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[RP] La Grande Forêt de Rouen

Sedka
Je suivais Sartaze, la bestiole me narguant de son petit regard perçant..elle a un problème....?c'est vrai, quoi, pourquoi elle me fixe comme ça..c'est gênant à force...Le chemin que nous empruntions était bordé d'un précipice à droite et d'une falaise à gauche. Je tournai la tête pour. Je vis alors à la cascade: elle était tout simplement majestueuse..Une autre un peu plus petite semblait la rejoindre, nous étions dans une cuvette, la mousse ,qui recouvrait ça et là les rochers, donnait un air de printemps à ce endroit paradisiaque...


Wahhouuu..c'est tout simplement merveilleux...'y tremperai bien les pieds moi, tu viens?

J'enlevai mes chausses et les posai sur un rocher à l'abri des éclaboussures que la cascades faisait en se déversant dans la cuvette..j’avançai prudemment, les pierres couvertes de lichen étaient glissantes à souhait....de un, si je tombe...Sartaze va se marrer ,pour sur...de deux, faudrait quand même que je me déshabille pour faire sécher mes braies, nan hein...mes pieds cherchaient des appuis ce qui retardait mon avancée, mais le plaisir est au bout...mais c'est quoi, c'est humour à deux balles...!!!J'arrivai donc vers le bassin, et glissai mes petons dans l'eau fraîche, saisissant..tellement froide que ce fut presque douloureux...le souffle coupé..je respirai profondément..et mon corps s'habituant,j'avançai dans l'eau claire...

Tu devrais venir, c'est fameux!!!!vraiment, très agréable...Sart...? Je me retournai, le cherchant du regard..et je le vis..non pas Sartaze mais le loup blanc, mon loup blanc.Ysatis était là et me regardait..il n'attend plus que toi, tu le sais..

Citation:
Et bin, qu'est-ce qu'il t'arrive ?


Sartaze avait lâché la bestiole un peu plus haut et avait, lui aussi, repéré Ysatis...

Viens...mon tout beau..approche..je lui souris...
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--Ysatis
Ysatis était partit derrière faire un tour pour délimiter son nouveau territoire. Une coutume de loup qu'il va devoir respecter s'il veut fonder sa meute. Mais on s'invente pas loup... être vivant parlant... comme cela du jour au lendemain... Cela faisait si longtemps qu'il était là-haut... enfin... à côté plutôt, dans l'Anima Movens. Et les habitudes se perdent au bout de... centaines d'années ? Milliers ? Ysatis ne savait plus trop. Et là-dessus il finit sa dernière commission. Et s'en retourna tout joyeux vers sa compagne.

En chemin il tomba nez à nez avec un petit animal un peu farouche. Il lui griffa le nez avant de courir vite fait en haut d'un arbre... C'est à ne rien y comprendre, se dit Ysatis, vraiment surpris.
Puis, dans le sillage de la bestiole, Ysatis sentit une odeur qu'il reconnut de suite. L'humain était là !

Et l'humaine aussi ! Ysatis pressa le pas. Il courut à travers branches et buissons, tout en silence. Il se sentait suivit, mais n'avait pas peur de la petite bête, la nouvelle protégée de l'humain, sans doute. Et lorsqu'il arriva à l'endroit de sa future tanière, il vit une scène qui lui fit un peu peur.


L'humaine était dans l'eau, pieds nus, donc incapacité de prendre la fuite. En face de la louve de couleur blanche, qui ne cachait pas sa peur des deux humains. Mais elle est de nature fier cette louve, et elle ne se laissera pas chasser de son coin. Dans quelques instants elle va courir et sauter sur l'humaine pour la défense de son territoire.
Et Ysatis savait qu'entre la louve, ou l'humaine, Sartaze préfère l'humaine, et un loup de plus ou de moins mort de ses mains ne lui fera rien.

Ysatis réfléchit deux secondes... Le mieux est de faire du bruit pour faire savoir qu'il est là pour les deux parties, mais sans faire peur. Une idée lui vint : il va sauter de la cascade, elle n'est pas grande, il n'y a pas de rocher en dessous, et de ce fait il se retrouvera pile sur le front de la guerre bientôt éclatante.

Ce qu'il fit sans se faire prier. Il courut, et sauta, alors que la louve commença à lever son arrière train du sol et entama son mouvement.


' ' PLOUF ' '
Sedka
Je regardais le loup blanc..plissant légèrement mes vertes mirettes ....je fixai toujours l'animal...même pas il bouge la queue en signe de reconnaissance ?... quelle ingratitude...

Ysatis!!!Eh ...viens mon bel ami...J'avais sans doute un peu crié, le bruit de la cascade couvrant ma voix, et toute la scène qui s'est déroulée ensuite, m a frappée comme un éclair...
J'ai vu le loup se lever!les babines retroussées et c'est là que j ai compris en un millième de seconde que ce loup n'était pas Ysatis!Puis la montée d'adréline, puissante, celle qui nous irradie instantanément et qui fait qu'on a plus le temps de réfléchir...
J'étais nus pieds, je n 'avais aucune chance...mais peut être que si..mon corps, emplit de cet instinct de survie, a plongé dans la cascade.
Si petite soit elle, j 'avais une infime chance...ah ben toi qui voulais pas enlever tes frusques...c'est rapé... Mes vertes mirettes, et parce que tous mes sens étaient en éveil, ont capté un mouvement mais je ne pus rien voir, rien entendre, rien sentir ,même pas toucher...nan, rien de rien, nan, je ne regrette rien!!!...eh be...dans mon élan, je me cognai violemment la tête sur un rocher moussu et perdis connaissance....trou noir...

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Sartaze
Sartaze observa la scène sans bouger. Il faisait un pas, la louve sauterait sur Seve. Cela se voyait dans ses yeux, elle défendait son territoire.

Comment Sartaze n'avait pas vu, et sentit, qu'ils étaient entré sur un territoire d'une meute de loups ! Maintenant cela lui apparaissait comme une évidence. Il y avait l'odeur, des poils blancs coincés sur certaines roches, et la terre un peu entassé et par l'eau et par les pattes d'animaux quadrupèdes.

Puis un grand mouvement se fit dans les buissons au-dessus d'eux, et Seve plongeait dans l'eau, et la louve commençait sa course mortelle...

Sartaze bougea aussi, et la puissance qui l'anima en cette instant, il ne l'avait pas ressentit depuis bien longtemps... depuis environs trois ans pour être à peu près précis...
Il courut vite vers l'endroit où Seve avait plongé, il vit monter à la surface de l'eau un peu de couleur rouge, alors il plongea aussi. Voyant qu'il y allait en même temps que deux loups blancs.

Il se fraya un passage dans l'eau entre les 8 paires de pattes qui trainaient là. Et il atteignait Seve, il la prit doucement et l'emmena à la surface, et la sortie de l'eau entièrement.

Puis il sentit dans son dos deux paires d'yeux. Et Sartaze vit le noir... Mais entendit, et sentit qu'il se retournait, et poussa un grognement à faire s'effondrer le monde autour de lui. Puis il "rouvrit les yeux", et vit les deux loups déguerpir, est-ce de peur ? Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Et Sartaze revint vers Seve, Il l'emmena dans un endroit au sec. Puis il s'arracha une manche de chemise. Trop facilement d'ailleurs, mais ce n'était pas le moment d'aller se plaindre quant-à la dextérité du tailleur.
Il mouilla dans l'eau la manche et l'utilisa pour nettoyer la blessure, la petite éraflure de Seve c'est mieux. Et il laissa sur sont front la manche.

Il avait peur maintenant que Seve tombe malade. Alors il la transporta au soleil, la coucha au milieu des fleurs et des plantes vertes. Et il s'assit à son côté, et commença à prier le Soleil et les arbres et la Mère de protéger la Fille ici présente.



Ô Soleil, Père des Cieux
Ô Terre, Mère de la Terre
Protéger votre enfant
Sauvegarder son corps de la Vie
Faites reculer les plaies
Faites taire les maladies

Assécher ses vêtements
Étancher ses braies
Éponger son haut
Humecter son corps
Mais sans l'attaquer

Ô Mère, dans ta Bienveillance
Ô Père, de toute ta Lumière
Ne faites pas de mal à ma Sœur
Ne la saigner plus des maux
Préserver sa nature
Je veux bien tout prendre sur moi.


Une boule de poil vive et rapide sauta sur le corps de Seve, et s'assit dessus.

Tu es là toi ? Quoi ? Tu protège Seve maintenant ?

Sartaze regarda Hlin, et Hlin le regardait.

Oh très bien, alors fait ton office, mais soit la plus douce possible lorsqu'elle se réveillera, hein.

Hlin, se soucha sur le nombril de Seve, de par ce fait la martre réchauffa le corps de Seve. Et Sartaze regardait à présent droit devant lui, il était assis juste à côté de Seve, et il attendait qu'elle se réveille... Les yeux dans le vide il sentait le temps passer.
Mais il sentait aussi que des yeux le regardait, ou les regardait. Il savait à qui appartenaient ses yeux, et il savait aussi qu'ils resteront à leur place jusqu'à ce que Seve se réveille.

Alors Sartaze attendit sans bouger.

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Sartaze
Sartaze s'inquiétait, cela faisait combien de temps qu'il était assis comme cela et que Seve était évanouie ?

Il leva la tête et regarda la position du Soleil. Assez longtemps... Trop longtemps.

Sartaze toucha les vêtements de Seve pour sentir s'ils étaient encore mouillés. Ils ne l'étaient plus. Alors Sartaze se leva, fit grimper sur ses épaules Hlin, et prit délicatement madame la Tribun dans ses bras. La tête se posant contre le cœur de l'homme. Et Sartaze se mit en marche direction Rouen et la civilisation !

Il jeta un dernier coup d'œil dans les fourrés, tout en stoppant ses pas.


T'en fait pas mon vieux ! On reviendra te voir dans de meilleures dispositions ! Même après cela Seve ne refusera pas.

Sartaze sourit, posa son regard sur le corps qu'il portait en son sein, repartit vers les fourrés. Fit un signe d'acquiescement et commença la marche du retour sans trop forcer la vitesse, mais sans non plus y aller lentement.
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Sedka
je voyais Sartaze...je sentais la chaleur de la béstiole..j'aurai voulu parler, crier mais mon esprit sombrait...il faisait des aller-retours entre moi et le monde sans réussir à se maintenir..des images fugaces...oh le délire...quelque part Ysatis semblait vouloir établir un contact mais mon esprit refusait cette fusion...
Je me mis alors à tousser, crachotter et je ...vomis une gerbe d'eau spectaculaire...haaaannn sur Sartaze, t'es beurk comme fille...j'ouvris alors les yeux..j'étais dans les bras de Sartaze...nan mais t'es terrible...!!

Sart? on est où là? où est Ysatis? où est la bestiole? et on va où là? j'ai froid..ça va mieux hein ...mais tais toi!! tu nous soules...Arrête toi!!!j'ai envie de......Ah, ben trop tard....vomir..beurk..
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Sartaze
Sartaze marchait avec précautions. Protégeant le corps de Seve des éventuelles attaques de ronce ou de branche d'arbre affutée lorsque sur son chemin Sartaze devait pénétrer dans la verdure incontournable.

Et alors qu'enfin il s'en démêlait avec les arbres, branches et autres feuillages et qu'il voyait venir une bucolique petit clairière voilà que Seve lui vomissait dessus.

C'est vrai... se dit Sartaze, j'aurai dû commencé par cela, lui enlever tout l'eau dans ses poumons... Pffff, j'ai beaucoup perdu en restant à Rouen moi...


Ah bin ! C'est comme cela que l'on se réveille par chez toi ? Dit Sartaze dans un large sourire de bienvenue-sur-Terre-ma-belle. Va... va doucement ! Ne te force pas d'un coup comme ça... Bah voilà... je l'aurai parié.

Et Seve servait la petite sœur tout sur Sartaze.

Ça va mieux ? Les yeux de Sartaze suivirent les mouvements de Hlin, qui, se "décrochant" du cou de Sartaze, à cause de l'odeur sans doute, partait en direction de...

Oh oui ! Ne fais plus de mouvement, je vais te porter jusqu'au bord de l'eau là. Tu profiteras des derniers rayons chaud du Soleil. Passé une certaine heure il se fait froid le coquin... Sartaze sourit. Mais cela n'eut pas l'effet escompté. Non, non, fait moi confiance.

Sartaze réfléchit vite à une solution... Il ne pouvait pas dire qu'il peinait grave à porter encore Seve...

Je vais te chercher des baies et tout plein de fruits sauvages, j'en ai vu pas loin. Toi pendant ce temps, tu bronze, tu sèche, et tu te réchauffe au Soleil. Tiens, tu vois là-bas ? Hlin t'attend.

Sartaze arriva donc les bras chargé de Seve jusqu'aux bords de la petite rivière, encore une, et y déposa sa compagne de randonnée.





Ensuite Sartaze regarda ses vêtements... Il ne pourra pas mettre les fruits dans sa chemise, c'est exactement là qu'il y a du vomi... Alors il l'enleva. Prit une grosse pierre, posa sa chemise dans l'eau, pas entièrement, et posa la pierre au niveau du col. Elle se mouillera et se nettoiera toute seule pendant qu'il ira cueillir des baies.


Je te laisse là quelques minutes, je reviens vite !

Sartaze disparaissait dans les fourrés en courant d'un côté, Ysatis sauta au-dessus des siens de l'autre. Suivit de son amie.
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--Ysatis
Ysatis avait épié tout ce qu'il venait de se passer sous ses yeux impuissants... Mais qu'est-ce qu'il s'était passé ?

Il éduqua sa compagne sur la position des deux humains. Et tout deux les suivaient en silence et caché.

Puis lorsque Sartaze disparu, laissant seule Seve... Et la petite boule de poil qui avait un comportement bizarre... Elle voulait jouer avec l'humaine et donc faisait la clown pour qu'elle la remarque...
Ysatis perdit la tête, ces deux humains sont... étranges... et incompréhensibles...

Bref, Laïela le coupa dans ses réflexions... pas très normales non plus pour un loup. Et les deux s'avancèrent pour se rapprocher de l'humaine esseulée.


Ysatis s'approcha d'elle sans hésité, la louve un peu plus.
Et lorsqu'Ysatis arriva en face de l'humaine, de l'autre côté de l'eau, fallait quelques précautions avec le "tueur de loups" dans la nature, il s'assit nonchalamment, si un loup pouvait soupirer du plaisir de se poser insouciamment quelque part, Ysatis le ferait là, et regarda l'humaine profondément.

Puis il se décrocha d'elle pour se rouler sur le dos en faisant des petits couinements de plaisir, en signe de paix. Et Laïela le rejoignait près de l'eau et regarda bizarrement tour à tour l'humaine et le loup... Et ne comprit rien à rien...
Jehan_le_povremoyne
Première fois que Jehan entra dans la foret. Il fit une découverte particulière. Oui il trouve une pomme. S'écriant a tout va, en courant partout.

Vostre verger ne donne rien, il faut l'entretenir.

Il commença à arracher des herbes et des plantes aux pieds d'un gros arbre.

Ils savent pas s'occuper d'un verger ces ignorants, faut tout leurs apprendre.
Sedka
A peine avais-je ouvert les yeux qu'une vision cauchemardesque m’assaillit...Là, au milieu des fourrés...pouffe..., se tenait celui qu'on avait surnommé le fou, Jehan le povremoyne!!!!Deux solutions s'offraient à moi.La première, fuiiiirrrrr!!!!!mais vu mon état, j'irai pas bien loin....la deuxième, et sans aucun doute la pire, voir avec Ysatis...

Je vidai mon esprit...éloignant les pensées, bonnes ou mauvaises qui m'envahissaient depuis plusieurs jours déjà...la plume emportée par le vent....mon corps délesté...sentiments agréables de bien être...juste mon Moi et moi...


*Ysatis...mon tout beau..mon bel ami...laisse un peu ton âme soeur...j'ai besoin de toi là...juste un instant...juste lui faire peur...qu'il parte...je dois reprendre des forces...*

Le silence..à peine le bruit des insectes occupés à leurs lourdes tâches...le souffle du vent dans mes cheveux...la morsure du soleil sur ma peau..mais aucun signe d'Ysatis...

*S'il te plait..fait le pour moi*...les loups sont des animaux particulièrement sensibles à la politesse car très susceptibles...

Je le vis alors se lever...s'étirant et cambrant le dos comme les canidés savent le faire...et pas qu'eux d'ailleurs...baillant paresseusement...il partit en trottinant, me rejoignant, il me lécha le bout du nez...aahhh..mais c'est..beuuurkkk... et bondit en direction du pauvre fou qui, perdu dans ses délires, n'avait même pas encore eu le temps de le voir arriver...aiie j'ai mal aux fesses pour lui...

Je fermai les yeux, ne voulant rien voir de ce qui allait se passer...et revenant à une réalité tout autre...
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Sartaze
Sartaze revenait les mains pleines de fruits plus ou moins gros. D'ailleurs il s'en était mi plein le torse sans le faire exprès, il avait trébuché sur une racine et s'était ratatiné dans un buisson de groseilles.

Il ne fut pas surpris de voir Ysatis et sa compagne de l'autre côté de la rivière, comme eux ne furent pas trop surpris de le voir arriver en courant.
Alors l'homme continua sa course jusqu'à Seve.


Tiens c'est tout ce que j'ai réussi à tr... Regardant son butin et les tâches sur son pantalon et sur son torse... Disons, ce que j'ai réussi à ramener...

Il les disposa sur une pierre près de Seve encore allongé. Au yeux de Sartaze, elle venait de dormir là, un petit somme de quelques minutes. Mais on aurait dit qu'elle se réveillait d'une longue nuit de sommeil.

Hé bien, hé bien, qu'avons-nous là. La princesse a fini son somme ? Quel beau prince charmant vient de lui donner le pieux baiser magique ?

Au vu de sa grimace, ce n'était certainement pas un prince charmant... Et sur le fait, Sartaze vit du mouvement dans le lointain, pas très lointain. Il releva mieux la tête, et aperçu un étrange bonhomme...

Il le reconnut bien vite. Et il l'observa...

Ça lui plaisait pas ce qu'il faisait, il détruisait tout...

Mais on lui avait dit d'être compatissant, de chercher à le comprendre... De se mettre à sa place...

Mais... non, il détruisait la forêt là, Sartaze ne pouvait pas laisser faire ça.


Tu m'excuseras quelques instants, je reviens.

Dit Sartaze avec un sourire de sadique.

Il se releva, après avoir rapproché la pierre de Seve, et il commença à marcher en direction de l'ami Jehan. Hlin, la martre, et Ysatis, le loup blanc à ses côtés. Ce dernier avait traversé rapidement la rivière quand Sartaze était auprès de Seve. Il avait laissé sa compagne sur place, elle avait comprit le manège, et attendait la suite.

Et c'est une troupe mixte qui arriva au niveau du soi-disant moine. Sartaze, Hlin sur l'épaule gauche, l'œil malin et bien orgueilleux, Ysatis à ses pieds, regardant intensément le "religieux", prêt à grogner, et sauter en avant.


Hé bien, hé bien... Avant de se dire jardinier, maintenant que ton "religieux" ne tiens plus debout, faudrait peut-être que tu sache quelques bases, non ?

Sartaze souriait... Il allait essayer d'être gentil.

Déjà, première chose : le respect avec ce qui t'entoure... C'est essentiel. Et si tu ne veux pas que je te vire de là assez violemment.
Et ensuite, regarde franchement autour de toi... Tu es chez toi là ? Si non, en quoi tu te permet d'arracher des herbes et des plantes à tout va ? Je peux venir chez toi faire pareil... Cassez les carreaux, jeter les meubles dehors... Juste parce que c'est pas assez... comment... "Productif" !
L'Homme n'est pas maître de tout sur cette Terre.


Et Sartaze souriait toujours. Il n'avait que ça en stock, et de toute manière il ne voulait plus montrer autre chose.
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Sartaze
Bon allez... Je vais être bon prince... Je te prend juste ce que tu as dans les mains... c'est-à-dire ce que tu considère comme des "mauvaises herbes"... Et je te laisse aux bon soins d'Ysatis.

Sartaze baissa les yeux sur le loup blanc, il lui sourit

Fais-en ce que tu veux !

Arrachant des mains les herbes déracinés, Sartaze se retourna, souriant toujours.

Il se plaça au centre, pile poil, du verger, à peu près définit par un "mur" de basses verdures empêchant l'épanouissement des pommiers sauvages.

Là, l'homme ferma les yeux, fit tomber sa tête, se concentra, pria en silence.
Et il lança bien haut tout ce qu'il avait dans les mains, et il ne bougea pas tant que tout n'était pas retombé par terre. De là, Hlin remonta sur son épaule gauche, et il repartit en direction de sa camarade originelle de sa promenade en forêt.
Aucun regards en direction de Ysatis... Bon, il n'y avait rien de bien compatissant. Ysatis avait d'abord grogné férocement face au moine, tout en faisant doucement des pas en sa direction. Le religieux, soit par peur, soit par autre chose de bien personnelle, avait prit le chemin de la paix, et de la fuite. Le loup s'étant assis, le temps que l'humain quitte son champ de vision.


Sartaze arrivait au niveau de Seve. Il tendit le bras, Hlin y descendit, et s'avança la faim au ventre vers les bon fruits, étant dans sa période frugivore.


Alors, comment te sens-tu ? Mieux ?

Et Sartaze souriait, se voulant bienveillant
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Sedka
Tout cela n'avait duré que quelques minutes et pourtant comme si le temps avait suspendu son vol, j'avais l'impression d'être allongée depuis des lustres...Sartaze semblait s'agiter auprès du fou, Ysatis etait à ses côtés n'attendant plus que le signal pour se faire les dents sur le postérieur de ce fou, les crocs aiguisés, les babines légèrement retroussées....Je vis Sartaze revenir vers moi accompagnée de la bestiole... souriant...

Citation:
Alors, comment te sens-tu ? Mieux ?


Un peu mieux...Je grimaçai, prise d'un violent mal de tête...Nous devons rentrer à présent sans quoi nous allons passer la nuit ici...je devrais pouvoir marcher....ma pauvre fille...avec le mal de tête que tu te tapes, pourras tu même ouvrir les yeux...mais tu vas devoir me soutenir...je me levai tant bien que mal, m'appuyant sur Sartaze...mes jambes me semblaient en coton et je manquai de tomber.La bestiole fut prise d'une frayeur, pensant sans doute que j allais lui tomber dessus et fit un bond de côté, abandonnant sa pitance, elle grimpa sur Sartaze pour se réfugier dans son cou..

Allez, on y va...je ne veux pas dormir ici...

Je me retournai vers la cascade, la chemise de Sartaze semblait livrer bataille avec le courant et j'aperçus au loin la compagne dYsatis qui nous toisait, assise, comme fière de récupérer son territoire...
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Sartaze
Hé bin ! Si tu n'y arrive pas je peux te reprendre dans mes bras, hein. Et tu pourra dormir en leur sein.
Enfin bon, on est pas loin de la ville là.


Sartaze supportait donc son amie Seve, la faisant marcher sans lui demander trop d'effort...
Il aurait bien voulut ajouter "Et je demeurerai éternellement auprès de toi, mon épaule comme soutient physique et moral". Mais était-ce vraiment les bons lieu et moment ?
Et puis c'était une évidence, lui fallait-il redire une vérité qu'elle savait déjà ?

Sartaze se pencha sur le côté pour prendre sa chemise mouillée, qu'il n'aura pas pu laver. Et dans le mouvement il vit, et se remit à l'esprit, le bouquet de fleurs qu'il avait fait pour Seve, qu'il avait planqué, attendant le meilleur moment. Alors il passa sa chemise mi-à l'intérieur de ses braies, houlà ! c'est froid et mouillé ! tant pis... mi-à l'extérieur. Puis il se repencha et attrapa les fleurs.
Et il les montraient à Seve, cela n'avait rien d'un beau bouquet avec des fleurs ordonné, non... Comment Sartaze aurait-il pu le faire ? Il n'avait pas quatre mains... Et puis, il avait fait ce que certain pourrait dire un "massacre", ces fleurs étaient ses sœurs et elles n'avaient pas demandé à ce que quelqu'un vienne les déraciner, Sartaze a réussit à leur faire comprendre que Seve s'occuperait d'elles comme une bienveillante protectrice, ces fleurs seront plus en sécurité chez elle que dans cette forêt :





Regarde ça, ne sont-elle pas magnifiques et rigolotes ? Oh ! Et renifle les donc un coup pour voir. Si c'est bien ses fleurs là, leur odeur peut agir sur nous comme un regain d'énergie, éphémère d'accord, mais c'est toujours ça.

Et Sartaze présenta les fleurs à Seve, tout content, et tout en commençant à marcher. C'est vrai, d'un autre côté, que le Soleil se fait chutant à l'horizon...
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Sedka
Je peinais mais Sartaze dans sa grande bonté, marchait doucement et me soutenait fermement...puis sans prévenir, son compagnon d'aventures lui colle un bouquet de pensées sous le nez...
OOOhhh...des pensées sauvages...elles sont magnifiques Sartaze!!quelle délicate attention......lui fait un bisou...merci Sart...j'en prendrai grand soin...
Le soleil était vraiment bas sur l'horizon, il nous fallait accélérer le pas..j 'ai comme un tailleur de pierres dans le ciboulot ..là...

Hâtons nous veux tu...la nuit tombe...

Je lui souris du mieux que je pus....
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