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[RP] La Grande Forêt de Rouen

Sartaze
D'accord...

Sartaze regarda tour à tour les difficultés de Seve et le chemin pas vraiment facile et dégagé de la forêt devant eux... Et il prit l'initiative de la reprendre dans ses bras.

Ne t'inquiète pas ! Si tu veux aller vite, je vais te porter jusqu'à un chemin balisé et de là on rentrera tous les deux à pieds... enfin... chacun sur les siens, si j'ose dire.

Et Sartaze se mit à rire. Alors qu'avant il lui était impossible de rire, maintenant il lui en fallait peu et dans des circonstances pas faciles.


Et il se mit à courir même. Aux endroits où le mouvement était facile il courait agilement sans trop faire balancer son amie. Et au moment où il fallait s'enfoncer dans les branches, il mettait son corps en protection de Seve, quitte à avancer à reculons.


Puis ils arrivèrent sur un chemin de terre :





Il posa Seve à terre, la soutenant toujours pour que ses jambes ne se défilent sous le poids, si petit soit-il, de tout le corps de la femme. Puis Sartaze tourna la tête à droit et à gauche...


Heu... c'est embarrassant... Tu reconnais l'endroit toi ? Ce chemin me perturbe... je ne sais pas, ou plus, quelle direction prendre...

Et Sartaze se mordait la lèvre intérieurement. Hlin ne lui était d'aucune aide, elle avait l'air perdue elle aussi...
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Sedka
Je regardai autours de moi, de lui, de nous..j'avais le cerveau au ralenti et un arbre pouvait cacher une forêt et tant d autres choses d'ailleurs..nous étions à la croisée des chemins...oui ,la belle, tu ne crois pas si bien dire...Lequel prendre..?droite...? gauche...? ..c est bon...sers toi donc du peu de tête qu'il te reste...!!!!

Ben...Sart...ça ne te ressemble pas du tout ça...bon, de ce que je vois, le soleil est à ma gauche, donc il est à l ouest... vu que la journée est bien avancée et qu il est sur le point de se coucher...Rouen est au nord..donc dans mon dos quoi...demi tour ..ca te va ...alors on fait demi tour...?

Je priai pour que ce soit ça..et pour qu'Ysatis se montre pour nous conduire sur le chemin...il est pas très loin, je le sens..sa présence me hérisse le poil...

Allez...on y va...
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Sartaze
Sartaze sourit, Seve avait vue juste. Et s'il lui disait que c'était pour rire, qu'il connaissait le chemin ?
Non, quand même pas... Faut pas mentir à ses amis, cela ne se fait pas.

Et puis à se moment là, alors que les deux commençaient à marcher tranquillement, enfin... tranquillement... à la vitesse qu'il pouvait quoi ! Deux loups blancs sortirent des fourrés sur le côté devant eux à une centaine de mètres. L'un des deux remuait la queue frénétiquement, l'autre s'assit mollement en baillant...


Ah bah, Ysatis nous montre le chemin, tu as raison Seve, c'est par là.

Puis les deux loups, dans un couinement d'Ysatis pour sa douce, se rapprochèrent des deux humains. Et lorsqu'ils arrivèrent au niveau de ces derniers, ils se mirent dans le sens de la marche, l'un d'un côté, près de Seve, l'autre aux pieds, genoux devrait-on dire plutôt, de Sartaze.

Ysatis soutenait Seve, son amie humaine intime, Laïela regardait et admirait Sartaze et voyait en lui l'homme doux protecteur de la description d'Ysatis, tout autant que la Bête noire destructrice que l'humain avait pu être il y a quelques temps... Mais au fond elle n'avait pas peur, dans ses yeux brillait l'image de Nerthus, protectrice de tous les animaux, de toutes les plantes, de tous les êtres vivants.


On est entre de bonnes mains Seve... pattes, pardon !

Sartaze souriait Et avec sa main droite, celle qui ne servait pas à aider Seve à marcher, Sartaze vint toucher le front de son amie.

Ça a l'air d'aller, faudra que tu dorme bien une fois à Rouen... Oh ! Et que vois-je ? Ne serait-ce pas les murs de la ville qu'on voit là-bas ?

Sartaze pointa de la main droite droit devant eux, à travers les arbres. Et en effet, quelque chose de blanc/gris se faisait voir entre le vert des feuilles des arbres.
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Sartaze
(Petite parenthèse dans le rp en cours : )

Sartaze préparait ses affaires assez tôt dans la matinée... En fait non, c'est mentir ça.

Sartaze se préparait pour une retraite de quelques jours au plus profond des bois aux alentours de Rouen, et voir même plus loin... Et dans ses préparations il y avait quoi ?
En soit, rien du tout. Il ne prendrait rien de ce qui est "civilisé". Un pagne de branchages et verdure comme habit, la nature originelle comme toit et demeure. Et aucune arme, même pas Gungnir...

Il donnait ses dernières consignes à ses amis Ysatis et Hlin. L'un des deux au moins devrait rester à surveiller sa bibliothèque. Chasser les intrus, faire entrer les amis, voilà ce qu'ils devaient faire.


Et Sartaze partit, le sourire aux lèvres. Et plein de visage à l'esprit. Ils lui tiendront compagnie durant ces quelques jours...
Un surtout... non, deux... trois ?... quatre !... non, cinq... Bon d'accord, plein ! Des visages passés, présent, certain durs, d'autres réjouis... Mais tous faisant évoluer, grandir et mûrir le suédois...
Il était arrivé à Rouen enfant... de 21 ans... Il s'en va d'ici, pour quelques jours, adulte grâce à tous ces gens...

Chaque nuits il priera pour que leurs vies se passent selon ce qu'ils désirent, chacune et chacun, et qu'à tout jamais plus rien ne change en mal... Pauvre chimère. Peut-être oui, mais rien n'est perdu à essayer de la combattre !

Et puis pour un de ces visages, un de ces sourires, une de ces bouches qui s'illuminent, une de ces paires de lèvres passionnées, le bonheur c'est lui, il le sait, il le sent fort... Il fera tout pour que sa retraite se passe vite, et qu'il puisse retrouver sa Tendre et Douce, celle pour qui son cœur à réussit à briser la glace noire qu'il avait lui-même modeler plus avant dans sa vie, celle pour qui ses poumons respirent aujourd'hui. Sa Muse, son Égérie, sa raison de vivre passionnément. La principale raison de son sourire éternel. Le Soleil qui brille dans sa sombre vie, le ciel étoilé dans ses ténébreuses pensées... Son bout de femme, sa future femme, le mariage c'est pour quand ? Chut ! Fait silence, c'est une surprise !... En un mot comme en mille : sa Moitié. Cette petite chose mais si signifiante pour un homme que celui là avait perdu il y a 3 ans.
Ce visage et ce corps, en fin, qui avait changé sa vie, avec lequel il prend un nouveau virage dans son existence... Cette Dame avec laquelle il veut vivre uni, avec Elle, en Elle, pour Elle, par Elle... Et même vivre d'Elle.
Vivre et mourir auprès d'Elle, que la mort elle-même soit impuissante face à leur union et qu'elle ne puisse les séparer !


En quoi consistera sa retraite alors ? A réfléchir sur son autre amour auprès de laquelle ce suédois voulait passer sa vie... Rouen...


Sartaze passera donc toute cette fin de semaine et le début de la suivante dans la forêt...

Et si le narrateur de ce jeune homme peut donner un conseil à toutes et tous lectrices et lecteurs... Si vous le voyez, alors que vous vous promenez dans cette forêt, ne lui adressez surtout pas la parole ! Pour votre propre survit cela vaux mieux. Les dieux même ne savent pas quelle sera sa réaction.

Il retourne à la vie sauvage pour quelques jours, il redevient l'animal de son intérieur. Sera-t-il sanguinaire à ce moment là ? Personne ne le sait... Alors prudence... Mais n'ayez crainte si c'est lui qui vous repère. Il reste humain, et ne touchera pas une de ses sœurs ou un de ses frères d'espèce.

Par contre il ne vous adressera pas la parole et essayera même de vous fuir... J'espère que vous comprendrez pourquoi...



(Fin de la parenthèse)
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Sedka
La balade touchait à sa fin..c’était bien les murs d'enceinte de Rouen que nous apercevions au loin...je soupirai d'aise..oui, mon ratounet, je vais aller me reposer, tu peux en être sûr..

Merci..merci, Sart pour cette délicieuse balade, chargée comme toujours d'émotions...je sais que tu vas partir pour une de ces retraites dont tu as le secret..promets moi de prendre soin de toi..

Je lui souris, fébrile et pas seulement à cause de l’état dans lequel je me trouvais, une nuit de sommeil et je serai remise sur pieds..fraîche comme une rose...mais parce que je savais aussi que c'était l'ultime balade..la der des der avant un long moment...nous étions l'un et l'autre à la croisées des chemins. J'eus un pincement au coeur. C'est vrai qu'il a grandi le ratounet..je revois encore les taquineries en taverne...je lui frictionnerai bien la tête là...Je secouai la tête...aïeeuuu...et affichais un large sourire. Je ne pouvais plus qu'être heureuse pour lui!
Je me retournai une dernière fois pour contempler la forêt, le bouquet de pensées dans mes mains dégageait un parfum légèrement acidulé comme pour mettre mes sens en éveil..le chant des oiseaux se fit plus fort..je m'imprégnai, je gravai ces sensations dans ma mémoire en me caressant le bout du nez..


Au revoir ma belle amie...

Je vis au loin Ysatis et sa compagne filer...eux aussi devaient construire leur nouvelle vie..
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Sartaze
Et c'est à moi de te remercier fortement Seve. Tu sais que je te considère comme ma sœur... enfin non, pas comme Ma sœur, comme une sœur... Tu m'excusera, mais ce qui me liait avec Embla n'est pas descriptible en français, comme dans toutes les langues humaines... C'était plus fort que tout... Je vivais par elle, elle souriait pour moi... Enfin bref ! Je m'écarte encore... Jamais au grand jamais je ne t'oublierai, ni chaque moment que l'on a passé ensemble. Crois-moi, ma mémoire ne me fera pas défaut sur ce plan là, je t'en dois tellement au fond... Et puis, tu étais toujours là, présente, avec le sourire et la bonne humeur. Si ce n'était pas au début de la conversation, elle venait par la suite. J'ai apprécié et savouré chaque moment à tes côtés, sois-en certaine... Même ceux où on était pas là pour rire, hein... Tu t'en souviens ?...
Mais comment peut se lier une amitié forte si elle ne connait pas certaines frictions ? Et mon amitié pour toi, comme mon amour est sans limites, et à toutes épreuves !... Et tu sais que je n'ai pas d'autre amour que celui qui consiste à donner ma vie pour ceux que j'aime...


Sartaze laissa en suspens sa dernière phrase... Il en était content de celle là... Mais elle n'est pas de lui, dommage...

Et alors que nous arrivons devant chez toi, il ne me reste plus qu'à te souhaiter une bonne soirée... Et à te faire une bise sur le front... Pourquoi sur le front ? Je sais pas... Une envie !... Mais ce baiser n'égal en rien tous les bon sentiments que j'ai envers toi... Un jour peut-être trouverais-je la chose qui représente entièrement tout mes sentiments, mais aujourd'hui j'ai rien de mieux... Oh ! Peut-être encore une dernière chose ! Peu importe où tu te trouvera, peu importe ce qui nous séparera, je te le dis aujourd'hui comme j'ai pu le dire hier, ou que je te le dirai demain encore, appelle moi et très vite je serai à tes côtés pour te soutenir et te défendre. Quitte à donner ma vie pour la tienne.

La petite troupe il est vrai était entrée en ville et se trouvait maintenant devant la maison de Seve. Et Sartaze, tout en parlant... Il blablatte beaucoup oui... arrêta donc le mouvement devant la maisonet, et enleva le bras de Seve qu'il avait autour de son cou, il savait qu'elle tenait toute seule maintenant, elle avait reprit un peu du poil de la bête.

Et à la fin il embrassa son amie sur le front, comme dit, et resta en position quelques secondes...


Non non, ne rajoute rien. C'est réellement ce que je pense. Rien ne m'engage, en soi, à tenir mes engagements. Mais je les tiendrais, oui...

A la suite Sartaze s'inclina, comme à sa mode de ces derniers jours, et il rajouta, un peu plus bas... Non pas qu'il n'assume pas ces dernière paroles, bien au contraire, il les dit plus bas pour qu'elles soient encore plus belles, profondes, véritables, plus réelles que jamais.

Pour ma sœur, cela ne fait aucun doute
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Maryc
Je déambulais dans la ville un peu comme une âme en peine.

Nous étions revenus au petit matin, marchant l'un près de l'autre, et parlant un peu. Mais, depuis lors, je ne l'avais plus revu. Je savais qu'elle ne pourrait sans doute pas venir en taverne avant après demain et j'en étais attristé.

Mes pas m'éloignèrent bientôt de la cité et me menèrent à l'orée de la forêt toute proche. Moi, le terrien, il est vrai que les sols fertiles me calmaient, et, aussitôt, que je fus sous le couvert des frondaisons, je sentis mon coeur s'apaiser.
Peut être, ici, sons les branches des arbres, à l'abri des regards, pourrais je réfléchir à tout ce qui m'arrivait en ce moment.
Comment tout ceci pouvait être arrivé si vite.....

Etait ce cela, l'amour dont vous me parliez, Mère ? Celui qui vous fait voir la vie plus belle lorsque l'autre est près de vous, et où tout devient terne lorsqu'il n'est pas là ? me demandais je doucement, sans même m'apercevoir que je prononçais ses mots à haute voix, et que n'importe qui pourrait m'entendre, pour peu qu'il soit assez près.

Je me souvenais d'avoir souvent vu Mère, attristée, lorsque Père partait vendre les produits de la ferme à la ville, alors qu'elle restait pour faire tourner la maisonnée. A présent, je comprenais pourquoi elle était ainsi en son absence.

Mais se pouvait il vraiment que l'amour naisse au premier regard posé sur une personne, sans qu'on s'en rende vraiment compte, et vous pousse à vouloir être à ses côtés le plus souvent possible ?

Mes pensées bouillonnaient tant, que je ne m'apercevais de rien de ce qui se passait autour de moi, ni des gens qui venaient juste pour faire du bois, ni des autres, simples promeneurs ou cueilleurs.......
Sartaze
Oh, tiens ! Une âme tourmentée, un être qui se questionne, un jeune homme est hanté par une femme...

Non, non, Sartaze ne se décrit pas sur ce coup là. Il décrit la personne qui passa devant lui, alors qu'il débitait tranquillement du bois pour la ville. La preuve première, la femme à laquelle il pense, la raison de la tourmente, des questions, est elle bien vivante, souriante, et, de ce que crois Sartaze, n'est pas enceinte. Pas comme une autre...


Sartaze en fait, le regarda passer sans arrêter son travail. C'était juste un promeneur de plus, un passant dans le coin. Et il se reconcentra dans son travail. La chaleur ne l'aidant pas, Sartaze était tout en sueur, le métier de bûcheron était dur, il ne le pensait pas ainsi lorsqu'il avait commencé à le faire, il y a quatre mois. Mais au début c'était de temps en temps, là, ces derniers jours c'était tout les jours justement. Et les crampes et courbatures ne rendaient pas le plus frais possible le jeune suédois.
Mais son moral tenait bon. Oui, c'était pour aider la ville qu'il faisait cela. Une juste cause. Cela lui suffisait bien.


Mais subitement, apparut devant lui Hlin, la petite martre. Elle bondit sur son épaule, alors abaissé par un mouvement.
Et elle demanda gentiment à son grand frère de regarder de plus près ce bizarre petit grand homme. Grand pour Hlin, mais petit par rapport à d'autres animaux, selon elle.
Et Sartaze l'observa. Et il se dit donc tout cela. Ils avaient donc quelques points communs. Cela le fit sourire.
Et puis il planta, dans le tronc d'arbre par terre, sa hache. Et entreprit de rattraper Maryc, et de voir avec quoi il se démenait tout seul


Bonjour mon ami ! Cria-t-il de loin, Maryc était déjà à une vingtaine de pas, il ne chôme pas lui lorsqu'il déambule !
Et Sartaze le rattrapa en marchant vite. Hlin toujours sur son épaule, l'œil observateur, le museau curieux.


Bonjour, bonjour. Hé bien, comment allez-vous aujourd'hui ? Belle journée, n'est-ce pas ?

Mais où est donc la neige des Scandes, pensa rapidement Sartaze, nostalgique, déjà, des temps froids et humides, ces préférés !
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Maryc
D'un coup , j'entends qu'on me hèle, et brusquement je sors de mes pensées et me retourne.
Là, je vois M'sieur Sartaze qui arrive à ma hauteur, et qui commence à me parler.

Ha oui, il est vrai qu'il m'a dit être un grand bavard, alors fini de réfléchir, mon vieux, me dis-je en cherchant quoi lui répondre.
Au final je lui dis :

L'bonjour Msieur Sartaze. Je fais aller.... Je suis rentré pour quelques jours, mais j'irai bientôt revoir la mer, de ce que j'en sais.
Il est vrai que la journée est agréable. Mais vous même comment allez vous donc ?

Je le regarde, attendant sa réponse, en me disant que je n'aurais pas trop à parler, car cet homme, me semble t il aime entendre sa propre voix plus que celle des autres. Ce qui au fond m'arrange, moi, le timide ! Du coup à cette pensée, je souris......
Sartaze
Mary souriait à Sartaze. Cela surpris un peu ce dernier. Zut ! Trop facile !

Ah oui... la mer... élément indompté par l'homme mais qui a déjà une grande place dans les acteurs et actrices de sa prospérité, hum...
Je vais bien, fort bien. Je me regarde tomber dans un trou noir de questions sans réponses, en sortir, puis y retourner, pour en ressortir encore une fois... Je ne sais plus là quelle est ma place. Suffit d'une rencontre, de quelques paroles


Quelques paroles... c'est vite dit...

Et tout repart, dans un sens ou dans l'autre. Vers l'avant ou vers l'arrière... Mais au fond, je vais bien. Il faut savoir profiter de que l'on a.

Il finit sa tirade par un sourire, pour reprendre très vite :

Et ce que j'ai actuellement ? La possibilité de retourner à Dieppe auprès de ma Tendre et Douce Aimée. Alors j'en profite !
Mais avant cela, je remarque que cela ne va pas si bien chez vous... Alors quel est le souci ? Une femme vous aussi ?


Sur ces dernière paroles, pour le moment, Sartaze caressa d'une main la martre qu'il avait sur l'épaule droite. Elle était tendue... Mais par quoi ? Par qui ? Pourquoi ?
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Maryc
J'écoutais l'homme divaguer sur les pérégrinations de son âme, visiblement assez tourmentée, en me disant, qu'après tout, mes soucis n'avaient pas l'air si énormes, par rapport aux siens.
Surtout, à en juger par les dernières missives que j'avais reçues, je pourrais, en effet, ne pas avoir de soucis, si seulement, ma timidité n'était point un si grand frein.
Si j'osais, sans doute, sera ce mieux, et, sans doute aussi, cela ferait ce deux heureux de plus en ce bas monde.
L'écoutant, je regardais son animal alors que sa main le caressait.....
Une martre, me dis je.
Oh, j'en avais déjà vu quelques unes, comme leur cousine les fouines, elles visitaient parfois le poulailler de mes parents, et j'avais même dû en attraper une ou deux..... enfin, attraper était un bien grand mot, car leur vie s'écourtait vite, lorsque la capture avait été faite.
L'animal avait l'air quelque peu tendu..... Etait ce ma présence qui le rendait ainsi ?
Par prudence, je ne le quittais pas des yeux en répondant à l'homme :

Oui mon esprit est quelque peu tourmenté ces derniers jours. Enfin, quand je dis mon esprit, c'est plutôt mon coeur qui est la cause de tout cela. Et vous avez vu juste, il s'agit bien d'une femme, en effet.
Je baissais un instant le regard, sachant qu'il se douterait bien vite de qui il s'agissait, puis je poursuivis :
En fait, le plus terrible, c'est que je n'y connais rien en la matière, voyez vous, et je ne puis plus, hélas, me tourner vers Père, comme vous le savez. Alors je me retrouve bien démuni, et je vous avoue que ma timidité prend le dessus sur mon coeur.
Je ne sais si cela est bien ou mal, mais je n'ose rien......

Je soupirais à cet aveu, et mes joues prirent une teinte rosée. En avais je trop dit à cet homme, qu'après tout je ne connaissais pas ?......
--Joyeux.animateur
Plus belles réflexions ne peut exister chez un homme que celle de savoir si on plait ou non à une Dame. Si vous voulez un conseil d'un homme qui est passé à côté de l'Amour avec un grand A pour de nombreuses fois, et dans nombres de pays et d'endroits. Dites vous juste que pour mettre fin à votre état, il n'y a qu'un seul et unique moyen. Pas deux, ni trois, un seul. Dire la vérité, sortir les mots comme ils viennent, sans détours. La vérité est souvent dure à entendre, mais elle est juste et bonne. Et si vous, vous êtes juste et bon, cette Dame ne vous refusera pas. Croyez-moi ! Et puis... On a un point commun tout les deux, on aime chacun une femme soldate. Et croyez-moi aussi sur ce point : si c'est elle qui fait le premier pas, vous vous en mordrez les doigts, continuant à vous questionner... Du genre : "Si je n'ai pas été capable de lui dire, suis-je capable de l'aimer comme elle le désire"... Celle-ci étant la moins douloureuse question.

Sartaze sourit... Un jour il faudra qu'il se coupe la langue...

Hum... Et qu'est-ce que vous attendez, là ? Courrez-donc là voir maintenant, le plus vite possible !

Sartaze commença à rire

Sinon c'est moi qui va lui dire ! Tournant la tête vers Hlin, ou essayant tout du moins, cette dernière se frotta à sa joue. Hum... Tu en pense quoi Hlin ? ... Quoi, tu l'aime bien ce bonhomme ? Moi aussi je l'aime bien... Mais dit moi, là, tu aime les hommes tourmentés, pourquoi ?

Sartaze sourit, et revint vers Maryc.

Ne restez pas sur place, partez lui dire maintenant, le plus tôt est le mieux, vous aurez plus de temps ensuite pour savourer cela ! Et n'ayez crainte ! Les mots viendront d'eux-même ! Si vos sentiments sont sincères


Maryc
J'écoute l'homme de nouveau, je suis surpris de l'apparté à son animal, mais je ne dis rien.
Que je cours vers elle, et lui parle enfin.....Oh si seulement, je pouvais accomplir cela, aussi simplement qu'il le dit.
Je le regarde rire, pourtant l'instant d'avant il semblait si tourmenté. Comment fait il cela ?
Je finis par lui répondre :

Oh je la verrai plus tard car les choses sont ainsi faites que je ne peux choisir le moment de la voir. Je ne vais donc pas courir.
Mais vous savez je n'aurais jamais le courage de lui dire tout cela, je n'arrive à m'exprimer pour le moment qu'à l'écrit, voyez vous. Enfin c'est déjà ça me direz vous. Ainsi elle sait ....

Je finis en poussant un soupir de quasi désespoir.
--Joyeux.animateur
Sartaze sourit... Il se reconnaissait un peu dans ce jeune homme... Jeune homme autant que lui-même en fait.

Ah ! Alors la solution est simple ! Écrivez sur un papier les pus belles choses, et sincères choses, que vous voudriez lui dire. Et allez la voir, et lisez votre papier en cas de problème !

Sartaze sourit encore plus. Il avait fait cela déjà auparavant... Cela marchera-t-il encore une fois ?...

Et dites-vous que si vous êtes incapable de vous lire, vous-même, devant elle... Alors c'est que vous avez un problème avec... vous-même. Et je connais cela... La paix, vous l'aurez en récitant ce qui vous enserre le cœur, à cette Dame. C'est un sacré paradoxe... Les hommes l'appellent l' "Amour".

Et si des fois vous avez des problèmes pour trouver vos mots, je peux aider. J'ai déjà fait cela, et j'ai passé moi aussi, il y a peu, la même épreuve... Ou a peu près la même.



Sartaze
Sartaze avait parié. Sartaze le remportera !

Une demoiselle habite dans une cabane en plein de la forêt de Rouen... Cela est bien étrange... Et Sartaze avait parié qu'il découvrirait la cabane dans les bois.
Et quitte à explorer chaque centimètre de la forêt, Sartaze la trouvera à la fin !

Pour le moment, exploration du côté nord. Partie que l'explorateur connait le mieux. Pour y avoir passé 2 ou 3 nuits y a quelques mois, Sartaze reconnaissait quelques endroits...

Pas les meilleurs souvenirs de sa vie... De vieilles cicatrices se rouvrirent le temps d'un regard.
Et les pensées de l'homme allèrent loin, très loin, de sa petite vie humaine.


Mais non ! C'est le temps de se concentrer !
Sartaze se mit une baffe, secoua la tête... et se passa la main sur la joue... un peu forte cette baffe, quand même...
Bref ! On repart, mon vieux.


Sartaze se mit dans la peau d'un prédateur à la recherche de sa proie... Ses sens devinrent aigus à tout mouvement, toutes odeurs, tout sons...
Cela faisait si longtemps... Ahhh, cette sensation...

Rien n'est meilleur que cela... Enfin, si... peut-être bien une autre chose... Le regard d'une Femme, ses yeux, ses lèvres, ses joues, ses cheveux, son visage... l'Amour...
Et Sartaze se déconcentra et perdit tout...


Pfff... Je vais pas y arriver...

Il se remit une baffe. Sur l'autre joue ce coup-ci. Et bien plus forte ! Mais là, elle était bien voulut...
Et il reprit du poil de la bête... L'expression étant bien choisie là.

Et Sartaze reprit son exploration.

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