toujours des trucs impossible. Enfin..pas qu'à lui...!!!

Je souris..du mieux que je pus...et chuchotant discrètement à Florianne pour ne pas être entendue...

Figurez vous que Sartaze s'est entiché de cette béstiole pleine de puces..en plus elle a un caractère de cochon..une horreur...mais bon, ils sont coupains alors..

Je haussais les épaules. Me tournant vers Sartaze, je repris la situation en main...

Bon..c'est pas tout ça mais on doit trouver Ysatis là...Ah, oui, Florianne, autant vous prévenir de suite..on part à la recherche de notre enfant! Un loup blanc..de cette taille là...et mettant ma main à mi-cuisse..à peu près...

Je lui souris innocemment, l'encourageant à nous suivre et tentant de la rassurer..si c'était possible!!!
--Joyeux.animateur
Sartaze continuait a faire son clown avec Hlin pendant que les deux dames parlaient.


Il avait mit une de ses mains au-dessus de ses yeux pour leur faire de l'ombre, et il pivotait sur lui-même pour repérer un tâche de poil noir/marron dans les buissons et fourré aux teints verts


Allez, Hlin ! Reviens ici ! S'il te plait !!!... Promis je ne recommencerai plus.... Ou alors je te préviendrais... Allez, reviens quoi !!

Sur le mot "Ysatis", Sartaze s'intéressa à la conversation sur son côté. Et il regarda Seve mesurant la taille du loup.
Il sourit et s'approcha d'eux.


Dit-donc Seve, ça fait longtemps que tu l'a pas vue ce grand loup, hein !
Non pas qu'il ai grandit entre temps, mais là c'est toi qui le rapetisse ! Tu peux le remonter d'un ou deux bons centimètres


Lui prenant la main et la faisant remonter comme il dit, Sartaze stoppa son mouvement, et d'un coup il serra la main de Seve... assez fort...

Son visage n'avait plus d'expression, son regard était perdu dans le vide...

Au bout de deux secondes il réussit à sortir un :


Gnnniaaaahhhh... Aïeeeuhh !

Deux paires de griffes bien plantées dans son dos faisaient l'escalade de toute sa hauteur...
La martre avait filé droit sur lui lorsqu'il lui avait présenté son dos alors qu'elle était bien caché sous un gros buisson bien feuillu.
Elle a bondit, joueuse, et s'était plaqué contre lui... hé, fallait pas la chercher aussi !

Et deux seconde de plus, et la boule de poil était arrivé en haut de son promontoire préféré, c'est-à-dire l'épaule gauche de Sartaze, et elle regardait la scène qui se déroulait de l'autre côté de la haute montagne bougeante et parlante


Humpff... Voilà Hlin déjà... Notre jeune second enfant.

Et il sourit gentiment à Florieanne

Et comment allez-vous ?
Placestbeau
je regardai le petit manège de la martre en souriant. Sartaze aurait des griffures plein le dos.tant pour lui! s'enticher d'une carne pareil!!!
Mais je trépignai intérieurement. Bon sang Sartaze, le journée avance...il nous faut trouver Ysatis. Mon corps et mon âme s'impatientent. Il faut que je le vois..verser mon âme dans la sienne..
J'étais partie dans les méandres de mon âme, dans les abysses de mon inconscient, je glissais...

Je suis la louve. Tout aussi douce que cruelle, résolue mais indomptable, tendre et carnassière. Protectrice et solitaire...et je t'appelle...


Vous êtes tout proche...je t'attends..

Un sursaut..un son comme un éclair qui me déchire...merdouille...et je repris le fil de la conversation, tirée de mon insondable par la voix de Sartaze...

Citation:

Et comment allez-vous ?


Je plongeais mes vertes mirettes dans ses yeux, inquiète et déterminée..vite Sartaze..vite...
Sartaze
Alors donc... Je... quitte ces terres ?...


Sans regrets ? Sans un pincement au cœur ?... Sans me rappeler tous les bons moments que j'ai passé ici ?

Ah bin si quand même !!


J'ai retrouvé la Vie que j'avais perdue. Celle que je me suis ôté... Celle que j'ai vu mourir.


Au revoir bel endroit... Un long discours je pourrai faire cela, oui... Mais non, tu restera en ma tête, le passé est le passé... L'avenir maintenant je le vis autrement... Plus seul, plus en solitaire... fini la solitude !
Fini mes sombres pensées le soir s'approchant !


Un sourire a brisé tout cela
Une larme a remplacé tout cela
Un rire m'a remplit de joie

Une présence près de moi
Et je m'en vais au-delà


A un de ces jours Rouen !!


Que cria Sartaze du haut d'une falaise, surplombant une vue ouverte sur un large espace, où se trouve justement la ville.

Mais c'est surtout sur cette falaise que la vie de Sartaze a connu un tournant périlleux...
C'était pas une nuit d'hiver... Celle du 6 au 7 Janvier 1462... 8 êtres vivants sont tombé du haut de cette falaise, un autre à fuit en galopant à quatre pattes... Et un dixième, tombant lui aussi de la falaise s'est accroché tant bien que mal à quelque chose, et a réussit à se hisser jusqu'en haut...


Ce dixième c'est Sartaze...


Le neuvième fut Ysatis... Qui reçut des adieux fraternels de la part de Sartaze avant qu'il vienne ici.

Avant cela, il fit ses adieux à Hlin, la petite martre, avec qui il a parcourut à plusieurs reprises la Normandie d'est en ouest, du nord au sud et inversement !
Se quittant en frère et sœur, jamais il ne sera possible que l'un et l'autre ne s'oublie...


Et donc, après tout ceci Sartaze remonta en haut de... "sa" falaise... Et contempla... re-contempla la vue... La magnifique vue...


Il resta là alors que la nuit tombait rapidement.


Il leva le regard vers les étoiles qui se voyait plus ou moins entre deux nuages... Puis il leva un poing en l'air, et pria :


Nerthus...
Cela fait si longtemps que je ne t'ai remercié
Que j'ai nommé ton nom
Que j'ai pensé à ton existence tout autour de moi.


Merci Mère... merci


Pour tous ces moments, tous ces instants
Tu gâtes ma vie de tant d'expériences, de tant de choses intenses !
J'en retire toujours une leçon pour le futur, oui.


Et maintenant c'est l'Amour... l'Amour d'une femme...
D'une Femme à ton image... Oh que oui !


Une femme donc que je vais chérir, adorer, aimer partout, tout le temps ! En chaque seconde !
Une femme que je vais voir en toutes belles choses...


Nerthus... Floralise... ... Floralise...


Ce bras sera l'arme que je brandirai pour te protéger !
Mon corps sera une enceinte sûre
Mais surtout... Ce poing gardera l'Amour que j'ai pour toi



Joignant le geste à la parole, Sartaze fit redescendre son bras et son poing qu'il plaqua contre son cœur, le sentant battre à tout rompre


Floralise...


Je suis encore un apprenti...
Un apprenti débile, idiot, très très crétin...
Ohhh, merci mille fois de m'avoir donner une seconde chance...



Et Sartaze se jeta de la falaise... Ah non, c'est pas ça que je dois écrire ?... Rah zut... C'est tentant...


Et Sartaze versa une petite larme... C'est bon vieux, lâche toi, elle n'est pas là !!
Mais non, il ne fit pas plus...


Il tourna les talons et s'en alla vite rejoindre le groupe de voyageur qui attendait à la porte nord-ouest de la ville.


Un bouquet de mille et une fleurs de mille et une couleur dans les mains... Enfin... qu'il réussit à choper quand la journée ne tirait pas encore trop vers la fin...


J'ai retrouvé la Vie que j'ai perdu... en Floralise, oui... Merci !
_________________
Sauvane
--Ysatis a écrit:
Si Ysatis pouvait physiquement faire les cents pas dans la tête d'Hati, c'est bien ce qu'il ferait à ce moment là...

Hati se mouvait dans la forêt en faisant croire qu'il était tout beau, tout gentil, innocent... Mais ce n'est pas ces si simples choses qui retenaient Ysatis prisonnier. De vives émotions, de mauvaises intentions l'encerclaient... Ysatis était acculé... Il ne pouvait que voir la scène... sans même avoir la force de bouger hors du corps d'Hati.

Hati lui, courait dans tout les sens, jouant son personnage merveilleusement bien. Il courait, galopait, trottinait, autour des deux humains... Il aboyait sur les oiseaux, marchait volontairement sur les terriers de lapins... Mais tout cela pour cacher... son envie, sa force destructrice...

Mais un moment de relâchement du lascar et Ysatis bondit ! Hati regardait profondément l'humaine, et ses défenses mentales tombèrent d'un coup.
Ysatis prit le contrôle et il eut le temps de parler un peu avec... l'humaine, totalement ouverte à lui...

D'abord il prit dans la face toutes les émotions de l'humaine, les analysa, les comprit et il lui parla :

Je comprend tes doutes. Ils sont fondés, vous êtes tombés dans un piège... La forêt entière se referme sur vous... Sartaze se croit encore chez lui ici, il a quasiment atteint son paradis... Mais les choses sont différentes. Il faut lui faire comprendre la vérité, des yeux dans l'ombre vous guettent ! Des crocs sont prêts à faire leur office.

Petit silence

Mais surtout il ne faut pas rebrousser chemin ! Surtout pas ! Ce qu'il faut faire maintenant c'est trouver une caverne. Elle est pas loin d'ici, Sartaze devrait la reconnaitre. Vois-tu ce promontoire rocheux perdu dans la verdure à l'est ? La caverne est en-dessous. Entrez dedans, et vous trouverez votre salut. Non sans blessures je le crains...

Un autre silence

Je suis désolé... Désolé de ne pas av...

Hati reprit le contrôle et grogna sur l'humaine, en s'approchant d'elle dangereusement.
Isora



    Ne me regarde pas comme ça ! Il en faut un tout petit je te dis !

    Un regard vers lui son compagnon de tous les jours enfin retrouvé depuis tout ce temps. Il avait fini par arrêter de lui faire la tête. On ne l'y reprendrait plus. La prochaine fois elle ne partirait plus sans lui ou du moins lui proposerait-elle de venir s'il le voulait. Qu'elle idée d'être partie sans lui à Montpellier afin d'accompagner son Altesse, enfin il y avait un certain barbu aussi. Oh et s'il savait qu'elle était allée à Mende se balader le long des rives de l'Etang de la Muse, il ne valait mieux pas y penser d'ailleurs. Dicton de Belette : faute à moitié avouée était entièrement pardonnée ne dit-on pas ? Les oreilles en arrière, les yeux comme des billes Epargne observait Isora. Elle voulait un tout petit sapin pour mettre dans sa chambre à l'Auberge "Pômmée" dans laquelle elle résidait avec son meilleur ami Matthys. Et ce que Belette veut, le petit écureuil se devait de le vouloir aussi.

    Après tout c'est pour y mettre ton cadeau dessous !
    Mais tu dis rien à ton maître surtout. Il va être jaloux sinon !


    Le rouquin penche sa jolie petite tête et Isora le trouve craquant. Cependant la chose désirée semblait bien difficile à trouver. Elle avait beau arpenter les sentiers de la forêt elle ne voyait pas l'ombre d'un sapin.

    Non arrête de vouloir m'attendrir ! Pas de sapin pas de cadeau voilà !

    Elle poursuit sa recherche, son voltigeur gambadant non loin d'elle. On voyait bien qu'il était heureux son petit sautillon. Un grand sourire aux lèvres de le voir voler d'arbre en arbre. Les choses étaient de nouveau ce qu'elles devaient être. Elle et lui .... ! En réfléchissant, elle se conterait de couper une grosse branche à un grand sapin ..... ça pourrait faire l'affaire après tout. Même pas l'ombre d'un bûcheron, la forêt était déserte et toute blanche.

_________________
Sedka
Des mois que j'étais partie. J'étais bien revenue mais je n'avais pas pu rester. C'est avec une certaine appréhension que j'errais dans les rues, guettant le moindre changement.
Il en y avait .. les enfants avaient grandi, les duchesses succédant aux ducs, les remparts qui avançaient, et les nouveaux habitants qui ne me connaissaient pas. Raison de plus pour sortir en taverne, faire quelques connaissances.
Mais avant toutes choses, il y avait quelqu'un que Maggie devait absolument rencontrer. Un être cher à mon coeur. Certaines âmes se reconnaissent et même si celle là n'avait pas la parole, elle me connaissait mieux que personne.

Maggie?? nous partons en balade!

Besace sur l'épaule, je l'entraîne alors à l’extérieur des remparts.
Nous voilà donc arpentant la forêt. Le soleil fait quelques percées entre les branches fournies, illuminant les sous bois. J'avance doucement, si Il est encore là, Il va sentir mon odeur à des lieux à la ronde et je le sais qu 'Il viendra.
Je sers la petite main de Maggie dans la mienne et mes chausses se posent doucement sur la terre humide aux odeurs de mousse. Quelques brindilles craquent et comme une symbiose, la nature elle même semble retenir son souffle. Pas un brin de vent, les oiseaux se taisent... seulement le bruit feutré de nos pas.
Je suis à l'affût du moindre buisson, où te caches Tu? M'entends Tu? Y es Tu?
Je Le sens qui arrive. Les battements de mon coeur se font plus vivaces et je serre un peu plus fort les phalanges de la princesse. Je ne veux pas qu'elle ait peur. C'est la raison pour laquelle , je n 'ai rien dit. La surprise quand il la verra, suffira à émoustiller Son instinct de chasseur.
Et le voilà.
Vêtu de son bel habit blanc . Silencieux comme la neige qui tourbillonne en hiver, glacial et vif comme la bise. Il avance comme s 'il dansait, léger comme un voile de brume. Il se faufile entre les arbres, fière, et Ses yeux dorés ne quittent pas mes émeraudes. Je Le sens qui me sonde mais je ne détourne pas le regard. Je ne suis pas Sa soumise, deux espèces différentes mais qui savent communiquer. La magie d'une époque à présent révolue.
Machinalement je rapproche Maggie de moi en tirant doucement sur sa main. Mon visage s'éclaire, un sourire étirant mes carmines. Je sais que c'est Lui. Je Le reconnaitrais entre mille.

Je descends lentement sur mes jambes, jusqu'à ce qu'un genou se pose au sol. Les feuilles crissent sous l'empreinte.
Il s'arrête, se posant sur Son train arrière et attend.

Le Loup blanc. Ysatis.

Ysatis... Approches, que je te présente Maggie...


La voix est douce, les mots sont presque soufflés. L'animal nous rejoint, il renifle alors les chausses de Maggie tandis que ma main ne peut résister à glisser dans ses poils soyeux. De la tête à l'échine, mes phalanges se délectent de ce toucher. J'invite alors la brunette à faire de même, tandis qu'Ysatis nous montre combien il apprécie en se collant contre nos jambes, la queue battant contre le tissu.

Poses doucement ta main sur sa tête.. tu vas voir comme il est doux..

Je souris en tournant la tête et regarder Maggie pour l'encourager.
Marguerite.villon

Titillée par cette proposition soudaine de balade, Maggie était bien évidemment partante, comme toujours! Enfin presque! Elle se rua momentanément dans la charrette pour y prendre son mouton de fortune en bouts de tissus délabrés puis s’empressa de talonner de petits pas bien cadencés, ceux de sa mystérieuse fugueuse, mouton chétif sous le bras.

Chemin faisant, la gamine de sept printemps scrutait le paysage environnant, les mirettes écarquillées par l’attrait de la nouveauté. N’eut été de cet amalgame d’odeurs, de bruits et ce décor peu familier, elle en aurait posé des questions, oh que si! Où on va? Pourquoi? Qu’est-ce qu’on va y faire? Mais pour le moment, si les pas de sa protectrice se faisaient en douceur et avec assurance, ceux de la gamine citadine étaient pour le moins, plus gauches. Le moindre dénivellement de sol, la moindre petite branche imprévue sous ses bottes risquait de rompre le fragile équilibre que sa curiosité trop prenante lui concédait encore vaguement. Jetant quelques furtives œillades en direction de Sedka, la gamine réalisa que cette balade n’était nullement aléatoire ; la douce crinière d’ébène savait exactement ce qu’elle cherchait... mais qu’était-ce donc?!

Maggie s’apprêtait enfin à extérioriser ses interrogations lorsque la bête, imposante pour sa stature de gamine menue, se dressa soudainement devant elles. Bouche béante, la petite n’offrit aucune résistance lorsqu’elle se sentit ramenée vers sa protectrice ; en fait, si elle avait pu se tailler une place dans les braies de Sedka, elle s’y serait définitivement planquée !


C’est.. c’est un loup!? murmura la gamine, le souffle restreint par la crainte.

Incrédule, Maggie admirait la doigtée de Sedka, qui semblait comme par magie, amadouer l’animal étrangement affectueux sous ses caresses. À peine se sentait-elle légèrement moins craintive qu’elle lui proposait de faire de même. Maggie dévisagea avec perplexité sa protectrice, visiblement incertaine de vouloir à ce point tâter de la douceur du pelage… après tout, c’était un loup!! M’enfin, n’étant guère une chochotte, la petite inspira profondément puis toucha du bout de son index la tête d’Ysatis.


Il ne me fera pas de mal hein ma Sedka? Pourquoi vous semblez déjà bien vous connaître?

Légèrement moins crispée, les doigts de la gamine parcouraient plus librement le sommet de la tête allant même jusqu’à gratouiller délicatement l’arrière des oreilles, demeurant néanmoins attentive aux réactions de l’animal.
_________________
Sedka
Il ne me fera pas de mal hein ma Sedka? Pourquoi vous semblez déjà bien vous connaître?

L'ébène relève lentement la tête et tourne son regard vers sa protégée, un sourire accroché à ses lippes.

Te faire du mal? Non, ma puce, Ysatis ne fait de mal à personne. Et oui , on se connait bien tous les deux. Nous sommes.. amis lui et moi..

De nouveau ma nuque ploie et mes émeraudes se fixent sur les oreilles de la bête et les menottes de la fillette perdues dans les longs poils. Je ne vois pas comment expliquer à l'enfant quelle est ma relation avec ce loup. C'est compliqué, même pour moi, de trier ce qui fut une part de rêve et la réalité.
Est ce que nos esprits avaient vraiment communiqué ou était ce ma part animal qui s'était exprimée? Je doute , pourtant, il est là mais je ne l' entends plus. Aurais je quitter définitivement l'enfance et son insouciance?Aurais je basculé dans le monde impitoyable et sans fantaisie de l'adulte?Je n'en sais rien, de toute évidence.

Le loup me regarde de ses prunelles dorées, comme si , lui aussi , cherchait des réponses. Inlassablement, mes doigts parcourent son doux pelage blanc. Un flot de souvenirs me terrasse.. la cascade.. Sartaze...la blessure... la martre..
Mes paupières se ferment sur ce monde irréaliste, je laisse filer ces pensées et me tourne vers Maggie.
Les volets s'ouvrent sur mon autre vie, laissant derrière moi ce passé révolu.
Je ne suis plus dans la fuite perpétuelle, j'affronte mes démons, je les terrasse et je les enterre.. définitivement. Ainsi , peut être que j'arriverai à être heureuse. Oui.. peut être..

Tu vois qu'il est gentil... il te laisse même lui grattouiller les oreilles!


Je tapote les flancs de l'animal, la visite est terminée. Il retournera vers sa compagne, je ne reviendrai pas le voir. Ma main quitte le pelage, je me relève doucement, les rotules craquent, j'enserre les épaules de Maggie.

Ysatis s'en va en trottinant. A quelques mètres de nous, il semble hésiter. Il s'arrête, tourne la tête. Un dernier regard et il repart.

Il est temps de regagner le village. Et tu pourras dire que tu as caressé un loup.. c'est très rare tu sais et très courageux de ta part!

Je n'ai pas vraiment répondu à sa question, j'en suis consciente, j'élude. Mais je suis Seve -Sedka aussi bienveillante que secrète... ce n'est pas sans raison.

Hummm.. j'ai envie de crêpes!! pas toi?? avec de la confiture de mûres !!

Je souris, la tête haute, fière, profitant des rayons du soleil qui font briller mes émeraudes de mille éclats.

J'entends , au loin, un long hurlement... le loup s'en est allé.
Marguerite.villon

Cuirassée par les mots rassurants de Sedka, la petite laissa courir ses petits doigts dans le pelage d’Ysatis encore un moment, faisant mine d’être brave et écoutant les explications plutôt nébuleuses sur le lien qui les unissait tous les deux. Perplexe, la gamine laissait vaciller son regard entre Sedka et Ysatis, se demandant comment il était possible de se faire d’un loup, un ami.


Les regards qu’ils s’échangeaient ne ressemblaient en rien à celui d’un humain et d’une bête sauvage, bien au contraire, une affection et un attachement réciproques étaient palpables, donnant à ces retrouvailles une aura presque sacrée ; aussi Maggie réfréna les questions qui lui brûlaient les lèvres, se promettant d’évoquer le sujet d’Ysatis à nouveau avec Sedka, lorsque le moment serait plus opportun. Pour l’heure, la petite se sentait simplement privilégiée d’assister à une telle scène. Les yeux pétillants de merveilleux et affichant un large sourire, la petite se tourna vers Sedka

-Hmouiiii, il est vraiment gentil ton ami!

Reportant son regard sur l’ami en question, elle s’aperçut à regret, qu’Ysatis disparaissait déjà dans les entrailles de la forêt.

-Bé où il va?! Il vient pas avec nous Sedka?!

La tête basse, déçue de constater que cette rencontre incroyable s’achevait déjà, la petite esquissa une légère moue. Le village n’avait soudainement plus le même attrait aux yeux de la jeune fille. Bien sûr, il y avait encore moult lieux à découvrir, mais tout serait dorénavant bien fade en comparaison de cette bête majestueuse au pelage soyeux. Sedka connaissant trop bien sa protégée, lui tint les mots qui lui firent d’emblée relever la tête et bomber légèrement le buste.

-C’est vrai que j’ai été courageuse hein!? Je l’ai caressé sans trembler ! À la prochaine rencontre, tu crois que je pourrai lui faire un câlin?! On reviendra le visiter hein ma Sedka ?!

Il n’en fallait pas davantage pour que la jeune pipelette se ressaisisse aussitôt et inonde sa comparse de son babillage enthousiaste. Et puis si la ville avait momentanément perdue de sa splendeur, l’appel du ventre lui, s’avérait tout à fait splendide

-OUAIS!!!! On va manger des crêpes! On va manger des crêpes!!
_________________
Sedka
Je regardai Sartaze, complétement ahurie...

Non, mais tu n'es pas sérieux là..j'admire ton esprit chevaleresque mais c'est de la folie pure!!!!tu vas te faire déchiqueté, dévoré!ou que sais je encore!!Si je pars vers le village...

Le froid m'envahit subitement..j'ai reconnu instantanément ce signe..j'ai fermé les yeux, me coupant des bruits de la grotte et des délires chevaleresques de Sartaze..Ysatis arrivait..nos deux âmes pour n'en former plus qu'une...comme j'aurais aimé t'écouter...peut être plus et plus souvent...mais tout n'est pas perdu, hein..

Ysatis s'est alors immiscé en moi...mes pensées s’évanouirent pour lui laisser la place...nos âmes...ensemble..

Ysatis: j'ai tenté de te prévenir mais tu n'y a vu que de la colère...reprends ta place d'humaine, reprends tes esprits et souviens toi..du sacrifice...je ne reviendrai plus...c'est la dernière fois...nos deux âmes séparées à jamais...

Le froid, le chaos, le vide, la légèreté, sensations qui s’entremêlent et me laissent dans un état de plénitude et d'abandon...mais mon esprit d'humaine me ramena à une réalité tout autre..Sartaze...la grotte..la clairière..la falaise...LE SACRIFICE!J'ouvris les yeux..Sartaze me regardait interrogatif..

Arrête de me regarder comme ça...t'as vu un fantôme...c'est Ysatis...il est parti...mais....avant...il m'a parlé d'un SACRIFICE..je n'en sais pas plus..mais j'ai peur pour toi...pour moi ...

Sentiment inconnu jusqu'alors...j'avais peur pour mon ami, j'avais peur pour moi, pour tout ce que je n'avais pas dit, tout ce que je n'avais pas encore fait!des regrets peut être...monstruosité...
Je me levai, déterminée..


Allez, Sartaze, je te suis, advienne que pourra..que Merlin et tous les autres nous protègent...

_________________
Sartaze
Ouai, on aura au moins besoin d'eux.

Mais Sartaze pensait à une autre personne... Une vision dans un parc lui revient... C'était il y a déjà bien longtemps... De ce qu'il ressentait.

Allons-y !

La petite troupe partit vers les escaliers... Sartaze essaya de faire comprendre à Seve, qu'il n'y avait aucune raison raisonnable quant-à la présence de ces escaliers... Ils étaient là, et avaient l'air bien réels, pour aller plus loin dans l'observation... Ils reviendront !
Sartaze ponctua sa plaisanterie d'un sourire réconfortant.

Tout deux sortirent de la grotte, et au sommet du promontoire, Sartaze s'arrêta pour faire à nouveau le point.


Tu vois par là-bas Il pointa le sud, et surtout deux très haut arbres se détachant des autres. Derrière il y a Rouen. Et nous on vas aller par là, d'abord. Et Sartaze pointa vers l'est.


Le duo de promeneurs reprirent leur chemin. Il descendait du gros rocher, et prirent un très archaïque chemin entre les arbres.
Il avancèrent d'abord en silence. Sartaze pensait que Seve de remémorait toute sa vie, cherchant tout ce qu'elle avait bien pu faire de mal pour mériter ça, et peut-être aussi cherchait-elle tout ce qu'elle ne pourra faire dans sa vie... Quant-à lui, il se remémora juste la nuit qu'il a vécut dans cette forêt... D'abord une grande course à travers bois et campagne, à ses talons huit paires d'yeux, cherchant à enfin le coincer quelque part, puis Sartaze repensa à l'état dans lequel il s'était retrouvé le matin, pointant enfin ses rayons de lumière bienfaisants... Il sera en bien pire état ce soir !
Il essaya d'animer un peu leur randonné funeste.


Je connais bien ce coin... Tu dois t'en douter, au vu de ma confiance temporaire là... Mais oui, voilà... J'ai commis un crime il y a bien longtemps... J'ai fuis la sentence de la justice pendant tout ce temps... Et même cette nuit là, lorsque j'était en face de mes bourreaux... J'ai lutté, et j'ai repoussé de quelques temps le verdict... Mais il faut toujours payer un jour !... Je suis vraiment désolé... Désolé que toi aussi en paye les conséquences... Tu n'y es pour rien dans cette histoire ! C'est pourquoi tu dois vivre ! Tu dois t'enfuir au moment propice, et arriver à Rouen... Un petit silence, plus long que les autres. A partir de là, oublie moi, c'est le mieux... J'espère qu'à ma mort la forêt aura retrouver son calme et sa sérénité. J'aurai réparé tous mes torts, au moins ça...

Quelles chouette animations ! Tu n'as pas mieux en stock ? se demandait Sartaze...

Et alors que la clairière et la falaise commençait à se voir au travers des arbres, des loups commençaient aussi à se dessiner au milieu de l'espace vide. Hati, le grand loup blanc, devant tous les autres...

Sartaze regardait la lance, se disant que c'était avec ça qu'il se défendrait... Mais la lance d'Odin, seule, ne pourrait le protéger, déjà qu'elle a faillit à son premier propriétaire... contre un loup aussi ! se fit peur Sartaze...
Mais ce dernier regarda d'un peu plus près un bout de la hampe... Il n'avait pas encore aperçut, mais à cet endroit était graver des runes, au-dessus des runes d'origines... Sartaze plissa les yeux pour mieux voir, il s'arrêta même pour cela... Et il lut :






Mais qu'est-ce que... Oh ! Et Sartaze se mit à rire aux éclats, ou presque, vu la situation... Et il reprit la marche funèbre.

Alors ça c'est incroyable ! Sans rire ! Un petit silence. Bon... Bah ça va bien se passer ! On est protéger, non pas par Merlin, quoique que je ne le connaisse pas personnellement, peut-être qu'il nous regarde. Ce que je suis sûr par contre, c'est que Nerthus veille sur nous... Et toutes la mise en scène du livre très bizarre, de la caverne encore plus étrange, de la lance, et de la métaphore ! Haha ! Elle n'est pas très bonne poète, j'aurai dû m'en rendre compte ! Et là, elle marque en rune, mais dans un français impeccable "Je te protège, mon enfant" ! Incroyable non ?!

Il regarda Seve, tout sourire, qui n'avait pas l'air d'être convaincue...

Je t'assure, tout va bien se passer !

Et les humains arrivèrent dans la plaine... Sartaze reprit un peu de son sérieux

Bon, alors on change de plan... On va marcher encore un peu... Toi tu te met derrière moi, et essaye donc de rentrer en contact avec Ysatis, ou je sais plus quoi. Moi je vais à leur rencontre, de la manière la plus confiante possible. Les loups sentent cela, et certain prendront peut-être peur... C'est bien compris ?

Sartaze n'attendit pas la réponse, car du mouvement se faisait du côté des adversaires... Ils employaient la stratégie de l'encerclement. Ce qui fit que Seve n'était pas protéger par Sartaze... Un coup dans l'eau...

Bon... Alors, essaye de faire le vide en toi, assis toi s'il le faut... Concentre toi, et entre en contact avec Ysatis... Imagine toi aux pieds du vieux chêne... Essaye, s'il te plait... Ferme les yeux ça t'aidera... Je suis là, je te protège...

Les loups s'avançaient vers eux, le cercle se refermait, mais une distance encore raisonnable les séparaient.
Sartaze eut un idée folle... Il se mit face à Hati, frappa une fois, fort, sa lance par terre, le métal du pied fit des vibrations que tous les loups sentirent... Ils reculèrent d'un pas... Mais reprirent leur stratégie...
Sartaze alors se concentra... Il ferma les yeux, tenant toujours fermement la lance... Puis, tout en gardant les yeux fermé, il commença à faire toutes sortes d'enchainement avec sa lance, faisant du vent tout autour de lui, plus qu'autre chose... Il faisait sa majorette... Mais en même temps, un chant sortit de sa bouche, ferme, encourageant, faisant vibrer son être, ses muscles...


Là où vient la Peur, peut s'élever la Bravoure;
Là où apparaît l'Inquiétude, peut émerger l'Espoir;
Là où s'élève la Crainte, peut germer le Désir;
Là où croît la Frayeur, peut percer l'Espoir;
Là où commence la Couardise, peut jaillir le Courage;
Là où s'annonce la Terreur, s'amorce le Héros !
Là où les Feuilles tombent, peut voir naître la Vie;
Là où rien n'est plus, peut poindre Demain.
Là où il y a l'Ombre, peut surgir la Lumière...



Mais alors qu'il commençait à atteindre le paroxysme de sa voix de barde, et sur le ver se finissant par le mot Vie, son chant fut reprit par une seconde voix... Féminine, belle, sensuelle, parfaite, divine... Une silhouette apparue aux côtés de Sartaze, et si sa lance devait la toucher dans son mouvement, elle la transperça comme s'il n'y avait rien... Sartaze sentit sur son épaule droite la présence d'une main... Il ouvrit les yeux, et il arrêta son chant... sur le mot Lumière... Mais la déesse continua de plus belle, alors que Sartaze s'agenouillait :


Fils ! Crois-tu en l'Iniquité ?
Innocent ! Adhères-tu à l'Injustice ?
Là où le Bien est souverain, le Mal est son Assassin;
Là où le Mal est Caporal, le Bien est Parental !
Cherche en Toi ce qui fait ton Impartialité;
Trouve en ton Âme ton Objectivité !


Et elle s'adressait aux loups tout autour d'elle, qui s'étaient arrêté dans leur marche... Et qui fuyaient, une fois le chant fini... Sauf Hati, qui regardait Nerthus, sa Mère, d'un regard de feu...


Mère, je ne suis pas digne de vous voir, je ne suis pas digne en ce moment de poser les yeux sur vous...

Et Sartaze regardait par terre, continuant sa révérence sincère. Mais une voix le sortit de là :

Sartaze, attention, Hati ! Cria Seve

Sartaze releva la tête, il vit Hati qui courait en direction de lui, et qui bondissait férocement... sur Nerthus, qui était dés à présent sur Terre physiquement
Sartaze, dans un cri profond d'un "Nonnnn" éloquent, se fendit en avant, et planta la lance dans le cœur du loup, en plein saut...
Sartaze, après cela, posa délicatement, à l'aide de la lance, Hati par terre, qui était mort, sans souffrir, le coup était trop rapide, et trop précis...


Qu'ai-je fait ?


Ce que tu sais faire le mieux
Mon enfant
Protéger les autres
Mettre ton corps et tes armes
Face aux dangers et à la mort



Un petit silence, Nerthus leva la tête et regarda le ciel, bleu. Sartaze pouvait voir un sourire se dessiné sur son visage...


Tu n'es pas digne ?
Dis-tu ?
Tu es sévère avec toi-même
Retire la lance du corps de ton ami
Et observe ce que tu as fait.
Mon bon enfant
Mais aussi toi, Seve
L'espoir est une puissante arme
Le faire vivre dans un cœur
C'est une chose
Mais le faire revivre
C'en ai une autre !
Ysatis te remercie
Chaleureusement



C'était difficile à digérer pour les deux humains, qui se regardaient l'un l'autre... Et Sartaze retira la lance du corps inerte du loup. Nerthus s'en approcha, s'assit à côté... Et toucha le loup de ses deux mains. Sartaze avait fait l'expérience d'une seule main déjà... Alors avec deux, Nerthus pourrait-elle faire des miracles ?


Ysatis, mon ami
Mon frère
Lève-toi
Je t'offre cette nouvelle vie
Animale
Vit celle là
Avec passion
Et je crois
Ne pas à te dire
Que ces deux êtres
Doivent-être choyé
Par toi.



Un autre silence...


Mes enfants
Sartaze
Je te protège
Ne l'oublie pas
Et vous tous aussi



Nerthus souriait à Seve et Sartaze, alors que le loup se remettait sur ses pattes, s'ébrouant un peu, puis il galopa vers les deux humains et sauta sauvagement, mais amicalement, sur Seve...

Et Nerthus disparue, comme elle était arrivé...
Sartaze la regardait disparaitre, puis lorsqu'il sortit de sa stupeur, il regarda Seve et Ysatis... Il tendit la main en direction de Seve pour l'aider à se relever... Tout en lui posant une question :


Dit moi. D'après toi, à quel moment on a perdu nos esprits ? A quel moment on a commencé à faire un rêve, tout les deux... Trois pardon...

Et Sartaze caressa la tête du loup.
_________________
Sedka
La vie est pleine de surprises Sartaze..oui, pleine de surprises..J'ai rêvé, peut être ou pas....comment savoir....la frontière entre le rêve et la réalité est si mince...un battement de cils , elle est franchie!Je me retournai vers Hati qui semblait en pleine forme....Sartaze semblait plus heureux que jamais....Unis à jamais...j'en tirai les enseignements qui conviennent et gardai ma devise en mémoire;" la vie est belle..vivons passionnément...

Je suis épuisée, Sartaze, on peut rentrer, veux tu? Il fait froid...

Je m'appuyai sur le bras de mon ami, Hati à mes pieds ...heureuse, finalement, d'avoir fait cette incroyable balade...
_________________
Sartaze
Parce que tu crois que je veux continuer la promenade moi ?

Sartaze regardait Seve, et Ysatis... Voilà, c'est fini... Maintenant débute les longues heures de réflexion quant-à la vraisemblance de cette histoire...

Quoique pas tout de suite. Les trois, formant la paire, prenaient la route en direction de leur chez soi respectif. Le Soleil était bien haut dans le ciel encore. Et c'est qu'en début d'après midi qu'ils arrivaient en ville. Durant leur courte marche dans la forêt. Sartaze, mais peut-être aussi Seve, sentit dans l'air comme une légèreté, une paix nouvelle, la vie reprenait. Mais était-ce sa perception de la forêt qui faisait cela, ou est-ce que vraiment la forêt a retenu son souffle, le temps de deux ou trois heures... Un gazouillis d'un petit oiseau volant devant lui, apparut à son esprit avec la phrase "On s'en fout, le tout c'est que la forêt ne se porte pas pire sans les loups". Sartaze acquiesça, heureux.

_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, ..., 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)